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Cahier d'étude, Robert Basset, un instituteur résistant.

by 3B

Pages 4 and 5 of 49

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Robert, Paul, François, Basset est né le 09 juillet 1894 dans la Lande (Eure), il est aussi surnommé "Pommier" dans la Résistance intérieure.
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Robert Basset est le résultat de l'école de la IIIème république
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Alors qu'il est pacifiste après avoir participé à la première guerre mondiale, il devient tout de même résistant : il est dans le réseau C.N.D Castille en tant qu'agent de renseignements en 1941. Il est marié et a deux enfants : Jacques Basset et Jean Basset. Ils sont tous dans la résistance : ils sont tous patriotes. Sa famille est entrée dans la Résistance grâce aux fréquentations de son fils dans l'armée pendant la guerre en 1940. Dans son mémoire, Robert Basset décrit son entrée en résistance:
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C'est un homme très instruit qui choisit d'instruire les autres. Il est entré en 1912 dans une école normale pour apprendre le métier d'instituteur, puis il en est sorti en 1914. D'après les documents de l'académie de Caen et les détails des services dans l'enseignement public, il a de nombreux diplômes : un certificat d'aptitudes pédagogiques (C.A.P.) obtenu le 21 juin 1911, un brevet élémentaire (B.E.) le 10 octobre 1919, en plus des B.E.P.S, C.F.E.N. D'après sa "notice individuelle". Il est devenu instituteur à l'école de Pont-Audemer du 29 septembre 1919 jusqu'au 30 septembre 1920, puis il est nommé à l'école Fiquefleurs Equainville le 1er septembre 1920, et enfin il devient instituteur et directeur de l'école Jules Ferry à Bernay du 10 juin 1940 au 10 juin 1944. Durant la guerre, il enseigne dans l'école de Jules Ferry, il est alors très expérimenté sur le domaine de l'enseignement avec plus de 30 ans d'enseignement au moment de la seconde guerre mondiale. D'après le témoignage de son petit fils, Didier Basset, il y a un diplôme en particulier que Robert Basset est fier de faire passer à ses élèves : le certificat d’études primaires.

Etant éduqué pendant la 3éme république, Robert Basset est pacifiste et patriote. Il n'aime donc pas le conflit et préconise la paix entre les Etats; il est également attaché et dévoué à la patrie, et les valeurs républicaines et démocratiques sont importantes pour lui.
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Au début de la guerre (1940), Jacques Basset rencontre pour la première fois Henri Boris, à Istres, là où ils avaient suivi ensemble le cours d'élèves pilotes. Par la suite, en 1941, Henri Boris revient vers Jacques Basset, fils de Robert Basset en l'incitant à être résistant pour participer à la lutte contre les allemands. Robert Basset affirme le faite que l'idée d'être résistant lui plaît, et qu'il est donc d'accord pour faire parti de la résistance, il insiste sur le côté "patriote".
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Alors qu'il est pacifiste après avoir participé à la première guerre mondiale, il devient tout de même résistant : il est dans le réseau C.N.D Castille en tant qu'agent de renseignements en 1941. Il est marié et a deux enfants : Jacques Basset et Jean Basset. Ils sont tous dans la résistance : ils sont tous patriotes. Sa famille est entrée dans la Résistance grâce aux fréquentations de son fils dans l'armée pendant la guerre en 1940. Dans son mémoire, Robert Basset décrit son entrée en résistance:
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"Le premier jour de décembre 1941, le pilote aviateur Henri Boris vient chez moi voir mon fils Jacques, récemment rentré d’Afrique du Nord (Oran) où il était aviateur pour entrer au réseau C.N.D. Castille (Confrérie Notre Dame). Je suis présent à l’entretien, ainsi que ma femme et mon jeune fils, Jean. Après quelques paroles pour « tâter le terrain », il voit, de suite, à qui il a « à faire » et nous parle franchement du but de sa visite. Jacques, qui a pour son ancien chef-pilote la plus grande confiance, accepte d’emblée de participer à la lutte contre l’allemand. Mon jeune fils Jean, 16 ans, est de la partie ainsi que moi. Ma femme, Madeleine, patriote ardente, accepte sans hésiter. « D’accord, d’accord », dit Boris et, tout de suite, il nous explique ce qu’on attend de nous. L’idée me plaît. Le sous-réseau est créé; chacun a sa mission, sa consigne qu’il s’engage sur l’honneur à respecter et, bientôt, nous sommes inscrits à Londres aux « Forces françaises combattantes ». Désormais, pour le réseau, nous serons : Jacques, pseudo « Schupo ». n°95.133, Jean, pseudo « Pascal » n° 89.454 et Moi, pseudo « Pommier » n°89.455." extrait du mémoire de Robert Basset,18 janvier 1946.
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Au début de la guerre (1940), Jacques Basset rencontre pour la première fois Henri Boris, à Istres, là où ils avaient suivi ensemble le cours d'élèves pilotes. Par la suite, en 1941, Henri Boris revient vers Jacques Basset, fils de Robert Basset en l'incitant à être résistant pour participer à la lutte contre les allemands. Robert Basset affirme le faite que l'idée d'être résistant lui plaît, et qu'il est donc d'accord pour faire parti de la résistance, il insiste sur le côté "patriote".
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Il est aussi très marqué par la première guerre mondiale. Son petit fils insiste lors de son témoignage "il a été gazé pendant la guerre". Il est pacifiste. Il a été engagé dans la première guerre mondiale du 2 septembre 1914 au 11 septembre 1919. Au début de la seconde guerre mondiale, c'est donc un ancien combattant. Il a le grade de chargé de mission de troisième de classe pendant la deuxième guerre mondiale, il est sous-lieutenant.