Livre numérique créé par la classe de 3ème3 du collège Paul Eluard, Châtillon

Eclats de vie

Grid paper

Avis sur le livre lu Petit Pays est un magnifique livre écrit par GAËL FAYE édité par Livre de poche. L’histoire parle de Gabriel, un garçon qui glisse vers l’adolescence quand le paisible petit pays où il a grandi, le Burundi, glisse vers le chaos (génocide, guerre civile). J'ai vraiment aimé lire ce livre car on accroche vraiment à l'histoire. Cette histoire est assez courte pour ne pas s’ennuyer pendant sa lecture. J’aime le fait que cette histoire se passe en Afrique car je suis fasciné par les histoires d’origine africaine. Le vocabulaire employé dans ce texte est vraiment adapté aux jeunes, ce qui nous permet de mieux comprendre l’histoire.

Ce livre m’a fait aimer les romans autobiographiques. L’un des passages les plus importants pour moi est le moment où Gabriel et sa soeur ont appris qu’il y a eu un coup d’état : “Plus tard j’ai appris que c’était une tradition de passer de la musique classique à la radio quand il y a un coup d’état…..Papa a fermé le portail à l'aide d’une grosse chaîne” . Yann-Enzo

...................................................................

Le&nbsp;Journal d’Anne Frank&nbsp;est un livre autobiographique, un récit personnel. Il est écrit par Anne Frank elle-même.&nbsp; Ce livre m’a vraiment plu&nbsp;&nbsp;et même si j’ai trouvé certains passages&nbsp;plutôt&nbsp;compliqués, il&nbsp;m’a beaucoup touchée. Si je devais le conseiller, je le recommanderai plus à des adolescents entre quatorze et seize ans car c’est l’âge qu’avait Anne à l’écriture de son journal. Personnellement, cela m’a aidée&nbsp;à m’identifier à elle et à la comprendre. Toutefois, pour chacun d’entre nous, ce témoignage&nbsp;est&nbsp;très intéressant et très émouvant.&nbsp;&nbsp; Extrait&nbsp;: « Je vais pouvoir, j’espère, te confier toutes sortes de choses, comme je n’ai encore pu le faire à personne, et j’espère que tu me seras d’un grand soutien. »&nbsp; Je trouve cette phrase, dans laquelle elle s’adresse à son journal, très puissante&nbsp;car&nbsp;nous voyons à quel point elle s’est confiée à lui durant&nbsp;les trois ans qui ont suivi. Elle s’est confiée à lui comme à un ami qu’elle n’a pas pu avoir et qu’elle voulait tant, il a été son confident.&nbsp; Mia Robert

Journal d'Anne Frank

............................................................................................................................

...........................................................................................................

Tout contenu publié pourra être retiré sur demande de l'auteur <a href="https://www.thejewishstar.com/stories/new-anne-frank-is-not-about-ice-and-illegals,15900">https://www.thejewishstar.com/stories/new-anne-frank-is-not-about-ice-and-illegals,15900</a>

....................................................................

Misc texture 2

Radial orange

Petit pays est un roman de Gael Faye, paru chez Grasset. J’ai aimé le livre parce que l’auteur a raconté des faits réels. Thibault Extrait "Partout dans le pays les Tutsi étaient systématiquement et méthodiquement massacrés, liquidés, éliminés. Maman ne mangeait plus. Maman ne dormait plus. La nuit elle quittait discrètement son lit. Je l’entendais décrocher le téléphone du salon. Composer pour la millième fois les numéros de Jeanne et de tante Eusébie.

Esther Senot est née en 1928 en Pologne puis migre avec sa famille en France. Elle est juive et est envoyée au camp d’Auschwitz. Elle vit normalement jusqu’en 1939. En 1943 elle est contrôlée par la police, et est emmenée au camp. Elle réussit à quitter le camp le 17 janvier 1945. Elle est venue au collège pour raconter son histoire et les choses terrifiantes qu’elle a vécues au camp. Elle raconte ceci aux jeunes pour ne pas que ces derniers, l’avenir du monde, reproduise les erreurs des nazis. Elle veut garder en mémoire les horreurs qui se sont passées car elle ne veut pas que d’autres personnes vivent ce qu’elle-même a vécu. Elle nous transmet cette mémoire qu’elle aimerait que nous continuions à raconter aux générations futures qui, elles-mêmes, la transmettront à leur descendance et ainsi de suite.

Le souvenir qui m’a le plus marquée, ce sont les conditions d'hygiène : une soupe et quatre personnes par cuillère. Les Allemands justifiaient : ‟ les Juifs mangent comme des chiens ”. Aussi, en sortant du camp, l’amie d’Esther, Marie, pesait trente-deux kilos la preuve que les quantités de nourriture étaient très restreintes. Au camp, Marie et elle furent les seules survivantes sur les cent six femmes au camp. Pauline

Paper texture

Mes souvenirs

Je me souviens d’avoir trébuché dans les escaliers en voulant me dépêcher car j’étais très excité, souvent, le sentiment ne dure pas longtemps mais peut démarrer sans raison apparente. Je suis donc tombé du haut des escaliers. Je ne me souviens pas de la chute, seulement que je priais pour ne pas avoir trop mal. Puis, l’atterrissage. Ce n’était pas très beau à voir, je me suis affalé au sol. J’avais peur de m’être blessé et je ne me sentais pas bien. Cela ressemblait à une boule au ventre, mais au niveau de la totalité de mon corps et je sentais que je ne pouvais pas bouger mon bras sans me sentir mal. Mon coude s’est fracturé à ce moment-là.

Je me souviens avoir perdu mes parents dans un magasin. J’étais effrayé à l’idée de ne pas les retrouver. D’abord, je les cherchais avec mes yeux, puis, je bougeais mon corps en restant sur place, me tournant pour essayer de les débusquer. Enfin, je les cherchais en marchant. Je voulais les voir derrière les rayons, pas là, je voulais les voir dans les endroits où j'étais passé, pas là. Je désespérais, je me dis que jamais je ne les trouverais, que j’allais rentrer à la maison tout seul ! Puis, j’ai tenté mon dernier coup, celui qui pouvait décider de mon destin s’il serait tragique ou non ! Je suis allé un peu plus au fond du magasin. Ouf, je me suis fait peur pour rien !

Light wood

A 94 ans, Esther Senot est une dame qui est venue nous raconter au collège ce qu’elle a vécu pendant la seconde guerre mondiale. Elle arrive à se souvenir de toutes les horreurs qui se sont passées pendant son expérience des camps, entre autres.

J’ai trouvé que cette histoire était encore plus touchante car je l’ai entendue raconter devant moi. Ça m’a donné des frissons, surtout « la marche de la mort ». Ça m’a fait beaucoup de peine quand elle a raconté que sa famille a été déportée, ça m’a fait froid dans le dos,

Esther Senot est née le 5 janvier 1928. Elle a été chassée en 1930 de la Pologne. J’ai trouvé ça très triste qu’elle se fasse chasser de son pays. Elle a dû passer par la Belgique pour aller en France : on appelle ça la grande offensive. A cette époque, la France était délimitée en deux zones.

Le fait que le gouvernement n’ait pas cru certains déportés aussi, alors qu’ils ont beaucoup souffert. En conclusion Esther Senot est une femme très forte car elle a perdu ses frères et sœurs, ses parents aussi et elle a eu le courage de raconter son histoire, ce qu’elle a vécu pour que personne n’oublie ces évènements tragiques. Nolann

Je me souviens d’un jour, dans ma maison avec toute ma famille. Il me vient alors une idée de génie « que se passerait-il si je faisais tourner au maximum l’eau chaude et l’eau froide du robinet ? » Fier de mon plan, je le mets à exécution, je fonce à la salle de bain et je tourne, je tourne et je tourne la valve du robinet pour l’eau chaude. Une fois que je ne pouvais plus tourner la première valve, je passe à la seconde et, quelques instants plus tard, le haut du robinet s’éjecte et vole jusqu'à atterrir en plein milieu de la salle de bain. Mes parents, ayant entendu le bruit sont allés dans la salle de bain et, au vu du résultat de mon génie, me sermonnent de telle sorte et de telle manière que, après avoir réglé le problème je me sens coupable. Bogdan

Esther Senot a été déportée à l’âge de 15 ans, à Auschwitz-Birkenau, où une grande partie de sa famille a péri. Elle est l’une des rescapées des camps nazis. Les événements qui m’ont le plus marqué sont le moment où elle décrit les camps de concentration et les conditions du voyage : ils étaient entassés avec les odeurs des excréments, pendant de longues durées.

Puis ils sont envoyés dans des camps d’extermination. Ou parfois même dans des fours crématoires où leurs corps sont incinérés, ce moment m’a glacé le sang. La raison pour laquelle elle raconte son histoire est qu'elle souhaite laisser un souvenir qui perdure dans le temps et que les gens n'oublient pas ce sombre épisode de l'humanité. Israël

Green polka dot border

Le livre que j’ai lu est le Journal d’Hélène Berr. Je n’ai pas trop aimé ce livre car il est compliqué à lire. Malgré cela, ce livre raconte tout de même une histoire intéressante et cela m’a permis de découvrir un nouveau type d’écriture car je n’avais jamais lu de journal. Je conseille ce livre à de bons lecteurs car comme dit précédemment il est compliqué à lire. Voici l’extrait que j’ai choisi : « A ce moment-là j’étais décidée à ne pas la porter. Je considérais cela comme une infamie et une preuve d’obéissance aux lois allemandes.

Ce soir tout a changé à nouveau : je trouve que c’est une lâcheté de ne pas le faire vis-à-vis de ceux qui le feront. Seulement, si je la porte je veux toujours être très élégante et très digne pour que les gens voient ce que c’est. Je veux faire la chose la plus courageuse. Ce soir je crois que c’est de la porter ». J’ai choisi ce passage car il montre la difficulté à porter l’étoile juive, la difficulté de choisir entre obéir pour ne pas se faire arrêter ou résister et risquer de se faire déporter. Arthur

Marble

Je me souviens de la balançoire dans mon jardin qui grinçait et à chaque fois que je me balançais j’avais l’impression qu’elle allait s’écrouler à cause de mon chat qui n’avait fait que griffer les poteaux en bois et les avait donc détruits petit à petit. Je me souviens qu’avec mes plus proches amis, étant fans du dessin animé Ninjago, nous jouions aux ninjas où nous avions chacun un pouvoir jusqu’à ce qu’un autre enfant de l’école vole notre jeu ; nous nous sommes alors énervés. Tout cela pour un simple jeu dans la cour.

Je me souviens du bac à sable qui étant proche du grillage de la maternelle nous faisait croire que nous pourrions sortir en creusant un trou. Nous nous sommes alors mis à creuser à toutes les récréations jusqu’à ce que nous soyons arrivés au fond et que mon ami qui était au fond nous ait dit « y’a du béton ».

Je me souviens qu’avec ma sœur nous nous réveillions tous les matins à sept heures juste pour regarder des dessins animés : cela dérangeait nos parents voulant dormir mais nous ne nous en occupions pas car tous les week-ends nous étions là à sept heures pour nous installer devant la télévision. Je me souviens des préaux en bois dans la cour de récréation qui tenaient à peine debout où les élèves faisaient du football et où l’on s’abritait lors des intempéries. Ewan

Esther Senot est une dame qui habitait à Belleville puis après la rafle du Vel d’Hiv sa famille fût décimée et elle se cacha donc chez la concierge de son immeuble.Puis elle se refugia à Bordeaux pour ensuite rejoindre son frère puis se fit attraper et envoyer dans le camp de Auschwitz-Birkenau. L’événement qui m’a le plus choqué est quand elle disait que lorsqu’il y avait des morts lors de la nuit il fallait ramener les corps pour le compte le matin j’ai ressenti un sentiment de dégoût. Il y a aussi le moment où toute la famille d’Esther Senot fût emmené sauf elle qui a s’est donc retrouvée seule et a donc dû vivre la guerre seule sans sa famille cela m’a évoqué un sentiment de tristesse et de compassion pour elle.

-Je me souviens du mariage de ma tante en 2012. un mariage typiquement espagnol, je ne parlais pas la langue mais tous les amis de mon oncle m’aimaient bien. J’avais reçu une couronne avec un « diamant » rose en forme de cœur. Je me rappelle bien ce souvenir, il était bon mais à mon déplaisir il n’arriva qu’une seule fois. C’est grâce à ce type souvenirs que je veux vivre dans ce pays, l’Espagne, car mes souvenirs de là-bas sont très gais. -Je me souviens en 2014 avec ma maman et mon petit frère on devait partir en Pologne, mais mon papa ne pouvait pas venir parce qu’il devait rester pour son travail. Je me souviens que de ce fait je pleurais toutes les larmes de mon corps car j’avais peur de ne plus le revoir. Un mois plus tard, il nous a rejoints et j’étais la plus heureuse. Depuis cet épisode je pleure à chaque adieu, j’ai peur de ne plus revoir les personnes que j’aime.

-Je me souviens qu’avec mon grand-père nous aimions les mêmes choses, en particulier discuter. On discutait de tout et de rien, mais j’ai une de nos conversations gravée à jamais dans ma mémoire. Dans celle-ci on parlait du fait que chez moi à Paris il y avait des voitures à quatre roues, et que même une fois à travers ma fenêtre j’en avais aperçu une avec trois roues. Parfois quand je repense à cette discussion je me rends compte qu’elle n’avait pas vraiment de sens car à la campagne il y avait aussi des voitures. Mais je pense que c’est dû au fait qu’à l’école les professeurs m’ont toujours dit qu’à la campagne il n’y en avait pas. Amelia

Antique paper texture

Esther Senot est née en 1928 et est une déportée juive qui faisait partie du camp d’Auschwitz. Jusque là, elle a vécu une enfance très heureuse grâce à sa famille soudée. En 1930, lors de la crise économique, elle et sa famille fuient la Pologne. Elle a arrêté l’école en 1940, lorsqu’elle avait douze ans. A ce moment-là, les Allemands décident de lancer une grande offensive et Paris est bombardée. Esther Senot est venue au collège afin de nous raconter ce qu’elle a vécu durant la Seconde guerre mondiale. Pour elle, il était important de dénoncer toutes les horreurs qu’elle et les autres ont subies durant cette période. Elle souhaite aussi que ses témoignages soient transmis de génération en génération car elle dit qu’il ne faut pas oublier ce qu’il s’était passé à ce moment-là.

Elle voulait raconter son histoire au plus grand nombre de personnes possible tant qu’elle est encore en vie. Flora

Orange polka dot border

Esther Senot est une rescapée du camp d'Auschwitz. Elle vit son enfance dans le quartier pauvre de Belleville. L’école est interdite aux juifs et les lois antisémites affluent. Ses parents se font capturer et elle se retrouve seule. Elle se rend alors chez la concierge de l'immeuble d’un parent pour se cacher. S’ensuit une course folle pour quitter la zone libre jusqu’à ce qu’elle se fasse attraper lors de la rafle du vélodrome d’hiver.

Craft paper border

Avis sur le livre lu Si tu veux être mon amie

J'ai bien aimé ce livre car on peut voir comment se passe la guerre israëlo-palestinienne du point de vue d’une Israélienne et d’une Palestinienne. Ce livre montre que l’on peut être amies malgré que les pays soient en guerre. Entre les lettres des adolescentes il y a des dates avec les événements qui se sont passés ce jour-là et à la fin du livre il y a quelque pages qui expliquent pourquoi la guerre a commencé et tout le déroulement de celle-ci. De plus le livre contient un glossaire avec la traduction des mots compliqués à comprendre. Extrait d’une lettre de Galit : « Je m’appelle Galit. J'ai douze ans. Je suis Israélienne. Quel sentiment étrange de savoir que j’écris à une palestinienne.

Parchment

Mon avis sur le livre lu

Je me souviens Je me souviens du concert de Maneskin à Rome, le 9 juillet 2022. On est arrivées sur place deux heures avant mais beaucoup de gens étaient déjà sur place étant donné que nous étions soixante dix mille. Le concert était incroyable mais nous étions trop loin pour voir la scène. Le concert s’est terminé à minuit et il n’y avait donc plus de transports et nous avons dû rentrer à pied. Nous avons marché pendant deux heures mais ça reste une des meilleures soirées de ma vie. Je ferais tout pour revivre ce moment.

Le titre de mon journal est Le journal de Ma Yan. Le journal de Ma Yan est une autobiographie de l’auteur éditée en 2003 racontant sa vie d'écolière en Chine. Dans son journal, Ma Yan raconte sa vie quotidienne à l'école ou dans son village. Elle raconte aussi la misère de sa famille, sa mère qui se tue au travail pour que ses trois enfants connaissent un avenir différent du sien. Pour vous décrire la pauvreté de ce foyer, Ma Yan s'est privée de manger pendant quinze jours pour s’acheter un pauvre stylo. Elle confie alors que ce stylo lui donne un sentiment de force et lui fait comprendre qu’il existe deux types de vie : une heureuse ou une difficile. J’ai beaucoup aimé ce livre car il montre à quel point l'éducation est importante pour les plus pauvres car sans ça ils ne pourraient pas avoir de métier qui les sortiraient de cette pauvreté extrême. Ce journal montre à quel point il faut donner le meilleur de soi, pour en voir les résultats. Ma Yan garde espoir même avec le poids sur la tête qu'est le manque d’argent, de nourriture ou même d’hygiène. Elle veut rendre fière sa famille mais surtout sa mère pour lui montrer le fait que les femmes aussi ont besoin d'éducation. Je suis fière que cette petite fille devenue adulte ait offert une vie meilleure à toute sa famille.

Je vous conseille vivement de lire ce livre simple car les mots de cette petite fille sont enfantins mais le plus important est ce qui se cache derrière cette réalité que peu de gens connaissent. Ce journal est plutôt riche d'émotions car ce qu'elle vit est très dur. Elle a crié à l'aide pendant plus de deux ans et cela a payé. Extrait du livre " Aujourd’hui, c’est le début du week-end. Mon frère et moi reprenons notre route interminable. Depuis le chemin, nous apercevons des champs de pastèques. Nous avons très faim. Mon frère va dérober dans les champs des autres un peu de ciboulette, quelques navets et nous les mangeons. Je sais que voler n’est pas bien, qu’un élève ne doit pas commettre de tels actes. Mais qu’y pouvons-nous ? Si nous ne volons pas ce qui est cultivé dans la terre des autres, nous ne pourrons peut-être pas marcher jusqu'à la maison. J’avance lentement, mes jambes me font très mal. Je crois que je suis la plus malheureuse, la plus pitoyable des filles du monde entier. Je repense à ma mère. Je ne sais pas comment elle va. Elle se lève à cinq heures le matin, travaille jusqu'à sept heures le soir. Chaque jour, ma mère et les autres femmes parties ramasser le fa cai, marchent le visage dirigé vers le sol, le dos tourné vers le ciel."

Avis sur Un Secret de Philipe Grimbert Ce roman m’a émue car savoir qu’Hannah n’hésite pas à sacrifier son propre fils à cause d’un chagrin d’amour m’a bouleversée. J’ai aussi pu apprendre une partie de l’histoire de France. Sarah Extrait "Louise et Esther retiennent leur souffle, elles la voient fouiller dans son sac, contempler ses papiers, les poser en évidence sur la table avant d’en sortir d’autres qu’elle tend à l’homme, sans lâcher son regard. Décontenancé, l’officier hausse les sourcils. A peine a-t-il jeté un œil sur le document qu’il aboie un ordre. Esther et Louise, paralysées, comprennent ce qui vient de se passer. On entend alors un trottinement sur le parquet de la salle, Simon vient de sortir des toilettes et se précipite vers sa mère.

Louise voudrait lui faire signe de se taire, de se diriger vers elle, mais il est trop tard. L’homme interroge Hannah du regard. Sans hésiter, d’une voix calme elle répond&nbsp;: «&nbsp;C’est mon fils »&nbsp;»

Esther Senot

Esther Senot est une juive née en 1928. Elle est venue au collège récemment et nous a raconté son histoire lors de la seconde guerre mondiale. Son histoire commençait bien jusqu’à l’invasion allemande. Lui arrive alors toutes sortes de péripéties pour se cacher jusqu’au jour où elle se fait capturer par les Allemands et se fait envoyer au camp de concentration d'Auschwitz en Pologne. Là elle s'y fera une amie, Marie, avec laquelle elle s’en sort tant bien que mal. Puis, nos deux amies se font déporter, à cause de l’invasion Russe, en Allemagne, dans un autre camp et se font libérer par les Américains.

Avis sur le livre A l’ouest rien de nouveau d’ Erich Maria Remarque

J’ai bien aimé certains passages du livre. Malgré tout, le livre reste assez compliqué. Je dirais que l’on décroche parfois à cause des changements de sujets qui font référence aux souvenirs des jeunes soldats. On reconnaît, malgré le fait que le personnage principal ne soit pas réel, la réalité de l’écrivain qui a lui-même vécu la guerre. Je n’ai pas vraiment aimé ce livre, à cause du style d’écriture d’Erich Maria Remarque : on met beaucoup de temps à rentrer dans le livre à cause des ellipses.

Extrait choisi : « « Mais c’est Tjaden, n’ est-ce pas ? » Tjaden lève la tete et dit : « Et sais-tu ce que tu es, toi ? » Himmelstoss est stupéfait. « Depuis quand nous tutoyons-nous ? Nous n’avons pourtant jamais gardé les cochons ensemble. » Il ne sait absolument que faire devant une situation pareille. Il ne s’était pas attendu à cette hostilité déclarée. Mais, pour le moment, il est prudent : à coups sûrs, quelqu’un lui a parlé de ces légendaires coups de fusils tirés dans le dos des gardés ! La question des cochons gardés ensemble a rendu Tjaden furieux au point d’en devenir spirituel. « Non, dit-il, c’est toi seul qui les a gardés. » Amelia

Je me souviens. * Je me souviens d’un match de foot, d’un tir au but qui a sauvé in extremis mon équipe, constituée de garçons, de leurs cris de joie et de leur reconnaissance inattendue envers moi, une partenaire féminine qui a donné victoire à notre camp. * Je me souviens de la neige tourbillonnante, transformée en boules duveteuses que nous nous lancions mes cousins et moi à Noël, de nos mains gelées qui se réchauffaient ensuite autour d’un bol de chocolat fumant avant de nous rassembler sur le canapé pour regarder au chaud la télévision. * Je me souviens d’un spectacle de danse indienne, en costumes traditionnels, stressée à l’idée d’entrer la première en scène et envoûtée par la musique orientale. * Je me souviens du regard de ces enfants orphelins que nous allons rencontrer avec mes parents dans de lointains pays pour leur apporter des cadeaux, de leur yeux brillants d’excitation et de leur impatience à découvrir leur jouets.

* Je me souviens de ce fameux bateau mouche qui m’évoque Paris à chaque fois que je monte dessus, il reflète la douceur de cette ville, chaque vendredi à seize heures ce tour de bateau m’attend au port, je contemple cette vue et cette magnifique Tour Eiffel. Sarah

Remerciements

Collège Paul Eluard 39 rue des Pierrettes 92320 Châtillon

La classe de 3ème 3 : Fartida, Rayan, Sarah, Juliette, Lucas, Candice, Léa, Arthur, Flora, Nolann, Amélia, Thibault, Zoe, Israel, Mya, Sacha, Capucine, Hilal, Océane, Yann-Enzo, Baptiste, Ewan, Pauline, Mia, Bogdan, Elise ainsi que leurs professeurs Mme Bonnetin et Mme Sahagian

FRANK Anne, Journal, Librairie générale française BEGAG Azouz, Le gone du Chaâba, Seuil HASSAN Yaël, Hé ! Petite ! La Martinière Jeunesse LATIFA, Visage volé. Avoir vingt ans à Kaboul, Anne Carrière. JOFFO Joseph, Un sac de billes, Lattès. REMARQUE Erich Maria, A l'ouest rien de nouveau, Livre de poche CAMUS Albert, Le premier homme, Gallimard RENARD Jules, Poil de carotte, Gallimard

SENOT Esther et ERNOT Isabelle, La petite fille du passage Ronce, Grasset FAYE Gaël, Petit pays, Librairie générale française QUINT Michel, Effroyables jardins, Gallimard TEBOUL David et VEIL Simone, L'aube à Birkenau, Pocket junior YAN Ma, Le journal de Ma Yan, la vie quotidienne d'une écolière chinoise, Ramsay. OLLIVIER Mikael, Celui qui n'aimait pas lire, La Martinière jeunesse HATANO&nbsp;Isoko et<a href="https://0920880g.esidoc.fr/recherche/avancee/et/auteurs/Hatano%2C%20Ichiro"> </a>HATANO Ichiro, L'enfant d'Hiroshima, Gallimard GALIT Fink, Si tu veux être mon amie, Gallimard BERR Hélène, Journal, Seuil.

Esther Senot habitait avec sa famille dans un quartier pauvre de Belleville. Etant de religion juive, elle et sa famille ont beaucoup de règles à respecter : comme par exemple celle de porter l’étoile jaune qui sert à différencier les uns des autres les juifs et les non-juifs. Ou le fait que plus tard dans son histoire les écoliers juifs n'ont plus le droit d’aller à l’école. Esther Senot est venue au collège pour nous parler d’un long et douloureux épisode de sa vie entre la clandestinité, les déportations, la séparation avec sa famille et le plus important, le camp d’extermination, où elle a passé la plupart de son temps. Cette dernière nous raconte à quel point elle a souffert et met un point d’honneur sur le fait que nous, la génération de demain, ne devons pas faire de discrimination à cause d’une petite différence. Océane

Watercolor texture 3

<a href="bookcreator://page/l7WGAF09Rcy5ZhnRHtnwDg/left">Mon livre coup de coeur Page 4</a>

<a href="bookcreator://page/cc_afENsRdmDqtwhhDxOAw/left">Je me souviens Page 70</a>

<a href="bookcreator://page/l0qwGNL4RUmn_JEnadofCA/left">Rescapée d'Auschwitz-Birkenau : </a> <a href="bookcreator://page/l0qwGNL4RUmn_JEnadofCA/left">"La petite fille du passage Ronce" nous raconte Page 152</a>

<a href="bookcreator://page/YLADhbu1TAeZOUHKGseRsg/left">Bibliographie Page </a><a href="bookcreator://page/Fl_1H-2xSmiZU8FcprRsOA/left">202</a>

Esther Senot est une ancienne déportée juive d’Auschwitz-Birkenau. Elle est venue au collège pour nous raconter son histoire. Sa famille est venue de Pologne, pour s’installer en France, car la Pologne était un pays&nbsp;antisémite. Elle a dû porter l’étoile jaune, dite l’étoile de David, dès le 7 juin 1942. A l’âge de quinze ans, elle est déportée vers le camp d'extermination d’Auschwitz-Birkenau. L’évènement qui m’a le plus marquée c’est lorsqu’avec sa sœur elles se sont dit au-revoir au coin de cette rue. C’était la dernière fois qu’elles se sont vues toutes deux libres. Elle l’a racontée avec une telle tristesse dans les yeux.

Mais ce qui a été le plus triste pour moi c’est lorsqu’elles se sont retrouvées au camp d’Auschwitz-Birkenau. Elles ont vécu un moment de retrouvailles, qui aurait dû être heureux, mais ici il ne l’a pas été à cause des conditions inhumaines dans lesquelles elle ont été forcées de vivre. Esther a vu sa sœur mourir, elles n’ont pas réussi à s’en sortir ensemble. Ces deux passages m’ont marquée car ils étaient tristes et ce sont les seuls qui sont restés dans ma tête. Je la trouve très courageuse de nous raconter cette histoire et de ressasser ces moments com-pliqués. Mais elle l'avait promis à sa sœur et c'est ce qu'aujourd'hui elle fait. Amelia

Stars pattern

Hé, PETITE ! Le livre s'appelle Hé, PETITE ! de Yaël Hassan MON AVIS J'ai beaucoup aimé ce livre, il est simple à lire grâce à ses chapitres raccourcis, puisque sa vie d'enfant jusqu'au lycée est racontée en plusieurs petits chapitres. J'ai trouvé dommage que l'on n'ait pas plus de détails sur les personnages précisément sur le caractère. Zoe

EXTRAIT "Tu n'as pratiquement pas pris le moindre gramme en un an ! déplore-t-il. Il fronce les sourcils. Il m'énerve celui-là. - Mets-toi contre la toise ! m'enjoint-il. Aie, aie, aie ! Je vais encore me faire disputer. Comme si tout ça me plaisait à moi !" Je monte discrètement mes talons. L'infirmière s'aperçoit de ma tricherie et me foudroie du regard. Je lui souris, angéliquement. D'habitude, ça marche. Il y a longtemps que je me suis aperçue que mon sourire est une arme formidable puisqu'il désarme tout le monde, justement. Alors j'en use et j'en abuse."

Je me souviens avoir encore trébuché dans les escaliers en voulant toujours me dépêcher avec la même excitation. Je suis tombé du haut des escaliers, à deux marches près. Lors de la chute, je me suis senti léger, ne pensant à rien, en train de me dire que ça allait encore se reproduire. Une nostalgie, une impression de déjà vu, me parcourut tout le corps. Le sol amortit ma chute et, dès l’impact, une vive douleur me transperça la jambe. Ma cheville s’était tordue.

Je me souviens être allé dans un parc d’attraction. C’était une expérience inoubliable. Les attractions que j’ai faites étaient magistrales, un pur bonheur de les faire et de les refaire. Soudain, ma vue me fit part d'une merveille, c’était un roller coaster. Je n’en avais jamais fait avant et, rien que de le voir ici, sous mes yeux, j’étais au comble du bonheur. J’ai donc demandé si je pouvais y aller et on a, avec l’accompagnement d’un adulte, fait l'attraction. Ma journée était simplement parfaite. Ainsi j’ai fait l’attraction encore, encore et encore.

Warp blue

Esther Senot : Esther Senot est une jeune fille, lorsqu’Hitler arrive au pouvoir. Elle doit donc se cacher, elle ne peut plus aller à l’école car elle est juive. Elle est venue au collège pour raconter son long périple durant ces longues années de guerre. Durant ce récit, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai été horrifiée durant plusieurs passages, mais un particulièrement m'a choquée profondément. Après son arrestation, Esther se retrouve avec beaucoup de femmes plus ou moins âgées qu’elle dans des wagons à bestiaux. Durant ces quelques jours, Esther a vécu un enfer, elle est restée enfermée dans ce wagon en direction d’Auschwitz pendant plusieurs jours dans des conditions d’hygiène déplorables.

Ces femmes n’avaient pour boisson qu'un seau d’eau pour toutes les personnes du wagon. L’odeur, due au manque de nettoyage, était nauséabonde. Elles étaient toutes entassées les unes sur les autres. Les wagons étaient beaucoup trop petits par rapport au nombre de femmes qui étaient à l’intérieur. Ce que j’ai trouvé vraiment horrible c’est le fait que certaines des femmes présentes sont décédées durant le trajet. C’est vraiment l’un des passages qui m’a montré l’atrocité des nazis, ils étaient prêts à tout pour tuer. 																											Elise

Les passages qui m'ont le plus touchée se sont déroulés dans les camps. - Les déportés étaient appelés à cinq heures du matin, pour aligner les cadavres pendant deux heures, qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige. - La discrimination que les Allemands pouvaient montrer envers les prisonniers quand ils mangent : leur nourriture était assez maigre, une tranche de pain et de la marmelade au petit-déjeuner (en petite quantité) et de la soupe que les Allemands donnaient à la louche aux survivants agenouillés. - Esther nous raconte qu'elle a été envoyée, à Auschwitz, dans un wagon à bestiaux, avec plusieurs femmes à bord. Elles étaient toutes serrées les unes contre les autres et avaient un pauvre seau pour boire et se laver et un bidon pour faire leur besoin. Ce sont des conditions affreuses et déplorables.

Avis sur le livre Journal d’Anne Frank J’ai aimé ce roman autobiographique car il retrace la vie d’une famille juive pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il m'a aussi permis de me replonger dans le contexte historique de la vie clandestine des Juifs. Extrait " Chère Kitty, dehors il se passe des choses affreuses, ces pauvres gens sont emmenés de force jour et nuit , sans autre bagage qu’un sac à dos et un peu d’argent. En plus, ces affaires leur sont enlevées en cours de route. Les familles sont écartelées, hommes, femmes et enfants sont séparés. Des enfants qui rentrent de l’école ne trouvent plus leurs parents. Des femmes qui sont allées faire des courses trouvent à leur retour leur maison sous scellés, leur famille disparue.

Les chrétiens néerlandais vivent dans l’angoisse eux aussi, leurs fils sont envoyés en Allemagne, tout le monde a peur. Et chaque nuit, des centaines d’avions survolent les Pays-Bas, en route vers les villes allemandes, où ils labourent la terre de leurs bombes. Personne ne peut rester en dehors c’est toute la planète qui est en guerre , et même si les choses vont mieux pour les Alliés, la fin n’est pas encore en vue ». Candice Crecel

Le principe est qu’un enfant lance des défis le plus vite possible pour que sa famille puisse gagner. Je regardais avec mes frères et on s'énervait tellement vite quand un enfant commettait une erreur. On était tellement frustrés qu’on pouvait tout casser dans notre maison. On avait un sentiment d’impuissance. Je me souviens de ces messes accompagnée de mes frères tous les dimanches sans exception. Tous les dimanches matin à 7h55 on était devant l'église de notre ville. Honnêtement avec mes frères on a tout essayé pour esquiver ce qui était pour nous un enfer à l'époque. On avait essayé tous les plans possibles pour s'échapper de cette “prison”. On avait le sentiment d'être ingénieux et puissants, on se sentait comme des agents-secrets. Mais à la fin, notre mère nous a démasqués et on s’est fait punir.

Je me souviens de ces tatouages malabars qu’on se faisait dans la cour de récréation. Cette odeur de chewing-gum chimique me ramène tout de suite en enfance. Il y avait même un petit commerce fait par des CM2 qui en vendaient dans la cour de récréation. On en achetait avec les petites économies qu’on avait faites et courait vers eux pour en acheter. Ensuite on allait aux toilettes car ces tatouages fonctionnaient grâce à l’eau. On avait le sentiment d'être de vrais tatoueurs. Bref ces souvenirs resteront gravés dans ma mémoire ! Océane

Esther Senot est une femme juive d’origine polonaise. Elle et sa famille ont quitté la Pologne quand elle avait un an pour s’installer à Belleville. Ce qui m’a le plus choquée c’est lorsque les gens n’ont pas cru les rescapés des camps de concen-tration. Je ne comprends pas pourquoi les gens n’ont pas cru les déportés alors qu’ils ont vécu des choses vraiment horribles et je ne pense pas qu’ils auraient pu inventer toutes ces atrocités. En plus, je ne crois pas que des centaines des personne se seraient toutes rasé la tête pour raconter des histoires similaires. Capucine

Esther Senot est venue dans notre collège car elle ne pouvait pas raconter son récit avant. En effet, à la fin de la guerre, malgré ce qu'Esther pouvait dire, les gens ne pouvaient pas y croire. Ce n’est que récemment que les gens ayant subi cette violence ont pu s’exprimer à ce sujet. Le moment qui m’a le plus marqué est lors de la déportation d'Esther Senot et son amie jusqu’en Allemagne, elles ont dû, durant plusieurs jours, marcher, marcher et encore marcher avec uniquement quelques heures de repos.

J'ai trouvé ce moment marquant car, en premier lieu, elles devaient attendre encore deux semaines avant de se faire libérer par l'armée russe mais aussi car son amie et elle ont travaillé tant de temps dans ce camp et ont dû faire un effort encore inhumain pour avoir l'espoir de survivre. Je ne suis pas très sensible, aussi, l'histoire d'Esther Senot était captivante, mais je n'ai pas senti beaucoup d'émotion ; peut-être que le récit était trop loin dans le temps pour pouvoir m'y projeter correctement ? Dans tout les cas, ce passage est celui qui m'a le plus marqué ; j’étais ébahi à l'idée que l'on pouvait survivre aussi longtemps malgré les conditions. Surtout que, après cet épisode, Esther Senot est arrivée à un âge fort avancé en étant passée dans un camp d'extermination. Bogdan

Je me souviens de l'attente pour le manège aux sept loopings au parc Astérix. Pendant les trente minutes de queue, j'étais excitée et me vantais auprès de mon amie et sa mère que je ne ressentais aucune peur, alors que mon amie et sa mère étaient plutôt inquiètes. Lorsque ce fut à notre tour de monter dans le manège, je ne parlais plus, je faisais moins la fière et j'avais la boule au ventre. Après le manège, mon excitation revint et j'étais prête à le refaire. Mon amie également mais pas sa mère qui avait mal vécu le manège. Pauline

Fou rire Je me souviens : c'était un soir quand j'ai dormi chez ma grand mère. Ma tante me propose de sortir faire du bowling avec son amie et j'ai bien évidemment accepté. Nous commençons à nous préparer pour partir rejoindre l'amie de ma tante puis aller au bowling. Le bowling terminé, nous commençons à nous balader dans Paris en trottinette électrique. Et nous rentrons à la maison : ça a été une très bonne soirée. Sacha

À l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque, paru chez Le livre de poche Je n’ai pas aimé ce livre car je l'ai trouvé très plat avec des moments où il se passe des choses qui n’apportent rien à l’histoire. Je conseille ce livre aux fans d’histoire ou aux personnes aimant les histoires de guerre réalistes ou réelles. Ewan

Le livre s'intitule Le journal de Ma Yan dont l’auteur est Pierre Haski et dont l’éditeur est Livre de poche Jeunesse. J’ai bien aimé le livre. Malgré des défauts comme le fait que le journal devient assez ennuyeux à cause du manque de péripéties, je l’ai apprécié car j’en ai appris beaucoup plus sur la Chine. Cependant, un défaut m’a particulièrement déplu durant ma lecture : le fait que le personnage principal, Ma Yan, parle trop souvent dans son livre de sa conviction à vouloir ne plus être un poids pour sa famille était redondant. Bien qu’il y ait des explications comme le fait que sa culture est différente, je trouve que plus j'avance dans le livre, plus cette contrainte me frustre.

Comme un exemple vaut mieux que des explications : « Si tu meurs, je t’enterrerai sous un peu de terre, et je serai tranquille au moins pendant quelques jours. Sur le coup, j’étais bouleversée. Je ne sais pas pourquoi maman parle ainsi. Est-ce parce qu’elle est en colère, ou pense-t-elle vraiment ce qu’elle dit ? En tout cas, elle a tort. Pourquoi ne se met-elle pas à ma place ? J‘ai du mal à quitter ma famille, à quitter ma mère. Je n’ai pas le cœur léger. Et quand maman me parle ainsi, des larmes inondent mon cœur. Je me dois de la contredire, je dois gagner des honneurs, pour ma mère et pour mes ancêtres. Je veux qu’ils soient tranquilles et fiers de moi, sous la terre. » Gardons à l’esprit que ce type de réflexion revient très souvent, ce qui devient fatiguant à la longue. Bogdan

Je me souviens de la surprise pour mes 5 ans Maman m’avait emmené à Disneyland. J’étais super content et en plus ce jour-là, il y avait plein de neige ! J’ai même réussi à faire une photo avec Mickey. J’ai essayé de retirer l’épée du Roi Arthur de son socle. En revoyant les photos de ce jour-là, j’avais l’air très heureux.

Je me souviens de mon premier séjour au ski. J’avais neuf ans. Mes parents, ma petite cousine et moi étions partis à Châtel, station de ski de haute-Savoie. Nous étions partis en voyage organisé par le CE du travail de mon père. Avec ma petite cousine, qui avait treize ans, nous partagions une chambre tous les deux, mes parents étaient dans la chambre d’à côté. Le trajet pour s’y rendre n’avait pas été une partie de plaisir car les routes étaient gelées et il neigeait. Nous avions mis dix heures. Heureusement, le séjour avait été très chouette !

Je me souviens avoir participé à une tentative de record du monde en NASA (cerf-volant), j’avais sept ans. Nous étions soixante-seize cervolistes et j’en faisais partie. Malgré mes sept ans, j’ai piloté ma Nasa comme un chef. Le record n’a pas été homologué mais j’étais très fier d’avoir été présent ce jour-là.

Effroyables jardins de Michel Quint Mon avis sur le livre et conseils de lecture

Clouds pattern

Je me souviens quand je ne voulais pas aller au conservatoire, je disais que j'étais malade et des fois ça marchait et j'allais jouer dans le parc à côté mais parfois ça ne marchait pas et dans ce cas je devais supporter une heure de solfège où j'apprenais à faire des clés de sol, des croches noires et des croches blanches mais je parlais avec ma voisine alors on me punissait et je devais tout recommencer. Zoe

Blue polka dot border

Je me souviens des cartes Pokémon en primaire. On jouait et on faisait des échanges tout le temps avec mes amis dans la cour. Maintenant je vois mes frères jouer avec ça. A chaque combat je les bats tout de même. Je me souviens des après-midi passés chez ma grand-mère à regarder la télé et à manger des biscuits. Je regardais encore Gulli à cette époque-là sur la 18. J’aimais bien «Oggy et les cafards». Je me souviens quand j’étais chez mes grands-parents à la montagne et que je mangeais des œufs à la coque avec des mouillettes. Souvent on allait en montagne chercher des champignons. On ramenait principalement des girolles et on les mangeait le soir même quand elles étaient encore fraîches.

Je me souviens qu’en maternelle, une fois, j’avais mes lacets défaits et j’avais balancé ma jambe. Ma chaussure s’était alors décrochée de mon pied et avait fait un arc de cercle au-dessus du mur de l’école et s’était retrouvée dans une poubelle. Je l’avais récupérée plus tard mais j’avais l’air malin avec une seule chaussure. Arthur

Les perles à repasser&nbsp;: Je me souviens que ma meilleure amie d’enfance m’avait invitée un après-midi chez elle pour que l’on joue ensemble. Pendant que je regardais ses poissons rouges et qu’elle fouillait dans ses affaires pour trouver quelque chose qui puisse nous occuper toutes les deux, elle tomba sur une boîte de perles à repasser. Alors on se mit à table et on commença à suivre le modèle. On suivait toutes les deux le même modèle, un flamant-rose. Au moment du repassage, le sien avait raté alors que j’avais réussi le mien. Ça a déclenché une dispute qui n’aura duré que dix minutes. Finalement, on s’est quittées avec le sourire&nbsp;! Flora

Avis sur le livre Océane

Je me souviens de mon accident au Canada. J’avais eu tellement peur que la voiture fasse des dos d’âne, car on avait foncé dans un fossé avec une sorte de butte. J’avais le sentiment que c'était le moment où mon âme se détache de mon corps et que ce soit la fin pour moi. Mais heureusement ma cousine qui n’était encore qu’un bébé a détendu l'atmosphère en rigolant ça m'a tout de suite détendue. J’en garde quand même un très mauvais souvenir. Je me souviens de mon premier entraînement de gymnastique. Depuis que je suis petite, c'était mon rêve de pratiquer ce sport et c’était enfin le jour J. Mon excitation s’est transformée en peur extrême de ne pas être à la hauteur des autres. Quand l'entraînement a commencé, l'adrénaline est montée en moi et je transpirais de honte et d'inquiétude. Finalement tout s'est bien passé. Et cela est devenu presque une passion. Je me souviens de cette émission “In ze boite” où je pensais que je pouvais gagner en un rien de temps.

Je me souviens de mon voyage en Thaïlande en 2019 avec ma famille. Nous y sommes restés pendant deux semaines et avons logé dans sept villes différentes. C’était magnifique et la nourriture était incroyable. J’étais très heureuse.

Je me souviens d’un jour au restaurant chinois avec ma grand-mère quand j’étais petite. A l’époque je ressemblais à une asiatique et pendant le repas, la serveuse a demandé à ma grand-mère si j’étais chinoise. Ma grand-mère a démenti mais la serveuse continuait de l'affirmer. A la fin, ma grand-mère va au comptoir pour payer, et au moment de payer, cette même serveuse arrive et elle dit quelque chose dans l’oreille du monsieur du comptoir, puis, ils nous font une réduction. Juliette

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;ESTHER SENOT &nbsp;Esther Senot, 94 ans, n’a rien oublié de l’horreur. En juillet 1942, sa famille fait partie de la rafle du Vel d’hiv à Paris. Esther, alors adolescente, échappe à cette rafle. Mais elle est interpellée un an plus tard lors d’un contrôle d’identité. L’enfer commence. Elle est transférée à Auschwitz-Birkenau. Elle est venue au collège Paul-Eluard à Châtillon dans le but de nous faire partager son histoire et la transmettre. Mme Senot est principalement venue car elle avait fait la promesse à sa sœur de transmettre cette histoire aux plus jeunes. Le souvenir qui m’a le plus choqué est quand Mme Senot nous a dit que quand elle était à Auschwitz, les femmes étaient déshabillées et envoyées dans des chambres à gaz par les soldats pour les exterminer. Yann-Enzo

Esther Senot est une femme juive polonaise. Elle est intervenue au collège pour nous raconter sa vie pendant la guerre et son expérience dans les camps durant cette période difficile. &nbsp;Esther Senot est née en 1928, elle vit avec sa famille dans le quartier de Belleville à Paris. Elle a cinq frères et une sœur. &nbsp;&nbsp; Avec la déclaration de la guerre en 1939 et en juin 1940, l’annonce de Pétain et l’arrivée des Allemands, sa vie de famille va être bouleversée. Léa

Je me souviens Je me souviens de l'eau glacée sur mes jambes, de la chaleur extérieure à l'eau et de la grande luminosité qui rendait l'eau très claire. Nous étions à Cannes, le trente-et-un décembre, avec ma cousine et ma sœur, une belle après-midi ensoleillée. Nous sortons de l'eau toutes souriantes mais gelées. Nous courons vers nos parents en criant toutes excitées, un large sourire aux lèvres. Nous nous jetons sur nos serviettes puis les enroulons autour de notre corps, la sensation de chaud était si agréable ! Nous racontons cette anecdote tous les Noëls, nostalgiques. Je me souviens de l'ombre et des brins de lumières traversant les feuilles des arbres. Ma sœur et moi nous baladions avec nos grands-parents à la recherche de mûres et de l'arbre parfait pour entamer notre cabane. Nous l'avions trouvé, notre arbre parfait ! L'excitation et la joie nous prirent et nous nous mîmes à entasser les bouts de bois. La cabane finie, nous prenions du recul pour voir fièrement le résultat final.

Je me souviens de la joie ressentie à chaque Noël lorsque j'enfile mes crampons avec hâte pour aller faire un match de football en famille. Mes cousins et moi, contre mon père, mes oncles et mon papi. Je me souviens des dribbles que nous tentions, mes cousins et moi, pour humilier nos parents. Je me souviens de la fois où je mis un petit pont à mon tonton et que tout le monde éclata de rire. Je me souviens du retour à la maison : nous marchons sous un ciel sombre avec la fumée qui sort de notre bouche lorsque l'on respire parce qu'il fait froid. Nous n'avons tous qu'une seule envie, arriver à la maison, accueillis par la chaleur du feu de cheminée puis prendre une douche brûlante.

Paper stack border

* Je me souviens qu’un jour j’étais partie au zoo avec ma famille. Avec ma grand-mère nous voulions aller voir les lamas alors que le reste de la famille ne le voulait pas, alors nous nous sommes séparés. Arrivées à l’enclos des lamas, l'un des lamas s’est approché de nous et après quelques minutes de jeux de regard avec le lama, celui-ci, pris d'une pulsion, a craché sur ma grand-mère. * Je me souviens que je faisais une balade en kayak avec mes cousins et cousines ; d’autres personnes âgées de dix-sept ou dix-huit ans, sont venues nous embêter en kayak et elles nous ont tous poussés à l’eau. * Je me souviens qu’avec mon cousin, nous étions chez nos grands-parents. Notre papi nous avait mis pieds nus sur l’herbe et nous avons commencé à avoir peur et à pleurer car nous avions craint l’herbe. Nous étions très jeunes. 	* Je me souviens ; j’étais au camping avec mes parents. Après quelques heures je me suis fait des amis. On a voulu faire un cache-cache géant dans tout le camping mais je ne connaissais pas bien le camping alors quand je suis allée me cacher, je me suis pas rendu compte que j’avais quitté le camping et je m'étais donc perdue à côté d’un carrefour. * Je me souviens avoir fait de la plongée et quand j’ai plongé j’ai vu une mini méduse qui faisait de la lumière, un poisson pierre, et plein d’autres poissons ; c’était très beau à voir. Léa GAUDRY

Esther Senot est une survivante de l'arrivée des Allemands en 1940, de la démarcation faite par le Maréchal Pétain, des interdictions juives, des déportations, de la Rafle du Vélodrome d'Hiver (Rafle du Vél' d'Hiv), des camps de concentration (d'Auschwitz) et pourtant, encore aujourd'hui, cette femme a le  courage de nous raconter son périple et sa vision de la mort.

A Paris, elle fréquente un temps, un centre pour enfants. Dans le courant de juillet 1943, envoyée faire une course, elle est arrêtée lors d’un contrôle d’identité dans le métro&nbsp;; la police fait le rapprochement avec sa famille, qu'ils décident d'arrêter. Internée à Drancy jusqu’au 2 septembre 1943, elle est déportée par le convoi 59. A Birkenau, elle est internée au camp des femmes.

Esther Senot est la sixième d’une famille de sept enfants,&nbsp;née en France, en 1931, qui réside dans le quartier de Belleville. Esther, qui passait la nuit chez sa belle-sœur, échappe à la Rafle du Vélodrome d'Hiver (Rafle du Vél' d'Hiv).

Elle prend seule un autocar et est aidée par des habitants jusqu’à la zone de démarcation, qu’elle passe&nbsp;seule.&nbsp; Aidée ensuite par des fermiers, elle parvient à rejoindre son frère à Pau et lui apprend la situation de la famille. Elle reste avec lui jusqu’en novembre 1942. Elle remonte à Paris. La ligne de démarcation n’existe plus.

Entre-temps, sa sœur décède au camp suite à une morsure de chien. Elle subit la Marche de la Mort et est transférée dans un autre camp, où elle y reste environ deux mois. Elle sera dirigée vers un camp avec trois cents femmes, puis elle sera libérée le 5 mai.

Les images des pages 4, 5, 6, 7, 11, 16, 25, 27, 29, 36, 37, 42, 43, 46, 47, 52, 53, 61, 62, 70, 72, 73, 76, 77, 82, 83, 98, 113, 114, 116, 117, 118, 119, 124, 125, 133, 139, 140, 141, 144, 152, 154, 159, 160, 161, 167, 173, 182, 191, 193, 194, 196 et 204 ont été téléchargées à partir de Pixabay.com. Les contenus utilisés sont sous licence Creative Common.

Voici un passage qui nous présente les différents personnages et nous montre dès le début du livre que la mère de Poil de Carotte est différente de l’idée que nous avons d’une mère : "— Dieu, que je suis bête ! dit madame Lepic. Je n’y pensais plus. Poil de Carotte, va fermer les poules !" Elle donne ce petit nom d’amour à son dernier-né, parce qu’il a les cheveux roux et la peau tachée. Poil de Carotte, qui joue à rien sous la table, se dresse et dit avec timidité : "— Mais, maman, j’ai peur aussi, moi. — Comment ? répond madame Lepic, un grand gars comme toi ! C’est pour rire. Dépêchez-vous, s’il te plaît ! — On le connaît ; il est hardi comme un bouc, dit sa sœur Ernestine. — Il ne craint rien ni personne, dit Félix, son grand frère."

Ces compliments enorgueillissent Poil de Carotte, et, honteux d’en être indigne, il lutte déjà contre sa couardise. Pour l’encourager définitivement, sa mère lui promet une gifle." Ce passage est le début du livre, c’est le chapitre « les poules » : devant le refus de ses deux aînés, Mme Lepic ordonne à Poil de Carotte d’aller fermer le poulailler... Il donne le ton et la suite nous conforte dans l’idée que Poil de Carotte est le souffre-douleur de la famille. Nolann Hermans

Half tone yellow

Je me souviens Je me souviens quand j’étais en 5e, j’étais dans une autre ville, la ville était grande et calme. Il y avait de grandes maisons et un terrain de foot où on jouait. Je me souviens quand j’ai déménagé à Châtillon qui est une ville calme. Je me souviens quand je partais en vacances chez mes cousins on visitait la ville, on partait au restaurant pour manger avec tout le monde. Je me souviens quand je suis allé dans un parc d’attraction, j’ai visité le parc d’attraction et j'ai joué à beaucoup de jeux. Je me souviens quand on a eu un chien. Quand il a grandi il est devenu agressif et un jour il a mordu ma cousine puis elle s’est éloignée de lui. Thibault

Je me souviens que lorsque j’avais sept ans , j’étais en CE1, je venais d’arriver à Châtillon. Je me souviens d’un voisin de palier, qui me faisait peur. Je me souviens que lorsque j’allais m’amuser au parc en face de chez moi, j’y retournais souvent avec mes cousines, je me souviens que c’était la première fois que je le rencontrais. Il était assez grand, gros, il n’avait pas de sourcils, mais ce dont je me souviens le plus, c’est qu’il était chauve. Je me souviens que mes cousines m’avaient dit qu’il était bizarre car il n’arrêtait pas de les fixer ; elles lui avaient donné un surnom, elles l’appelaient «le chauve» .

Je me souviens qu’une fois, pendant les vacances d’été avec mes cousines on faisait une bataille d’eau dans le parc car il faisait trop chaud, lorsqu’une de mes cousines m’a fait signe car mon voisin n’arrêtait pas de regarder dans notre direction car il me cherchait. Je me souviens que c’est depuis ce jour-là que j’avais peur de lui. Plusieurs années après il a déménagé et depuis, je ne l’ai plus jamais revu. Fartida

Je me souviens de ma première colonie de ski quand j’avais sept ans. Dès mon arrivée j’ai trouvé le lieu très peu chaleureux, je me suis fait des amies mais je crois qu’au fond, je ne les aimais pas trop. Mes parents me manquaient et j’étais malade, ce qui n'est pas un très bon souvenir. Heureusement, entre-temps, je suis allée dans d’autres colonies que j’ai adorées et ça me donne juste envie d’en refaire une. Je me souviens de la traversée en bateau pour aller en Sardaigne, nous sommes arrivés sur le bateau au port de Toulon le soir et y avons dormi. Je courais partout dans le bateau et j’explorais toutes les salles, c’était incroyable. Quand le bateau a quitté le port, nous étions sur le pont et avons vu le continent s’éloigner jusqu’à disparaître, j’étais émerveillée.

..................................................................................

Je me souviens d’un jour à l’île d’Aix. Nous étions dans une poissonnerie et ma mère m’avait fait goûter soi-disant du poulet (oui oui, dans une poissonnerie et je l’ai crue). J’ai trouvé ce « poulet » très bon et j’en ai repris. Après ça, elle m’a dit la vérité, ce n’était pas du poulet mais bien du requin. Je me souviens avoir éprouvé du dégoût du fait d’avoir mangé du requin mais j’étais quand même contente d’en avoir fait l’expérience. Quand nous avons fini de manger, les gens de la poissonnerie nous ont emmenés voir le requin sur la plage, ils l’avaient pêché malencon-treusement. J’étais stupéfaite, il y avait la tête et la queue séparées sur le sable.

Souvenirs

Je me souviens qu’en petite section on pouvait préparer un petit déjeuner pour toute la classe. Un jour je prépare un petit déjeuner et je le rapporte. J’étais contente de l’avoir fait. La maîtresse demande qui l’a rapporté donc je lève la main mais une fille lève aussi la main et la maîtresse la laisse distribuer le petit déjeuner que j’avais préparé. J’étais très triste de ne pas avoir pu le distribuer. Je me souviens qu’une de mes copines de maternelle avait joué à la marelle dans la cour alors qu’il pleuvait et qu’elle avait glissé. Elle m'a ensuite accusée de l’avoir poussée et elle m’a menacée d’aller le dire à la maîtresse si je ne faisais pas tout ce qu’elle voulait. Comme j’avais peur qu’elle aille le dire, j’ai fait tout ce qu’elle voulait. Après ça je ne l’aimais plus mais je restais quand même avec elle.

Esther Senot est une femme d’origine juive polonaise qui est une rescapée du camp d’Auschwitz. Elle a vécu avec sa famille à Belleville dans un quartier pauvre. Elle est venue au collège pour nous parler de son histoire dans les camps de concentration. Ce qui m’a le plus marquée ce sont les conditions dans lesquelles elle y a vécu et la violence qu'elle a subie. Les personnes âgées et les enfants sont emmenés dans des chambres à gaz où ils périssent. Les hommes et les femmes qui sont en condition de travailler sont mis dans des petits baraquements où ils dorment sur des châlits à plusieurs par étages. Il y a aussi l’appel du matin, où les déportés qui ne se manifestent pas se font battre. Leurs conditions de vie sont déplorables car les travailleurs n’ont pas beaucoup de nourriture, ce qui les affaiblit.

Toute son histoire m'a permis de ressentir la douleur de son vécu et de me plonger dans le contexte historique. Candice Crecel

Mon avis sur Poil de Carotte de Jules Renard Je n’ai pas aimé ce livre car je l’ai trouvé trop sombre... Il est organisé comme une autobiographie : ce livre porte sur la maltraitance d’un jeune garçon... C'est pas très gai, voire effrayant comme lecture, donc je ne le conseillerais pas à quelqu’un de trop émotif. Mais peut-être que justement c’est un livre qu’il faut évidemment donner à lire aux enfants pour leur montrer que la vie n’est pas aussi belle qu’il y paraît.

Esther Senot est une femme juive née en 1928. Elle habitait à Belleville. Il y a 4 mois, elle est venue au collège Paul-Éluard pour nous raconter sa déportation à Auschwitz-Birkenau. Au début, tout va bien, puis tout bascule quand les Allemands commencent à envahir la France. Elle est envoyée au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Elle y restera très longtemps. Elle s’en sortira avec son amie Marie. La raison de sa venue au collège est simple : elle a voulu nous raconter cette histoire comme un appel afin de ne pas répéter les erreurs du passé et pour que le message soit transmis de génération en génération, comme une relique familiale. Le moment qui m’a le plus marqué c’est la description du camp de concentration. Tout le monde était nu et on les faisait travailler très dur.

Elle nous a aussi parlé des chambres à gaz, ce qui m’a fortement marqué car on y mettait même des enfants. C’est horrible. J’ai été dégoûté d’entendre que cette dame a dû traverser toutes ces horreurs et je suis ébahi qu’elle s’en soit sortie, avec quelques séquelles, certes, mais toujours vivante. On lui avait dit qu’elle sortirait par la cheminée, elle en est sortie par là où elle est entrée. Lucas

Je me souviens que déjà petite, j’aimais beaucoup dessiner ; mais un jour, je me suis retrouvée face à une feuille vierge, un simple crayon et moi voulant faire une véritable œuvre d’Art. J’ai saisi le crayon et ai commencé à gribouiller, puis tout à coup, j’ai ressenti quelque chose de plus puissant que d’habitude, une émotion, une sensation étonnante mais assez agréable qui m’a poussée et m’a fait comprendre ce que j’avais trouvé : le plaisir de créer et d’inventer quelque chose. J’ai finalement terminé mon esquisse en cachette, pour l’offrir à mes parents, mais ma mère a débarqué un soir dans ma chambre puis a vu mon croquis, elle a ensuite appelé mon père et ils m’ont tous les deux dit : quel talent, ne t’arrête surtout pas dans ce domaine et continue !

Comme si c’était un rêve, un rêve heureux. J’ai envie de t’écrire plein de choses sur ma vie. Voilà à quoi je ressemble : Je mesure un mètre quarante, j’ai les cheveux châtains et les yeux foncés. Je pèse trente-quatre kilos ! A la maison, nous sommes cinq enfants et je suis celle du milieu. » Réponse de Mervet : « Je ne sais pas comment te parler. Je ne sais pas si tu veux être mon amie. Je sais très peu de choses sur ta vie mais j’ai de l’amitié pour toi. Je m’appelle Mervet. Je suis une fille intelligente, jolie et travailleuse. Je ne hais jamais personne. J’aime les gens. Mais plus que tout, je veux vivre libre dans mon pays, comme toi. » Capucine Le Bever

Un sac de billes a été écrit par Joseph Joffo, aidé par Claude Klotz et édité par Jean-Claude Lattès en 1973. &nbsp; Ce livre m'a beaucoup plu et touchée, je le conseillerais aux personnes ayant plus de dix ans car c'est un sujet complexe et profond parlant de la Seconde Guerre Mondiale.  Je n'ai eu aucune difficulté à le lire, les chapitres se suivaient bien et l'écriture n'était pas si difficile à comprendre.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Un sac de billes est avant tout un roman d'apprentissage et une autobiographie exprimant l'aventure, les souvenirs, l'enfance, les voyages et la guerre. Il&nbsp;est&nbsp;très intéressant et constructif, je m'attendais exactement à cela quand j'ai lu la quatrième de couverture, tous les critères que je voulais étaient présents. &nbsp;

Papa qui nous écoutait leva la tête au-dessus de son journal.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; " En parlant de cordonnier, dit-il, je vais vous raconter une histoire." &nbsp; Ça, c’était&nbsp;la seule chose qui pouvait calmer notre exaltation.&nbsp;&nbsp; " Voilà, dit-il, c'est l'histoire d'un monsieur qui dit à un autre : "Pour que les hommes puissent vivre tranquilles, c'est extrêmement simple, il faut tuer tous les Juifs et tous les cordonniers."&nbsp;&nbsp; L'autre monsieur le regarde d'un air étonné et au bout d'un moment de réflexion, demande :&nbsp;&nbsp; " Mais pourquoi les cordonniers ? " Papa se tut.&nbsp;&nbsp; Il y eut un silence un peu surpris, maman seule se mit à rire. &nbsp; Je demandai : &nbsp; " Mais pourquoi les Juifs ? " Papa eut un sourire un peu amer et avant de replonger dans son journal me dit :&nbsp;&nbsp; " C'est justement la question qui n'est pas venue à l'esprit de ce monsieur et c'est la raison pour laquelle cette histoire est drôle".

Derrière le nom enfantin de Pitchipoï se cache l’horrible camp d’extermination des juifs, Auchwitz- Birkenau, le tombeau de plusieurs milliers d’entre eux. Ce livre, c’est toute la seconde guerre mondiale vue depuis les yeux d’un enfant. C’est un témoignage saisissant raconté avec beaucoup de pudeur. Ce récit rend très concret les épreuves quotidiennes que doivent passer les juifs pendant cette guerre. On voit bien la différence entre les personnes hostiles aux juifs (par exemple le maire qui fait appliquer la loi des SS) et les personnes qui les aident (comme la famille française qu’on rencontre à la fin).

Ce récit est très émouvant et j’ai été soulagé de savoir que la famille s’en sortait presque indemne. Seul le père a succombé à la guerre. Passage : p38 L1-9 « Mais une nuit, suite à une dénonciation faite à la gestapo, la terrible organisation policière nazie, par certains notables du village, dont les agissements à notre égard s’étaient déjà tristement manifestés, un camion gris s’arrêta au portail toujours ouvert de la maison. C’était quelques jours avant l’anniversaire de mes 6 ans, et le lendemain de la fête nationale du 14 juillet. »

Je me souviens que la fille qui me faisait du chantage était tombée et s’était fait mal, on l’a donc amenée dans un wagon du train en bois qui était dans la cour pour la calmer. Comme je ne l’aimais pas j’étais un peu contente qu’elle se soit fait mal donc je suis sortie du wagon pour ne pas qu’elle me voit rigoler, mais elle est arrivée quelques instants plus tard et m’a menacée de dire à la maîtresse que c’était moi qui l’avais poussée à la marelle. J’ai donc arrêté de rire. Je me souviens avoir baillé une dizaine de fois en classe parce que j’étais très fatiguée et que je tremblais de froid, puis j’ai cassé mon élastique. La maîtresse voyant que je ne me sentais pas bien m'accompagne à l’infirmerie. L’infirmière appelle ma mère et une heure après ma mère vient me chercher. A la maison ma mère prend ma température et me dit que j’ai de la fièvre et que je vais donc rester à la maison. J’était contente car on était jeudi et que je n’allais pas avoir école le lendemain ce qui faisait trois jours de week-end.

Je me souviens que mon premier bouton de varicelle était derrière mon oreille. C’était un mercredi après-midi donc je n’ai pas cours et je reste chez moi avec ma mère. Je me tiens contre le lave-vaisselle et je sens que ça me gratte derrière l’oreille. Je me gratte mais je sens un bouton et je me dis que c’est anormal et je vais donc voir ma mère. Elle regarde derrière mon oreille et elle voit un petit bouton rouge et me dit que c’est un bouton de varicelle. Capucine

Je me souviens&nbsp;de&nbsp;cette&nbsp;odeur salée,&nbsp;de&nbsp;ces belles vagues moussantes,&nbsp;du&nbsp;sable fin glissant au-dessus et en-dessous de mes pieds,&nbsp;de&nbsp;l’air&nbsp;iodé, du vent fouettant mon visage, de ce paysage à la fois désertique mais magnifique, de&nbsp;ces algues et coquillages échoués ;&nbsp;je me noie dans mes pensées écoutant les beaux sons profonds, c’est moi&nbsp;rencontrant la mer&nbsp;pour la première fois  !&nbsp;

Je me souviens bien, même très, très bien, du moment où mes parents nous ont proposé à mon petit frère et moi de prendre un animal de compagnie. Mon ressenti à ce moment-là était indescriptible, c’était un mélange d’exaltation, de peur, car on accueille quand même un nouveau membre dans la famille, de jubilation et d’impatience. J’aurais un ami, fidèle, qui m’aimerait toujours et tout le temps. Cela a été un coup de foudre et nous sommes rentrés chez nous, avec un cinquième membre, notre petit chat Cookie !

Visage Volé, Avoir vingt ans à Kaboul est un récit autobiographique écrit par Latifa. J'ai aimé ce livre car il m'a permis de prendre conscience de la gravité des évènements en Afghanistan, et de voir que les talibans n'ont aucune limite, ils se permettent tout. Cela m'a permis de comprendre la détresse éprouvée par les Afghans, ce besoin de retrouver la liberté. Cela m'a aidée à prendre du recul sur ce qui se passe en Afghanistan et à me poser des questions. J'ai pu lire le point de vue d'une personne concernée par cette tragédie. J'ai trouvé quelques passages difficiles, comme les passages politiques par exemple. Je conseille ce livre aux personnes ayant quatorze ans et plus car certains passages sont violents et une personne plus jeune ne comprendra pas le message qu'a voulu faire passer l'autrice.

Extrait "Maman nous raconte maintenant dans la cuisine : - Elles ont ton âge, Latifa, quinze ou seize ans... Des talibans les ont capturées pendant leur offensive sur la place de Chamali. Une bande d'une quinzaine d'hommes. Ils les ont violées... tous les quinze. C'est épouvantable, mais... ce n'est pas tout...Ils ont..." Maman hésite à poursuivre, nous comprenons qu'il lui est difficile d'expliquer à ses propres filles que... Soraya a les larmes aux yeux, je regarde fixement ma mère, tellement choquée que j'étouffe un cri : "- Quoi ? Quoi ? - Ils ont mutilé leurs parties génitales, ils les ont déchirées..." Pauline

Je me souviens… Je me souviens que mes grands-parents habitaient à Coutances en Normandie dans une grande maison, la bâtisse était grise et lézardée et l’endroit dégageait une odeur d’un temps passé. Je me rappelle les jours pluvieux et humides, où nous nous rendions en famille chez des amis pour y préparer des crêpes au chocolat en buvant du cidre artisanal. Parfois quand le temps s’y prêtait, nous allions en voiture avec mes parents à la mer toute une journée. C’était des moments agréables où chacun s’adonnait à des activités nautiques. Je me souviens aussi, que je partais à la pêche avec mon grand-père tôt le matin. La veille de notre départ ma grand-mère avait pour habitude de nous préparer à manger. Cette période de mon enfance marquera à jamais mes souvenirs. D’ailleurs, à chaque fois que l’on me parle de la Normandie, je pense à tous ces moments passés en famille. Candice

Rescapée d'Auschwitz Birkenau : "La petite fille du passage Ronce" nous raconte

𝐿𝑒𝓈 𝓈𝑜𝓊𝓋𝑒𝓃𝒾𝓇𝓈 𝒹𝑒 𝓂𝒶 𝓋𝒾𝑒

* Je me souviens de mon premier voyage en dehors de la France, plus précisément en Allemagne pour voir l’une de mes tantes, mes souvenirs sont assez flous, mais ma mère a fait beaucoup de vidéos, et quand je les visionne, ça me rend assez nostalgique. * Je me souviens de mon voyage en Bretagne en 2020, avec ma mère, j’étais chez mon oncle, c’était les meilleures vacances que j’ai pu passer chez mon oncle, vivre pendant un mois à la campagne était vraiment une bonne chose.

* Je me rappelle d’une sortie avec mes amies en 6ème, la journée était ensoleillée. Quand je repense à cette journée, je suis submergé de joie. * Je me souviens de ma première grande blessure, le jour où ma cheville s'est foulée , le fait de n'être pas capable de bouger librement était vraiment énervant. * Je me souviens aussi de mon été 2018 avec mes cousins, je pense que c’est l’une des meilleures périodes de ma vie, j’étais si heureux. Israël

Grey polka dot border

La Douleur de Marguerite Duras (1985) L’histoire est poignante et le suspense est bien alimenté, mais malgré cela le livre ne m’a pas plu. Car je n’aime pas le style littéraire de Marguerite Duras car je trouve qu’il y a trop de descriptions sur certains passages qui n'apportent rien à l’intrigue (le style littéraire de Marguerite Duras est l’écriture courante qui donne un effet abstrait et éthéré à l’histoire). Cer-tains passages du livre n'apportent rien à l'histoire et sont totalement inutiles. En outre, je trouve l’histoire beaucoup trop longue et je pense que Marguerite Duras rentre beaucoup trop dans les détails ou parfois change d’un sujet à un autre, donc c’est assez déconcertant. Israël

Extrait: ”Je suis sur le point de comprendre qu’il n’y a rien en commun entre cet homme et moi. Autant en attendre un autre. Je n’existe plus. Alors du moment que je n’existe plus, pourquoi attendre Robert L., quoi?” J’ai choisi ce passage car Marguerite Duras ex-prime son sentiment d’exaspération à devoir attendre le retour de son mari.

Des Souvenirs Je me souviens des soirées Halloween lorsque l'on devait se déguiser pour sonner aux portes, on allait sonner chez nos voisins qui remplissaient nos sacs de friandises. Après avoir fait la tournée des maisons, on comparait nos sacs et on s'échangeait les bonbons même si on savait que tous les bonbons seraient tous rassemblés à la fin, cela me rendait très heureuse. Mais ça m'embêtait de les partager. Je me souviens de mon anniversaire, à mes six ans, on a commencé par fabriquer des couronnes en papier. Le temps que tous les invités soient présents, une fois tout le monde arrivé, on a fait un parcours sur la terrasse. Tout au fond de la terrasse il y avait une cabane en bois où se cachaient ma soeur déguisée en pirate. On entrait dedans et on ressortait avec une longue vue : cela me rendait joyeuse.

Puis arriva le moment du gâteau, j'ai soufflé mes bougies très excitée puis on a mangé le gâteau : il ne restait plus une miette ! Quand les parents arrivaient, on leur proposait un café pour que l'on puisse rester jouer plus longtemps. Je me souviens, lorsque j'étais petite, j'allais tous les après-midis au parc et je croisais souvent des chiens et je demandais à les caresser et même parfois leur propriétaire me laissait les tenir en laisse. J'ai souvent croisé un dog-sitter, Eric. Il me donnait plein de détails sur les chiens et je rentrais chez moi vers dix-huit heures, heureuse de ce moment passé avec cet animal.

Je me souviens de mon voyage en Italie avec mon frère, ma sœur et mes parents. On jouait au tarot presque tous les soirs, depuis, j’adore ce jeu. On avait fait une escale aux Cinq Terres et aussi à Pise où nous étions montés au sommet de la tour. En montant les escaliers, je me rappelle avoir eu une sensation de déséquilibre à cause de l’inclinaison de la tour. Il y avait aussi beaucoup de moustiques qui arrivaient surtout à partir de vingt-et-une heures.

Je me souviens que petite, j’avais tendance à confondre certains mots. Un jour, alors que j’étais en grande section, je suis rentrée dans la salle de bain où était ma mère, et je lui ai annoncé très fière : « Maman, POU-BELLE, deux sandales ! ». A l’école, on s’entraînait à compter le nombre de syllabes dans les mots.

Esther Senot est une dame qui habitait à Belleville puis après la rafle du Vel d’Hiv sa famille fut décimée et elle se cacha chez la concierge de son immeuble. Puis elle se refugia à Bordeaux pour ensuite rejoindre son frère et elle se fit attraper et envoyer dans le camp d'Auschwitz-Birkenau. L’événement qui m’a le plus choqué est quand elle disait que lorsqu’il y avait des morts dans la nuit il fallait ramener les corps pour le compte le matin : j’ai ressenti un sentiment de dégoût. Il y a aussi le moment où toute la famille d’Esther Senot fut emmenée sauf elle qui s’est donc retrouvée seule et a donc dû vivre la guerre seule sans sa famille. Cela a évoqué en moi un sentiment de tristesse et de compassion pour elle. Ewan

L’étude 18h+&nbsp;: Je me souviens de l’heure supplémentaire que je devais endurer en primaire. Pendant que tous mes amis terminaient à 16H30, je devais rester dans une salle surveillée par un professeur pour faire mes devoirs. J’attendais surtout que la grande aiguille se positionne sur la petite pour que l’horloge indique dix-huit heures pile et que la cloche sonne. Et après ça, je n’avais pas d’autres choix que de relire en boucle toutes les BD de la bibliothèque de la salle de jeux en attendant que l’un de mes parents vienne me chercher pour dix-huit heures trente. Le cours de danse du samedi&nbsp;: Je me souviens de mes cours de danse que je prenais en CE2. Ils débutaient à dix heures le samedi et je me réveillais toujours en retard. Alors je devais préparer mon sac en vitesse et c’est mon père qui m’emmenait à pied. La prof était très sympa et ouverte d’esprit. J’ai adoré le spectacle qu’on avait fait en fin d’année.

La meilleure cour&nbsp;: Je me souviens du château pour lequel tout le monde se battait pour en être le roi ou la reine et jouer avec ses amis dedans. Il y avait deux cours de récréation dans mon école primaire&nbsp;: la cour numéro une, là où il n’y avait pas grand-chose à part une marelle, et la cour numéro deux, que tout le monde trouvait incroyable car il y avait le château. J’ai plutôt été chanceuse à ce sujet, car durant mes années de primaire j’ai souvent été dans la meilleure cour, la deuxième. Mon prof de CM2&nbsp;: Je me souviens de mon prof de CM2. Il portait des dreadlocks et était fan de reggae. Il était, disons, un peu spécial car à part lui, je ne vois pas quel genre de prof teste ses sonneries de téléphone en cours pendant que les élèves sont en plein contrôle. Un jour, son téléphone a sonné. Et tout le monde a entendu le refrain de "Bang Bang" de Nancy Sinatra… Un vrai sentimental !

L'enfant d'Hiroshima L'enfant d'Hiroshima est un livre qui a été écrit par Isoko Hatano et illustré par Joan Schatzberg. Il s'agit d'une histoire vraie : la correspondance qu'une mère et l'un de ses enfants ont échangée durant de nombreuses années. Mon avis: J'ai apprécié ce livre car le fait qu'il soit écrit uniquement sous forme de lettres nous permet de rentrer dans l'intimité des personnages, c'est plus intéressant. Ce livre nous donne le point de vue d'une famille au Japon dans les années 40. J'aime bien le style d'écriture des lettres et l'évolution d'Ichiro au fil des pages. Le livre contient parfois de petites citations écrites par Ichiro pour sa mère, par exemple, sur la couverture : "Faites rage, lames et vents du monde impur ! Moi, j'avance dans la vie, aux côtés de ma mère" : cela donne un côté poétique.

Ce livre a pour thème la guerre, mais est tranché par des sentiments doux et d'affection entre la mère et le fils dans la plupart des lettres. L'ouvrage manque d’action et de rebondissements, sauf à la fin quand Ichiro a failli mourir.&nbsp; Juliette Le passage (p.114) : "Un homme volait des légumes dans les champs, il a été surpris et on l'a tellement frappé qu'il est mort. C'est ce que dit le journal ; cela ne signifie pas que c'était un criminel ; on ne trouve plus rien aujourd'hui, même avec beaucoup d'argent, il y a certainement des gens qui n'ont pas d'autre moyen de vivre que de voler dans les champs."

Plaisir gustatif partagé Je me souviens, le 24 décembre 2022, avec mon père, nous allions sur Paris pour acheter le cadeau de Noël de ma mère. Il était sur les coups de midi et nous avions faim, nous cherchions un endroit pour nous restaurer. Nous avons trouvé un restaurant japonais qui proposait une multitude de plats. Alors nous avons passé commande : ce repas était très gourmand. J'étais très heureux parce que c'est très rare que je partage des moments avec mon père. Sensation forte Je me souviens, ma famille et moi, nous passions de bonnes vacances en Thaïlande en 2016. Un jour, au cours de l'après-midi, alors que nous n'avions rien à faire, mes parents nous proposent, à ma soeur et moi, de faire du jet ski. Très contents, nous acceptons la proposition et commençons à nous préparer.

 Cette activité était forte en sensations et très amusante : ça allait vite et il y avait beaucoup de vagues.

Soirée inoubliable Je me souviens, quand Ninho avait annoncé la tournée de son concert. J'étais tellement content ! J ai donc demandé à ma mère de prendre des places pour mon père et moi : elle a accepté. J'avais tellement hâte d'y aller ! Nous sommes le jour J : avec mon père on se dirige vers l' Uarena. Le concert était incroyable avec un très bel accueil de Ninho. J'étais très heureux de me trouver là !

Mon avis sur Poil de Carotte J'ai apprécié ce livre malgré le manque de cohérence entre chaque chapitre. J'ai trouvé intéressant le fait que Poil de carotte se remette en question durant tout le livre : c'est pour ça que j'ai plutôt apprécié ce livre. Elise Extrait "J'ai longtemps hésité mais il faut en finir je l'avoue je n'aime plus maman. ah à cause de quoi ? Depuis que je la connais. Ah c'est malheureux mon garçon au moins raconte-moi ce qu'elle t'a fait. Ce serait long d'ailleurs tu ne t'aperçois de rien ? Si j'ai remarqué que tu boudes souvent.

Ça m'exaspère que l'on dise que je boude naturellement. Poil de Carotte ne peut garder une rancune sérieuse ? Il boude, laisse-le, quand il aura fini il sortira de son coin calmé, déridé. Surtout n'ayez pas l'air de vous occuper de lui c'est sans importance..." Elise

L'aube à Birkenau est un livre écrit par David Teboul qui consacre un documentaire à Simone Veil. C'est le point de départ d'une amitié qui va durer jusqu'à sa mort. Au fil des années, il enregistre plus de quarante heures d'entretiens qui raconte sa rencontre avec Simone Veil et une grande partie de la vie de Simone Veil. Il l'a convaincue de revenir sur son enfance, sa déportation et les conséquences de cette expérience sur sa vie. Léa

Blue geometrical pattern

Esther Senot est une femme juive qui est venue nous raconter son histoire par rapport aux camps.&nbsp; Elle a vécu à Belleville une longue période de son&nbsp;enfance.&nbsp;En Juin 1940, il y a&nbsp;eu&nbsp;l’arrivée des Allemands. De 1939 à 1940, une période appelée la « drôle de guerre », prend place. Je me rappelle qu’Esther Senot nous disait qu’elle avait trouvé cette période très étrange. Suite à ça, il y a eu la prise de l’Alsace et la Lorraine par les Allemands et la demande de l’armistice. Les lois du statut des juifs&nbsp;m’ont beaucoup marquée, surtout la façon dont elle nous en a parlé, comme si on lui avait enlevé quelque chose, une partie de sa&nbsp;liberté (tampon sur la carte d’identité,&nbsp;couvre-feu, dernier wagon dans les&nbsp;transports, courses&nbsp;entre quinze et seize heures, étoile jaune…).&nbsp; Esther a été cachée par une gardienne d’immeuble pendant un moment jusqu’à ce que cela devienne trop dangereux, la gentillesse de cette personne et sa "normalité", en quelque sorte, m’ont marquée et m’ont beaucoup touchée.

&nbsp;Ensuite,&nbsp;Esther a été déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau avec sa sœur.&nbsp;Elle nous a d’ailleurs raconté qu’elle avait été dans la même baraque que Simone Veil.&nbsp;Je me souviens de sa façon de raconter la mort de sa soeur, cela m’a énormément touchée. J’ai eu les larmes aux yeux quand Esther nous a répété les paroles de sa sœur et leur étreinte avant d’être appelées&nbsp;à&nbsp;se&nbsp;quitter, quand elle savait que sa sœur allait mourir&nbsp;et qu’elle n’allait pas la revoir.&nbsp; J’ai trouvé très impressionnante la fluidité qu’elle avait lorsqu’elle expliquait les détails des situations et les sensations qu’elle&nbsp;avait ressenties. Je me sentais privilégiée qu’une personne âgée soit venue nous parler et nous aider à nous rendre compte des moments vécus durant cette période difficile de la guerre.&nbsp;Esther Senot me semblait même parfois être devenue insensible à ses souvenirs, peut-être à cause du choc que cela fut ou bien à force de les raconter.&nbsp;&nbsp; Elle nous parlait de son amie Marie qui n’avait rien raconté de toute cette période à sa&nbsp;famille, je comprends son choix mais je trouve ça bien qu’Esther l’ait raconté à sa place. Pour la petite-fille de Marie, c’est important qu’elle soit consciente du vécu de sa grand-mère. Mia

Esther Senot

Esther Senot est une jeune rescapée juive polonaise du camp d'Auschwitz. Elle est venue au collège afin de nous raconter son histoire, ce qu'elle a vécu dans le camp. Ce qui m'a le plus marquée ce sont les conditions de vie dans le camp d'Auschwitz , ainsi que le fait que toutes les personnes qui n'étaient pas en condition de travailler étaient envoyées dans des chambre à gaz , ainsi que le fait qu'ils forçaient même les petits enfants à travailler. Ils étaient environ une vingtaine par chambre. Ils étaient extrêmement mal nourris, ils étaient plusieurs à manger dans la même assiette. Fartida

Agée de 94&nbsp;ans, Esther&nbsp;Senot&nbsp;est l’une des dernières&nbsp;rescapées&nbsp;d’Auschwitz.&nbsp;&nbsp; Esther&nbsp;Senot&nbsp;vivait en France avec sa famille, ils devaient se cacher&nbsp;car sa famille était juive. Une partie de sa&nbsp;famille a pu fuir car Paris s'était fait envahir par les soldats&nbsp;allemands. Alors encore ado-lescente,&nbsp;elle est&nbsp;interpellée&nbsp;un an après lors d’un contrôle d’identité. Elle se fait arrêter.&nbsp;Puis elle est transférée à Auschwitz-Birkenau.&nbsp;Elle y est&nbsp;enfermée&nbsp;au bloc 27 avec six cent autres femmes tatouées et déshabillées.&nbsp;

Après deux ans de camp et travaux forcés parfois dans un froid&nbsp;glacial, elle&nbsp;participe à la marche de la mort de janvier 1943. Ils marchent&nbsp;jour et nuit pendant trois jours pour parvenir au camp de Mauthausen en Autriche. Elle en sortira vivante.&nbsp; Esther&nbsp;Senot&nbsp;est venue au collège pour raconter&nbsp;son enfance clandestine avant&nbsp;de l’oublier, car elle&nbsp;s’est&nbsp;promise&nbsp;que tant qu’elle serait vivante, elle raconterait son passé.&nbsp; Zoe

Je me souviens d’un souvenir un peu plus sombre que les précédents, je devais avoir dix ans il me semble quand c’est arrivé. J’étais en train de jouer dans la cour de récréation, attendant mon père pour qu’il vienne me chercher, quand tout à coup, je trébuche sur une racine et tombe en faisant des ricochets par terre, car je courais quand même assez vite à ce moment-là. Je reste allongée sur le ventre, paralysée par le choc et par la peur de voir mon bobo, j’ai mal à la tête, je n’arrive plus à respirer, je pleure, le sang dégouline sur mon genou écorché, j’ai la tête qui tourne, je veux vomir. C’est à partir de cette fin d’après-midi, que j’ai commencé à être hématophobe (peur d’être confrontée à la vue du sang). Ça va beaucoup mieux aujourd’hui, je sens que ma peur est en train de partir, mais j’essaye le moins possible d’être dans une situation aussi critique.

Je me souviens d’être allée dans un énorme parc d’attraction dans le sud, pendant mes vacances, où j’y ai fait plusieurs manèges à sensation, mais il y en a deux en particulier qui m’ont assez marquée. L’un s’appelait l’Euroloop, il avait deux grands loopings et deux vrilles, quand je l’ai fait, j’avais l’impression de m’envoler, je ne pensais plus qu’à m’amuser à fond. Et l’autre était une tour de quatre-vingt mètres de haut, j’avais peur de la faire et puis je me suis dit : - Qu’est-ce que je risque ? Là-haut, la vue était incroyable, on voyait toute la ville en lumière, les feux d’artifices de loin et la mer. J’en garde un très, très bon souvenir !

 Le matin , je la retrouvais endormie sur le canapé, le combiné posé à côté de son oreille, la ligne qui sonnait dans le vide. Chaque jour, la liste des morts s’allongeait, le Rwanda était devenu un immense terrain de chasse dans lequel les Tutsi étaient le gibier. Un humain coupable d’être né, coupable d’être".

-Je me souviens, mon arrière-grand-mère n’a jamais aimé qu’on la prenne en photo. Un jour, après la messe, mes parents prenaient des photos. J’étais heureuse de voir toute ma famille réunie. Je souriais avec béatitude de cette situation. Mon arrière-grand-mère a mis sa main devant son visage et j’ai ri car son habitude m’amusait. Je sais que je fais la même chose mais je n’aime pas qu’on me prenne en photos, je préfère quand c’est moi qui les prends. -Je me souviens quand petite je vivais à Socoa dans le Pays Basque, on allait souvent à Biarritz ou à San Sebastian en Espagne pour profiter de la plage. Tous les rires, les pleurs ou même les peurs que j’ai vécus là-bas sont des souvenirs joyeux et je ne les échangerai contre rien au monde. C'est l’une des raisons pour lesquelles je veux vivre près de la frontière franco-espagnole ou même carrément en Espagne.

Mon avis sur le livre Celui qui n’aimait pas lire de Mikaël Ollivier J’ai trouvé le livre facile à lire ; j’ai aimé le fait qu’il n’aimait pas lire et qu’il est devenu écrivain. Je pense qu’il aurait pu détailler un peu plus les livres qu’il lisait, j’ai trouvé dommage qu’il ne raconte pas comment il est devenu écrivain. J'ai trouvé son histoire un peu vague et manquant d’anecdotes. Hilal Extrait du livre « Tout de même, j’ai lu quelques livres durant ces années. Pas beaucoup, peu de ceux qu’on me demandait de disséquer à l’école, mais certains que je n’ai pas oubliés même s’ils ne m’ont pas pour autant fait aimer la lecture…"

Purple polka dot border

La violence des camps de concentration m’a choqué. Les personnes âgées et les enfants en bas âge sont gazés ainsi que les malades et les estropiés. Les hommes et les femmes qui sont en condition de travailler sont&nbsp;mis dans des petits baraquements séparés où ils doivent dormir une demi-vingtaine par châlit dans lesquels ils n’ont même pas la place de tenir debout. Si une personne manque l’appel du matin alors elle se fait battre. Les travailleurs n’ont pas beaucoup de nourriture et s’affai-blissent de jour en jour. Je me demande encore à ce jour ce que les Allemands avaient en tête et comment on peut faire autant de mal à tant d’êtres humains. Arthur

Je me souviens pourquoi j’ai arrêté le judo. J’étais en CE2. On répétait les prises et on s’échauffait, puis, alors que je courais pour m‘échauffer, j’ai trébuché et suis tombé sur le genou d’un camarade. Ma respiration s’est coupée et j’ai commencé à courir partout. Après quelques secondes, j’ai retrouvé ma respiration et je me suis calmé. J’ai eu très peur. Je me souviens de ma première sur les planches. Tout le monde était stressé, sauf moi. J’étais excité à l’idée de jouer ma première pièce ! On était tous en bas, dans les loges, juste avant que la salle n'ouvre, on est tous allés se placer dans les gradins. Petit à petit, les spectateurs sont arrivés et ont commencé à remplir la salle. Enfin, la pièce a pu commencer. J’étais heureux.

Je me souviens du jour où j’ai reçu ma Nintendo switch. Ce jour-là, j’étais excité comme jamais et je sautillais même. C’était un très beau jour. J’ai tout de suite voulu l’utiliser pour jouer au jeu qui m’avait été offert avec. J’étais aux anges. Je me souviens de ma prof de piscine. Elle était toujours négative. Jamais contente. Elle ne disait que du mal de ce que je faisais, même si c’était bien. Au final j’ai arrêté à cause de l’allergie que je faisais. Je ne l’aimais pas. Je me souviens d’un incident qui était arrivé quand j’étais en CE1. Un élève s’était fracturé le crâne et il y avait du sang partout. J’étais dégoûté et horrifié par cette scène. Lucas

Je me souviens, lors d’un festival de cerf-volant à Carvin, j’avais huit ans… Une paella au poulet était au menu du dîner. Un ami de mon père, un peu alcoolisé, a pris son morceau de poulet et l’a envoyé en l’air en criant : «Vole petit poulet, vole ». J’ai eu un gros fou rire et quand je le raconte, cela me fait toujours sourire et je revois la scène.

Je me souviens de mon tournoi de foot de mai 2022. Quand j’ai appris que j’ai été sélectionné pour jouer la World Cup PSG Academy, je n’y croyais pas. Mais quand j’ai lu le mail avec mon nom parmi les sélectionnés, j’ai sauté de joie partout dans l’appartement. Le tournoi était génial, j’ai même joué sur la pelouse du Parc des princes. Ce furent des moments magiques et inoubliables ! Nolann

J’ai trouvé que c’était un roman très court mais émouvant et touchant. C’est intéressant car le livre nous parle de personnes ordinaires qui ont commis des actes de bravoure et de résistance. Je le conseille à ceux qui aiment les livres de fiction, c’est un livre que tout le monde peut lire, il nous parle de la guerre, de la force des liens familiaux et des actions héroïques en temps de guerre. Extrait : "Ton père lui a demandé son nom et ce qu’il faisait dans le civil. Bernd, il a souri : - Je m’appelle Bernard Wicki et je suis clown.

- Ah, clown ! Bernd il a fait une grimace, comme pour s’excuser : - Auguste, avec une perruque rouge et un gros nez… - Moi je suis bien instituteur, a dit ton père. Comme ça tout les deux, on fait rire les enfants… Et pourquoi on nous gracie ? - Un homme s’est dénoncé pour le sabotage du transformateur. Il a déjà été fusillé… On n’a pas pu continuer : culottes de cheval a crié par la lunette de la cabine et Bernd a traduit, en gueulant aussi pour faire bonne impression ! Et on est resté ainsi jusqu’à une petite gare avec des wagons à bestiaux qui attendaient."

SOUVENIRS Je me souviens de mon premier téléphone en CM1, de ma mère regardant mes yeux émerveillés, de ma surexcitation à chaque fois que j’allumais le téléphone, de ma grande envie de le montrer à mes camarades pour les rendre jaloux . Je me souviens de mon premier match de football au club de Châtillon, de ma peur d’échouer, de mon premier but, des visages heureux de mes co-équipiers après mon but. Je me souviens de mon année de 5e, de mon mauvais comportement, de mes mauvaises notes, de mes camarades qui rigolaient de mes blagues sans savoir que j’étais triste dans le fond.

Je me souviens de ma première colonie de football en CM2, de ma tristesse du fait que je sois loin de ma mère, de mes camarades de chambre qui avaient mon âge, des matchs que les animateurs organisaient, de mes matchs victorieux, je m’y sentais comme chez moi . Je me souviens de mon tournoi de football à l’Ile de Ré, des victoires, des défaites, de ma chambre que je partageais avec mes co-équipiers, de la nuit qu'on a passée à jouer au lieu de dormir, de nos visages déçus quand on appris qu’on était 8ème du tournoi sur douze équipes. Yann-Enzo

Name

Safari may block some audio or video from playing automatically and ‘read to me’ will skip these. You can configure this in Safari’s preferences.