L'aventure de Pierrick, le chevalier

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En l'an de grâce 1181, sous le règne de notre jeune roi Philippe Auguste, un jeune homme se présenta au château de Provins avec une tunique blanche. Le comte de Champagne avait réuni ses vassaux à l'occasion de l'adoubement du vaillant Pierrick.

Le comte Henri le libéral lui remit une tunique rouge écarlate couleur sang, ses éperons, son épée, son haubert, son heaume et son droit de chevalerie.

Il se redressa acclamé par les autres chevaliers.

Le comte de Champagne, vêtu d'une dalmatique bleue ornée de motifs héraldiques dorées et d'une couronne, dit aux chevaliers présents pour l'occasion:

- J'ai besoin de mes vassaux.
- Que désire notre seigneur ?
- Vous savez que notre comté est important dans le commerce. Je désire donc que l'un d'entre vous aille chercher des marchands vendant des épices, de la soie et du cuir car on ne trouve pas cela dans notre comté. Ensuite, je veux que vous les ameniez ici, à Provins pour participer à la foire. Pierrick, tu vas avoir l'occasion de montrer ton courage, c'est à toi que je confie cette mission.

Le chevalier Pierrick apporta avec lui son amure. Il prit ses éperons et ses étriers, sa cotte de maille, sa lance et son heaume. Tout son équipement pesait plus lourd qu'un sac de plomb.

Il partit de Provins et s'arrêta à Bar sur Seine. Le lendemain, à l'aube, il aperçut l'abbaye de Cluny où il fut accueilli par les moines. Il prit la route du monastère de Montbrison. Le matin, il partit en direction d'Aurillac où il fut hébergé dans le château de Saint-Etienne par le seigneur. Il arriva aux arènes de Nîmes où il fit une pause avant de reprendre sa route le lendemain. Pour finir, il arriva dans une forêt près d'Arles où il rencontra les marchands Gauvini et Pedro de Cordoue.

Pierrick commença la discussion avec les deux marchands. Pedro de Cordoue venait d'Espagne. Il vendait du cuir. Gauvini venait d'Italie. Il vendait des épices venues d'Orient et de la soie venant de Chine.

Le comte de Flandre organisait tous les ans des foires dans son comté.
Il était extrêmement furieux envers le comte de Champagne, Henri le Libéral, qui était plus riche que lui.
Un jour, alors que le comte de Flandre vêtu de sa dalmatique rouge dînait avec sa cour, un de ses serviteurs arriva et lui parla d'un chevalier qui était parti chercher deux riches marchands pour la foire de Provins.