LES DIVERS MONDES
2nde2
Lycée George Sand, Le Mée-sur-Seine

"Il est bon de renouveler les sources d'émerveillement, dit le philosophe. Le voyage spatial nous a rendu nos âmes d'enfants" Les Chroniques martiennes, Bradbury.
Les divers mondes vous propose une plongée dans plusieurs futurs, répondant à une question commune : que se passerait-il si nous voyagions dans l'espace?

Pilleurs de Savoir

L'arbre

Sadiwahi

Road trip à travers le temps

Mise à l'épreuve

L'expédition

L'animal

Sommaire

Pilleurs de Savoir

L'arbre

Sadiwahi

Road trip à travers le temps

Mise à l'épreuve

L'expédition

L'animal

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Papy Joe, de mon vrai nom Kerin Joe Fitzerald, je suis d’origine américaine, né à Seattle. Aujourd’hui, j’habite au Japon. J’ai 63 ans, je suis retraité et j’ai un passé douloureux… J’ai vu mes parents et mes amis mourir devant moi, sous les couteaux d’un meurtrier qui se nommait Ben Kroll. J’avais 8 ans à cette époque.
Après cet affreux évènement, je tremblais, j’étais traumatisé et choqué.
Un chasseur m’avait trouvé dans les bois, le regard vide et seul. Il m’a hébergé chez lui puis m’a demandé ce qu’il s’était passé, pourquoi j’étais dans cet état-là… Je ne lui ai pas répondu.

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Pilleurs de Savoir

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Musique associée à cette nouvelle : https://www.youtube.com/watch?v=5I9_qY8IMNM

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CHAPITRE 1 : DES POINTS COMMUNS

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Papy Joe, de mon vrai nom Kerin Joe Fitzerald, je suis d’origine américaine, né à Seattle. Aujourd’hui, j’habite au Japon. J’ai 63 ans, je suis retraité et j’ai un passé douloureux… J’ai vu mes parents et mes amis mourir devant moi, sous les couteaux d’un meurtrier qui se nommait Ben Kroll. J’avais 8 ans à cette époque.
Après cet affreux évènement, je tremblais, j’étais traumatisé et choqué.
Un chasseur m’avait trouvé dans les bois, le regard vide et seul. Il m’a hébergé chez lui puis m’a demandé ce qu’il s’était passé, pourquoi j’étais dans cet état-là… Je ne lui ai pas répondu.

Le chasseur s’appelait Ken Shitoge, il avait 38 ans à cette époque et avait fait l’armée.
Il m’avait élevé à la dure, comme à l’armée, pour que ce qu’il m’apprenait puisse me servir plus tard.
Aujourd’hui j’ai 63 ans, une cicatrice à l’œil à cause de ce Ben Kroll qui a essayé de me tuer aussi, mais j’ai heureusement réussi à m’enfuir. Pourquoi a-t-il tué mes parents et mes amis ? Pourquoi voulait-il me tuer ? Quel était son but ? J’ai toujours ces questions en tête mais je n’y fais plus trop attention.
Un matin, je recevais un appel d’un ami proche de Ken Shitoge, m’annonçant la triste nouvelle de son décès. La personne qui m’avait élevé et qui m’avait fait devenir celui que je suis aujourd’hui est maintenant partie pour toujours. Je me sentais seul, je n’avais plus personne. Je tombais en dépression pendant plusieurs mois, mais à un moment, je me disais  que Ken Shitoge n’aimerait pas me voir ainsi. Je me reprenais donc en main et continuais ma vie en allant de l’avant.

Puis un jour, en allant au marché, les gens autour de moi avaient un comportement étrange. Les marchands ne savaient plus quel était le prix de ce qu’ils vendaient, ou même ce qu’ils faisaient ici et qui ils étaient. Je n’y prêtais pas vraiment attention. Je me rendais ensuite au parc, et je me rendais compte que j’avais oublié ma montre chez moi. Je demandais à un jeune homme s’il avait l’heure, mais celui-ci me disait qu’il ne savait pas lire. Je trouvais ça bizarre. Je lui demandais s’il n’était jamais allé à l’école, car il avait l’air d’avoir la vingtaine. Le jeune homme répondait qu’il ne savait pas. Je comprenais que quelque chose de bizarre se passait. Je remerciais tout de même le jeune homme puis je partais.
Je marchais et voyais que tout le monde avait le même comportement. Comme s’ils avaient tous perdu leur savoir….
La NASA, avec qui j’avais fait quelques missions auparavant, me contacta pour m’avertir de ce danger et me demander de venir…

Puis un jour, en allant au marché, les gens autour de moi avaient un comportement étrange. Les marchands ne savaient plus quel était le prix de ce qu’ils vendaient, ou même ce qu’ils faisaient ici et qui ils étaient. Je n’y prêtais pas vraiment attention. Je me rendais ensuite au parc, et je me rendais compte que j’avais oublié ma montre chez moi. Je demandais à un jeune homme s’il avait l’heure, mais celui-ci me disait qu’il ne savait pas lire. Je trouvais ça bizarre. Je lui demandais s’il n’était jamais allé à l’école, car il avait l’air d’avoir la vingtaine. Le jeune homme répondait qu’il ne savait pas. Je comprenais que quelque chose de bizarre se passait. Je remerciais tout de même le jeune homme puis je partais.
Je marchais et voyais que tout le monde avait le même comportement. Comme s’ils avaient tous perdu leur savoir….
La NASA, avec qui j’avais fait quelques missions auparavant, me contacta pour m’avertir de ce danger et me demander de venir…

Je m’appelle Loïs Ross, j’ai 22 ans, je suis une journaliste assez expérimentée qui travaille au Daily Chicago. Je suis vibrionienne, extravertie, curieuse et aime m’intéresser à tout ce qui est étrange et en écrire des articles.
Justement, en parlant de choses étranges, j’avais l’impression que toutes les personnes que je croisais autour de moi au bureau s’abrutissaient de plus en plus. Cela commençait par l’oubli de leurs clés, ce qui pouvait paraître banal mais le fait que tout le monde les oubliait  était extrêmement bizarre. Ensuite, certains oubliaient l’emplacement de leur bureau ou même de la cafétéria, d’autres oubliaient carrément le lieu de travail ! Je remarquais ce phénomène également dans la rue et avec mes proches.
Alors, prête à tout pour être à la une des journaux, j’écrivais donc un article sur cette situation insolite.
Deux jours plus tard, mon article était publié et comme je l’avais espéré, se retrouvait à la première page du journal. J’étais fière de moi mais cette fierté retomba lorsque mon patron  me convoqua dans son bureau. 

Je croyais qu’il allait me sanctionner pour une erreur que j’avais peut-être commise dans mon article mais c’était tout le contraire, il m’annonça que mon article était allé au-delà de mes espérances : il avait fait le tour du monde et tous les médias en parlaient. Cette nouvelle me rendait encore plus joyeuse que je ne l’étais déjà.
Le soir arriva, je rentrais chez moi, bien décidée à fêter cette extraordinaire nouvelle avec mes collègues bien qu’ils risquassent d’oublier vu leur état. Effectivement, cela arriva…
Après avoir mangé, j’allais me coucher mais quelque chose m’arrêtait, l’appel d’un numéro inconnu. Je décrochais, un homme disant provenir de la NASA m’informait que cette conversation était surveillée et chiffrée. Je lui demandais la raison pour laquelle il m’avait contacté et me disait qu’il voulait me questionner sur le phénomène actuel. J’en déduisais donc que mon article leur avait fait de l’œil.

Je croyais qu’il allait me sanctionner pour une erreur que j’avais peut-être commise dans mon article mais c’était tout le contraire, il m’annonça que mon article était allé au-delà de mes espérances : il avait fait le tour du monde et tous les médias en parlaient. Cette nouvelle me rendait encore plus joyeuse que je ne l’étais déjà.
Le soir arriva, je rentrais chez moi, bien décidée à fêter cette extraordinaire nouvelle avec mes collègues bien qu’ils risquassent d’oublier vu leur état. Effectivement, cela arriva…
Après avoir mangé, j’allais me coucher mais quelque chose m’arrêtait, l’appel d’un numéro inconnu. Je décrochais, un homme disant provenir de la NASA m’informait que cette conversation était surveillée et chiffrée. Je lui demandais la raison pour laquelle il m’avait contacté et me disait qu’il voulait me questionner sur le phénomène actuel. J’en déduisais donc que mon article leur avait fait de l’œil.

Je lui racontais tout ce que je savais et l’employé m’affirma que j’étais l’une des seules personnes à pouvoir arrêter ce désastre.
Un hélicoptère vint me chercher le lendemain à 5h du matin pour m’emmener au siège de la NASA…

Jeudi 3 juin 2060