Magazine de la classe de 4e Médias du collège Alphonse Daudet à Nice

Magot N° 1 (décembre 2021)

Quelques astuces pour se sentir en sécurité dans la rue ou dans les transports en commun :

Pour ou Contre des wagons réservés aux femmes dans les métros ?

1. Toujours se mettre dos à la paroi dans le métro, le bus, le tramway, pour éviter les frotteurs. 2. Monter dans la première rame du métro ou du tram pour pouvoir interpeller le chauffeur s'il nous arrive quoi que ce soit. 3. Descendre volontairement au mauvais arrêt pour tenter de semer quelqu'un qui nous fixe ou qui semble vouloir nous suivre. 4. Quand on rentre à pieds, marcher très vite et tenter d’adopter une démarche qui évoque la force. 5. Dire « désolée, je n’ai pas le temps » en faisant semblant de marcher très vite, comme si on était en retard même si ce n'est pas le cas. 6. Mettre des écouteurs ou un casque pour faire semblant d'être occupées. 7. Ne pas mettre de musique dans nos écouteurs pour savoir ce qu'il se passe autour de nous et pouvoir repérer le danger. 8. Appeler un(e) ami(e), les parents ou un partenaire pour se rassurer quand on marche seul(e). 9. Aller dans un lieu public et demander à quelqu'un de parler avec lui quand nous nous rendons compte que nous sommes suivi(e)s par un homme dans la rue. 10. Porter une alliance alors qu'on n'est pas mariées. 11. Se mettre sur le siège côté couloir même si on préférerait être côté fenêtre, pour ne pas se retrouver coincé(e). 12. Faire semblant d’être au téléphone.

De nombreuses femmes stressent à l'idée de prendre le métro seules le soir, voire s'empêchent de le faire de peur des agressions qu'elles pourraient subir. Dans plusieurs pays, notamment en Thaïlande, où les agressions sont monnaie courante, les autorités ont créé des wagons exclusivement réservés aux femmes. Ce système existe également en Inde, au Japon ou encore en Egypte.

Des femmes en demande de wagons réservés à la gente féminine.

Les transports en commun sont des lieux propices au harcèlement sexuel. Attouchements, agressions physiques ou verbales… Les femmes ne sont souvent pas rassurées à l'idée d'une telle promiscuité avec certains hommes, notamment le soir. Et dans certains pays le pourcentage d'agression vis a vis des femmes leur donne raison… D'où l'idée d'une solution telle que celle-ci, qui permet aux femmes d'être isolées, et donc mieux protégées.

Mais si "entasser" les femmes dans une rame peut faire diminuer les agressions dans les transports en commun, est-ce vraiment la bonne solution ? On finit toujours par cacher les femmes, leur demander de ne pas attirer le regard de l'homme. Les séparer ne risque-t-il pas d'accentuer la ségrégation entre hommes et femmes ? Cela signifie-t-il également que les hommes n'ont pas le droit d'avoir peur dans le métro le soir ? Qu'en est-il des hommes âgés, ou ceux qui se sentent tout simplement vulnérables ?

Une solution à l'encontre de l'égalité des sexes ?

Certains personnes pensent que d'autres solutions éviteraient cette séparation sexiste, par exemple la multiplication de brigades policières, ou davantage de prévention et d'éducation. Beaucoup d'hommes se sentent stigmatisés par une telle mesure, considérés comme des agresseurs potentiels en raison de leur genre.

Et vous, qu'en pensez vous ? Souhaiteriez vous avoir des transports en commun réservés aux femmes ? Ou trouvez vous cette solution discriminante ?

Dire non au harcèlement de rue

D’après le site Wikipédia, le terme harcèlement de rue «&nbsp;est utilisé pour désigner des pratiques de harcèlement sexuel, subies principalement par des femmes dans l'espace public de la part d'inconnus de genre masculin.&nbsp;» Selon l’institut IPSOS «&nbsp;En France, les derniers chiffres de 2020 sont qu’une femme sur trois a déjà été victime d’un harcèlement de rue ou de harcèlement sexuel. En juillet 2020, 81% de femmes ont subi cette forme de harcèlement.&nbsp;»

Quelles sont les formes de harcèlement de rue&nbsp;? Le harcèlement de rue peut prendre la forme de propos sexistes, d'humiliations, comportements agressifs ou même de gestes déplacés… Que ressent une personne victime de harcèlement de rue&nbsp;? Des femmes témoignent de leurs expériences et de leur ressenti dans une grande enquête du magazine ELLE. Quelques extraits sont particulièrement révélateurs et choquants&nbsp;: « A Paris, dans la rue, je ne me sens pas à l’aise, sauf lorsque je suis escortée par un homme.&nbsp;Quand je choisis de mettre une jupe ou un short, j’évite certains quartiers. Mais de toutes manières, quelle que soit notre tenue, on a droit aux mêmes remarques.&nbsp;» Fleur, 28 ans

Le harcèlement de rue touche principalement les femmes quel que soit leur âge mais pas uniquement, les hommes homosexuels et transgenres subissent aussi du harcèlement de rue. Ce harcèlement est, depuis le 1er août 2018, puni par la loi et passible d’une amende de 90 euros au minimum ou 5 ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende s’il y a eu agression.

&nbsp;«&nbsp;J'ai assisté à une scène particulièrement violente la semaine dernière. Une fille passe devant un type assis sur un strapontin dans la rame du métro. Il lui lâche : « Tu pourrais me sourire quand je te regarde ». Impassible (et sans doute saoulée), elle ignore sa remarque. L'autre s'énerve et renchérit avec un « Salope, va te faire trouer la ch**** ». Le pire dans cette histoire ? Voir que la scène fait marrer trois mecs cravatés dans la rame. » Sabrina, 28 ans « Que je sois en jean, en jogging ou en jupe et même sans être maquillée, j’ai droit à des réflexions plus que désobligeantes !&nbsp;» Mounia, 27 ans

LA TENUE NE JUSTIFIE PAS L'AGRESSION

Selon un sondage du magazine Marie Claire, 36% de la population française pensent et affirment que l'agression sexuelle peut être justifiée par la tenue que porte la victime. Selon une étude de l'IPSOS, 27% des personnes pensent que si la victime porte une tenue "provocatrice", la responsabilité du violeur ne serait plus affectée. Plusieurs passants interviewés confirment que, selon eux, si les victimes s'habillent en jupe, décolleté, ou autres, iels tenteraient les agresseurs, les inviteraient à les attoucher, agresser, violer... Cela prouve que la société refuse d'une certaine façon des hommes, femmes et non binaires à s'habiller comme iels le souhaitent. Cela est anormal ! Qu'importe ce que la personne porte, ça ne justifie en aucun cas une agression. Ce n'est jamais la faute de la victime et toujours la totale responsabilité de l'agresseur.

Tout d'abord, un manga qu'est-ce que c'est ? Un manga, c'est tout simplement une bande dessinée Japonaise. Il existe aussi les manwha qui sont des BD coréennes et les manhua des BD chinoises.

Il existe plusieurs types beaucoup plus populaires et utilisés que d'autres. C'est pour cela que cet article sera basé sur les plus connus et intéressants : les seinen, shonen et shojo.

Un type ne définit en rien toute l'œuvre qui est faite derrière. C'est plutôt une case dans laquelle un manga est mis pour pouvoir être publié dans un magazine.

Si vous aimez les longues aventures où l'on suit l'histoire d'un protagoniste et de ses amis, et où des antagonistes seront là

pour lui mettre des bâtons dans les roues, les shonen sont parfaits pour vous. (ATTENTION un shonen ne se résume pas seulement à ça, mais en majorité les shonen sont écrits et dessinés ainsi). Il existe aussi les shonen neketsu qui vous aident à vous surpasser physiquement et qui, surtout transmettent des valeurs, comme Dragon Ball qui reflète parfaitement cette image du shonen neketsu. Même si c'est écrit pour être lu par des gens de 8 à 18 ans, les shonen peuvent plaire aux plus grands d'entre vous.

Jojo's bizzares adventures d'Hirohiko Araki, Dragon Ball d'Akira Toriyama, Death Note de Takeshi Obata et Tsugumi Ōba et Bleach de Tite kubo qui objectivement sont des mangas qui peuvent plaire aux nouveaux lecteurs.

Associer des types de mangas à des âges et des genres, c'est plutôt réducteur : ne vous fiez pas forcément aux règles du type "les seinen sont pour les hommes adultes", "les shojo sont pour les petites filles" ou encore "les shonen sont pour les petits gamins, ce n'est pas de mon âge" n'ayez pas peur de commencer un shonen, il peut plaire même à des personnes âgées.

Le jeu Minecraft est le jeu le plus vendu au monde et pour l'avoir testé, nous pensons que c'est un total succès ! Les modes de jeux sont géniaux et très intéressants, notamment sur les serveurs divers créés par la communauté : Hypixel, Epicube, Epikube, Rinaorc, Funcraft... Et surtout grâce aux youtubeurs connus sur le jeu : Byslide, Mushway, Neversayyes, Futi, Colmanlegrand, et on en passe, le jeu est un énorme succès ! Si vous souhaitez tester le jeu à votre tour vous pouvez vous le procurer sur toutes les plateformes : PS4, XBOX, PC, SMARTPHONE, TABLETTE. Sur téléphone et tablette, il est disponible au prix de 6.99€ tandis que sur PC et console, il est disponible au prix de 19.99€

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Les varenykys sont un plat traditionnel ukrainien. Ils peuvent être farcis de plein de choses comme des champignons, de la pomme de terre, du chou, de la pomme, des cerises, des fruits rouges, etc. Ils sont généralement servis avec de la crème fraîche. De nos jours, les varenyky sont plus petits que les varenyky traditionnels. Pour ce numéro on va préparer les varenyky au fromage (salé).

Étape 1 Dans un récipient mélangez de la farine, une pincée de sel, 1 œuf et entre 200 et 250mL d’eau. Il faut faire en sorte que la pâte ne colle pas. Dès que c’est fini, laissez-la reposer dix minutes.

Les ingrédients sont (pour 4 personnes) :

Étape 2 Mélangez le fromage avec 1 œuf, du sel et du poivre.

Pour la pâte : - 500g de farine - 1 œuf - Sel - Entre 200-250 ml d’eau

Le matériel : - Planche en bois - Rouleau à pâtisserie

Étape 3 Saupoudrer de la farine sur la planche, ensuite étaler un tiers de la pâte. Vous pouvez découper la pâte en rond avec un verre à vin ou en carré avec un couteau.

Pour la farce : - Tvorog 400g (fromage russe) - 1 œuf - Sel et poivre

Étape 4 Mettre le fromage dans la pâte et la refermer en demi-lune&nbsp;

Étape 5 Chauffer une grande quantité d’eau bouillante dans une cocotte, plonger les varenykys dans l’eau frémissante et les faire cuire cinq minutes. Égoutter.

Qui sont les « frotteurs » des transports en commun ?

Un crime pas toujours reconnu

On les appelle communément les «&nbsp;frotteurs&nbsp;» car ils se collent contre des personnes, principalement des femmes, à des fins sexuelles, en profitant que le transport en commun est souvent rempli de passagers. Face à ce phénomène et, plus largement, contre les agressions sexuelles dans les transports, des équipes dédiées ont été déployées pour intervenir rapidement et efficacement. En&nbsp;France, le frotteurisme est considéré comme étant une&nbsp;agression sexuelle et est donc passible de cinq ans d'emprisonnement et 75&nbsp;000&nbsp;euros d'amende.

" Je prenais le métro pour aller chez moi, quand j'ai senti que quelque chose se collait sur mes fesses, c'était le sexe d'un homme, mon premier réflexe a évidemment été de me dire que j’hallucinais et que ça devait être autre chose. Mais le temps que je me pose la question, il avait mis ses deux mains sur mes hanches pour ne pas que je me dégage, j’ai essayé de bouger, mais c’était ce genre de wagon où tout le monde est très serré**.&nbsp;J’ai dû attendre la station suivante pour prendre le courage de profiter du mouvement des gens qui sortent du wagon pour me dégager et en sortir. Je suis restée sur le quai, totalement choquée et en larmes." Voici le témoignage d’une victime anonyme d'un frotteur.

La société voudrait que la femme soit en partie responsable de ce qui lui arrive. On lui demande de ne pas attirer le regard des hommes, de ne pas porter de tenues provocantes ou suggestives pour « éviter » une possible agression. Mais que disons-nous aux hommes ? Quel comportement leur demande-t-on d’adopter ? Aucun. Pourquoi serait-ce toujours à la femme de se faire petite, de se priver de certains plaisirs comme le choix de sa tenue vestimentaire ? Pourquoi éviter rues et transports à certaines heures de la journée ou certains jours de la semaine et maintenant prendre un wagon spécial* ?

*Je vous laisse le découvrir dans un autre article ! ** les transports en commun, dans les grandes villes, sont souvent pleins de passagers donc le frotteurisme est plus fréquent.

C’est ce qu’on peut lire dans une tribune écrite par un collectif rassemblant 100 femmes, dont l’actrice Catherine Deneuve, publiée le 9 janvier dernier par&nbsp;<a href="https://www.lemonde.fr/">Le Monde</a>. Dans celle-ci, le collectif défend une "liberté d’importuner" et minimise le phénomène des "frotteurs", laissant sous-entendre que les victimes doivent avoir de la compassion pour leurs agresseurs. Une femme "peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle, voire comme un non-événement."&nbsp;

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Les seinen sont plutôt réfléchis, avec un sens derrière et donnent de vraies problématiques au fil de l'histoire. Si vous aimez les psycho horreur, ce sont les seinen qu'il vous faut. Et vous devrez commencer par Berserk, un seinen vraiment complet.

La grande majorité des shojos sont des histoires d'amour et de la romance, elles sont très souvent entre lycéens et collégiens donc ce type est parfait pour les gens sentimentaux. Ils sont écrits pour être surtout lus par les filles de 8 à 18 ans.

Il existe des mangas qui sont dans quelques pays considérés comme des shonen et dans d'autres pays, comme des seinen, comme Shyngeki no kyojin (l'Attaque des Titans) ou Jojo's bizarre adventure, qui au début est un shonen et à la fin, un seinen. Mais vu qu'ils sont publiés dans des magazines de shonen, je les considère donc ainsi.

Berserk de Kentaro Mirua, Les fleurs du mal et les liens du sang de Shuzo Oshimi, Homunculus de Hideo Yamamoto, Vagabond et Slam dunk de Takehiko Inoue, 20 Century Boy, Monster et Pluto de Naoki Urasawa, Gigant de Hiroya Oku, La déchéance d'un homme d'Osamu Dazai, Bonne nuit punpun d'Inio Asano.

Horimiya de Hagiwara Daisuke (dessinateur), Blue spring ride d'Io<a href="https://www.google.com/search?rlz=1C1GCEA_enFR930FR930&amp;sxsrf=AOaemvJGJmeI99w7T5KXCammspGeufxA3w:1639070848370&amp;q=Io+Sakisaka&amp;stick=H4sIAAAAAAAAAONgVuLSz9U3yCovMy-Pf8Royi3w8sc9YSmdSWtOXmNU4-IKzsgvd80rySypFJLgYoOy-KR4uJC08Sxi5fbMVwhOzM4sTsxOBABoGvJmVAAAAA"> </a>Sakisaka et Le garçon d'à coté de Robico.

Le seinen est fait pour être lu par des adultes ou éventuellement jeunes adultes. C'est pourquoi on va retrouver du contenu plus gore et plus sexuel, en majorité.

Il existe aussi des shonen qui sont basés sur une histoire d'amour comme Anohana ou Your lie in april donc la romance n'est pas forcément réservée au shojo. Encore une fois une preuve que le type ne définit pas l'histoire.

Et oui les professeurs adorent connaître les couples dans la classe, les embrouilles, ils veulent tout savoir, qui a fait quoi... Bien sûr, tous les professeurs n'aiment pas les potins mais la plupart oui.&nbsp;

Les enseignants doivent garder une certaine distance avec leurs élèves. Tout simplement, parce qu'on ne peut pas être ami avec un prof comme un ami de collège. Les professeurs peuvent exprimer une grande sympathie pour leurs élèves, mais tout doit rester dans le cadre strict d’une relation professionnelle prof-élève. Par contre, rien ne les empêche de recevoir des courriels de leurs élèves ou de discuter avec eux, dans la mesure où chacun respecte ces limites.

3/ Les professeurs n’aiment pas trop les conseils de classe

Et oui certains professeurs n'aiment pas trop les conseils de classe car ils sont souvent fatigués est il reste beaucoup de choses à faire après. A corriger des copies, envoyer les devoirs etc. Un planning chargé, mais bon ce sont les risques du métier.

4/ Est ce que les professeurs sont actifs sur les réseaux ?

Les enseignants sont des personnes qui nous apprennent beaucoup de choses et nous apprennent à surmonter des obstacles mais surtout nous encouragent vers la bonne voie. Mais saviez-vous que certains professeurs nous cachent des choses ?

Oui certains professeurs sont très actifs sur les réseaux comme Instagram, Facebook, mais ils ne sont pas comme nous les jeunes. Nous avons grandi avec les réseaux contrairement à eux qui quand il étaient petits ils n'avaient rien.

5/ Ce qu'ils disent en salle des profs

La salle des profs est l'endroit où les professeurs se défoulent, ils disent des choses inimaginables, mais aucun élève n'est jamais allé dedans : certains disent que c'est la salle la plus dangereuse de tout le collège.

As-tu des conseils à donner pour des personnes qui se font harceler ? Carla : " Je pense qu'il faut en parler, qu'il ne faut pas hésiter parce que c'est très grave et il ne faut pas en avoir honte." Thibaut : " Il ne faut pas les écouter." Margot : " Il faut en parler et ne pas rester tout seul." Inès : " Soit tu frappes, soit tu vas voir un adulte. Mais en vrai ça ne va pas s'arrêter. Souvent tu vas voir un prof et le seul truc qu'il va dire ou faire c'est : - Ouais arrêtez vous êtes dans la même classe vous êtes une équipe, c'est tout."

Psychologue du collège, Madame Norbert - Papin : "En tant que psychologue, c'est une part d'écoute, de neutralité bienveillante, d'empathie, d'accueil de la souffrance des personnes. Je reçois plus les personnes harcelées que les personnes harceleuses. J'essaie de les soutenir parce que c'est mon rôle."

Toutes ces personnes conseillent d'en parler et ne pas rester seul.

Ensuite nous avons posé nos questions à des adultes :

Vous, en tant qu'adulte dans un établissement scolaire, vous réagissez comment face au harcèlement ? Professeure de physique-chimie, Madame Colly : " Je m'y oppose fermement. Quand je ressens du harcèlement autour de moi, j'interviens, parce que je prends ça comme une injustice." CPE du collège, Monsieur Azdine : "En tant que CPE j'essaie de faire en sorte que le harcèlement disparaisse de l'établissement. Il ne faut pas rester seul." Infirmière du collège, Madame Rostamy : " Moi quand j'ai connaissance d'un harcèlement, je prends connaissance de l'élève concerné, et je me mets en contact avec la vie scolaire, parce qu'eux vont faire une enquête, pour savoir si il y a des témoins. Ils vont recevoir l'auteur, ils vont écouter les deux parties, pour être sûr qu'il y a une situation de harcèlement, puis on prévient les parents."

Est-ce que vous pensez que dans quelques années le harcèlement scolaire s'arrêtera ? Professeure : "Oui, moi je pense, parce que quand on est conscient, quand tout le monde réalise que ce n'est pas un jeu, que le malaise que ça peut engendrer est catastrophique, si tout le monde est conscient de ça, oui ça peut s'arrêter, et que les personnes harcelées en parlent." Infirmière : "Non malheureusement, je pense qu'on est plutôt dans une tendance. Le harcèlement scolaire s'intensifie avec les réseaux sociaux. A cause du Covid il y a encore plus de stress et les élèves ne le ressentent pas de la même manière, il y en a qui vont s'enfermer, s'exprimer ou embêter des camarades." Psychologue : "Moi en tout cas je le souhaite, parce que j'aimerais vraiment qu'il y ait dans les établissements scolaires plus de coopérations, d'entraide et de solidarité, voilà ça c'est mon envie, et s'il y a tout ça, je pense que oui."

Minecraft est un jeu d'aventure et de création sorti en mai 2009 sur "Java Script". Il a été directement connu avec plus de 15 000 téléchargements en un mois ! Au début du jeu, son créateur avait fourni une première version gratuite qui a été postée sur un forum avec plus de 150 personnes actives sur celui-ci. Après son énorme succès, Notch, le créateur, a décidé de mettre en ligne le jeu en version payante via son studio "Mojang". Cependant les joueurs ayant déjà téléchargé le jeu gratuitement auparavant étaient considérés comme des joueurs "Legacy" qui ont eu beaucoup plus d'avantages que les autres. Cinq ans plus tard, Microsoft a fait une proposition pour acheter le jeu s'élevant à 2 Milliards de dollars ! Les amis avec lesquels Notch avait créé le jeu refusèrent la proposition, cependant Notch accepta... Quelques années plus tard, sur son compte Twitter, il affirma que c'était la plus grosse erreur de sa vie et il a réalisé que l'argent ne faisait vraiment pas le bonheur.

Le jeu est vite lassant malgré son nombre de modes de jeu, les serveurs de la communauté possèdent généralement des avantages "pay to win ", ce qui signifie qu'un joueur ayant payé pour des grades ou toutes autres sortes de choses est avantagé, comparé a un joueur lambda. Le jeu n'est pas gratuit, et il est très limité pour son prix , on en fait vite le tour, et le jeu est assez compliqué.

Laisse énormément de possibilités, jouable en multijoueur ou en solo, possède différents modes de jeu (créatif et survie), possède des serveurs créés par la communauté avec encore plus de modes de jeu, jouable sur toutes les plateformes, et ne demande pas de grosses ressources à votre ordinateur.

Au sommaire de ce dossier : - Dire non au harcèlement de rue, par Callisto - Qui sont les "frotteurs" des transports en commun ? par Ahmed Anis - Débat : pour ou contre des wagons réservés aux femmes dans les métros ? par Zakaria - La tenue ne justifie pas l'agression, par Meïryne et Viviana - Jugé à cause de ma différence par Alessia, Maïssa et Siware - Le harcèlement scolaire, un traumatisme, par Anna, Callisto et Ioana - Le sport : un métier de rêve ? par Arianna et Denisa

Récemment, nous avons été témoins de harcèlement scolaire. Voilà comment nous avons réagi : - Nous avons vu un élève pleurer, nous lui avons demandé quel était son problème, il nous a expliqué qu'il se faisait harceler par un de ses camarades. - Nous avons noté son prénom, celui de son harceleur et leur classe. - Le lendemain, nous sommes allé voir le CPE et lui avons expliqué la situation. - Le CPE s'est chargé de la situation. Maintenant, cet élève va mieux.

LE SPORT : UN METIER DE RÊVE ? Sûrement pas pour ces jeunes sportifs qui malgré leurs efforts et leur détermination ont fini au plus bas à cause du harcèlement.

Josh Hope est un jeune footballeur australien qui annonce une pause dans sa carrière footballistique. Pourquoi ? Il est la cible de messages haineux et violents en ligne. Etre un sportif professionnel n'est pas toujours facile et un match engendre beaucoup de pression. Josh Hope exprime d'ailleurs sur Instagram qu'il n'aurait jamais pensé en arriver là un jour « Il y a des critiques dans tous les sports. Et seuls les plus forts survivent. Mais certaines critiques sont sans pitié » cite-il sur ce réseau.

Jack, une autre victime, nageur de 18 ans, détient le record national dans sa catégorie d'âge. Il n'a pas de petite copine car il se rend compte qu'il est attiré par les hommes : il commence donc à s'isoler et devenir anxieux, car il n'est pas à l'aise avec sa sexualité. Un jour, un des joueurs de l'équipe de natation appelle Jack "le mec gay" et depuis, les autres joueurs se moquent de lui. Ils ont continué à le harceler et il n'a pas été choisi pour le poste de capitaine à cause du fait qu'il est homosexuel.

Eh oui ! Le harcèlement dans le sport existe, c'est d'ailleurs souvent du cyber harcèlement qui se déroule donc sur les réseaux sociaux mais pour quelles raisons ? Si on prend l'exemple du football, on a des matchs qui mettent beaucoup de pression sur les épaules de ces joueurs, ils ont beaucoup de fans et lorsqu'ils ratent un but dans un match important, ils se font ensuite beaucoup insulter sur les réseaux sociaux, jusqu'à arriver à des menaces de mort. On peut prendre l'exemple de Kylian Mbappé qui, après son tir au but manqué contre la Suisse pendant l'Euro 2020, a beaucoup été insulté sur les réseaux sociaux, jusqu'aux menaces de mort dans des messages Instagram. Même un joueur professionnel peut faire des erreurs…

5 choses que vous ignorez sur vos professeurs

Numéro 1 - Décembre 2021 Le Magot Magazine réalisé par les élèves de la classe de 4e 1 Médias Rédaction, illustration : Ahmed D., Ahmed N., Ahmed Anis, Alessia, Andrea, Anna, Arianna, Callisto, Danil, Denisa, Doga, Hachime, Gor, Hugo, Ioana, Jonas, Jules, Louisa, Meïryne, Maïssa, Nidal, Ryad, Semahe, Sirine, Siware, Viviana, Vlad, et Zakaria. Première de couverture : Doga Quatrième de couverture : Ioana Sous la responsabilité de J. Cerruti, S. Colleu et A. Ribière, enseignant.e.s. Directrice de publication : C. Bartoletti, cheffe d'établissement. Contact : Collège Alphonse Daudet 176 rue de France 06000 Nice Tél : 0492155590 Mel : ce.0061002g @ac-nice.fr

A nouvelle année scolaire, nouvelle 4e médias dans notre collège. Ce sont 28 élèves volontaires qui portent cette année ce projet, qui entre dans sa quatrième année, et relèvent notre défi : se glisser chaque semaine dans la peau de journalistes et créer de toutes pièces un magazine. Tout au long du premier trimestre, iels ont travaillé la forme : l'article, le titre, le chapô, l'interview... Et iels ont surtout échangé, débattu, partagé, réfléchi, proposé, argumenté, voté pour donner vie au Magot, ce magazine, leur magazine, dont voici le premier numéro. La structure a été pensée pour s'adapter à ce numéro mais aussi aux prochains : les rubriques que vous trouverez ici seront renouvelées dans les éditions à venir. Pour leur premier dossier, nos journalistes juniors se sont lancés sur le thème - malheureusement d'actualité - du harcèlement. Iels ont également choisi de vous parler d'un pronom qui fait débat, de vous donner des conseils lecture en matière de mangas, de présenter un jeu vidéo qui connaît un grand succès, de vous révéler nos petits secrets et même de vous régaler avec une recette testée et approuvée par plusieurs d'entre nous. Mais assez présenté : à vous de vous lancer ! Bonne lecture, bonne découverte, et bonne rencontre avec cette nouvelle équipe !

«&nbsp;Quand cela m’arrivait, je ressentais surtout de la colère et j'avais pour habitude de crier très fort (dans la rue ou le métro) après ces hommes pour les mettre, eux, mal à l'aise ! A mon avis, c'est peine perdue, mais ça fait du bien quand même ! » Tricia « J’ai souvent été victime de sifflets ou de sollicitations du type « Eh, vous êtes charmante mademoiselle », mais ce genre de situation s’est tellement banalisée que parfois je n’y prête même plus attention.&nbsp;» Béatrice, 30 ans&nbsp;

-Évitez de chercher à convaincre votre agresseur qu’il n’a pas le droit d’agir ainsi :&nbsp;votre priorité immédiate est de vous mettre en sécurité. Beaucoup d’associations sont mobilisées contre le harcèlement de rue comme l’association&nbsp;CARE ou STOP HARCELEMENT DE RUE. Vous pouvez également trouver sur internet des formations contre le harcèlement de rue notamment lancée par L’Oréal Paris, l’ONG Hollaback et la Fondations des Femmes via leur programme Stand up. Ce programme a été lancé en mars 2020 dans les gares et les stations d’Ile-de-France.&nbsp;

Comment pouvons- nous réagir face à ce harcèlement ? La ville de Rouen a mis en ligne des conseils pratiques. Par exemple&nbsp;: - Dites exactement ce que vous voulez d’un ton insistant&nbsp;: « éloignez – vous&nbsp;» ou «&nbsp;laissez-moi tranquille » … - Décrivez l’effet que cela produit chez vous, toujours à haute voix (pour que les personnes autour de vous comprennent le problème) «&nbsp;cela me gêne&nbsp;» ou «&nbsp;je suis mal à l’aise&nbsp;» - Désigner une solution&nbsp;: «&nbsp;reculez – vous&nbsp;» ou «&nbsp;arrêtez&nbsp;!&nbsp;» - Si nécessaire, et selon les circonstances, interpellez directement l’entourage pour une aide, criez, prenez la fuite, appelez le 17…

Et il y a encore beaucoup d'exemples montrant que le harcèlement de rue est très fréquent et fait même partie du quotidien pour beaucoup de femmes. Parce qu’une femme, une personne homosexuelle ou transgenre n’a pas à avoir peur en marchant dans la rue, tout le monde doit être libre du choix de ses habits et n’a pas à se sentir en insécurité. Stop au harcèlement de rue

A lire aussi&nbsp;: <a href="http://www.stopharcelementderue.org/">http://www.stopharcelementderue.org/</a> <a href="https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/04/16/stop-au-harcelement-la-rue-est-a-nous-aussi-sur-teva-en-quete-de-reponses-contre-ce-fleau-moderne_6077075_3246.html">https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/04/16/stop-au-harcelement-la-rue-est-a-nous-aussi-sur-teva-en-quete-de-reponses-contre-ce-fleau-moderne_6077075_3246.html</a> CARE France&nbsp;

Le harcèlement scolaire, un traumatisme

Margot : " Je ne connais pas la raison exacte de pourquoi je me suis fait harceler par contre je sais juste que ça a commencé quand j'arrêtais pas de parler du Maroc. Ça a continué avec des moqueries." Inès : " À cause de ma couleur de peau. "

Le harcèlement scolaire est le fait qu'un élève ou un groupe d'élèves fasse subir de manière répétée à un camarade des propos ou des comportements agressifs. Les actes considérés comme du&nbsp;harcèlement scolaire&nbsp;sont par exemple, les moqueries, les brimades, les humiliations, les insultes et les violences physiques répétées.

Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes, humiliations quotidiennes, voire des coups. Le harcèlement scolaire peut continuer notamment sur les réseaux sociaux, l'enfant harcelé ne peut donc pas être tranquille.

Quel âge avais-tu ? Carla : " J'avais 9/10 ans." Thibaut : " J'avais 13 ans. " Margot : " J'avais 10 ans. " Inès : " J'avais de 11 à 12 ans."

Ça a duré combien de temps, ce harcèlement ? Carla : "Ça a duré 2,3 ans." Thibaut : "Ça continue encore un peu." Margot : "Ça a duré 1 ans."

Nous avons mené notre propre enquête, pour avoir le point de vue de différentes personnes, différents âges, au sein d'un établissement scolaire.

*Les prénoms ont été changés pour préserver l'anonymat des témoins. Tout d'abord, nous avons interviewé des élèves :

Pourquoi as-tu été harcelé ? Carla : " Je me suis fait harceler parce qu'on me disait que j'étais plus poilue que les autres filles. " Thibaut : " Parce que je suis gay."

Inès : " Ça a duré longtemps. " Est-ce que quelqu'un t'a aidé à surmonter ce problème ? Carla : " Oui mes amis." Thibaut : " J'ai surmonté ce problème tout seul et ça continue encore. " Margot : " J'en ai parlé à ma mère." Inès : " Non, je l'ai surmonté toute seule."

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