Six nouvelles policières qui ont pour cadre une ville germanophone.

Krimi, nouvelles policières

<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/User:XRay">Dietmar Rabich</a>&nbsp;&nbsp;/&nbsp;<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/Main_Page">Wikimedia Commons</a>&nbsp;&nbsp;/&nbsp;<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:M%C3%BCnster,_St.-Lamberti-Kirche_--_2020_--_9613.jpg">"Münster, St.-Lamberti-Kirche -- 2020 -- 9613"</a>&nbsp;&nbsp;/&nbsp;<a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">CC BY-SA 4.0</a>

C'était une église romaine dédiée à Lambert de Maastricht, un saint évêque du Haut Moyen Age, né probablement à Maastricht vers 636 après J-C et mort vers 705 après J-C, à Liège. Il était le symbole majeur de la principauté ecclésiastique de Liège et est depuis toujours symbole de la ville qu'il a contribué à créer : Liège.&nbsp; Mais revenons-en à l'église, elle possédait notamment trois cages qui ont abrité, 500 ans auparavant, les corps mutilés de trois révolutionnaires : Jean de Leiden, Bernhard Knipperdolling et Bernhard Krechting. Étant passionné d'architecture depuis mon enfance, j'ai donc évidemment cherché à quelle époque cette bâtisse religieuse avait été construite. Elle avait été inaugurée en 1450, il y a plus de 500 ans ! Apparemment son bâtiment actuel est l'exemple le plus significatif de l'architecture gothique tardive westphalienne. J'eu eu l'envie de passer une nouvelle fois devant l'église.&nbsp; Arrivé devant celle-ci, je pris un peu de temps pour l'admirer. « C'est magnifique ! » me dis-je intérieurement. Avec son clocher qui pourrait presque atteindre le ciel, ce monument religieux était impressionnant. Je suis entré dans la bâtisse pour que ma curiosité soit satisfaite. Une fois à l'intérieur de celle-ci, j'ai été époustouflé par son immensité. Ce n'était qu'une simple église, mais à mes yeux, elle était si grande... J'ai été sorti de mes pensées par un jeune garçon qui me bouscula pour aller se réfugier au fond de la pièce. Surpris par cela, ma première réaction fut d'aller voir s'il ne s'était pas fait mal. Je rejoignis donc l'arrière de l'église pour le trouver et lui parler. Je l'ai trouvé assis par terre recroquevillé sur lui-même, la tête entre ses genoux écorchés. J'ai donc essayé de lui parler doucement, il était apeuré : «&nbsp;Hallo, kleiner Junge, wie heißt du ?*,&nbsp;demandai-je, -&nbsp;Ha, Hallo*, répondit-il d'une voix faible et tremblante,&nbsp; -&nbsp;Wie Alt bist du ?* -&nbsp;Zehn Jahre alt *,&nbsp;murmura-t-il, -&nbsp;Sir, mit wem reden Sie?*&nbsp;, demanda une voix d'homme, -&nbsp;Wie bitte ?*&nbsp;, m'exclamais-je en me retournant,&nbsp; Oh, der kleine Junge, der hier saß, sah verängstigt aus, also wollte ich wissen, was mit ihm passiert ist* . -&nbsp;Aber von welchem Jungen reden Sie? Ich sehe keinen...*&nbsp; -&nbsp;Na ja, nur dieser..*&nbsp;»&nbsp;

Soudain pris d'un élan de courage (ce qui ne me ressemblait pas), je leur ai demandé : «&nbsp;Wo bin ich ?*&nbsp;»&nbsp; Mes ravisseurs ne me répondirent pas. Mais je vis leur visage se fendre d'un sourire. Ce n'étaient pas les sourires doux et chaleureux qu'une personne pouvait adresser à un enfant de dix ans, non, ceux-ci étaient vraiment malsains. Les dents jaunâtre du type me rebutaient, je pouvais apercevoir ses lèvres gercées, j'avais envie de vomir.&nbsp;Je détournais le regard rapidement. Cet homme me dégoûtait à un tel point... Voyant que je gigotais toujours autant pour essayer de me libérer de ces « lianes », qui m’enserraient tout entier, son assistante vint resserrer les sangles de la table. J'avais l’impression d'être un animal de foire. J'essayai de crier et d'appeler à l'aide, dans l'espoir qu'une personne quelconque puisse m'entendre et avertir les secours, mais, avant d'avoir pu ne serait-ce qu'ouvrir la bouche, mes deux bourreaux me pressèrent un mouchoir contre la bouche, m'empêchant de prononcer un seul mot. La femme appuyait si fort, j'avais tellement mal, c'était donc comme ça que ma vie allait s'arrêter ?&nbsp; Dire que&nbsp;je croyais enfin m'en sortir après avoir enfin échappé à ma mère, et puis il me restais encore... encore mon lâcheur de père. Des sanglots me montèrent aux yeux. Je n'eus même pas le temps de pleurer que déjà je sentis la piqure d'une seringue qui pénétrait lentement dans mon bras. Et maintenant, ma vue se brouillait, une sensation de légèreté m'emplit, même la douleur me quittait. Si c'était cela mourir, ce n'était pas trop désagréable, après tout.&nbsp;&nbsp;

Kapitel 11 :&nbsp;Bewußtsein / Prise de conscience&nbsp; (dans la tête du personnage principal)&nbsp; «&nbsp;Bitte schön, was wollen Sie trinken und essen ?* -&nbsp;Einen Orangensaft bitte*&nbsp;» Je m'étais réfugié dans un café qui s'appelait&nbsp;&nbsp;« Café &amp; Bar Celona ».&nbsp;Il y faisait bon, à l'intérieur, et cette douce odeur de café moulu me réconfortait. J'en avais bien besoin, après tout ce qu'il s'était passé. Il était déjà midi et demi, c'était l'heure du premier service. Il y avait beaucoup de monde, mais étrangement, le brouhaha ambiant ne me dérangeait pas, mais me soulageait. Je n’arrêtais pas de penser à ces derniers évènements. Le journal télévisé, l'arrêt de l'enquête sur l’assassinat du jeune garçon... Tout cela me torturait l'esprit. Comment la « justice » pouvait-elle abandonner si facilement ? Ce n'était qu'un enfant, et il était mort dans d'atroces souffrances ! En même temps, ils voyaient tellement de choses... Et puis, je ne me serais sûrement pas autant senti concerné si ce n'était pas moi qui avais découvert le corps. L'arrivée du serveur me coupa de mes réflexions.&nbsp; « Einen Orangensaft für den Herrn! -&nbsp;Danke*, lui répondis-je froidement. » Je n'avais pas envie de boire ni de manger, mais je me forçais à siroter mon jus d'orange. Celui-ci était bon, même s'il était légèrement trop sucré. Je refoulais un soupir, et avalais une grande gorgée de jus pour me rafraichir. &nbsp;Si personne n'était fichu de retrouver l'auteur de ce crime atroce, il fallait bien que quelqu'un le fasse.&nbsp;

Traduction française des passages en allemand : *C'est lui, il est encore jeune, mais la vente est aussi destinée aux enfants. *&nbsp;Est-il en bonne santé ? *&nbsp;Oui, pas de problèmes apparents. Il a une dizaine d'année et mesure 1m42 pour 39Kg. *&nbsp;Alors, gamin, on découvre son nouvel environnement ? *&nbsp;Où suis-je ?

Traduction française des passages allemands : *&nbsp;Bonjour Monsieur, que voulez-vous boire ? *&nbsp;Un jus d'orange s'il vous plait. *&nbsp;Pour Monsieur, un jus d'orange ! *&nbsp;Je vous remercie&nbsp;

Kapitel 5 Le crépuscule venait d'engloutir la ville dans ses sombres méandres. Je me faufilais dans le dédale de ruelles sinistres et étroites afin que personne ne se retrouve sur mon chemin. Mon sac à dos se soulevait au rythme de mes pas rapides. Heureusement, j'avais emballé mon couteau de façon à ne pas me faire embrocher. Mon heure n'était pas encore venue. C'était plutôt à cet imbécile trop bavard de s’inquiéter. Je passai dans la Blutgasse, une ruelle étroite. Ce n'était pas loin. Plus que quelques pas... J'y étais presque... -Was machen Sie hier1?! Gronda un homme quelque mètres derrière mon dos. -Es ist nicht verboten, hier zu sein2. Répondis-je d'un ton agacé sans me retourner.&nbsp; -Sie sollten nachts nicht herumlaufen. Es ist sehr unklug. Du weißt, was gerade los ist...3 Je ne répondis rien. La panique montait en moi et menaçait de me submerger à tout moment. Je lançai un regard autour de moi. La rue était déserte. L'homme avança de quelque pas en m'apostrophant.&nbsp; Ne pouvant plus me retenir, je bondis. Non pas en avant pour fuir mais en arrière. L'homme n'eut ni le temps de crier ni même le temps d'apercevoir mon visage avant de s’effondrer par terre. J'avais gardé un point de fer américain sur mes doigts et avait frappé de toutes mes forces. L'homme gisait à mes pieds, inconscient voire pire. Je portai la main à ma bouche en réprimant quelques larmes. Pas le moment de flancher. Je cachai le corps de l'inconnu un peu plus loin et entrepris d'escalader la façade de l'immeuble. Arrivée au troisième étage, je perçai, le plus silencieusement possible, un trou dans la vitre et ouvris la fenêtre. - Bingo. L’intérieur du petit appartement était crasseux et sombre. C'était une vieille salle de bain dont le carrelage semblait pourrir sur place. Il y avait une très forte odeur de renfermé et je ne pus m'empêcher de me couvrir la bouche et le nez. Je me faufilai dans un étroit couloir au papier peint troué pour débarquer dans une petite chambre où dormait un homme d'un sommeil agité.

Sur la table de chevet en bois se trouvait une boite de somnifères, ce qui expliquait le fait que l'homme dorme aussi profondément,&nbsp;sans même savoir que, jamais plus, il ne se réveillerait.&nbsp; Kapitel 6&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Lorsque Victor ouvrit les yeux, le soleil n'était même pas levé. Le réveil, posé sur le sol, affichait cinq heures trente-cinq. Victor Heger soupira. Voila plus de deux semaines qu'il n'arrivait plus à trouver le sommeil.... Depuis le début de cette affreuse affaire. Il se retourna dans son lit. Le témoignage qu'avait donné Monsieur Pilz le troublait. Il leur avait expliqué qu'il se promenait dans la rue lorsque qu'il avait aperçu, près du lieu du crime, une ombre qui fuyait dans la nuit. Étant un homme peu courageux,&nbsp;il n'avait ni osé la suivre ni l'apostropher. Cependant, il avait pu, à la lumière d'un lampadaire, apercevoir une cicatrice dans le cou du fuyard. Ce qui perturbait&nbsp;tant l'inspecteur était le fait qu'il connaissait quelqu'un possédant une cicatrice à l'endroit précis qu'avait décrit Monsieur Pilz. Et cette personne n'était autre que Williane. Victor enfouit sa tête dans son oreiller. Ce ne pouvait être elle. Bien sûr que ça n'était pas elle. Après tout, de nombreuses personnes devaient posséder une&nbsp;cicatrice dans le cou. L'inspecteur chassa bien vite cette ridicule idée de sa tête&nbsp;et se leva. Les aiguilles du&nbsp;réveil à fleurs semblaient tourner au ralenti. Monsieur Heger dormait dans une petite chambre sous les toits où il faisait très chaud en été et très froid en hiver. Une grande armoire en mélèze trônait contre le mur droit tandis que celui de gauche soutenait un lit aux draps douteux. Comme il n'y avait pas de table de chevet, le réveil, ainsi qu'un livre intitulé&nbsp;"Die Verwandlung&nbsp;* ", étaient à même le sol. L'homme&nbsp;sortit de sa chambre pour accéder à un petit salon composé essentiellement&nbsp;d'un canapé rapiécé et d'une petit cuisine possédant une minuscule table. L'inspecteur vivait dans un trois pièces. Cela lui suffisait, bien qu'il soit un peu à l'étroit. Il&nbsp;mit deux tartines à chauffer et sortit des saucisses, du jambon, du fromage, et des œufs de son frigo. Il mit la table et se fit cuire des œufs brouillés, beurra ses Brötchen,

Freiburg im Breisgau (en français : Fribourg-en-Brisgau)

Der stumme Dieb

<a href="https://www.google.com/url?sa=i&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2013%2F10%2F25%2F1739092-allemagne-forcene-retranche-famille-amis-fast-food.html&amp;psig=AOvVaw2VFnz_Fjx9FRUvbmdjJ-PD&amp;ust=1654024644234000&amp;source=images&amp;cd=vfe&amp;ved=0CA0QjhxqFwoTCJCq-I74h_gCFQAAAAAdAAAAABAD">La Depeche. https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/5c2e127c3e454640ac0ca2fa/full/image.jpg</a>

Munster, Allemagne : la vie de&nbsp;Leon Fischer&nbsp;va être bouleversée à jamais. Ayant perdu son travail depuis la pandémie de Covid-19 sa vie ne le passionne plus autant qu'avant. Après une&nbsp;découverte sordide&nbsp;dans les bacs à ordures de sa propriété, il se retrouve intrigué et tourmenté .Entre les allers-retours entre l'office de police et son appartement miteux, Leon&nbsp;doute&nbsp;de plus en plus de lui même, ses&nbsp;souvenirs&nbsp;sont flous, aurait-il un quelconque&nbsp;lien&nbsp;avec le drame ?&nbsp; Cette nouvelle policière étrange et déroutante vous plongera dans les entrailles de la Stadt des Westfälischen Friedens et de la folie de l'Homme... &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;*(surnom donné à la ville de Munster)

Prologue : «Leon, sors les poubelles !&nbsp;», auront été les premiers et derniers mots que mon colocataire prononça en voyant le tas de déchets entreposé devant la porte d’entrée. Il était presque minuit lorsqu'il m’ordonna d’aller jeter les ordures ménagères. J'ai réprimé un soupir et me suis habillé en vitesse. Je pris les sacs et je les sorti.s&nbsp; Dans la rue, tout était noir, exceptée la faible lueur d’un seul lampadaire du quartier qui marchait encore un peu. D'un pas rapide, je me dirigeai vers les bennes à ordures appartenant à la copropriété.. Dans la ruelle, je me suis frayé un chemin entre les monticules de détritus amassés sur les pavés de la ville. Je me rendais souvent ici pour jeter mes ordures, surtout parce que Martin se débrouillait toujours pour me laisser les sortir.&nbsp;Et j'ose avouer que marcher dans cette ruelle sombre et sinistre m'angoissait et m'angoisse toujours vraiment, surtout lorsqu'il fait nuit noire et que presque toutes les lumières des habitations sont éteintes. Mais cette nuit-là, je sentis une odeur, juste infâme, de celle que vous ne voudriez jamais sentir. Un bouquet de pourriture et de décomposition. Elle émanait d'une gibecière, une sorte d'énorme sac où l'on met le gibier tué à la chasse. Il était posé juste à côté d’une benne à ordures remplie. J’étais tiraillé entre l’idée de faire comme si de rien n'était, et celle d’ouvrir ce fameux sac qui attirait tellement mon attention, pour découvrir l’origine de cette odeur nauséabonde. La curiosité l’emporta sur le dégoût. J'ai donc décidé d'ouvrir le sac. Je pensais qu'au pire, cela ne pouvait être qu'une carcasse d'animal en décomposition.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mais ce que j’y découvris était bien pire que cela, cette chose, ou devrais-je dire ces choses, entreposées vulgairement dans la gibecière, me donnaient une irrésistible envie de vomir tous mes repas. Je lâchais le sac aussitôt. Ce n'était pas une bestiole, c'était un...&nbsp;

Silencieusement,&nbsp;il se glisse derrière lui et lui donne un premier coup de couteau au niveau des côtes, la douleur se lit dans les yeux de Lukas ainsi que l'incompréhension. Visiblement il ne comprend pas ce qui est en train de se passer.&nbsp;Puis le deuxième arrive et après quelques&nbsp;temps un troisième,&nbsp;son&nbsp;but était de faire souffrir le plus possible Lukas...&nbsp;Après un cinquième coup,&nbsp;il ferme les yeux et c'est la fin, Lukas est mort. Il observe un instant le visage qui avait été séduisant mais qui était maintenant figé en un rictus de douleur&nbsp;puis il détourne le regard et soupire en enveloppant le corps. Il l'emporte&nbsp;devant le musée.

&nbsp;Oda Après une longue hésitation,&nbsp;Hans&nbsp;vint me parler.&nbsp; -J'ai peur pour toi. Tu as&nbsp;été en&nbsp;contact avec&nbsp;la&nbsp;victime et je me fais du souci. Mais je te connais, tu es une vraie tête de mûle...&nbsp;Mais si tu as besoin de prendre quelques jours... Hans laissa&nbsp;échapper un&nbsp;bref&nbsp;sourire. Le commandant Retel avait&nbsp;l'air sévère mais au fond,&nbsp;c'était un homme comme les autres,&nbsp;avec ses joies et ses peurs. Tout le monde&nbsp;au commissariat ,&nbsp;ou presque,&nbsp;avait&nbsp;&nbsp;une mauvaise image de lui&nbsp;mais il m'avait beaucoup&nbsp;aidée&nbsp;lors de ma prise de&nbsp;poste et je l'appréciai&nbsp;beaucoup. -Merci Hans,&nbsp;je savais que je pouvais compter sur toi." Et je retournai&nbsp;travailler&nbsp;mais je souhaitais auparavant m'entretenir&nbsp;avec Anthon. Il ne semblait&nbsp;pas&nbsp;en avoir&nbsp;envie. Stressé,&nbsp;de grosses poches&nbsp;&nbsp;étaient apparues&nbsp;sous&nbsp;ses yeux, il&nbsp;fouillait&nbsp;dans&nbsp;un tas&nbsp;de papiers&nbsp;administratifs. "Je n'ai pas le temps pour&nbsp;bavarder&nbsp;" me dit-il. Je m'assis donc à mon bureau devant mon dossier, désespérément&nbsp;vide,&nbsp;&nbsp;du&nbsp;graffeur de bananes. Quelle idiotie&nbsp;!&nbsp;pensais-je. Je m'occupai&nbsp;d'une stupide enquête pendant,&nbsp;qu'à&nbsp;quelques&nbsp;mètres&nbsp;de moi,&nbsp;&nbsp;mon collègue,&nbsp;et meilleur ami, tentait de&nbsp;&nbsp;résoudre&nbsp;un meurtre qui avait causé&nbsp;grand scandale&nbsp;à&nbsp;Stuttgart. J'essayai&nbsp;de me retenir toute la journée mais,&nbsp;une fois le soir arrivé,&nbsp;ma curiosité me dépassa&nbsp;et je demandai&nbsp;&nbsp;à&nbsp;Anthon,&nbsp;des infos sur l'enquête. "- Je ne dois&nbsp;&nbsp;pas&nbsp;divulguer&nbsp;des éléments confidentiels,&nbsp;me répondit-il.

-Mais&nbsp;Hans m'a dit que je pourrais t'aider dès&nbsp;que j'aurais arrêté&nbsp;mon graffeur,&nbsp;&nbsp;j'ai le droit de savoir !&nbsp;répliquai-je.&nbsp; -Bon, d'accord, soupira-t-il,&nbsp;je suis, pour l'instant,&nbsp;sur la piste de plusieurs suspects. Ce type n'avait pas que des amis... Sans surprise, ils sont tous fichés et introuvables. Sauf celui-ci "&nbsp;&nbsp; Anthon me montra&nbsp;du doigt&nbsp;la photo d'&nbsp;un homme que je n'aurais&nbsp;pas&nbsp;voulu rencontrer le soir dans une ruelle... Doté de&nbsp;muscles ornés de tatouages,&nbsp;son sourire&nbsp;sardonique&nbsp;me donnait&nbsp;l'impression qu'il pouvait&nbsp;me&nbsp;narguer depuis&nbsp;sa photo, sur&nbsp;la fiche étalée&nbsp;sur&nbsp;le&nbsp;bureau.&nbsp; Rudolf - un collègue avec qui je n'avais&nbsp;aucun atome crochu, affichait le&nbsp;&nbsp;&nbsp;visage&nbsp;de quelqu'un qui avait passé une&nbsp;&nbsp;mauvaise journée,&nbsp;&nbsp;il&nbsp;m'expliqua&nbsp;qu'ils procéderaient à l’arrestation le lendemain. Il me proposa&nbsp;de les accompagner&nbsp;et&nbsp;j'acceptai, bien évidemment.&nbsp;&nbsp; Anthon reprit&nbsp;:&nbsp; -&nbsp;Cet individu&nbsp;a&nbsp;déjà&nbsp;passé&nbsp;quinze&nbsp;ans en prison pour tentative de viol sur une jeune fille&nbsp;qui&nbsp;se trouvait être la sœur de Lukas. Elle&nbsp;s'était confiée&nbsp;à lui,&nbsp;donc forcément,&nbsp;&nbsp;Lukas&nbsp;l'avait dénoncé&nbsp;à la Police non sans&nbsp;&nbsp;l'avoir bien amoché&nbsp;avant. Ça pourrait&nbsp;être un bon mobile. Il a, en tout cas,&nbsp;le parfait profil&nbsp;d'un&nbsp;tueur.&nbsp;On va le placer en garde à vue pour les prochaines 48 heures et on l’interrogera dans les règles." *** Je me laissai&nbsp;tomber sur mon lit. Cette affaire allait&nbsp;être résolue assez vite finalement. Je m'endormis sur&nbsp;des pensées cauchemardesques et me réveillai&nbsp;de&nbsp;très&nbsp;mauvais poil le lendemain.&nbsp; Lorsque j'arrivai&nbsp;au commissariat,&nbsp;&nbsp;j'allai voir&nbsp;&nbsp;Rudolph et l'avertis que je devais&nbsp;d'abord&nbsp;demander à&nbsp;mon équipe de continuer sans moi.&nbsp; Je préparai ensuite&nbsp;mon arme&nbsp;de service, je ne pensai&nbsp;pas m'en servir mais c'est toujours bien de l'avoir,&nbsp;&nbsp;au cas où. Nous&nbsp;étions&nbsp;quatre pour procéder à cette arrestation&nbsp;:&nbsp;&nbsp;Anthon, Rudolph,&nbsp;Niklas&nbsp;et moi.&nbsp;&nbsp;Nous&nbsp;partîmes&nbsp;dans une seule voiture.&nbsp; Cet homme habitait&nbsp;à quelque rue de chez Lukas. Je&nbsp;frappai&nbsp;à sa porte&nbsp;et&nbsp;le même homme que sur la photo m'ouvrit, grand, baraqué avec quelques cicatrices autour de l'oreille.&nbsp;&nbsp;Il me regardait&nbsp;de haut.

Mais l'enquête avait été prise en charge par le commissariat de police. Il jeta le journal avec rage. Cette histoire n'en finirait donc jamais ? La sonnerie désagréable du téléphone interrompit le cours de ses pensées. Encore? Personne ne voulait donc le laisser se lamenter sur son sort en paix ! &nbsp;&nbsp;&nbsp;Il décrocha pour ce qui lui semblait être la centième fois de la matinée. &nbsp;- Qui donc cherche encore à...&nbsp;Marmonna Victor &nbsp;- Oh ! Tout doux, cher ami ! Lui répondit une douce voie rauque emplie de sarcasme. &nbsp;- Wiliane ! Pardonne-moi. J'ai passé une affreuse journée. &nbsp;- Tu as bien le temps de changer d'avis, il n'est que 11 heures. Et j'ai une excellente nouvelle. &nbsp;- Je suis toute ouïe. &nbsp;- Une école d'écriture m'a contactée pour me proposer de faire mes études à Paris ! &nbsp;- Quoi? Tu partirais sans moi? Dit Victor, la voix emplie de fausse indignation. &nbsp;- Ne t'en fais pas, je t'enverrai une carte postale. Lui répondit Wiliane d'une voix triomphante. Victor ricana. - Bon, Monsieur Grognon, je t'invite à passer chez moi pour voir si je peux te remonter le moral, continua la jeune femme. - Eh bien .... J'avais un rapport à terminer et ..... - Allez, ne fais pas le rabat joie, sors de ta caverne. Je t'attends au 15éme de la rue Innere Stadt. - Pffff... J'arrive. - Je n'en attendais pas moins de toi. A très vite ! Victor se massa l'arrête du nez. Il entreprit de charger son sac et descendit dans la grande rue qui passait devant chez lui. Le jeune homme appela un&nbsp;taxi et s'engouffra rapidement dedans. Tout le long du trajet, il ne put détourner ses pensées de son éviction de l'enquête. Enfin, la voiture grise s'avança dans l'Inerre Sradt et s'arrêta devant le numéro 15. Heger remercia chaleureusement&nbsp;le chauffeur puis paya sa course avant de descendre du véhicule. Il s'engouffra dans le hall , grimpa les escaliers&nbsp;puis toqua à la porte. - Herein ! S'écria une voix enjouée. &nbsp;Heger passa le pas de la porte.

Die Wohnung war schmutzig und nicht aufgeräumt. Die Wände waren weiß und altersschwach ? Die Eingangstür fuhr auf einen breiten Gang. Williane surgit au bout du couloir de l'entrée avec un tablier bleu à fleurs&nbsp; - Wilkommen ! S'exclama-t-elle. J'ai fait des cookies avec plein de pépites au chocolat. Sur ces mots, elle disparut au bout du Gang. L'inspecteur se déchaussa et accrocha sa veste an einen schönen Kleiderbügel. Il suivit&nbsp;Wiliane&nbsp;vers la cuisine. La jeune femme venait d'enfourner les cookies et un large sourire s'affichait sur son visage.&nbsp; - Alors, Monsieur l'inspecteur, en quoi cette journée a-t-elle été si affreuse ? Pouvez-vous me le dire ou est-ce un secret professionnel ?&nbsp; - Oh, c'est une longue histoire, Mademoiselle Mahler. - Nous avons tout notre temps, murmura la jeune femme, son visage à quelques centimètres de celui de Victor.&nbsp; Celui-ci la regarda fixement dans les yeux avant de l'embrasser fougueusement. Elle le poussa contre le mur tout en continuant de l'embrasser. Cela aurait pu continuer encore un long moment sans compter l'apparition d'une femme, plutôt ronde et d'une taille ridiculement petite. Sie trägt ein rosa Kleid mit gelben schuhen.&nbsp; - Hum, Hum, fit-elle d'une voix aigüe. Je ne fais que passer.&nbsp; Elle lança un clin d’œil&nbsp;appuyé à Wiliane. Celle-ci se détacha presque immédiatement de Victor.&nbsp; - Karine ! Tu es déjà rentrée du marché... Je ne m'attendais pas à te voir ici. Enfin, pas maintenant... - Eh oui, le Karmelitermarkt n'était pas fameux. Comme toujours depuis la fin de la guerre. Enfin bon... Comment s'est passée ta matinée ? Tu as dû bien t'amuser à ce que je vois.&nbsp; Les joues de Wiliane s’empourprèrent. Elle changea rapidement de sujet en voyant Victor qui paraissait vouloir rentrer sous&nbsp;terre.&nbsp; - Ça m'a l'air d'être un bon petit gaillard ! S'était exclamée ladite Karine en lui donnant un coup de coude. En voyant l'air gêné de l'inspecteur, Wiliane s'empressa de faire assoir la vielle dame en lui proposant des biscuits, ce qu'elle accepta avec le plus grand des plaisirs.

Ce bâtiment religieux est tout simplement un chef d’œuvre du XIIIe&nbsp;siècle. Avec sa pointe qui frôle le ciel, ces trois cages suspendues avec une histoire bien sanglante se cachant derrière elles... Après quelques secondes d'intense réflexion, je pénétrais enfin dans l'église en courant, n'arrivant pas à contenir mon excitation. Ihre Decke in Ihrem Herzen war unglaublich hoch, überall waren Goldflecken zu sehen. Lila und blaue Spiegelgläser funkelten an den Wänden wie Schnee.* Elle était encore plus belle à l'intérieur.

Traduction française des passages allemands : *&nbsp;Son plafond en voute était incroyablement haut, des dorures le parcouraient de toutes parts. Des vitraux aux reflets violets et bleus scintillaient sur ces murs blancs comme neige.&nbsp;

Kapitel 7 :&nbsp;Louis Hofman (dans la tête du personnage principal) « Bonjour, m'interpella une voix inconnue, je suis la personne avec qui vous avez correspondu, il y a de cela un quart d'heure.&nbsp; - Ah, oui, effectivement, lui répondis-je, bonjour. » La femme avec qui j'avais parlé quinze minutes auparavant, se tenait maintenant en face de moi. « Bien, suivez moi. » Elle me conduisit vers une pièce peu attrayante, où un de ses collègues attendait.

Après avoir, encore une fois, raconté ma « rencontre de la veille », ils m'ont demandé si, par hasard, j'avais aperçu quelque chose de suspect et si j'avais des soupçons sur une ou plusieurs personnes. « Si j'ai vu autre chose ? Non, je ne m'en rappelle pas, et je ne vois pas quelqu'un de mon entourage avoir fait une chose aussi horrible.&nbsp; - Nous avons identifié la victime comme étant Louis Hofman, dix ans. Sa mère l'a reconnu, une certaine Lina Hofman. Connaissez-vous ces personnes ? - ... Non, je ne les connais pas, en tout cas pas que je m'en souvienne... » En fait, ce n'était pas tout à fait vrai, ce nom de famille me disait vaguement quelque chose, mais, je ne savais pas quoi... Les policiers ont continué l'interrogatoire, en me posant d'autres nombreuses questions sur la scène de crime, etc. « C'est fini, merci d'avoir pris le temps de répondre à nos questions. - Tout le plaisir est pour moi, ai-je répondu, un peu hypocrite, puis-je me permettre de vous poser une question sur une chose dont je suis curieux, s'il vous plaît ? - Je vous en prie, me répondit t-elle d'un regard interrogateur, - De quoi l'enfant est-il mort ?, lui lançais-je, - Le médecin légiste pense qu'il a succombé des suites d'un violent coup à l'arrière de la tête, au niveau de la nuque, mais... poursuivit elle avec hésitation, diverses produits anesthésiants ont été identifiés dans son corps. Nous n'avons malheureusement pas retrouvé dans ce sac la dépouille entière... » Je sortis avant même la fin de sa phrase. Des images se bousculaient dans ma tête, les unes plus horribles et sordides que les autres. Je décidai de ne pas rentrer directement chez moi, en essayant de ne pas songer aux nouvelles pensées qui me torturaient l'esprit. La ville me semblait être une ville fantôme tant elle était déserte. Enfin de retour dans cet appartement en désordre qu'était le mien, Martin dormait toujours. Parfois, je me demandais&nbsp;si, plutôt que d'avoir un colocataire, je n'aurais pas mieux fait d'adopter un animal de compagnie, un chat par exemple. Oui, c'est ça, un chat , il aurait fait les mêmes choses que Martin : manger et dormir mais il ne me forcerait pas à sortir les poubelles pour, finalement,&nbsp;découvrir un cadavre. Je n'avais d'ailleurs&nbsp;même pas eu l'occasion de lui raconter ma mésaventure morbide.&nbsp;

Je me tournai vers Hans qui&nbsp;était resté là,&nbsp;il hocha&nbsp;la tête. Je partis alors avec mon frère après avoir dit au revoir à Anthon. J'avais décidé de faire&nbsp;&nbsp;un&nbsp;voyage, quand&nbsp;mon&nbsp;enquête serait terminée,&nbsp;&nbsp;pour&nbsp;décompresser. J'avais décidé de partir&nbsp;avec une autre amie,&nbsp;Hanna. Nous avions fait nos études&nbsp;ensemble mais elle était&nbsp;restée&nbsp;à Freiburg. Je racontai&nbsp;&nbsp;tout&nbsp;ça à Karl&nbsp;qui&nbsp;se montra un peu envieux&nbsp;!&nbsp; Nous&nbsp;regardâmes&nbsp;un film et nous nous&nbsp;endormîmes.&nbsp; Je dormis d'une traite.&nbsp;C'était&nbsp;la première fois,&nbsp;depuis&nbsp;trois&nbsp;jours,&nbsp;que je ne faisais&nbsp;pas de cauchemar. Mon enquête étant terminée,&nbsp;j'allais&nbsp;demander à Hans un congé,&nbsp;il&nbsp;accepta&nbsp;sans hésitations, en me conseillant de me reposer. J'ai&nbsp;eu la bêtise d'ajouter,&nbsp;avant de rejoindre mon bureau,&nbsp;que s'il se passait&nbsp;quoi que ce soit,&nbsp;je&nbsp;serais&nbsp;de retour&nbsp;le plus vite possible&nbsp; *** Ça me faisait&nbsp;&nbsp;bizarre de revoir Hanna, après si longtemps. Dans le train,&nbsp;&nbsp;nous parlâmes, elle avait&nbsp;plein d'anecdotes&nbsp;à&nbsp;raconter, que ce soit sur sa vie privé ou son&nbsp;travail à la&nbsp;&nbsp;police.&nbsp; Le matin,&nbsp;&nbsp;nous prîmes&nbsp;un petit-déjeuner&nbsp;bien consistant&nbsp;car nous allions à la fête foraine la plus réputée&nbsp;de&nbsp;Berlin,&nbsp;Landsberger Allee. Il y a des énormes attractions,&nbsp;et avec le vent qui soufflait ce jour-là, ,&nbsp;&nbsp;les nacelles allaient encore plus s'agiter que&nbsp;d'habitude. J'étais&nbsp;un peu stressée,&nbsp;au pied de la Gehendepanik, la grande roue, la plus haute de Berlin,&nbsp;car&nbsp;&nbsp;j'ai le vertige. Avec le vent et la pluie qui&nbsp;arrivaient&nbsp;, j'avais&nbsp;vraiment&nbsp;de quoi paniquer. Nous montâmes pourtant&nbsp;&nbsp;dans les nacelles&nbsp;qui&nbsp;&nbsp;démarrèrent,&nbsp;nous éloignant&nbsp;du sol. Au fur et&nbsp;à&nbsp;mesure que les cliquetis de la machine&nbsp;s'accélérèrent,&nbsp;&nbsp;je commençais&nbsp;à&nbsp;vraiment paniquer.&nbsp;

Les gouttes de pluie nous fouettaient le visage&nbsp;mais Hanna me mit son imperméable sur la tête. J'avais&nbsp;&nbsp;l'impression qu'elle n'avait peur de rien et j'avoue qu'avec elle,&nbsp;je me sentais&nbsp;en sécurité. C'était la fin, ça faisait du bien de retourner sur terre.&nbsp;&nbsp;L'après-midi nous visitâmes&nbsp;le Mauermuseum. Et&nbsp;le lendemain,&nbsp;nous&nbsp;nous rendîmes à&nbsp;la piscine de Neukölln, j'avais&nbsp;&nbsp;hâte d'y aller, après avoir&nbsp;vu les photos sur le site&nbsp;internet qui montraient&nbsp;&nbsp;un immense toboggan couvert,&nbsp;&nbsp;des spas et&nbsp;de nombreux&nbsp;espaces&nbsp;bien-&nbsp;être, bref&nbsp;... le rêve.&nbsp; *** Arriva la fin du voyage et&nbsp;&nbsp;j'appelai&nbsp;&nbsp;mon frère pour qu'il vienne nous chercher à Albsadt&nbsp;afin de&nbsp;me&nbsp;&nbsp;ramener au commissariat.&nbsp; C'est bien malgré moi&nbsp;que&nbsp;je passai&nbsp;&nbsp;mon badge sur le petit écran qui s'alluma&nbsp;et me souhaita&nbsp;la bienvenue.&nbsp; Karl ne&nbsp;semblait pas aller&nbsp;&nbsp;très bien et Hans l'avait&nbsp;remarqué, lui&nbsp;&nbsp;aussi.&nbsp;&nbsp;Il&nbsp;&nbsp;proposa&nbsp;donc&nbsp;à mon frère&nbsp;&nbsp;un&nbsp;thé, c'est à ce moment-là qu'il s'aperçut de la présence d'&nbsp;Hanna qui n'avait&nbsp;pas bougé depuis son arrivée.&nbsp; Karl devint&nbsp;&nbsp;vraiment pâle et se mit à suer. Hans lui proposa alors de l'aspirine en poudre.&nbsp;Peu de temps après, mon frère se mit à convulser. Nous appelâmes les secours qui le transportèrent d'urgence à l'hôpital.&nbsp; - Wie ist sein Name - Er&nbsp;heisst&nbsp;Karl. j'avais&nbsp;peut être parlé trop agressivement à cette&nbsp;pauvre Krankenschwester. Nous laissâmes mon frère à l'hôpital, les internes nous assurant qu'ils nous donneraient&nbsp;des nouvelles plus tard, jusqu’à ce que je reçoive un appel de l’hôpital. - Oda, am&nbsp;Apparat - ja wir haben ein Problem - Ja, was ? - Karl&nbsp;Nemark ist nicht mehr&nbsp;im&nbsp;Krankenhaus ! - Pardon, Karl n'est plus&nbsp;à&nbsp;l’hôpital mais&nbsp;il est où&nbsp;alors ? .&nbsp;

<a href="https://www.google.com/url?sa=i&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.midilibre.fr%2F2017%2F07%2F28%2Fallemagne-un-mort-et-plusieurs-blesses-apres-une-attaque-au-couteau-a-hambourg%2C1542224.php&amp;psig=AOvVaw2yXJXIWdXHxqBlrtZI2-OJ&amp;ust=1654024780210000&amp;source=images&amp;cd=vfe&amp;ved=0CA0QjhxqFwoTCKC18s_4h_gCFQAAAAAdAAAAABAD">Midi Libre</a> <a href="https://www.google.com/url?sa=i&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.midilibre.fr%2F2017%2F07%2F28%2Fallemagne-un-mort-et-plusieurs-blesses-apres-une-attaque-au-couteau-a-hambourg%2C1542224.php&amp;psig=AOvVaw2yXJXIWdXHxqBlrtZI2-OJ&amp;ust=1654024780210000&amp;source=images&amp;cd=vfe&amp;ved=0CA0QjhxqFwoTCKC18s_4h_gCFQAAAAAdAAAAABAD">https://images.midilibre.fr/api/v1/images/view/5b2936a83e45461be3570d23/full/image.jpg</a>

Tu nous a espionnés durant des semaines et je suppose que c'est toi qui a tout fait pour que le mariage soit reporté&nbsp;?&nbsp;&nbsp;Pour&nbsp;que Timoté me prenne pour une folle&nbsp;? C'est&nbsp;aussi&nbsp;&nbsp;toi le responsable de l'intoxication de ma mère&nbsp;&nbsp;?&nbsp;J'en ai assez vu et entendu, je vais te dénoncer pour tout ce que tu as fait à ma famille ! - Tu ne vas&nbsp;aller nulle&nbsp;part. Je n'ai pas brisé ta vie, bien au contraire, je t'ai permis d'ouvrir les yeux sur&nbsp;l'avenir&nbsp;pitoyable&nbsp;que te réservait cet homme.&nbsp;Et dis-toi que je n'étais pas&nbsp;le&nbsp;seul&nbsp;à le penser&nbsp;!&nbsp;Je t'annonce d'ailleurs qu'aujourd'hui, nous allons nous marier comme nous&nbsp;aurions du&nbsp;&nbsp;le faire, il y a deux ans. Et j'ai invité quelqu'un qui compte autant pour toi que pour moi. Et là, je vis mon père arriver&nbsp;! J'avais raison, il était là,&nbsp;il n'était&nbsp;&nbsp;peut-être jamais parti... -&nbsp;Bonjour,&nbsp;ma fille chérie ! Je sais que tu m'en veux pour le passé et pour les tragiques évènements qui se sont déroulés récemment. En&nbsp;réalité, ce n'est pas Lukas, le coupable du meurtre de Timoté, c'est&nbsp;moi. Cet homme n'était pas fait pour toi, alors je l'ai tué. Tu n'aurais, normalement, pas du&nbsp;être là quand cela devait se passer mais maintenant,&nbsp;c'est trop tard !&nbsp;Avec Lukas, nous avons décidé de te faire venir jusqu'à nous&nbsp;mais ta mère s'en&nbsp;est&nbsp;rendue&nbsp;compte et&nbsp;j'ai dû&nbsp;la mettre hors circuit ,&nbsp;&nbsp;c'est donc pour cela que je l'ai intoxiquée. Mais je ne lui voulais pas de mal. Je l'ai aimée,&nbsp;ta mère et j'ai voulu que tu sois heureuse avec Lukas et non avec ce Timoté. Je n'en revenais pas ! Il venait de faire ses aveux. Il n'avait&nbsp;jamais été là pour moi&nbsp;et alors que&nbsp;j'allais peut-être être heureuse avec Timoté, il fallait&nbsp;&nbsp;qu'il se mêle de&nbsp;mes affaires. Je n'ai même pas eu le temps de répondre que Lukas reprit la parole. -Voilà, maintenant tu sais tout. Nous allons nous marier ensemble et après nous partirons&nbsp;! Direction l'Espagne !&nbsp; - POLIZEI&nbsp;HÄNDE HOCH&nbsp;! La police était arrivée à temps. J'avais laissé mon&nbsp;&nbsp;téléphone décroché,&nbsp;en contact avec Joy. cette dernière&nbsp;avait donc tout entendu des aveux de mon père.&nbsp; Je pris Joy dans mes bras et la remerciai.&nbsp;

Epilogue : Un mois plus tard... Ma mère était sortie de l'hôpital et nous pouvions enfin reprendre une vie normale. Nous avions décidé de nous installer en Allemagne, près de&nbsp;&nbsp;Joy. Mon père et Lukas ont&nbsp;été&nbsp;condamnés à&nbsp;dix&nbsp;ans de prison ferme et ils&nbsp;n'ont plus&nbsp;eu&nbsp;le droit de s'approcher de notre famille. Ende gut alles gut&nbsp;!!! DAS ENDE

Vokabular : &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Mutter&nbsp;= mère &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;meine beste Freundin&nbsp;= ma meilleure amie &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;&nbsp;heftig&nbsp;= violent &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;neben dem&nbsp;= à côté du &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Erzählen Sie mir, was am 18. März 2015 passiert ist !&nbsp;= Racontez-moi ce qui s'est passé le 18 mars 2015 ! &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Polizist&nbsp;= policier &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Tschüss&nbsp;= au revoir &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Steigen Sie ein ich habe eine Nachricht für Sie !&nbsp;= Montez, j'ai un message pour vous ! &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Woher weiß ich, dass es sich nicht um eine Falle handelt ?&nbsp;= Comment savoir s'il ne s'agit pas d'un piège ? &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Der Mann in schwarz hat mich geschickt&nbsp;= L'homme en noir m'a envoyé &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;er hat braunes Haar, er sieht groß aus und er hat blaue Augen&nbsp;= il a les cheveux bruns, il a l'air grand et il a les yeux bleus &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;POLIZEI&nbsp;Hände hoch!&nbsp;= Police les mains en l'air &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Ende gut alles gut !!! =&nbsp;tout est bien, qui fini bien !!! &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;DAS ENDE&nbsp;= fin

Après quelques instants&nbsp;passés&nbsp;à observer le corps&nbsp;inanimé du jeune&nbsp;homme,&nbsp;&nbsp;il le pose sur une bâche en prenant bien soin de ne pas laisser ses empreintes. Il l'emporte ainsi&nbsp;en direction de sa voiture&nbsp;qui est&nbsp;garée juste devant l'immeuble.&nbsp; Sa belle Mercedes s'engage en direction du musée.&nbsp;Quand&nbsp;Il arrive devant, il&nbsp;sort le corps. Puis il&nbsp;s'engouffre&nbsp;à l'intérieur et le dépose&nbsp;devant le tableau de ce peintre qui l'a&nbsp;tant&nbsp;&nbsp;bouleversé...&nbsp; Ce n'est qu'en levant la tête qu'il aperçoit un jeune homme d'une vingtaine d'années à peu près, qui le regarde, d'un air terrifié.&nbsp;Le garçon tient&nbsp;&nbsp;dans sa main une bombe de peinture... C'est un témoin gênant, il va devoir s' en débarrasser mais pas pour le moment. Il a reconnu le graffeur et sait qu'il a bien trop peur de la police, il ne dira&nbsp;donc&nbsp;rien. Confiant,&nbsp;&nbsp;il remonte dans sa voiture et rentre se coucher. Après-tout, il&nbsp;l'&nbsp;a bien mérité&nbsp;car&nbsp;être un meurtrier n'est pas de tout repos. Oda Cette journée commençait&nbsp;tellement mal avec ce deuxième meurtre. Cela faisait&nbsp;plus d'une heure que je me renseignais&nbsp;sur les bâtiments&nbsp;que le&nbsp;fameux graffeur inconnu aurait&nbsp;eu comme cible. Il fallait que j'établisse un lien&nbsp;entre eux&nbsp;quand mon téléphone vibra&nbsp;; c'est ma mère, elle voulait me voir&nbsp;pendant&nbsp;la pause de midi et&nbsp;me proposait d'&nbsp;aller boire un café toutes&nbsp;les deux. J'avais envie de lui répondre&nbsp;que ce n'était pas&nbsp;vraiment&nbsp;le moment, mais je changeai&nbsp;d'avis,&nbsp;après tout, un petit peu d'air frais ne pouvait&nbsp;pas me faire de mal ! Avant de filer au&nbsp;café&nbsp;Shöpfle,&nbsp;&nbsp;je prévins Hans que je reviendrais un peu plus tard&nbsp;. J'attendis à mon arrêt Rottweil Bahnhof. Je ne savais pas pourquoi je me sentis oppressée&nbsp;et&nbsp;même anxieuse,&nbsp;depuis le décès de Lukas, je ne me sentais&nbsp;plus&nbsp;en sécurité nulle&nbsp;part. &nbsp;J'étais&nbsp;maintenant dans la Andreasstraße et je rejoignis&nbsp;le café à pied. L'image du&nbsp;&nbsp;corps de Lukas,&nbsp;étalé au sol,&nbsp;me revint en tête,&nbsp;j'avais oublié que c'était&nbsp;dans ce même café que je l'avais&nbsp;vu pour la première et dernière fois. Les larmes me montèrent aux yeux, je repensai&nbsp;aux&nbsp;&nbsp;petits sourires&nbsp;enjôleurs que nous avions échangés, ce soir-là...

Ce n'était&nbsp;pas que quelques larmes qui coulèrent le long de mon visage, je craquai&nbsp;complètement, je déversai&nbsp;toutes les émotions que j'ai retenues&nbsp;jusque là.&nbsp;&nbsp;Je courus&nbsp;vers&nbsp;la terrasse du café&nbsp;pour retrouver ma mère et lui demander de changer d'endroit,&nbsp;&nbsp;je voulais&nbsp;m'éloigner de ce café.&nbsp; Au tournant de la Andreasstraße,&nbsp;&nbsp;ma mère disparut, je voyais bien qu'elle ne supportait&nbsp;pas cela. Je me repris en main, j'ai toujours eu ce don de paraître heureuse dans les situations les plus désastreuses.&nbsp;Le son des cloches de la Kirche d'à côté confirme qu'il est bien 14 heures.&nbsp; De retour au bureau, l'après-midi&nbsp;fut consacré à mon enquête et&nbsp;j'allai&nbsp;retrouver mes coéquipiers devant le musée où devait&nbsp;agir, de nouveau, notre petit délinquant. Je ne sais plus si je vous l'ai déjà dit&nbsp;mais je&nbsp;les&nbsp;trouvais&nbsp;plutôt mignonnes,&nbsp;&nbsp;ces bananes dessinées&nbsp;sur&nbsp;les&nbsp;monuments&nbsp;de&nbsp;la ville&nbsp;!&nbsp;Je pensai&nbsp;que c'était&nbsp;&nbsp;une bonne idée pour&nbsp;amuser&nbsp;les touristes,&nbsp;surtout les&nbsp;Français&nbsp;! J'étais&nbsp;un peu fatiguée par cette semaine&nbsp;et j’espérai&nbsp;&nbsp;que le coupable de&nbsp;ces meurtres serait&nbsp;vite arrêté&nbsp;pour que la vie&nbsp;reprenne&nbsp;son cours normal... Il faisait&nbsp;sombre&nbsp;et froid,&nbsp;depuis longtemps,&nbsp;&nbsp;à cette période de l'année&nbsp;et à&nbsp;22h30,&nbsp;nous&nbsp;nous&nbsp;sommes tous disposés autour du bâtiment mais c'est moi qui l'aperçu en&nbsp;premier.&nbsp;C'était un jeune&nbsp;homme&nbsp;âgé&nbsp;d'une&nbsp;vingtaine&nbsp;d'année&nbsp;qui avait&nbsp;un sac à la main.&nbsp;quand il nous vit,&nbsp;&nbsp;&nbsp;il sursauta&nbsp;et se retourna&nbsp;vivement. Je&nbsp;voulais qu'il comprenne que je&nbsp;ne&nbsp;souhaitais&nbsp;pas lui faire de mal.&nbsp;&nbsp;Je confiai donc le&nbsp;&nbsp;jeune à un&nbsp;&nbsp;policier de garde pour la nuit. Nous reviendrions le lendemain matin pour l'interroger.&nbsp;La journée sera longue... Je ne me trompais pas,&nbsp;alors que j'arrivais&nbsp;avec&nbsp;quelques&nbsp;minutes de retard,&nbsp;il régnait déjà une atmosphère très lourde. Je me rendis&nbsp;directement auprès de Hans. &nbsp;"- Vous avez fait du bon boulot, bravo, je passerai le voir dans la matinée. -&nbsp;Danke&nbsp;Hans,&nbsp;essen&nbsp;wir&nbsp;zusammen zu Mittag? -&nbsp;Ja&nbsp;wie immerqq."

Le petit guide touristique de l'Autriche (Österreich en allemand) L'Autriche est un pays d'Europe centrale, sans accès à la mer. C'est un pays montagneux et il possède une frontière avec&nbsp;l'Allemagne et la Tchéquie au nord, la Slovaquie et la Hongrie à l'est, la Slovénie et l'Italie au sud, et avec la Suisse et le Liechtenstein à l'ouest.&nbsp; Sa capitale est Vienne (Wien). L'Autriche possède une population de 8, 859 459 millions d'habitants et une superficie&nbsp;83 871 km2. Le chancelier de l'Autriche se nomme Karl Nehammer. L'Autriche est un membre de l'Union Européenne. Sa langue officielle est l'allemand, mais depuis la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, six autres langues (hongrois, slovène, croate du Burgenland, tchèque, slovaque et romani) sont reconnues. Quelques spécialités Autrichiennes :&nbsp; Tafelspitz : C'est un pot-au-feu. Knödel : C'est un plat originaire du Tyrol. Il s'agit d'une sorte de boulettes de mie de pain farcies avec des lardons, des échalotes, et souvent préparés avec du bouillon.&nbsp; Apfelstrudel : C'est une sorte de tarte au pommes, plus moelleuse et avec beaucoup de cannelle Rindsrouladen : C’est une escalope de bœuf roulée farcie au lard et aux cornichons. Stelze : Il s'agit de jarrets de porc marinés avec de l'ail et du cumin.

Pour les amateurs du genre, ces romans sont tous disponibles au CDI ou à la Médiathèque. Tout d'abord, les livres de notre autrice préférée : Muriel Zürcher Robin des graffs. T. Magnier, 2016. 1 vol. (284 p.) Cote : R ZUR Et la lune, là-haut. Thierry Magnier, 2019. Cote R ZUR Une autre autrice qui a beaucoup de succès auprès des lecteurs du CDI : Sylvie Allouche. Twist again. Syros, 2016. 1 vol. (284 p.) Cote : R ALL Stabat murder. Syros, 2017. 1 vol. (304 p.) . Cote : R ALL Brothers. Syros, 2017. 1 vol. (231 p.). Cote R ALL Danielle Thiéry : Première femme commissaire divisionnaire de l'histoire de la police française. L'ange obscur. Syros, 2021. 1 vol. (472 p.). Cote : R THI. Sélection 11eme Prix Garin Puis Beddingfeld, Anne. Le pacte des assassins. Rageot thriller, 2013. 248 p. Cote R BED. Ben Kemoun, Hubert. L'interrogatoire.. ou Ce qui s'est vraiment passé. Nathan Jeunesse, 2015. 1 vol. (106 p.) Cote : R BEN Bernard, Nathalie / Portalet, Frédéric. Keep hope. Thierry Magnier, 2019. 1 vol. (284 p.) Cote : R BER Carteron, Marine. Dix. Rouergue, 2019. 1 vol. (302 p.) Cote : R CAR Clavel, Fabien. Décollage immédiat. Rageot, 2012. 1 vol. (201 p.) Cote R CLA Glay, André de. Cléo Lefort. Mystère à Berlin. Chattycat, 2018. 1 vol. (58 p.) Cote : R GLA Gratias, Claire. L'été où j'ai vu le tueur. Rouergue, 2019. 1 vol. (202 p.) Cote : R GRA Grevet, Yves. Seuls dans la ville entre 9h et 10h30. Syros, 2011. 224 p. Cote : R GRE

Par A.Savin (WikiCommons) — Travail personnel, FAL, https://commons.wikimedia.org

Je me suis donc arrêté&nbsp;au prochain arrêt&nbsp;et&nbsp;je savais pertinemment que j'allais arriver en retard&nbsp;alors&nbsp;j'ai&nbsp;courus&nbsp;de toutes&nbsp;mes forces&nbsp;pour essayer d'arriver&nbsp;à&nbsp;temps. Quand,&nbsp;tout à coup,&nbsp;j'ai trébuché sur un caillou. Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais par terre,&nbsp;et comme par hasard,&nbsp;j'étais tombé&nbsp;dans&nbsp;une flaque d'eau. J'étais trempé mais bon,&nbsp;je me suis&nbsp;dit&nbsp;que le temps que j'arrive au lycée, mes vêtements&nbsp;sécheraient.&nbsp; Arrivé&nbsp;au lycée, je me trouvais devant la porte de&nbsp;la&nbsp;classe. J'étais toujours&nbsp;aussi&nbsp;trempé mais,&nbsp;il fallait rentrer&nbsp;en&nbsp;classe.&nbsp; J'ai franchi la porte de classe sans même toquer à la porte. Toute la classe s'était retournée&nbsp;et ils&nbsp;m'ont&nbsp;tous regardé 'als ob ich jemanden getötet hätte'. Marie a fait une blague sur mes habits tout trempés. Tout le monde s'est&nbsp;mis&nbsp;à&nbsp;rigoler. J'avais honte, je me demandais pourquoi Marie me faisait ça. J'ai essayé&nbsp;de l'ignorer mais quand je m'étais tourné vers Andrel, il riait&nbsp;aussi... CHAPITRE 6 : Excuses Pendant la récré,&nbsp;je suis allé&nbsp;voir Andrel&nbsp;et&nbsp;je lui ai demandé&nbsp;pourquoi il avait ri&nbsp;à la blague de Marie. Il m'a&nbsp;répondu&nbsp;que la blague était drôle et que c'était&nbsp;&nbsp;normal de rire à des blagues. Je lui ai dit&nbsp;que les blagues sur&nbsp;les potes n'étaient pas supposées&nbsp;être drôles. Ensuite je ne sais pas pourquoi, Andrel est parti sans rien dire. A la fin de la journée, quand je suis&nbsp;&nbsp;rentré chez moi, il m'a envoyé un sms, il avait écrit qu'il était désolé et que comme demain, c'était&nbsp;samedi, il pourrait&nbsp;venir chez moi avec sa Ps4 pour jouer. J'ai accepté&nbsp;ses excuses et je lui ai donné&nbsp;mon adresse.&nbsp;

Le lendemain, il est arrivé chez moi à 15h avec sa Ps4. On a joué&nbsp;jusqu'à 20h.&nbsp;Après on est allés manger au MacDonald's et ensuite, il est rentré chez lui vers 22h. Je suis aussi retourné chez moi le ventre plein. J'étais&nbsp;tellement&nbsp;fatigué ce jour-là&nbsp;que je&nbsp;&nbsp;me suis&nbsp;endormi&nbsp;dès que j'ai posé ma tête sur mon oreiller. Quand je me suis réveillé, je suis allé&nbsp;préparer des&nbsp;toasts. Pendant qu'ils&nbsp;&nbsp;grillaient, je suis allé&nbsp;dans le salon pour regarder un peu&nbsp;la&nbsp;télé. Et c'est là que j'ai remarqué&nbsp;qu'Andrel avait oublié sa Ps4 chez moi, j'ai donc décidé de l'appeler.&nbsp; - " Hallo, Mann, du hast deine PS4 bei mir zu Hause vergessen ! " - "Ja, ich weiß, ich habe es gerade erst bemerkt. Würde es&nbsp;dir&nbsp;etwas ausmachen, es mir zurückzugeben, weil ich etwas beschäftigt bin, bitte "&nbsp; - "Ja, keine Sorge, ich habe sowieso nichts zu tun" - "Danke,&nbsp;Mann du bist der Beste" Il m'a donné&nbsp;son adresse et&nbsp;je&nbsp;me suis préparé&nbsp;pour aller chez lui. &nbsp;Quand je suis arrivé, j'ai&nbsp;frappé à sa&nbsp;porte, il m'a ouvert et je lui ai rendu sa Ps4. Il m'a remercié&nbsp;et&nbsp;m'a invité&nbsp;à&nbsp;manger chez lui. J'avais accepté quand tout&nbsp;à&nbsp;coup,&nbsp;je me suis souvenu que j'avais&nbsp;laissé&nbsp;mes&nbsp;toasts griller.&nbsp;Je lui ai expliqué&nbsp;rapidement que je ne pouvais pas&nbsp;rester&nbsp;&nbsp;à&nbsp;cause des&nbsp;toasts&nbsp;et quand je me suis retourné pour courir jusqu'à chez moi, j'ai vu une fille, devant la maison en face de chez Andrel, elle avait 'sehr blaue Augen und blondes Haar'. J'ai pas pu voir cette fille en détails comme j'étais pressé&nbsp;mais&nbsp;&nbsp;son allure me semblait&nbsp;familière.&nbsp; &nbsp;Quand je suis arrivé et que je suis rentré dans la cuisine, il y avait de la fumée partout. Je me suis précipité sur les&nbsp;toasts et&nbsp;alors que j'allais les&nbsp;enlever du&nbsp;toaster,&nbsp;ce dernier&nbsp;a explosé. CHAPITRE 7 : Coma&nbsp; Quand je me suis réveillé, j'étais&nbsp;à&nbsp;l'hôpital. J'avais très&nbsp;mal&nbsp;à&nbsp;la main. Je n'arrivais presque pas&nbsp;à&nbsp;la bouger. Je suis resté&nbsp;comme ça pendant au moins&nbsp;deux longues&nbsp;&nbsp;heures&nbsp;à&nbsp;regarder le plafond car je n'avais rien a faire. Je n'avais même pas mon téléphone&nbsp;sur moi. Une infirmière est rentrée&nbsp;dans la chambre et quand elle m'a vu réveillé,&nbsp;&nbsp;elle est allée&nbsp;appeler un médecin. Le médecin était 'agape'. Je lui ai demandé ce qui se passait&nbsp;et il m'a expliqué&nbsp;la situation. Il m'a&nbsp;expliqué&nbsp;qu'en réalité, j'étais&nbsp;dans le coma depuis&nbsp;sept&nbsp;ans et qu'on m'avait&nbsp;retrouvé&nbsp;chez moi, sous un frigo, victime d'une&nbsp;grave blessure crânienne.

&nbsp;La statue en bronze&nbsp;"Die Bremer Stadtmusikanten"*&nbsp;qui représente les personnages du conte très apprécié des frères Grimm&nbsp;est l'un des points forts de la place qui fait face à l'Hôtel de ville de Brême.&nbsp;&nbsp; Bref, les heures passaient et j'avais faim. Je suis allé&nbsp;manger au Gaststätte&nbsp;Kleiner Olymp, un restaurant qui se trouvait&nbsp;à&nbsp;5 km d'où j'étais. Franchement, je ne m'étais jamais autant régalé de ma vie. Par contre,&nbsp;c'était&nbsp;un peu&nbsp;cher.&nbsp; &nbsp;&nbsp;Après m'être régalé&nbsp;donc, j'étais retourné sur&nbsp;le banc et j'ai dû&nbsp;attendre encore et encore. Il était déjà six heures du soir. J'ai donc fini par abandonner. Je me suis&nbsp;&nbsp;dit&nbsp;qu'elle avait du décider de ne pas venir. Après avoir perdu 10 heures&nbsp;de ma vie sur&nbsp;un fichu&nbsp;banc, je suis&nbsp;rentré chez moi, j'ai&nbsp;allumé la télé et je&nbsp;me suis&nbsp;endormi&nbsp;devant&nbsp;un programme de dessins animés. CHAPITRE 3 : Un Jour comme un autre ou presque Après avoir passé un des week-end les plus pourris de ma vie, j'ai dû&nbsp;quitter&nbsp;mon lit et me préparer pour aller&nbsp;au&nbsp;&nbsp;lycée, même si je n'en avait vraiment pas&nbsp;&nbsp;envie.&nbsp;En plus,&nbsp;&nbsp;mon emploi du temps,&nbsp;ce jour-là,&nbsp;était&nbsp;catastrophique.&nbsp;Bref, après m'être levé, je me suis&nbsp;&nbsp;dirigé vers la cuisine pour me&nbsp;préparer un&nbsp;bol de céréales. Puis je suis allé me brosser les dents et ensuite je suis allé prendre mon bus pour&nbsp;aller au lycée, comme&nbsp;à&nbsp;mon habitude. &nbsp;Il y avait un nouveau au lycée. Je l'avais&nbsp;déjà&nbsp;vu en classe&nbsp;mais&nbsp;j'ai eu&nbsp;&nbsp;la flemme de lui envoyer des boulettes de papier avec des messages. J'ai donc attendu la récréation pour aller lui parler.&nbsp;Il était tout seul sur un banc. Comme je n'avais&nbsp;pas beaucoup d'amis,&nbsp;je me suis&nbsp;&nbsp;dit&nbsp;que ce serait l'occasion de m'en faire un.&nbsp;Je me suis&nbsp;assis près de lui et on a discuté. &nbsp;- " Hallo ", dis-je. &nbsp;- " Hallo...., wer bist du ? " me demande-t-il. &nbsp;- " Oh, mein Name ist Gabriel und du, wie heisst du&nbsp;? " &nbsp;- " Mein Name ist Andrel, Warum redest du mit mir ? " &nbsp;- " Ich spreche mit dir, weil du ganz allein bist und ich dachte, ich könnte dein Freund sein. "

&nbsp;- " Oh, ok, Das ist nett von dir ! " &nbsp;- " Also bist du neu hier ? "&nbsp; &nbsp;- "&nbsp;Ja, Ich habe in Berlin gelebt, aber ich musste meine Stadt aus persönlichen Gründen verlassen. " &nbsp;- " Ah ok, ich verstehe " dis-je CHAPITRE 4 : Moins seul Ça fait maintenant&nbsp;deux&nbsp;semaines&nbsp;que Andrel&nbsp;et moi&nbsp;sommes amis. Nous avions échangé nos numéros de téléphone. Il&nbsp;venait de Berlin,&nbsp;&nbsp;la capitale de l'Allemagne,&nbsp;une très belle ville. Il m'a&nbsp;raconté que la ville est réputée pour sa scène artistique et ses monuments modernes, comme&nbsp;la Philharmonie de Berlin*, un bâtiment doré construit en 1963 dont le toit présente une forme géométrique particulière. il m'a&nbsp;également expliqué&nbsp;que Berlin avait&nbsp;été divisée&nbsp;en deux pendant la guerre froide et pleins d'autres choses. Mais&nbsp;ce qui m'a le plus intéressé, c'est quand il m'a avoué qu'il était dragué par&nbsp;une fille&nbsp;qui&nbsp;habitait&nbsp;à&nbsp;coté de&nbsp;chez&nbsp;&nbsp;lui. &nbsp;Mais bref, ma vie n'avait pas énormément changé&nbsp;mis à&nbsp;&nbsp;part que&nbsp;j'avais&nbsp;désormais&nbsp;un ami. J'essayais&nbsp;&nbsp;toujours de&nbsp;me rapprocher de&nbsp;Marie, je l'aimais vraiment mais bon,&nbsp;ce n'était&nbsp;manifestement&nbsp;pas réciproque. J'avais pourtant&nbsp;tenté de nouer des liens&nbsp;de&nbsp;multiples&nbsp;&nbsp;façons : J'avais, par exemple,&nbsp;essayé&nbsp;de lui envoyer un avion de papier avec une lettre dedans. Mais quand elle l'a reçue, elle l'a déchirée&nbsp;devant moi en me&nbsp;fixant d'un air&nbsp;&nbsp;menaçant. J'avais,&nbsp;bien évidemment, très&nbsp;envie&nbsp;de lui parler mais&nbsp;en&nbsp;vain. Elle&nbsp;continuait à&nbsp;m'ignorer... Heureusement,&nbsp;je me sentais&nbsp;moins seul maintenant,&nbsp;grâce&nbsp;à&nbsp;Andrel&nbsp;qui&nbsp;était toujours avec moi. CHAPITRE 5 : Trahison ? J'étais dans&nbsp;le&nbsp;&nbsp;bus pour aller au lycée, je discutais&nbsp;avec Andrel par sms. Il me parlait&nbsp;de cette fille qui&nbsp;n'arrêtait pas de flirter avec lui et&nbsp;il m'écrivait que&nbsp;lui aussi,&nbsp;&nbsp;il flirtait&nbsp;avec elle. Je lui&nbsp;ai&nbsp;demandé,&nbsp;à&nbsp;plusieurs reprises, de qui il s'agissait mais&nbsp;&nbsp;&nbsp;il&nbsp;ne&nbsp;voulait pas répondre. Je&nbsp;ne&nbsp;sais pas pourquoi je ne l'ai pas forcé&nbsp;à me répondre...Et là,&nbsp;alors qu'on était en pleine conversation,&nbsp;je me suis&nbsp;rendu compte que mon bus avait&nbsp;dépassé&nbsp;l'&nbsp;arrêt&nbsp;du&nbsp;lycée.

Stadtbibliothek Stuttgart&nbsp;

Mercedes-Benz&nbsp;Museum&nbsp;

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mercedes-Benz_Museum_201312_02_sunset.jpg?uselang=fr

La bibliothèque municipale de la Mailänder Platz impressionne par son architecture, mais aussi par sa bibliothèque&nbsp;pour enfants, sa bibliothèque musicale et sa bibliothèque graphique. Un motif plébiscité&nbsp;&nbsp;sur Instagram. 

Musée Mercedes-Benz à Stuttgart, Allemagne, peu avant le coucher du soleil. <a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Julian_Herzog">Julien Herzog</a>. 2013

Le musée Mercedes-Benz de Stuttgart célèbre l'automobile inventée par Carl Benz en 1886 : il raconte ses histoires&nbsp;, les faisant vivre en les plaçant dans le contexte de la technologie, de la vie quotidienne, de l'histoire sociale et de la culture. Plus de 160 véhicules en sont les principaux éléments.&nbsp;Cela va&nbsp;des plus anciennes automobiles jamais construites&nbsp;aux&nbsp;&nbsp;voitures de courses et&nbsp;véhicules de recherche futuristes.&nbsp; Avec les objets exposés, ils forment la pièce maîtresse de l'exposition permanente.

En termes de contenu, un accent particulier est mis sur la scène littéraire de la région de Stuttgart : une exposition permanente sur les auteurs et lauréats de Stuttgart a été étendue à toute la région culturelle. La terrasse sur le toit est librement accessible et vous récompense avec une vue fantastique !&nbsp;

Wilehma Zoologisch-Botanisch

Dans ce ce parc&nbsp;très agréable pour une promenade, nous pouvons observer des animaux, des grands espaces verts, des jeux pour jeunes&nbsp;enfants, des serres et des plantes.&nbsp;

Mercedes-Benz Museum. <a href="https://www.flickr.com/people/61504137@N00">Nathanael Burton</a>. wikimedia commons. 2014

<a href="https://www.google.com/url?sa=i&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.stuttgart.de%2Ftourismus%2Fsehenswuerdigkeiten%2Fzoo-wilhelma.php&amp;psig=AOvVaw0xUg2Iu6pyWwwnhqXdFdpi&amp;ust=1653568982458000&amp;source=images&amp;cd=vfe&amp;ved=0CA0QjhxqFwoTCIjxttrW-vcCFQAAAAAdAAAAABAJ">Wilhelma - Zoo und botanischer Garten | Landeshauptstadt Stuttgart</a>. https://www.stuttgart.de/tourismus/sehenswuerdigkeiten/zoo-wilhelma.php

Tous étaient d'anciens officiers de l'armée allemande dont le procès n'avait pas abouti à une condamnation.&nbsp; Le point le plus important était qu'à coté de chacun de leur noms se trouvait une petite croix presque effacée. Le Mozart du Crime était passé ici. Sans même prendre le temps de ranger les feuilles qui jonchaient le sol, Victor s’élança hors&nbsp;de la pièce. Il traversa la bibliothèque en trombe laissant sur son passage de nombreux lecteurs indignés. Il arriva, dans une glissade, devant la bibliothécaire. Celle-ci était prête à utiliser son vocabulaire le plus grossier mais Victor Heger fut le premier à parler. -&nbsp;&nbsp;War jemand im Archiv ? Elle le regarda comme s'il venait de se transformer en crapaud. -Ja, eine Frau aber sie ist netter als Sie. -Wie ist sie ? -Ich weiß nicht mehr.&nbsp; &nbsp;Victor ne put plus rien tirer d'elle et après avoir été forcé à tout ranger et classer dans la salle des archives, il quitta la bibliothèque. Le jeune homme, pris de court par les évènements, marcha d'un pas précipité vers un parc et s'installa sur un banc. Ses pensées se bousculaient avec fracas dans sa tête. Tout semblait impliquer Wiliane dans cette affaire. Mais Victor Heger n'y croyait pas. Il y avait certainement une autre explication. Le cerveau de l'inspecteur tournait à plein régime. N'y tenant plus, le jeune homme se leva et marcha, puis courut vers l'appartement de Wiliane. Se pressant dans la grande rue bondée de passants qui le regardaient d'un air ahuri,&nbsp;Victor réfléchissait à un prétexte qui pourrait expliquer sa venue précipitée chez elle. C'est en tombant sur une friperie que l'idée germa dans l'esprit de Victor. Il s'engouffra dans le magasin, regarda hâtivement les habits et opta pour une robe bleue à fleur qui lui paraissait très jolie. Il paya la vendeuse, qui n'était pas assez rapide à son goût. En reprenant sa course folle dans les grandes rues de Wien, Victor tripotait les plis de la robe. Son cœur était prêt à exploser. Lorsqu'il reconnut l'immeuble de Wiliane, il sentit un poids tomber dans son estomac. Il grimpa les marches quatre à quatre et cogna à la porte en retenant son souffle, ce qui était un exercice assez difficile quand on venait de courir près de quatre kilomètres. Karine ouvrit la porte avec un grand sourire. - Wiliane ! C'est ton ... ami qui est là, it-elle avant de grommeler "enfin, ton ami... ou plus..." dans sa barbe.&nbsp;

La jeune femme arriva au bout du couloir. Elle était plus belle encore que toute les fois où Victor l'avait vue. Il déglutit. Karine le fit entrer et l'installa à table avec une quinzaine de biscuits qu'elle lui proposa avant de les engloutir avec entrain. - Alors, qu'est ce qui t'amène ici ? Lui demanda Karine, après avoir partagé avec eux quelques bonnes histoires sur la ville.&nbsp; - Je suis venu m'excuser pour ma ... maladresse de notre dernière rencontre. Et pour me faire pardonner, j'ai apporté ceci.&nbsp; Victor sortit la belle robe bleue de son sac. Il regarda Wiliane et attendit sa réponse. Elle sourit mais son sourire sembla faux.&nbsp; - Je... Commença-t-elle. Karine lui coupa la parole. - Allez Wiliane, ne lui mens pas. -En vérité, Victor, je n'aime pas vraiment le bleu. Non, en fait, je déteste le bleu. Mais la robe en elle même est très jolie, tu sais. Contre toute attente,&nbsp;Heger éclata de rire.&nbsp; - Et bien, décidément, je suis bien maladroit.&nbsp; Toute la tablée rit de bon cœur.&nbsp; - Wiliane ? Puis-je te parler ? En privé, sans vouloir vous offenser, madame, glissa-t-il en regardant Karine. La belle femme se leva gracieusement et se dirigea dans le couloir invitant Victor à la suivre. -Écoute, je ne vais pas tourner autour du pot, alors je te le demande tout de suite. Wiliane Astrid Mahler... Es-tu le Mozart du crime ?&nbsp; Wiliane le regarda droit dans les yeux. Ses yeux vert aux reflets argentés cherchaient les pupilles sombres de l'inspecteur. Puis, pour la première fois, la jeune femme baissa le regard. Elle souriait.&nbsp; - Tu croyais vraiment que ce pourrait être moi ? Fit-elle avec un sourire hilare.&nbsp; - Wiliane, jure-le moi. dit Victor en serrant entre ses mains le visage de la mystérieuse jeune femme. Écoute, je crois devenir fou. Tous les jours, j'ai affaire à des appels du commissaire, des familles des victimes qui&nbsp;me disent à quel point je suis incompétent.

Kapitel 4 :&nbsp;Winternacht / Nuit d'hiver&nbsp; (dans la tête de l'enfant) « Dernier appel pour le train partant pour Münster, les voyageurs qui n'auraient pas encore embarqué sont priés de se dépêcher et de composter leur ticket avant de monter dans le train.&nbsp;Merci. » Je me hâtai et courus jusqu'au quai où se trouvait bon nombre de voyageurs attendant leur train pour rentrer chez eux. Je cherchai le mien entre les nombreuses personnes et le vis non loin de là, près à fermer ses portes. Je&nbsp;courus de toute mes forces pour sauter à l'intérieur, juste avant que les portes ne se ferment.&nbsp; Dans le train, il y avait une sorte de petit réduit qui pouvait facilement accueillir un petit corps tel que le mien. Ce n'était certes pas très confortable, mais bon, après tout, j'avais l'habitude. Je me suis vite endormi, seul, enfermé dans cette petite boîte humide, où la moisissure était reine.&nbsp; Je me réveillais, coincé dans ce petit habitacle, plein de courbatures et encore plus épuisé qu'avant. Cette sieste n'avait définitivement pas changé mon état de fatigue extrême. Dehors, j'entendis une voix robotique déclarer : « Mesdames et Messieurs, nous allons bientôt arriver à la gare de Münster Hauptbahnhof, préparez-vous à récupérer vos bagages, et, surtout, n'oubliez pas de sortir dans le calme pour éviter toutes bousculades et mouvements de foule. Merci de votre compréhension, et bonne soirée. »&nbsp; Quoi ?! Avais-je dormi aussi longtemps que cela ? Tout à coup, le convoi s'arrêta. Nous étions arrivés à notre destination, Münster. J'écoutai les bruits de pas des voyageurs qui sortaient doucement de la rame, après environ deux heures de voyage. Eux, pourraient enfin partir retrouver leur maison ou leur chambre d'hôtel, tandis que moi, j'allais devoir survivre dans le froid glacial de ce mois de janvier.&nbsp; Cinq minutes passèrent, et bientôt, je n'entendis plus que les voix de deux adultes en pleine conversation sur les dérives de la société. J'ouvris la petite porte de ma couchette improvisée et sortis, en faisant bien attention de ne faire aucun bruit pour que l'on ne me remarque pas.

Enfin extirpé de la boîte qui m'avait servi de logement durant ces deux dernières heures, je quittai la rame où j'avais pris place et me retrouvai dans le noir complet, avec comme seul vêtement chaud, une petite veste que j'avais emportée avec moi. Je resserrai le col de mon manteau. Dehors, il régnait une température de moins cinq degrés, le froid hivernal en Allemagne ne rigolait pas ! Je décidai de prendre la direction que n'importe quel voyageur aurait prise juste après être sorti de son train : celui qui dessert le hall de la gare. Une fois à l'intérieur de celui-ci, je dus me frayer un chemin entre toutes les personnes venues récupérer leurs proches. Certains se prenaient dans les bras suite à un trop long éloignement, d'autres s'embrassaient ou se saluaient cordialement. J'aurais bien aimé qu'un de mes proches vienne m'enlacer comme ça, mais malheureusement, je n'avais personne. Je refoulai les larmes qui me montaient aux yeux, je ne pouvais pas pleurer, pas maintenant ! Je partis aussi vite que je le pouvais et arrivai à l'entrée de la gare. Je pris un peu de temps pour m'habituer au froid et au noir qui composaient si bien cette nuit de janvier. J'inspirai puis expirai, et entrai finalement dans cette obscurité qui m’empêchait même de voir à deux mètres autour de moi. (La Deutsche Bahn&nbsp;= l'entreprise qui gère le trafic ferroviaire en Allemagne, plus de 25.000 kilomètres de rails relient la plupart des villes et des régions du pays)

Kapitel 5 :&nbsp;Schlechte Erinnerungen / Mauvais souvenirs&nbsp; (dans la tête du personnage principal) Je me réveillais aux alentours de 5 heures du matin. J'avais très mal dormi à cause de tous les souvenirs que mon cerveau n'arrêtait pas de refouler. Cela ne voulait décidément pas sortir de ma tête, c'était tellement horrible que j'en avais encore des frissons et des nausées, et cette odeur...

- Nous ne savons pas, la police le cherche ne vous inquiétez pas il ne peut rien lui arriver de mal. -&nbsp;Was&nbsp;? Mais il est très mal et il est dehors sans personne, je suis de la police donc j'irai. Je reçu&nbsp;un message de Hans qui s'occupait&nbsp;de l’affaire, il avait&nbsp;une voix glaciale : - On l'a retrouvé mais...&nbsp;&nbsp;er ist tot&nbsp;Oda&nbsp;er ist tot. Il&nbsp;avait&nbsp;dit ça sans émotion,&nbsp;mon souffle se coupa. Mon frère ! Lui qui, toute ma vie, m'a soutenue,&nbsp;&nbsp;toute ma vie, m'a fait sourire, mon frère que j'aimais tant, mon frère n'était plus.&nbsp; Le tueur Il ne peut pas laisser en vie un tel rival... Ce soir, encore une fois, il enfilera ses vêtements noirs et disparaitra dans la nuit.&nbsp; Karl va bientôt mourir. Le poison, qu'il a versé dans son thé,&nbsp;agit en deux heures. Il doit faire vite.&nbsp; Il se faufile dans l’hôpital et en ressort chargé d'un corps, qu'il tient, sans aucune précaution. Il touche presque au but. Sa Mercedes roulait vers le musée. Fichu Otto Dix et ses tableaux&nbsp;&nbsp;qui ont hanté ses nuits, mais&nbsp;désormais&nbsp;c'est lui qui fait&nbsp;régner la&nbsp;terreur...&nbsp; Oda&nbsp; Anthon n'allait&nbsp;&nbsp;pas bien, il disparaissait&nbsp;&nbsp;souvent&nbsp;&nbsp;pour&nbsp; revenir&nbsp;&nbsp;tard dans la journée.&nbsp; Je&nbsp;pensais&nbsp;&nbsp;qu'il avait&nbsp;fait une découverte&nbsp;en&nbsp;rapport avec&nbsp;l'enquête mais&nbsp;il&nbsp;ne voulait&nbsp;&nbsp;pas m'en parler pour&nbsp;me protéger. Tous ces meurtres&nbsp;étaient&nbsp;de ma faute , je&nbsp;connaissais toutes les victimes&nbsp;, ça ne&nbsp;pouvait&nbsp;plus être une simple coïncidence... . Je ne supportai&nbsp;plus la réalité...

J'étais seule chez moi quand on frappa&nbsp;&nbsp;à la porte, je me levai&nbsp;pour&nbsp;ouvrir et trouvai&nbsp;&nbsp;Hans derrière&nbsp;la porte. Il me sourit,&nbsp;je le fis entrer. Il prit&nbsp;de mes nouvelles et nous&nbsp;discutâmes&nbsp;un moment.&nbsp; "- Je suis désolé mais ils n'avaient qu'à ne pas être si près de toi... -Qu'est-ce&nbsp;que tu raconte, Hans ? -Mais,&nbsp;maintenant que ton meilleur ami n'est plus là pour me barrer la route, je vais pouvoir m'occuper de toi. Un sourire glacial&nbsp;apparut&nbsp;sur&nbsp;ses lèvres et&nbsp;il&nbsp;me murmura&nbsp;à l'oreille&nbsp;"il est mort". -Je ne comprends pas, de qui parles-tu ?&nbsp;Nein, Anthon...&nbsp;NEIN&nbsp; -Si Oda, il était bien trop proche&nbsp;de toi...&nbsp; Non, non, non,&nbsp;pas Anthon, ...&nbsp; Il s'approcha&nbsp;de moi et passa&nbsp;ses bras autour de moi, mes larmes redoublaient&nbsp;de plus belle... Il approcha&nbsp;ses lèvres de mon visage. - Si tu savais,&nbsp;depuis combien de temps,&nbsp;j'en rêve...&nbsp; Il les posa sur les miennes. La porte s’ouvrit brusquement à ce moment là et Hanna surgit, le chemisier taché de sang, celui d'Anthon... Derrière elle il y avait Niklas, Rudolph... Les deux garçons se précipitèrent sur Hans et l'écartèrent de moi. Hanna me serra&nbsp;fort dans ses bras puis, je me sentis sombrer... Quelques jours plus tard... J'ouvris&nbsp;les yeux,&nbsp;une lumière blanche m'aveugla, puis j'aperçus&nbsp;&nbsp;une forme, Hanna. Tout me revint&nbsp;en bloc, Lukas, Mattias, Nikolas, Karl, Anthon... Et les larmes&nbsp;jaillirent, d'un coup,&nbsp;tellement fortes que j'eu&nbsp;l'impression de me noyer. Hanna s'approcha&nbsp;de moi,&nbsp;&nbsp;Nous pleurâmes&nbsp;toutes les deux ... Dans deux jours,&nbsp;nous enterrerons Anthon mais maintenant,&nbsp;j'avais&nbsp;besoin d'Hanna pour aller mieux et je savais&nbsp;qu'elle serait&nbsp;toujours là pour moi, et &nbsp;à cet instant,&nbsp;&nbsp;c'était&nbsp;&nbsp;tout ce dont j'avais&nbsp;besoin...

Wien (en français, Vienne)

Le Mozart du crime

<a href="https://www.google.com/url?sa=i&amp;url=https%3A%2F%2Fannacarte.com%2Fautriche%2Fautriche-carte-politique.html&amp;psig=AOvVaw32uYcIOnoaJYEF-6933vq_&amp;ust=1653575930885000&amp;source=images&amp;cd=vfe&amp;ved=0CA0QjhxqFwoTCKDKsMnw-vcCFQAAAAAdAAAAABAD">Carte politique de l'Autriche -</a> ©2018&nbsp;<a href="https://annacarte.com/">AnnaCarte.com</a>&nbsp;Tous droits réservés.

Traduction française des passages allemands : *&nbsp;Attendez ! attendez ...&nbsp;Bonjour... madame.&nbsp; *&nbsp;Hum... Je cherche Lina Hofman.&nbsp; *&nbsp;Troisième étage, première porte à gauche.&nbsp; *&nbsp;Merci, Madame !&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; *&nbsp;Soyez prudent, mon garçon ! *&nbsp;...oui !&nbsp;

Jour 18 : Arrivé devant la porte des « Hofman », je pris un peu de temps pour remettre mes idées en place et évaluer la situation. Je baissai la tête, et vis alors un paillasson portant l'inscription : « Smile, and happiness ! » Quand je pense à tout ce qui a pu se passer à l'intérieur de ce foyer, je ne peux m'empêcher de penser que cette citation reflétait bien mal&nbsp;la maison. Après une bonne dizaine de minutes à attendre sur le palier, je me décidai à toquer vivement sur la porte en bois, avant qu'un voisin n'appelle la police. Je patientais, personne ne venait m'ouvrir. Cette fois-ci, j'enclenchai la sonnette. « Ding dong », « Ding dong ». Aucun bruit. J'appuyai sur la poignée de la vieille porte, et découvris que celle-ci était ouverte.&nbsp; Je pénétrai à pas feutrés dans l'appartement, ma respiration s'accélérait, tous mes membres tremblaient. Je me sentais secoué, j'avais l'impression de faire quelque chose de mal, et je regrettais presque instantanément mon geste. Mais, au lieu de partir comme l'aurait fait n'importe quel homme responsable et doté d'un semblant de moralité,&nbsp;je continuai à progresser dans l'appartement. Il n'y avait presque aucun meuble, un petit imperméable jaune canari, qui avait sûrement appartenu à un enfant était accroché sur l'unique porte-manteau du vestibule. Une seule paire de chaussures pour femme jonchait le sol. Les murs étaient gris. Cette couleur ne ressemblait pas à de la peinture, mais plutôt à des couches de saletés et de crasse qui pourrissaient là depuis si longtemps qu'elles étaient maintenant incrustées dans la cloison.

Bientôt, je distinguai une porte sur ma gauche et une autre, se situant dans le fond de l'appartement. Je restais planté là, à scruter le moindre bruit, mais aucun son ne me parvint. Tout était très calme, ce silence en devenait presque effrayant. N'y avait-il vraiment personne dans l'appartement ou, peut-être que quelqu'un&nbsp;m'observait depuis le début ? La paranoïa grandissait dans mon esprit, toutes sortes de scénarii, plus morbides les uns que les autres, envahissaient ma tête. Pourquoi la vieille voisine m'avait-elle dit d'être "prudent"?&nbsp;&nbsp; Trop tard ! Des pas se faisaient entendre derrière moi, et, avant d'avoir pu esquisser un seul mouvement, je sentis une vive douleur à l'arrière de la tête, comme si on venait de me frapper avec un objet incroyablement lourd. Je tombais lourdement au sol, et ma vue se troubla. J'entendis une voix féminine dire :&nbsp; «&nbsp;Wer sind Sie ? Was machen Sie in meinem Haus ? Antworten Sie !* Elle était aussi paniquée que moi. Malgré la douleur, je parvins à murmurer quelques mots : -&nbsp;Lina Hofman ? Louiswar&nbsp;Ihr Sohn, nicht war ? Ich... ich suche seinen Mörder.*&nbsp; -&nbsp;Oh mein Gott...*&nbsp;» Je fermai les yeux lentement, et laissai mon corps se relâcher. Je me sentais partir. Je n'avais plus la volonté de me relever.

Traduction française des passages allemands : &nbsp;*&nbsp;Qui êtes-vous ? Que faîtes-vous chez moi ?&nbsp;(Répondez !) &nbsp;*&nbsp;Lina Hofman ? Louis, c'était votre fils, n'est ce pas ? Je... je cherche celui qui l'a tué. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;Oh mon Dieu...&nbsp;

Couverture : image de Gerd Altmann. Pixabay.com

Et, il me ferma&nbsp;la porte au nez ! Je regardai&nbsp;la porte, interloquée,&nbsp;puis&nbsp;me mis à taper à nouveau et retaper avec plus d’insistance&nbsp;et lorsqu'il&nbsp;finit par&nbsp;ouvrir, il&nbsp;s'était muni d'une&nbsp;&nbsp;arme&nbsp;et me regardait avec insolence, il s'adressa&nbsp;à Anthon : -" De quoi&nbsp;je suis accusé&nbsp;? demanda&nbsp;t-il, la voix dégoulinante de sarcasme -&nbsp;Vous voulez dire :&nbsp;A part&nbsp;de&nbsp;&nbsp;port d'armes illégal&nbsp;? lui demandai-je&nbsp;, furieuse d'être ainsi ignorée. - De meurtre, répondit&nbsp;Niklas. &nbsp;L'air&nbsp;outré du suspect&nbsp;me donna&nbsp;presque envie de rire, hilarité que je&nbsp;tentai de&nbsp;camoufler,&nbsp;pas du tout discrètement,&nbsp;en&nbsp;simulant une&nbsp;&nbsp;toux. Rudolph me fit les gros yeux.&nbsp; &nbsp;Puis d'un seul coup, le suspect&nbsp;dégaina son arme et commença&nbsp;à&nbsp;tirer&nbsp;&nbsp;je me jetai&nbsp;à terre&nbsp;et&nbsp;me dégageai&nbsp;d'une roulade&nbsp;fort agile.&nbsp;Je&nbsp;parvins à m'enfuir puis à&nbsp;&nbsp;me faufiler&nbsp;derrière sa maison et, comme&nbsp;j'étais pratiquement&nbsp;&nbsp;sûre qu'il&nbsp;y avait&nbsp;une porte&nbsp;de service, je m'introduisis&nbsp;chez lui,&nbsp;tout en préparant le gaz. Je n'avais&nbsp;pas le choix, je devais, à tout prix, le neutraliser.&nbsp;&nbsp;Et c'est que je&nbsp;parvins à faire.&nbsp;Nous embarquâmes ce zigoto&nbsp;dans la voiture.&nbsp; &nbsp;En arrivant au commissariat,&nbsp;&nbsp;Hans nous attendait, je l'avais&nbsp;informé du déroulement de l'opération, depuis&nbsp;le trajet. Niklas commença&nbsp;l'interrogatoire.&nbsp;&nbsp;Pendant ce temps, je m'informai&nbsp;des avancées de mon équipe&nbsp;sur l'affaire du graffeur,&nbsp;je&nbsp;fus&nbsp;heureuse de constater qu'ils&nbsp;avaient&nbsp;&nbsp;bien avancé. Ils avaient réussi à&nbsp;identifier&nbsp;le prochain bâtiment où l'artiste urbain allait sans doute opérer.&nbsp; Le lendemain, alors que j'arrivais&nbsp;au commissariat,&nbsp;je surpris un regard de mes collègues me disant clairement d'aller voir Anthon . Je m'avançai&nbsp;vers lui,&nbsp;&nbsp;il&nbsp;était&nbsp;dans tous ses états. Mon regard se posa&nbsp;sur le journal et ma pupille s'agrandit :&nbsp; "Deuxième meurtre au musée : au Kunstmuseum le cadavre d'un homme à été retrouvé. Cette catastrophe aurait-elle pu être évitée ? Le&nbsp;Landeskriminalamt Bade-Wurtemberg,&nbsp;chargé de l'enquête serait-il&nbsp;une repaire d'&nbsp;incompétents ? Peut-on parler d'un tueur en série ? Analyse et décryptage exclusif dans ce numéro exceptionnel du Stuttgarter Zeitung."

&nbsp;La&nbsp;moutarde me monta au nez.&nbsp;Comment&nbsp;ces journaleux osaient-&nbsp;ils&nbsp;tenir de tels propos ! Anthon&nbsp;s'exclama&nbsp;alors : &nbsp;&nbsp;&nbsp;- "On&nbsp;s'est gouré, ! Les&nbsp;deux&nbsp;meurtres suivent le même mode opératoire.&nbsp;&nbsp;Notre suspect est désormais hors de cause. Et puis,&nbsp;dégagez-&nbsp;moi ça&nbsp;! &nbsp;Anthon saisit le journal et le lança&nbsp;violemment dans la corbeille à papier. &nbsp;- Comment se fait-il que la presse semble&nbsp;au courant des affaires avant nous ? Des dizaines de questions&nbsp;me&nbsp;tournaient dans&nbsp;la tête, je&nbsp;décidai&nbsp;d'aller consulter&nbsp;le tableau des enquêtes concernant les meurtres, il y avait&nbsp;très peu de photos&nbsp;et&nbsp;très peu d'informations&nbsp;mais l'adresse hp d'une des caméras du musée où&nbsp;la victime avait été découverte, y était inscrite. Je retournai&nbsp;à mon bureau en vitesse et&nbsp;lu les information sur le mort. Mon sang se glaça. Il s'appelait Mathias Peter, il avait 31 ans&nbsp;et c'était&nbsp;plus qu'une simple connaissance...&nbsp;c'était&nbsp;&nbsp;mon ex&nbsp;petit ami ! &nbsp;je l'avais rencontré il y avait&nbsp;deux&nbsp;ans&nbsp;mais&nbsp;&nbsp;il m'avait&nbsp;quittée,&nbsp;comme ça,&nbsp;sans raison. J'en avais beaucoup&nbsp;souffert&nbsp;...&nbsp; - Ça va ? Tu es toute blanche,&nbsp;s'inquièta&nbsp;Anthon&nbsp;que&nbsp;je n'avais pas vu arriver... - Je le connaissais, je suis sortie avec lui&nbsp;pendant un&nbsp;an... je suis&nbsp;choquée. Anthon s'approcha&nbsp;et me&nbsp;prit&nbsp;dans ses bras, "ça va aller, courage" me murmura-&nbsp;t-il.&nbsp; Le tueur&nbsp; Cet homme,&nbsp;&nbsp;il le déteste, bien plus que Lukas&nbsp;!&nbsp;Encore une fois, la colère voile son regard.&nbsp; La victime quitte son&nbsp;&nbsp;travail, c'est&nbsp;lui&nbsp;qui&nbsp;assure la&nbsp;fermeture&nbsp;chaque soir. Il est donc seul,&nbsp;c'est&nbsp;le moment idéal... Il décide&nbsp;de ne pas s'approcher et tire avec&nbsp;l'&nbsp;arme à feu qu'il a sortie de sa poche,&nbsp;quelques minutes&nbsp;auparavant. Mathias se retourne et l'aperçoit, une lueur de surprise&nbsp;s'affiche&nbsp;dans&nbsp;ses yeux,&nbsp;puis il rend son dernier soupir.

-De plus, son musée&nbsp;a&nbsp;été&nbsp;braqué&nbsp;la même nuit. Et c'est un expert&nbsp;qui a fait ça, car&nbsp;les serrures n'ont même pas été forcées... Doublement&nbsp;&nbsp;surpris,&nbsp;Hercule se&nbsp;ressaisit et demanda&nbsp;:&nbsp; -Y avait-il un trou dans la bijouterie ? -Dedans, nein, mais à coté oui. Warum diese Frage? Demanda Holnes intrigué. -Eh bien, réfléchissons...&nbsp;Le voleur est allé au musée des mines,&nbsp;il&nbsp;a&nbsp;donc&nbsp;suivi le chemin des mines&nbsp;qui va&nbsp;jusqu'en dessous&nbsp;de la bijouterie.&nbsp;&nbsp;Mais&nbsp;si&nbsp;les serrures n'ont pas été forcées,&nbsp;ça veut dire que le voleur avait un double des clefs ou&nbsp;bien qu'il les a volées et ensuite remises sans que personne ne s'en aperçoive . -Ein Zeuge hat&nbsp;ihn&nbsp;gesehen und er hatte ein spitze Nase und er hatte&nbsp;eine Glatze, dit le commissaire Holnes. Devant&nbsp;l'incompréhension, il répéta en français avec son accent : -Un témoin l'a fu, il afait un nez pointu et n'afait pas de cheveux. -C'est le domestique&nbsp;! ça explique tout ! Ils se ruèrent vers le domestique qui faisait passer le champagne entre les invités,&nbsp;&nbsp;il lui enlevèrent le plateau des mains et le menottèrent avant qu'il n'ait pu réagir. -Bon, on l'a arrêté ce coupable&nbsp;mais&nbsp;&nbsp;maintenant, il faut le faire parler, dit&nbsp;le détective. -Bon, on l'a arrêté ce coupable&nbsp;mais&nbsp;&nbsp;maintenant il faut le faire parler. Dit&nbsp;le détective. -Hum, vous ne pourrez pas le faire parler, peut-être&nbsp;&nbsp;mimer, à la limite. Il est muet, intervint&nbsp;le commissaire. -Attendez ! Pourrais-je savoir ce qu'il ce passe ? demanda Chris. Ah ! Mein Treuer,&nbsp;Ich habe dich gesucht ... Ich brauche dich, weil es keine Wlan mehr gibt ! -WAS !!! dit le serviteur ayant retrouvé la voix comme par hasard, à la surprise de tout le monde y compris Chris. &nbsp;Et tout le monde demeura heureux, sauf le voleur de bijoux qui finit en prison et Chris qui doit régler seul son problème de wifi.

Vocabulaire :&nbsp; ¹&nbsp;: Désirez vous&nbsp;autre chose&nbsp;? ²&nbsp;:&nbsp;un souffle de vent ³&nbsp;:&nbsp;anormal ⁴&nbsp;:&nbsp;guide de la ville *&nbsp;:&nbsp;Mon fidèle, je te cherchais... j'ai besoin de toi car il n'y a plus de wifi !

La ville au pied de la Forêt-Noire. Norbert Blau. wikipedia.juillet 2003. Par Luftfahrer, CC BY-SA 3.0,&nbsp;<a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=534852">https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=534852</a>

Je pris le temps d'imprimer dans mon esprit&nbsp;tous les détails de ce petit appartement, rempli de souvenirs, qu'ils&nbsp;bons ou surtout mauvais.&nbsp; J'atteignis enfin le pas de la porte d'entrée, et, sans aucun autre regard en arrière, je l'ouvris et me précipitai dehors pour finalement laisser les regrets derrière moi, comme un mauvais cauchemar qu'on oublierait la seconde après s'être réveillé. »

Kapitel 3 :&nbsp;...Oder nicht / ...ou pas.&nbsp; (dans la tête du personnage principal) « Monsieur ?, demanda une voix d'homme, j'aimerais connaître votre version de l'histoire, votre ressenti sur ce que vous venez de voir. - Je..., commençai-je d'une petite voix, je sortais mes ordures ménagères comme toujours, et puis, j'ai senti une odeur nauséabonde qui provenait d'un sac, près d'une poubelle vers laquelle je me dirigeais. J'étais curieux de son contenu, donc je l'ai pris et l'ai ouvert, pensant à de la nourriture périmée ou un cadavre de rat ou d'oiseau, mais, ce n'était pas cela, non, c'était bien pire que je ne l'aurais jamais imaginé.... - Je pense que vous l'avez déjà compris, mais « ces choses », entreposées dans le sac, n'étaient pas de la nourriture avariée, mais des restes de corps humain en état de décomposition. » Cette dernière phrase me donna encore envie de vomir. Je l'avais évidemment compris, mais mon cerveau refusait toujours de le croire. Pourquoi cela devait m'arriver ? Pourquoi MOI ? Je n'étais qu'une personne normale et banale. Monsieur tout-le-monde. « Bien, vous avez l'air bouleversé et choqué, je vais arrêter l'interrogatoire pour l'instant et vous renvoyer chez vous en voiture de police, décréta-t-il en voyant mon air terrifié, - Non, je vais rentrer seul, j'ai besoin de prendre un peu l'air et de me remettre les idées en place, lui répondis-je, - Comme vous&nbsp;voudrez, mais faîtes attention, il est tard et nous ne savons jamais ce que l’obscurité de la nuit nous réserve... »

Sur ces mots, il me raccompagna jusqu'à l'entrée du poste de police et me laissa là, avec pour seule compagnie, mes pensées sordides. Après quelques secondes de réflexion, mes jambes se sont enfin mises d'accord pour avancer dans la nuit déjà installée depuis plusieurs heures. &nbsp;Il y avait à peu près dix minutes qui séparaient ma maison de l'office de police. Je fourrai mes mains dans les poches de ma veste et avançai d'un pas rapide, en espérant arriver le plus vite possible à mon appartement et donc à mon lit. Sur le chemin du retour, je m'efforçais de ne pas penser à tout ce qu'il s'était passé aujourd'hui, mais je n'y parvenait pas. Ma mémoire recensait sans cesse les étranges moments de ma journée. D'abord, l'envie soudaine de vouloir sortir, qui n'était absolument pas habituelle, puis, ensuite, cette fameuse rencontre avec le petit garçon qui était en fait une peluche, et enfin, la découverte de ce corps en état de décomposition avancée et vulgairement disposé dans un sac. Je réfléchissais à tout cela lorsque je me rendis compte que j'étais arrivé chez moi, devant cet immeuble décrépi qui me servait d'habitation depuis tellement de temps... Je franchis la porte et arrivais dans le hall d'entrée, pris les escaliers, et rentrai dans l'appartement à pas de loups pour ne pas réveiller mon colocataire. Ce dernier n'avait d'ailleurs pas vraiment l'air de s'inquiéter que je ne sois pas rentré alors que j'étais juste censé aller jeter les ordures au bas de la rue.&nbsp; &nbsp;Enfin dans ma chambre, je ne me suis même pas déshabillé, je me suis juste écroulé sur le lit, épuisé. (La Police fédérale allemande&nbsp;= "Bundespolizei / BPol",&nbsp;le slogan de la police allemande est "La police, votre ami et votre assistant", "die Polizei, dein Freund und Helfer" en Allemagne la police n'a rien à voir avec l'agence de renseignement ou la politique)

Mieux vaut ne pas y penser, mais comment ne pas le faire ? Mon colocataire n'était pas encore levé. En même temps, Martin ne commençait sa journée que dans trois heures. Je savais pertinemment que je ne pourrais pas me rendormir, alors je décidai d'allumer la télé. Rien de bien intéressant, la majorité étant des émissions télévisées sans intérêt. Alors je sortis prendre l'air, après tout peut-être que la&nbsp;&nbsp;fraîcheur des nuits d'été&nbsp;pourrait me réconforter.&nbsp; Enfin dehors, je fis bien attention de ne pas passer du côté des poubelles, sentir cette odeur ne ferait qu'aggraver mon moral, qui était déjà au plus bas. Quand soudain, dans ce Münster à peine réveillé, j'entendis un son qui s'apparentait à une sonnerie de téléphone portable. Je mis quelques secondes à comprendre que cette mystérieuse sonnerie de téléphone, était en fait la mienne. Je sortis mon portable de ma poche arrière, et j'ai décroché :&nbsp; « Bonjour Monsieur, vous vous êtes récemment entretenu avec un de mes collègues sur la découverte de ces restes de corps humain dans une gibecière, près de votre propriété, commença une voix féminine,&nbsp; - Oui, c'est exact.&nbsp; - J'aimerais maintenant m'entretenir avec vous pour recueillir plus de détails que la dernière fois, vous aviez l'air bouleversé, donc nous vous avions laissé partir sans insister, j'espère que vous vous êtes reposé, car j'aimerais que vous veniez dans les plus brefs délais, je vous remercie encore de votre compréhension » Elle raccrocha avant même que je puisse lui répondre. Quelle impolitesse ! En plus, je devais me déplacer jusqu'au poste de police pour faire une déposition que j'avais déjà faite... Bon, de toute façon, je n'avais pas vraiment le choix, j'étais le seul témoin, et par conséquent, l'unique suspect de cette affaire, pour l'instant. Si je m‘y rendais à la dernière minute, les policiers auraient encore plus de doutes qu'ils n'en avaient sûrement déjà. Ne voulant pas aggraver la situation, et malgré ma fatigue grandissante, je décidai finalement d'y aller aussi vite que possible. A ce moment là, je pensais réellement que cette affaire criminelle ne serait qu'une mauvaise passe, une poussière que le vent balaie d'un seul souffle, mais, ce que je ne savais pas, c'est que cette découverte allait complètement bouleverser ma vie ...

Kapitel 6 :&nbsp;Meine traurige Realität / Ma triste réalité (dans la tête de l'enfant) Je sentis de légères gouttes de pluie effleurer mon visage. La rosée du matin, si fraiche et belle. J'ouvris doucement les yeux devant ce spectacle magnifique. Je restai quelques secondes, immobile, à admirer les fines gouttelettes. Puis je revins soudainement à cette triste réalité qui était devenue mienne depuis hier. Je me levai, et réalisai que j'avais en fait dormi sur les pavés de Münster, dans une ruelle remplie de poubelles et donc de déchets : verre, recyclable, ordures ménagères... Malgré mes membres engourdis, je pouvais toujours marcher. Enfin une bonne nouvelle... J'essayais tant bien que mal de me remémorer ce qu'il s'était passé la nuit précédente, mais je n'y parvenais&nbsp;pas à cause de ma fatigue. Après plusieurs tentatives, j'ai abandonné l'idée de me concentrer sur les choses qui m'avaient conduit à cet endroit lugubre. Ne pouvant rester une seconde de plus dans cet horrible endroit, je décidai de sortir de là et de visiter un peu la ville pendant que la plupart des habitants était endormis.&nbsp; Ce que la ville pouvait être belle lorsqu'elle n'était pas remplie de monde ! Je profitais de ce silence pour aller admirer des bâtiments historiques qui m'intriguaient depuis que j'étais arriver à Munster. Notamment la&nbsp;cathédrale Saint-Paul,&nbsp;qui fut construite de 1225 à 1264. Celle que j'avais devant fut, en réalité, reconstruite à l'identique car elle avait été détruite lors de la Seconde Guerre Mondiale. J'avais appris tout cela dans des journaux locaux, et je n'étais pas peu fier de moi.&nbsp; Mais pour moi, le monument plus impressionnant de tous est l’Église Saint-Lambert, dédiée à Lambert de Maastricht. Elle était située non loin de la cathédrale Saint-Paul, et bien que plus&nbsp;petite, elle n'en était pas moins magnifique. Cette église avait quelque chose d'hypnotisant. Je pris l'initiative d'aller la voir, avant qu'elle ne soit assaillie par les touristes et leurs flashs d'appareil photo.&nbsp; L'église avait ouvert ses portes depuis quelques minutes à peine, que déjà une foule de personnes se précipitaient à l'intérieur. L'envie d'y entrer me démangeait moi aussi, mais je pouvais tout aussi aisément la contempler de l'extérieur, et prendre le temps d'admirer ainsi sa merveilleuse architecture.

vous devez&nbsp;, sans doute&nbsp;vous demander ce qu'il&nbsp;s'est passé le 18 mars&nbsp;?&nbsp;Nous allons donc&nbsp;y&nbsp;venir. KAPITEL 2 :&nbsp;Le mariage&nbsp;( Die&nbsp;Hochzeit) 18 mars. Enfin, ce jour était arrivé. Je l'avais attendu depuis des mois et enfin, j'allais me marier avec l'homme de mes rêves. J'avais&nbsp;choisi&nbsp;ma robe de mariée avec ma famille et ma belle-famille, c'est-à-dire avec la mère de Timoté et sa fille, Lola. J'avais essayé une dizaine de robes et j'avais opté pour une robe blanche à dentelles avec un léger décolleté sur le devant.&nbsp; Le matin du 18 mars, je m'étais levée tôt pour aller chez le coiffeur et chez la maquilleuse. Puis, je rejoignis mes proches chez la mère de Timoté pour m'habiller. Timoté était déjà parti chez son meilleur ami, Nino, qu'il connaissait depuis qu'ils étaient petits. J'arrivai à la maison et tout le monde était déjà là, alors je me dépêchai de passer ma robe. En me voyant dans cette tenue,&nbsp;ma mère se mit à pleurer dans mes bras, émue de voir que j'avais réalisé mon rêve, à l'âge de 28 ans.&nbsp; Je me regardai dans le miroir et fis un signe de la tête à ma mère pour lui dire que j'étais prête à partir. Je pris tout le monde dans mes bras, puis nous montâmes dans la voiture pour aller à l'hôtel de ville. Arrivé là-bas, tous les invités étaient déjà à l'intérieur. Je pris la main de ma mère et précédées par la famille de Timoté ainsi que de Joy, nous arrivions enfin devant la salle. Avant d'entrer, Joy me prit dans ses bras et me répéta qu'elle serait&nbsp;toujours fière de moi et qu'elle me soutiendrait dans toutes les autres épreuves de ma vie. Elle prit la poignée de la porte et l'ouvrit avant que je n'ai le temps de verser une larme. La mère et la sœur de Timoté ainsi que Joy défilaient une à une jusqu'à Timoté, avant d'aller s'assoir au premier rang. Une fois qu'elles eurent fini, ma mère et moi, nous&nbsp;avançâmes, à petits pas, en saluant les invités présents. Arrivée près de Timoté, ma mère me serra contre elle avant d'aller s'asseoir avec les autres invités. Timoté me prit la main et le maire prononça son discours. Puis, vinrent les échanges des vœux et c'est Timoté qui commença. Son discours était tellement émouvant que même ma mère&nbsp;pleura.

Et puis, mon tour arriva.&nbsp;Dans mon&nbsp;discours assez court, j'expliquai simplement mon amour pour lui et lui annonçai que dans quelques mois, il allait être père. Alors je me lançai : "Cher Timoté, Cela fait maintenant presque deux ans et demi qu'on se connaît. Je suis tellement heureuse de t'épouser aujourd'hui ! Tu es un homme formidable, gentil et attentionné. Sache que je serai toujours là dans les moments difficiles comme dans les plus beaux moments de ta vie. Sache également que je t'aime plus que tout au monde et que je ne saurai quoi faire sans toi. Et aujourd'hui, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer : tu vas être père ! " Je vis les yeux de Timoté&nbsp;emplis&nbsp;de larmes, je le pris dans mes bras et c'est à ce moment-là que tout a basculé.&nbsp;&nbsp;Timoté me&nbsp;chuchotait à l'&nbsp;oreille à quel point il était heureux de fonder une famille avec moi et qu'il m'aimait plus que tout au monde, j'entendis, soudain, retentir&nbsp;&nbsp;le son d'une arme à feu, tout près&nbsp;de nous. J'eus&nbsp;l'impression que la&nbsp;&nbsp;balle était rentrée dans mon corps, c'était comme si elle&nbsp;pénétrait&nbsp;dans mon ventre. Mais, quand je vis Timoté, un seul regard me suffit pour comprendre qu'il avait été touché et que c'était grave. Je&nbsp;hurlai&nbsp;de toute mes forces et tout le monde comprit ce qu'il se passait. La famille de Timoté se précipita sur lui. Je n'en revenais pas ; l'amour de ma vie était mort, là,&nbsp;devant moi.&nbsp; J'aperçus&nbsp;un homme,&nbsp;le même que j'avais vu précédemment. Plusieurs invités avaient appelé la police et les pompiers étaient arrivés très peu de temps après. Mais cela n'était pas nécessaire car Timoté était&nbsp;mort sur le coup.&nbsp;J'ai été incapable de&nbsp;témoigner, j'étais dans un tel état ....Je n'avais plus&nbsp;la force de parler.&nbsp;Que devais-je faire ? Plusieurs questions me tourmentaient.&nbsp;&nbsp;Comment pourrais-je&nbsp;continuer ma vie sans&nbsp;l'&nbsp;homme&nbsp;que j'aimais ?&nbsp; La seule chose qui était importante à ce moment précis était que mon mari repose en paix et que le coupable soit arrêté.&nbsp;

&nbsp;Je m’allongeai sur le sofa, au milieu du salon-salle à manger, et regardai la télévision jusqu'au réveil de Martin. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Il était huit heures moins le quart, quand celui-ci montra enfin le bout de son nez. Je n'arrêtais pas de changer de chaînes, dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant à regarder. Je lui racontais donc, mot pour mot,&nbsp;la sanglante découverte que j'avais faite, juste hier soir, par sa faute, enfin ça je ne lui ai pas dit... Il faut dire que je la connaissais par cœur maintenant… Celui-ci m'a regardé comme de la même façon que l'homme qui m'a surpris à parler tout seul. « Attends, me dit-t-il, c'est vrai ? - Oui, je te le jure, lui répondis-je avec un peu d'amertume, je suis même allé à l'office de police pour témoigner. - Mais, c'est horrible ! s'exclama-t-il, et dire que ce meurtre s'est sûrement passé près de chez nous... J'imagine qu'on va en parler aux infos. Bon, je dois aller travailler, je suis déjà en retard ! si jamais tu apprends de nouvelles choses à propos de cette affaire, préviens moi ! - D'accord, je te tiendrai au courant. De toute façon, je serai sûrement un des premiers prévenus... » Martin parti travailler, je me retrouvais de nouveau seul, face à moi-même.

En m'approchant, j'entendis une sinistre conversation. «&nbsp;Wir brauchen schnell Ware...*&nbsp;commença une voix d'homme, -&nbsp;Ok, aber sprich leiser&nbsp;du wirst sonst hört uns jemand..*&nbsp; La rue était remplie de drogués se piquant l'avant-bras, d'ivrognes qui titubaient ou vomissaient dans un coin, et de toutes sortes d'animaux, des chiens errants qui me paraissaient faire deux fois ma taille au moins.&nbsp; Mais je n'ai pas pu me retenir de pénétrer encore plus profondément dans la ruelle pour écouter les deux hommes.&nbsp;Je me demandais bien de quelle genre de "marchandises" discutaient ces deux-là.&nbsp;Soudain, je sentis une grosse main se poser sur ma frêle épaule : «&nbsp;Hallo, kleiner Junge, was machst du hier ?,* -&nbsp;Hal...lo, i..ich bin ver..loren. Können sie mir helfen ?*,&nbsp;bégayais-je, sous l'effet de la peur et de la surprise, - ja, komm mit mir...*&nbsp;» Cette courte conversation se termina par ces trois mots. Je tremblais de la tête aux pieds. J'essuyai la sueur qui couvrait la totalité de mon front depuis mon altercation avec cet homme. Je fis demi-tour et pris mes jambes à mon cou, mais avant d'avoir pu ne serait-ce que faire un pas de plus, je sentis mes membres s'affaisser sous mon petit corps.&nbsp;

Kapitel 8 :&nbsp;Ich als Ware / La marchandise, c'est moi &nbsp;(dans la tête de l'enfant) Je m'enfonçai encore un peu plus dans la ville, j'avais l'étrange impression d’être suivi et observé. Dans la nuit de Münster, il ne restait plus que les fêtards sortant des bars, ivres pour la plupart. Les lampadaires clignotaient bizarrement, et la faible luminosité qui m'éclairait jusque là disparut brutalement. Je marchais d'un pas rapide sur les dalles de béton mouillées, j'entendais des rires et des voix autour de moi. Je me dirigeais vers une ruelle sombre et étroite, qui me paraissait peu accueillante, mais c'était toujours mieux qu'en plein centre de la place où n'importe qui aurait pu m'apercevoir. J'essayais de me faire le plus petit possible pour que personne ne sache que j'étais là.

Traduction française des deux dialogues allemands : *&nbsp;Il nous faut de la marchandise... *&nbsp;D'accord, mais parle moins fort, tu vas finir par alerter quelqu'un... *&nbsp;Bonjour, jeune garçon, que fais-tu là ? *&nbsp;Bon...jour, Monsieur, j...je suis per...du. Pouvez-vous m'aider ? *&nbsp;Oui, suis-moi....

Mazard, Claire. Macchabée sous les pavés. Oskar éditeur, 2015. 1 vol. (292 p.) Polar. Cote : R MAZ Moitet, David. Le dossier Handle. Didier Jeunesse, 2018. 1 vol. (219 p.). Cote : R MOI Moitet, David. Alice. Rocher, 2019. 1 vol. (160 p.). Cote : R MOI Mourlevat, Jean-Claude. Jefferson. Gallimard-Jeunesse, 2018. 1 vol. (264 p.). Cote : R MOU Oppel, Jean-Hugues. Cinq fois noir. Syros jeunesse, 2007. 384 p. ; 22 x 15 cm. Souris noire, hors-série. Cote : R OPP Robberecht, Thierry. Terminale terminus. Syros, 2012. 1 vol. (105 p.). Cote : R ROB Séverac, Benoît. Le garçon de l'intérieur. Syros, 2013. 203 p. Rat noir. Cote : R SEV Solé, Caroline. La petite romancière, la star et l'assassin. Albin Michel-Jeunesse, 2017. 1 vol. (167 p.) Litt'. Cote : R SOL Terrée, Caroline. Impact, T.6. Milan junior, 2007. 348 p. Macadam. Cote : R TER Tixier, Jean-Christophe. Dix minutes à perdre. Syros, 2015. 1 vol. (151 p.) Souris noire. ISBN 978-2-7485-1699-9. Cote : R TIX En allemand : Klett - Deutsch als Fremdsprache - Ausgetrickst - Leichte Krimis für Jugendliche. ISBN - 978-3-12-606429-3 Gabi Baier- Klett - Verschollen in Berlin - ISBN 978-3-12-556035-2 Roland Dittrich- Klett - Das Auge vom Bodensee - ISBN 978-3-12-556039-0

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L'inspecteur ne réagissait pas, il semblait ne rien comprendre à la situation. Les cris de Wiliane -Mireille se rappelait de son nom à présent- semblait transpercer tous ceux qui assistaient à cette scène macabre. L'inspecteur Heger réagit&nbsp;enfin. Il cria à&nbsp;sa brigade d'appeler une ambulance et pendant ce temps là,&nbsp;il se pressa aux côté de Karine. Wiliane, toujours maintenue par ses deux gardiens, sanglotait en silence. Ceux de la brigade ,qui étaient entrés dans l'appartement pour trouver un téléphone, ressortirent en affirmant que l'ambulance arriverait dans quelques minutes. Ils soulevèrent Karine et la portèrent sur son canapé. Tous étaient impuissants. Les minutes suivantes passèrent comme dans un cauchemar. &nbsp;Les ambulanciers ne posèrent pas de questions sur ce qu'il se passait mais ils emmenèrent Karine rapidement. Deux hommes de la brigade les accompagnèrent pour apporter des précisions sur la situation. &nbsp;L'inspecteur ramena Mireille à sa porte.&nbsp; &nbsp;Il lui conseilla de dormir un peu. La vieille femme savait qu'elle n'y parviendrait pas mais elle le remercia tout de même. Il lui promit de lui apporter des nouvelles. Frau Schulze referma la porte.&nbsp; Kapitel 15 &nbsp; Victor Heger se sentait rongé de l'intérieur. Il se trouvait à l'avant d'une voiture de police. S'il se décalait un peu, il pouvait apercevoir Wiliane dans le rétroviseur. Les événements de la nuit tournaient en boucle dans sa tête. La mort du commissaire, l'arrestation de la femme qu'il aimait, le malaise de Karine... Tout ça faisait beaucoup. Ils arrivèrent devant le commissariat où Wiliane fut tirée à l'intérieur, sans ménagement. A l'intérieur du petit bâtiment décrépi, un petit homme chauve dormait à son bureau. Monsieur Heger dut se racler la gorge plusieurs fois avant que le gardien de nuit relève la tête. A son allure miteuse et à ses expressions exagérées, on pouvait clairement deviner qu'il avait bu.&nbsp; -Je vous prie de prévenir la préfecture et les autres centres de polices aux alentours de la ville, dit Victor d'un ton glacial. Pas besoin d'avertir la presse, ils s'empareront de l'affaire bien trop tôt. Et, Monsieur Müller, vous feriez bien de rangez vos affaires. Je crains que votre contrat ne soit plus d'actualité dès demain.

Sur ces mots tranchants comme du verre, l'inspecteur se dirigea avec toute la brigade dans la salle d'interrogatoire. Au fur-et-à mesure qu'avançait la nuit, de nombreux inspecteurs et policiers en tout genre se succédèrent pour interroger Wiliane&nbsp;et toutes les personnes présentes cette nuit-là. Le Maire de Vienne, en&nbsp;personne, vint assister aux interrogatoires. Les journalistes -avertis si vite qu'on pourrait croire qu'ils avaient campé dans la rue en attendant qu'un quelconque évènement survienne- commencèrent à affluer devant le petit commissariat, si bien que des policiers durent sortir pour maintenir l'ordre et empêcher la foule de pénétrer le petit bâtiment. Dans la panique générale, Victor Heger fut nommé commissaire. Sa première décision en tant que tel fut de renvoyer Elias Müller, et il le fit avec grand plaisir.&nbsp; Mais le nouveau commissaire ne savourait pas totalement sa joie. En effet, Wiliane était passée aux aveux quelques heures auparavant. Un combat sans pareil faisait rage dans la tête de Victor. Il s'était installé au rebord d'une fenêtre, qui ne donnait pas sur les centaines de badauds, et regardait le soleil poindre au loin. La fumée de sa cigarette paraissait floue devant l'astre de lumière qui s'élevait dans le ciel. Cela faisait un an qu'il n'avait pas fumé. Tant pis, l'heure n'était pas aux questions de santé. Il réfléchissait à ce qui allait se passer. Wiliane a tué beaucoup de gens , pensait-il, elle prendra sûrement perpétuité, qui plus est, elle est juive, ce qui ne jouera pas en sa faveur. Victor réfléchissait si vite qu'il en avait mal au crâne. Sa nuit n'avait pas été de tout repos. Il cherchait un moyen de soutirer Wiliane des bras de la justice. Car, c'était indéniable, il avait essayé de s'y résoudre toute la nuit, il ne pouvait se passer d'elle. Ce serait beaucoup trop douloureux. Un homme grand et trapu entra dans la pièce.&nbsp; - Herr Heger, Ich habe eine schlechte Nachricht. Dit-il d'un air qui n’annonçait rien de bon. - Was?&nbsp; - Die Frau, die im Krankenhaus ist, ... ist tot. Le tout nouveau commissaire&nbsp;Heger eu besoin de quelques secondes pour comprendre le sens de ces paroles. Malgré lui, des larmes coulèrent&nbsp;le long de ses joues, glissant perfidement dans son cou.

Traduction française du dialogue allemand : *&nbsp;Bonjour, jeune garçon, comment t'appelles-tu ? *&nbsp;Bon, bonjour Monsieur *&nbsp;Quel âge as-tu ? *&nbsp;Dix ans.&nbsp; *&nbsp;Monsieur, à qui parlez-vous ?&nbsp; *&nbsp;Pardon ? Oh, le petit garçon qui était assis là avait l’air effrayé, donc je voulais savoir ce qui lui était arrivé. *&nbsp;Mais, de quel garçon parlez-vous ? Je n'en vois aucun... *&nbsp;Eh bien, juste l...

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase, qu'en me retournant, je n'étais plus face à un enfant comme la conversation&nbsp;&nbsp;que je venais d''avoir&nbsp;pouvait le laisser penser. Je me trouvais devant une&nbsp;simple peluche, qui semblait avoir été posée là, au cas où une famille serait revenue la chercher. Je fis un autre demi-tour et me retrouvai en face de l'homme qui avait dû me prendre pour un fou. Il me regardait comme s’il avait en face de lui un drogué. Je suis vite parti sans même lancer un regard à la peluche qui, j'en suis sûr, me narguait. J'étais persuadé avoir vu un jeune enfant, mais pourquoi s'était il enfui si vite ? Ou peut-être étais-je victime d'hallucinations ? Je me suis dépêché de sortir de l'église aussi vite que je le pouvais, et, mort de honte, courus à plein poumons jusqu'à chez moi, où je me suis affalé sur le canapé et j'ai allumé la télé.

Kapitel 2 :&nbsp;Liebes Tagebuch / Cher journal&nbsp; (dans la tête de l'enfant) « Cher journal, c'est la première fois que j'écris ici, je vais essayer de te conter au mieux ce qui m'arrive. Une journée s'est écoulée depuis le départ de ma mère pour les urgences. En fait, elle est dépendante de l'alcool depuis presque quatre ans, mais cette fois-ci, c'est allé beaucoup plus loin que je ne l'aurais pensé. Elle pense qu'elle a gâché sa jeunesse à cause de moi, parce que je suis arrivé trop tôt dans sa pauvre vie de jeune femme. Elle est tombée enceinte suite à un rapport non protégé qu'elle a eu avec un homme (donc mon père), lors de vacances d'été. Quand elle a su qu'elle allait avoir un enfant, elle a décidé (sans l'accord de ses parents), de garder le bébé (donc, c'est son problème) et de lui offrir une vie confortable malgré son petit salaire et son logement miteux.&nbsp; Je suppose qu'elle a quitté le foyer familial, a arrêté ses études, trouvé un travail,&nbsp;et qu'elle est partie vivre dans ce quartier rempli de gens peu fréquentables où je vis toujours au moment où je suis en train de te parler. Ma mère ne m'a jamais parlé de sa vie "d'avant", quand je n'étais pas encore né. Alors que je n'avais que six ans, elle s'est persuadée que tout était ma faute mais si elle n'a pas pu réaliser tous les projets professionnels et rencontres dont elle avait toujours rêvés, tant pis pour elle ! Elle n'avait qu'à pas coucher avec le premier venu.&nbsp; A partir de ce moment-là, elle a commencé à boire, beaucoup boire. Quand elle voulait se défouler sur quelqu'un, j'étais le candidat idéal.&nbsp;Elle me cherchait et me martelait de coups et d'insultes, avant de s'évanouir à cause de toutes les bouteilles d'alcool qu'elle avait ingurgitées, puis, malheureusement, finissais par reprendre&nbsp;conscience quelques heures après. A mon plus grand désespoir.&nbsp; Ces heures où elle n'était plus là, étaient, en quelque sorte, préférées. Je pouvais enfin sortir de ma cachette, un vulgaire placard dans un coin de la petite salle à manger,&nbsp;sans la peur de sentir un poing heurter mon visage. Souvent, j'allais vagabonder dans les rues de la ville, sans but précis, et seul...&nbsp; Je faisais bien attention de rentrer à l'heure où, généralement, elle se réveillait. Si elle apprenait que je sortais, elle me m'aurait tordu le cou.

KAPITEL 3 :&nbsp;Les funérailles de Timoté&nbsp;( Die Beerdigung von Timoté ) C'était le poste de police où Joy travaillait qui était chargé de l'enquête.&nbsp;J'avais eu énormément de mal à me remettre depuis la mort de Timoté&nbsp;; je n'avais&nbsp;cessé de&nbsp;pleurer,&nbsp;surtout au moment des funérailles, qui s'étaient déroulées&nbsp;quelques&nbsp;jours après le drame.&nbsp; Beaucoup de monde&nbsp;était là, tous les proches de Timoté ainsi que les miens.&nbsp;J'ai annoncé que j'attendais un&nbsp;&nbsp;bébé et que je l'appellerais&nbsp;&nbsp;Timoté, comme son père.&nbsp; &nbsp;J'avais toujours cette image de lui, effondré sur le sol, avec son costume et ma robe, tachés de sang. Il avait reçu la balle de 8mm d'un revolver allemand, dans son dos, vers l'omoplate gauche. C'est, en tout cas, ce qu'avait affirmé l’autopsie. En retournant&nbsp;à ma voiture, je vis un homme avec une capuche noire&nbsp;qui&nbsp;avait l'air assez grand.&nbsp;&nbsp;On aurait dit le même homme&nbsp;qu'à l'hôtel et&nbsp;qu'au mariage.Dès qu'il a vu que je le regardais, il partit&nbsp;en courant&nbsp;; j'essayais&nbsp;de le suivre, sans succès. Je rentrai donc chez moi et appelai Joy pour avoir des&nbsp;informations sur l'enquête. Elle m'informait&nbsp;qu'au vu de&nbsp;tous les évènements récents, la Police voulait m'interroger, je me rendis alors au poste &nbsp;Polizeikommissariat 15&nbsp;neben dem&nbsp;St. Pauli Theater.

KAPITEL 4 :&nbsp;L’interrogatoire&nbsp;( Das Verhör&nbsp;) - Erzählen Sie mir, was am 18. März 2015 passiert ist !&nbsp;commença le policier Toutes les personnes qui étaient présentes à la fête&nbsp;avaient été interrogées. J'étais la dernière, mais j'étais celle qui,&nbsp;peut-être,&nbsp;aurait&nbsp;le&nbsp;plus d'informations à transmettre.&nbsp;&nbsp; Alors, je me lançai : je lui racontai tout ce qui s'était passé du début.&nbsp;&nbsp;J'insistai&nbsp;sur l'homme que j'avais vu&nbsp;plusieurs fois&nbsp;&nbsp;pendant notre séjour à Hamburg.&nbsp;&nbsp;Le&nbsp;Polizist&nbsp;m'a demandé de le décrire mais je ne savais pas grand chose sur lui, car à chaque fois, il était assez loin de moi. J'avais juste remarqué qu'il portait tout le temps des habits noirs avec une capuche noire&nbsp;et j'avais pu légèrement&nbsp;entrapercevoir&nbsp;&nbsp;des cheveux blonds. Le policier me raccompagna en me disant que si je revoyais cet individu, je devais immédiatement prévenir la police ! D'un signe de la tête , je lui&nbsp;signifiai&nbsp;&nbsp;que j'avais compris le message, puis je me rendis à ma voiture. En arrivant, je vis un morceau de papier sur le pare-brise, je le pris et le lus à haute voix : " Si tu veux vraiment savoir ce qui est arrivé à ton mari, tu devras suivre mes instructions à la lettre sans que la police soit au courant ! Je t’enverrais un message pour te dire où se trouvera&nbsp;le prochain indice. Tu devras te rendre dans 3 lieux différents qui,&nbsp;au fur et à mesure, te mèneront à moi ! Je vois tes moindres faits et gestes alors ne fais pas de bêtises, si tu ne veux pas que ta famille soit en danger !&nbsp;Tschüss&nbsp;!!! " Qui aurait pu déposer ce mot sur ma voiture ? Je n'avais pourtant rien vu. J'étais&nbsp;sûre que c'était l'homme en noir et&nbsp;j'étais, désormais,&nbsp;persuadée que c'était&nbsp;&nbsp;lui qui avait&nbsp;tué Timoté !&nbsp; Mais comment le prouver sans l'aide de la police&nbsp;?&nbsp;&nbsp;Je&nbsp;n'étais, après-tout, qu'une simple avocate.&nbsp;Alors, comme&nbsp;conseillé dans le message,&nbsp;je ne prévins pas la police, même pas Joy,&nbsp;car je ne voulais pas qu'elle soit en danger à cause de moi. Je pris la route et je retournais dans ma chambre, en attendant un nouveau message.

L’heure du crime a sonné …. Krimi... comme roman policier en allemand. Quelque part, dans la ville allemande de Brême, il y a comme une odeur de brûlé… ou comment un accident domestique peut conduire au crime. Du côté de Fribourg, un célèbre enquêteur fait cracher le morceau à un voleur…muet&nbsp;! Pas le temps de savourer une lune de miel à Hambourg puisque la mariée se retrouve veuve, le jour de ses noces&nbsp;. A Münster, alors qu’il sort les poubelles, Louis fait une terrible découverte… âmes sensibles s’abstenir. L’art comme source d’inspiration pour commettre des crimes&nbsp;? Cela se passe dans la paisible ville de Stuttgart où les oeuvres d’Otto Dix, exposées dans le musée local, obsèdent un mystérieux assassin. La vengeance est un plat qui se mange froid, paraît-il...Un certain meurtrier l’assouvit en musique et c’est à Vienne que cela se passe. Six terribles histoires policières qui vous feront frissonner.

Maintenant, il n'y avait plus aucun doute. Il respira avec difficulté, remercia Marie pour son témoignage et lui promit qu'elle serait protégée de toute attaque puis il se mit à courir en direction de ses collègues. Il savait qui était le Mozart du crime. &nbsp;Kapitel 13 &nbsp;Je n'arrivai pas à sortir ma tête de l'eau. Le courant était trop fort. Mon corps tournait dans tout les sens sans que je ne puisse rien y faire. Je n'avais plus de souffle. Un tronc d'arbre descendait le courant avec moi. En utilisant mes dernières forces, je tentai de me propulser vers le tronc. Mes doigts trouvèrent une des branches calcinées de l'arbre et je m'y agrippai, ma vie en dépendait. Je continuais donc à dériver le long du fleuve, cramponné à mon arbre, ma bouée de secours. La ville défilait devant moi. Les lumières des lampadaires me semblaient bien ternes. Il aurait pu se passer des heures ou seulement quelques secondes mais je n'avais toujours pas bougé. Soudain, je vis au loin un tas de végétaux. Mon embarcation fonçait droit dessus à toute vitesse. Fermant les yeux, je priai pour ne pas finir embrochée par une quelconque branche. Mais avec chance, le tronc d'arbre ne s'enfonça pas aussi violemment que je l'imaginais. Je ne subis que quelques égratignures. En m'appuyant sur mes jambes, je me projetai contre une branche qui dépassait du tas. Je l'attrapai et me glissai habilement de l'autre côté de la minuscule île. La rive droite n'était plus qu'à quelques mètres. Je devrais avoir pied. Je fermai les yeux et me jetai à nouveau dans le tumulte des eaux. M'écorchant les genoux contre les rochers, je réussis à atteindre la rive tant bien que mal. Je me laissai glisser sur une pierre plate, la tête tournée&nbsp;vers le ciel. Que la lune était belle. Kapitel 14 &nbsp;Mireille Schulze était un petite femme replète qui vivait seule,&nbsp;avec ses chats, dans un grand appartement donnant sur une belle rue éclairée. Elle était avachie sur un fauteuil aux motifs écossais. Elle semblait s'être assoupie.

Sur ses genoux, un journal intitulé "Kleine Zeitung" était ouvert à la page 13 où on pouvait voir une photo d'un homme blond affichant un sourire stupide. L'article avait pour titre "Le Mozart du crime : la police est-elle incompétente ? ".&nbsp;&nbsp; Un gros chat orange ronflait sur un pouf, un peu plus loin. La vielle dame semblait être plongée dans un sommeil agréable. De&nbsp;temps en temps, elle bougeait la tête puis se remettait dans une position confortable pour continuer sa nuit solitaire. Ce fut des coups assourdissants qui la réveillèrent. Le&nbsp;chat orange fit un bond en l'air, les poils hérissés sur le dos. Les sons provenaient de l'étage d'en bas. Mme Schulze chaussa ses chaussons à pompon et descendit les escaliers aussi vite qu'elle pouvait. Ce qui, d'ailleurs, n'était pas très facile quand on avait 80 ans. Sur le palier du dessous se trouvait une équipe de police dirigée par un jeune homme blond.&nbsp; &nbsp;- Police, ouvrez ! Criait-il en tapant contre la porte.&nbsp; &nbsp;La voisine et amie de Mireille, Karine, ouvrit la porte.&nbsp; &nbsp;- Bonjour Monsieur Heger, dit-elle calmement, que me vaut cette visite? &nbsp;- Poussez-vous, madame, je viens pour Wiliane. Ne m'obligez pas à être impoli, lui répondit le dénommé&nbsp;Heger sur un ton qui était tout sauf poli. &nbsp;Karine devint pâle et se décala pour laisser passer l'homme suivi de toute son équipe. Mireille ne vit plus grand chose à partir de ce moment-là. Elle entendit simplement des cris et des bruits de lutte. Enfin, toute la brigade ressortit de la maison tenant fermement une jeune fille que Mme Schulze avait déjà vue. Son prénom devait être Waline .... Liviane... Non c'était quelque chose comme ça. La vielle dame ne se souvenait plus du nom de sa voisine. Ah, les ravages du temps !&nbsp; &nbsp;Elle remarqua soudain que l'homme blond, qui - elle était arrivée à cette conclusion- devait être inspecteur, semblait bouleversé et chassait rageusement les larmes de ses yeux. C'est à ce moment que le drame survint. Karine, blême, tomba sans dire un mot. Elle était face au sol et ne bougeait plus. La jeune, dont les bras étaient retenus par deux hommes massifs, hurla de l'aider, de faire quelque chose, qu'elle n'avait pas pris ses médicaments ce soir-là.&nbsp;

Prologue Cette histoire se passe à Hamburg, en Allemagne. C'est une ville située dans le Nord du pays, près de l'embouchure de l'Elbe et à proximité de la mer du Nord. C'est la deuxième plus grande ville de l'Allemagne avec environ 1 852 478 d'habitants. Elle compte plusieurs lieux emblématiques comme le "Philharmonie de l'Elbe" mais encore "Kunsthalle de Hamburg". Mais dans cette histoire, le lieu où va se passer l'action principale est l’hôtel de ville de Hamburg. "Erzählen Sie mir, was am 18. März 2015 passiert ist !" Vous devez surement vous demander ce qui s'est passé le 18 mars mais ne vous inquiétez pas, je vais revenir un peu en arrière pour que vous puissiez comprendre l'intrigue de l'histoire.......

Jeune mariée ensanglantée. Par Sarah Corbet, 4F, collège Jules Ferry. 

Hambourg. Hôtel de ville. David Schwen. 2007. wikipedia

Elle raccrocha rapidement, sans même un « au-revoir ». Puisque cette femme, qui devait surement être une secrétaire, ne voulait pas m'écouter, j'irais moi-même trouver des réponses à l'agence de la « Jugendamt ». Après tout, c'était ma seule piste et je ne pouvais pas l'abandonner aussi facilement.&nbsp;

Traduction française des passages en allemand : *&nbsp;Bonjour, ici le Jugendamt, que puis je faire pour vous ? *&nbsp;Bonjour Madame, j'aurais besoin de renseignements.&nbsp; *&nbsp;Quel genre de renseignements ? *&nbsp;Je voudrais savoir si un jeune garçon se prénommant Louis Hofman, est connu de la Jugendamt. *&nbsp;Je suis désolée Monsieur, je ne peux pas divulguer ce genre d'informations. *&nbsp;Mais... *&nbsp;Excusez-moi ? Si vous n'avez plus rien à me dire, j'ai du boulot qui m'attends.

Jour 3 : Le bâtiment qui se dressait en face de moi était plutôt petit et pas très accueillant. De multiples vitres ornaient ses murs de couleurs sombres : gris, noir... ces couleurs étaient les maîtres mots de ce bâtiment destiné à la protection de l'enfance. « Que cet immeuble est triste », pensais-je à haute voix. J'avais une drôle d'impression, comme si des dizaines de petits yeux m'observaient. Toutes ces fenêtres symétriques, alignées les unes à côtés des autres, avec la même distance les séparant, me donnaient mal au crâne. Je ne vis personne autour de moi, comme si la vie s'était arrêtée ici.&nbsp; La « Jugendamt », c'était donc cela ?&nbsp;&nbsp; Je poussais la lourde porte de l'entrée, et pénétrais dans le bâtiment, d'un pas hésitant. Sur les murs étaient placardés des affiches de sensibilisation contre la maltraitance, les violences infantiles, et bien d'autres sujets encore. Un des posters représentait un homme, tenant une bouteille d'alcool à la main, une ceinture dans l'autre, frappant une petite fille, recroquevillée sur le sol.

Je détournais les yeux de l'affiche, et en vis une autre. Cette fois-ci, un adolescent était seul, en train de pleurer. A côté de celle-ci,&nbsp;il y avait le slogan « MALTRAITES, BATTUS, TORTURES, HUMILIES, RÉAGISSEZ ! » Cela me révoltait, et me dégoûtait aussi. Les enfants sont des êtres humains, comment certaines personnes pouvaient-elles lever la main sur eux&nbsp;?&nbsp; «&nbsp;Herr ?* Je reconnus immédiatement la voix derrière moi, même timbre, même ton las. C'était la femme que j'avais eue au téléphone, hier soir.&nbsp; -&nbsp;Hallo,&nbsp;Hum... Ich möchte einen Adoptionntrag stellen.*&nbsp; Je n'avais pas réfléchi, la phrase sortit toute seule de ma bouche.&nbsp; -&nbsp;Ja, ich kann einen Termin bei unseren Beratern vereinbaren...*&nbsp;commença-t-elle.&nbsp; -&nbsp;Ich habe schon alle Formalitäten erledigt, ich will nur wissen, ob der Junge, den ich......den ich « reserviert » hatte, bereit ist ?* -&nbsp;OK, wenn Sie den Namen des Jungen sagen ?* Je sentis qu'elle ne me faisait pas confiance. Elle me dévisageait d'un air suspicieux.&nbsp; -&nbsp;Louis Hofman,*&nbsp;lui dis-je d'une voix confiante.&nbsp; Elle pianotait sur son ordinateur, mais je ne pouvais pas voir l'écran, de là où je me situais. Néanmoins, après plusieurs tentatives, toutes infructueuses, je réussis à apercevoir un nom et une adresse ; « Lina Hofman, adresse (...............) ».&nbsp; J'entendais les clics de la souris d'ordinateur, et essayais, tant bien que mal, de rester calme et de ne pas montrer les signes d'anxiété, qui grandissaient en moi. Certes, j'avais menti pour parvenir à mes fins, mais&nbsp;je n'avais pas le choix. « Elle prend vraiment son temps », songeais-je. Et puis soudain, une phrase me tira de mon attente interminable, et fit aussi envoler les restes d'espoir qu'ils me restaient :&nbsp;&nbsp;&nbsp; «&nbsp;Es gibt keinen Louis Hofman in unseren Akten.*&nbsp;»

Je sentais des regards tout autour de nous, de quoi avions-nous l’air, à courir comme ça le matin ? Du coin de l’œil, j’aperçus un couple bien plus âgé que nous, assis sur un banc. Le vieil homme nous observait avec un air curieux, tandis que sa femme gloussait joyeusement. Je leur fis un signe, qu’ils me rendirent aussitôt.&nbsp; «&nbsp;Leon, beeil dich, beeil dich !* -&nbsp;Wir sind da, schau.&nbsp;»&nbsp;* Le portail qui se dressait juste devant nous n’était pas encore fermée, au plus grand soulagement de Lina. Nous le franchîmes, et avançâmes à petits pas dans l’enceinte du&nbsp;Gymnasium*. Le silence régnait, et il n’y avait personne dans les couloirs, les cours ayant déjà commencé. J’avais l’impression d’être un hors-la-loi, même si ce n’était pas la première fois que j’étais en retard. J’accompagnai Lina jusqu’à sa salle de classe.&nbsp; «&nbsp;Wir sind wieder spät dran...* -&nbsp;Du machst dir zu viele sorgen,*&nbsp;lui chuchotai–je. Elle déposa un baiser sur mon front avant de frapper à la porte.&nbsp; -&nbsp;Geh !&nbsp;»&nbsp;* (*Gymnasium = lycée,&nbsp;le "Gymnasium" correspond au système français du collège/lycée. Il propose une formation générale qui dure selon le Land 8 ou 9 ans (de la classe 5 à la classe 12/13) et qui débouche sur un baccalauréat allemand, appelé&nbsp;Abitur.&nbsp;)

Traduction française des passages allemands :&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;Leon ! Leon ! Réveille-toi, ou nous allons être en retard ! &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;J'arrive, laisse-moi m'habiller... &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;Tu sens... la pomme ? Qu'as-tu encore fait ?&nbsp; *&nbsp;&nbsp;Leon, dépêche toi, vite !&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;Nous y sommes, regarde. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;Nous sommes encore en retard... &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;Tu t'affoles trop. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;Vas-y !&nbsp;

Kapitel 16 : Der Verlust einer Frau / La déchéance d'une femme&nbsp; (dans la tête du personnage principal)&nbsp; «&nbsp;Vor mir stand eine Frau, dünn wie ein Zahnstocher, mit blasser, leicht faltiger Haut. Ihr fettes, verwickeltes Haar war vulgär über seinen Schädel gebunden, wo rote Strähnen durch das Haar gezogen wurden. Sie trug eine alte Jeans mit Löchern und einen rosa Pullover.&nbsp;»&nbsp;*&nbsp; Autrefois, j'ai eu la chance de côtoyer une Lina Hofman rayonnante, séduisante, et incroyablement belle. Mais, aujourd'hui, c'était, hélas, une toute autre version de&nbsp;Lina qui me faisait face.&nbsp; « Je suis la mère de ton enfant », cette phrase me hantait. Étais-je donc le père de Louis Hofman ? Depuis déjà dix ans, mon enfant vivait ici, avec comme seule présence maternelle, une femme alcoolique, dépressive... Un immense sentiment de culpabilité m'envahit soudain. J'aurais pu les aider, les sortir de cet enfer, mais je ne savais pas... J'aurais tant voulu le voir naître, grandir, aller à l'école pour la première fois, rencontrer ses amis, jouer des heures entières à ses côtés... être présent, exercer les devoirs d'un père. Je me sentais confus, pourquoi Lina ne m'avait-elle rien dit au sujet de sa grossesse ? Je me souviens que nous nous étions quittés un soir d'été, après les examens de fin d'année. À ce moment-là, nous étions ensemble depuis plus de quatre mois. C'est elle qui m'avait dit qu'elle souhaitait que l'on s'éloigne. J'avais&nbsp;essayé de lui demander des explications, mais elle ne lâchait rien. Je ne me doutais pas une seule seconde que la raison de ce départ précipité était une grossesse. Après ça, j'ai appris par des amis communs qu'elle allait déménager loin d'ici, avec ses parents. Nous ne nous sommes plus revus depuis ce jour, et aussi cruel que cela puisse paraître, j'avais commencé à oublier son existence. «&nbsp;Wir waren füreinander bestimmt... Das ist alles wegen meinen Eltern, und wegen diesem Kind...* -&nbsp;Sieh dich an, Lina, wie ist das möglich ?*

Kapitel 12 :&nbsp;Beginn der Untersuchung / Début de l'investigation&nbsp; (dans la tête du personnage principal) Jour 1 : Quand, je fus, enfin, arrivé chez moi, je me jetai sur le canapé et je commençai à réfléchir.&nbsp; Par où commencer mes recherches ? Je n'en avais aucune idée. Fallait-il d'abord enquêter sur la victime ? Fouiller son passé ? Ou alors directement se pencher sur les potentiels suspects, que l'enquête effectuée par la police n'aurait pas identifiés ? Et surtout, comment avoir accès à toutes ces informations et ces archives ? Les questions se bousculaient dans mon cerveau, par dizaines, et même par centaines.&nbsp; Au bout de cinq minutes, qui m'avait paru dix fois plus longues, j'ai décidé de débuter mes recherches en fouillant un peu plus en profondeur le passé de la victime. A la télévision, les quelques journalistes s'intéressant à l'affaire ne donnaient pas de grandes précisions sur la vie de l'enfant avant son décès. Certains disaient que c'était un brave et sage petit, que beaucoup le regretteront, quand d'autres insistaient sur le fait que sa mère était dépressive et alcoolique. En y repensant, j'aurais mieux fait de demander des nouvelles sur l'avancée de l'enquête aux policiers qui m'avait interrogé, peut-être que de nouveaux éléments étaient apparu mais qu'ils ne voulaient pas les divulguer à la presse ?&nbsp; Je n'arrivais pas à oublier cette histoire et je me sentait de plus en plus plus concerné. A partir de maintenant, je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour résoudre cette enquête.&nbsp; Jour 2 :&nbsp; &nbsp;Hier, en naviguant sur le Web, à la recherche d'indices qui pourraient m'aider à avancer, je suis tombé sur une page s'intitulant « Jugendamt ».&nbsp; J'ai trouvé quelques informations sur Louis Hofman, notamment qu'il ne fréquentait plus aucune école, depuis déjà plusieurs années. Pourquoi un enfant de 10 ans n'allait-il pas à l'école? La seule réponse plausible que j'ai pu trouver est que ses parents ne l'y avaient pas inscrit.

Revenons-en à la « Jugendamt ». Je n'y avais pas vraiment prêté attention, ne sachant pas ce que c'était, j'allais quitter la page, déçu, quand, Martin, qui passait par là, a vu l'écran de mon ordinateur et a lancé : « Qu'est-ce que tu fais sur cette page ? Tu n'as pas d'enfants,&nbsp;que je sache ?&nbsp; - Tu sais ce que c'est ?&nbsp; - Voyons, mais c'est évident ! La « Jugendamt », est l'administration chargée de l’aide sociale, de la protection de la jeunesse et de l’assistance aux familles.&nbsp; -&nbsp;Tu en connais un rayon. Attends... mais oui ! C'est ça ! m'écriais-je, surexcité.&nbsp; - Bon, je te laisse, je vais être en retard ! » Tout me paraissait beaucoup plus clair à présent,&nbsp;la mère de la victime était d'ailleurs dépendante à l'alcool, dépressive, et j'en passe...&nbsp; Je cliquais sur diverses catégories du site de l'organisme chargé de la protection de l'enfance. Il y avait apparemment une agence au 48153 Münster. Après quelques clics, je tombais sur un numéro que je décidais d'appeler. Au premier appel, personne ne me répondit, alors je tentais une seconde fois, sans succès. Pourquoi est-ce que personne ne décrochait ? La « Jugendamt » était censée venir en aide aux enfants en détresse, et cela, 24h/24 et 7j/7, mais si personne ne daignait répondre au téléphone, alors je me demandais comment cela se passait quand quelqu'in avait vraiment besoin d'aide. Au bout du troisième coup de fil, j'entendis, finalement,&nbsp;une voix me demander : «&nbsp;Jugendamt, was kann ich für Sie tun ?*&nbsp; La femme qui me parlait employait un ton désintéressé, qu'elle n'essayait même pas de dissimuler.&nbsp; -&nbsp;Hallo Ich brauche eine Auskunft.*&nbsp; -&nbsp;Welche Art von Information ?* -&nbsp;Ich möchte wissen, ob ein junger Mann, Louis Hofman, bereits im Jugendamt gearbeitet hat*,&nbsp;dis-je avec une vivacité que je ne connaissais pas.&nbsp; -&nbsp;Tut mir leid,&nbsp;ich darf diese Information nicht geben.* -&nbsp;Aber...*, j'essayais de trouver une excuse, mais rien ne me vint à l'esprit.&nbsp; -&nbsp;Entschuldigen Sie ? Wenn Sie mir nichts mehr zu sagen haben, muss ich weiter arbeiten.*&nbsp;»

Il congédia l'agent d'un signe de la main et se laissa tomber sur le sol. C'était de sa faute. S'il n'avait pas brusqué la vielle dame, peut être qu'elle ne serait pas... Soudain la solution lui apparut, claire comme de l'eau de roche.&nbsp; Il se précipita le long des escaliers et courut jusqu'à la salle d'interrogatoire où était enfermée Wiliane. Il passa la tête dans la salle qui se situait derrière le miroir sans tain pour vérifier qu'il n'y avait personne puis se glissa dans la salle d'interrogatoire en&nbsp;fermant la porte derrière lui. Wiliane semblait plus belle que jamais. Les sillons creusés sur ses joues par ses larmes rendaient son visage terriblement attirant. Lorsque Victor entra dans la pièce, elle le gratifia d'un regard hautain et détourna les yeux. Il aurait juré avoir vu de nouvelle larmes apparaitre au coin de ses yeux. Cependant, lorsque la belle femme releva la tête avec un air de défi, ses yeux étaient totalement secs.&nbsp; - Pourquoi ?&nbsp; La voix de Victor avait transpercé la salle. Wiliane ne bougea pas. Pendant de longue minutes, ils se jaugèrent du regard. Puis Wiliane cracha sur le sol avec dédain.&nbsp; - Un jour, nous étions tranquillement installés dans notre petit appartement. J'avais 14 ans et mon petit frère 9. Ma mère taillait les fleurs en pot que nous avait offerts grand mère. Mon père, un homme remarquable, lisait son journal en sifflotant. Je jouais dans ma chambre avec mon frère quand quelqu'un a tambouriné contre la porte. Mon père est devenu blême. Ma mère s'est empressée de nous cacher sous la petite trappe camouflée dans la cuisine en nous disant qu'elle reviendrait dans pas longtemps. Mon frère pleurait en silence. Les allemands sont entrés et nous avons entendu notre mère hurler. Mon père semblait pleurer. Je me rappelle que ça m'avait terrifiée car c'était la première fois que je l'entendais pleurer. Ils ont emmené mes parents. Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'ils étaient morts à Auschwitz. Nous sommes restés quelques jours sous la trappe. Elle ne s'ouvrait pas de l'intérieur. J'avais beau pousser de toute mes forces, je n'arrivais pas à l'ouvrir. Un petit filet d'eau croupie filait dans la petite cave où nous étions prisonniers. Nous en avons bu. Deux jours après mon petit frère mourrait dans la cave.&nbsp;

De faim ? De soif ? D'une quelconque maladie due à l'eau sale ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je sais, c'est que son petit cadavre gisait entre mes mains. Abandonnant tout espoir,&nbsp;je m'étais allongée sur le sol en attendant la mort. Mais deux jours plus tard, lorsque mes yeux commençaient enfin à se fermer, un bruit retentit dans l'appartement. Quelqu'un souleva la trappe. C'était Karine. Elle connaissait l'existence de cette cachette car c'était une bonne amie de mes parents. Elle avait certainement appris l'arrestation de mes parents et en avait déduit que nous pouvions peut-être nous trouver là. En tout cas, elle me sortit de sous la trappe ainsi que le cadavre de mon frère. après ça,&nbsp;mes souvenirs sont plus flous. Elle m'avait emmenée chez elle. Et j'avais pu manger et boire.&nbsp;Je me souviens&nbsp;que je ne cessais de demander où était mon petit frère et pourquoi il n'était pas avec moi. Après ça,&nbsp;je fus transportée en France, par différents moyens tous plus dangereux les uns que les autres. Puis, je fus placée dans différente familles, dans&nbsp;différents endroits. Jusqu'à la fin de la guerre, je portais un nouveaux nom : Annie Durand. &nbsp;A la fin de la guerre, je suis rentrée en Autriche pour retrouver la trace de mes parents. C'est là que j'appris qu'ils étaient morts. Alors, depuis, je me suis consacrée à mes études pour rattraper le&nbsp;retard que j'avais pris. J'ai retrouvée Karine et j'ai emménagé avec elle.&nbsp; &nbsp;C'est alors que des idées de vengeance ont commencé à se former dans mon esprit. Un jour je me suis rendue à la bibliothèque, dans les archives et j'ai trouvé tout ce que je cherchais. Puis,&nbsp;je suis passée à l'acte. A présent Victor pleurait. Pas de petites larmes mais des torrents qui coulaient le long de ses joues. Il était si bouleversé qu'il n'arrivait même pas à parler pour réconforter celle qu'il aimait. Il se leva d'un bond et serra Wiliane dans ses bras en respirant son parfum enivrant. Il la regarda droit dans les yeux.&nbsp; -Pourquoi le Mozart ? Lui murmura-t-il. -Wolfgang Amadeus Mozart. Wiliane Astrid Mahler. W.A.M. La vérité frappa le jeune homme. Comment avait-il fait pour ne jamais remarquer ça ? Il était à présent convaincu d'être idiot.

CHAPITRE 1 :&nbsp;Le Début&nbsp; Marie ,&nbsp;c'était&nbsp;le nom d'une fille que j'ai rencontrée&nbsp;au&nbsp;Hermann-Böse-Gymnasium.&nbsp;Aujourd'hui,&nbsp;je l'ai vue&nbsp;assise&nbsp;toute seule à la cantine. 'Sie hat blondes Haar, ein leicht gepudertes Gesicht und ihre Augen waren so blau, dass man sie mit dem Meer verwechseln könnte'. J'ai hésité à aller lui parler mais&nbsp;je me suis&nbsp;approché&nbsp;&nbsp;et&nbsp;quand elle m'a vu,&nbsp;&nbsp;elle s'est&nbsp;&nbsp;levée,&nbsp;elle&nbsp;est&nbsp;allée&nbsp;débarrasser son plateau et&nbsp;elle est&nbsp;sortie&nbsp;de la cantine. &nbsp;Après le lycée, j'avais décidé d'aller faire du shopping à Henne dans la Katharinenstraße pour acheter des vêtements pour ma soeur, Alice. Enfin,&nbsp;c'est ce que j'avais dit à ma mère. En réalité, après la cantine, dans les couloirs, j'avais vu Marie. Du coup, je suis passé auprès d'elle pour qu'elle me remarque. Mais&nbsp;alors que&nbsp;&nbsp;j'étais à deux doigts de passer&nbsp;auprès d'elle, une de&nbsp;ses amies a surgi&nbsp;de nulle part et elles se sont mises&nbsp;à&nbsp;discuter. - " Hallo ",&nbsp;&nbsp;s'écria l'amie de Marie. - " Hallo, wie geht es dir ? "&nbsp;&nbsp;demanda&nbsp;Marie - "&nbsp;ganz toll&nbsp;Deshalb wollte ich Sie fragen, ob Sie noch Zeit haben, in Henne einzukaufen ? " - " Ja, ich&nbsp;habe Zeit&nbsp;! Also gehen wir Freitag nach dem Unterricht ? " - " Ok, bis morgen ", dit&nbsp;l'amie de Marie. C'est pourquoi, j'ai cru qu'en allant aussi à Henne, j'aurais peut-être une occasion de la rencontrer et donc de lui parler. CHAPITRE 2 : Déception Une fois à Henne, je m'étais assis sur un banc face du magasin de vêtements. J'admirais la statue "Die Bremer Stadtmusikanten". D'ailleurs, pour ceux qui ne le savent pas, Brême est une ville&nbsp;qui&nbsp;,avec&nbsp;près d'un demi million&nbsp;d'habitants,&nbsp;est&nbsp;très connue&nbsp;dans le monde entier&nbsp;grâce au&nbsp;&nbsp;conte des frères Grimm "Die Bremer Stadtmusikanten" qui se traduit par "Les musiciens de Brême" écrit en 1819.&nbsp;

Bremen, die Bremer Stadtmusikanten, 2012. Dguendel. wikimedia commons

Kapitel 9 :&nbsp;Es war vorhersehbar / C'était prévisible &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;(dans le tête du personnage principal) « L'affaire sur l'assassinat de Louis Hofman a été classée sans-suite, les policiers n'ayant&nbsp;pas trouvé de potentiel suspect ni aucune piste sérieuse. »&nbsp; Deux mois s'étaient écoulés depuis ma dernière venue à l'office de police. Rien n'avait réellement changé dans ma petite vie.&nbsp;J'étais toujours sans d'emploi, et ma routine avait repris son cours habituel, long et monotone.&nbsp; Il était près de midi lorsque le journal télévisé&nbsp;annonça que le dossier sur l'assassinat du jeune garçon que j'avais retrouvé, avait été&nbsp;classé sans-suite. Les policiers n'avaient donc pas réussi à avancer sur cette affaire. J'aurais dû m'en douter. C'était plutôt courant que des meurtres finissent en « cold case ». Et cela, par manque de réelles preuves pour accuser un principal témoin ou suspect. Je ne pensais pourtant pas que cela arriverait. Selon moi, les policiers allaient forcément trouver d'autres témoins ou suspects... Il faut dire que je m'étais trompé sur toute la ligne. Ne voulant plus ressasser ces souvenirs atroces, je n'avais pas osé demander plus d'indices sur la supposée « avancée » de l'enquête... Quand je repensai à ce pauvre petit garçon, à la manière dont sa courte vie s'était achevée ... Cela me brisai le cœur.&nbsp; Que le présentateur n' ait eu que cette pauvre et unique phrase phrase sur l'affaire avant passer&nbsp;directement à la prochaine actualité me dégoûtait encore plus. Les gens n'en avaient-ils rien à faire de l'assassinat d'un jeune enfant ? Cela ne les chagrinait-il pas un tant&nbsp;soit peu ? Non bien sûr ! Ils préfèrent savoir quelle célébrité a dit quelle idiotie. Décidément, ce monde et les personnes qui le peuplent&nbsp;me dégoutaient encore plus chaque jour.&nbsp; &nbsp;Bouleversé par cette nouvelle si soudaine, je finis en hâte mon assiette, la rangeai dans le petit lave-vaisselle, puis je m'habillai. Cela devait faire plus d'une semaine que je n'avais pas mis les pieds dehors. Le simple fait de tourner la clé dans la serrure me paraissait si étrange... Je descendis les escaliers avec entrain et me retrouvai bientôt dans le hall de l'immeuble.

 Je pris une grande inspiration, puis me jetai dans l'immensité du monde qui me faisait maintenant face...

Kapitel 10 :&nbsp;Jung, aber keine Zukunft / Jeune, mais aucun avenir&nbsp; (dans la tête de l'enfant)&nbsp; «Das ist er, er ist noch jung, aber der Verkauf ist auch für Kinder bestimmt...* -&nbsp;Ist er gesunc *? -&nbsp;Ja, keine offensichtlichen Probleme. Er ist ungefähr zehn Jahre alt und&nbsp;1,42 Meter hoch, wiegt 39 kg. *&nbsp;» Je me sentis peu à peu revenir à la réalité. J'entraperçus de la lumière, qui aurait presque pu me rendre aveugle... J'essayai de bouger mes jambes, mais celles-ci ne semblaient pas vouloir coopérer. Après avoir retrouvé mes esprits, j'ai&nbsp;baissé la tête pour comprendre pourquoi elles&nbsp;ne voulaient pas bouger. Ce que je vis me glaça le sang. Tout mon corps était enchaîné, sur une sorte de table d'opération, dans une salle où s'amassaient des tas de sacs poubelles noirs. Je voulais crier, mais, je me souvins que mes deux ravisseurs étaient à quelques pas et pouvaient donc m’entendre... La pièce était entièrement blanche, et, mis à part les sacs entassés les uns sur les autres, l'espace était vide. Alors que j'inspectais la pièce qui me servait dorénavant de prison, je sentis une main, froide, frôler ma cheville.&nbsp; «&nbsp;Also, Junge, du entdeckst deine neue Umgebung ?*&nbsp;» J'étais tellement pétrifié à l'idée qu'il puisse me faire du mal, que je me mis à trembler d'effroi. J'essayai de me débattre pour m'échapper de cet enfer dans lequel je me trouvais, sans succès. Les sangles qui me retenaient sur la table étaient tellement serrées. Il y avait un homme et une femme à l'intérieur de la pièce. Parmi ces deux-là, je reconnus celui avec qui j'avais discuté avant d’atterrir ici, dans la ruelle. Mais l'autre... non, je ne la connaissais sûrement pas, ou, en tout cas, ne la reconnaissais pas.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;Kapitel 1 :&nbsp;Ein gewöhnlicher Tag.../ Un jour d'ordinaire ... &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;(dans la tête du personnage principal) Une sonnerie de réveil se fit entendre, et avant même de regarder l’écran de mon téléphone portable, je sus pertinemment quelle heure il était. 8 heures du matin, cette heure fatidique à laquelle je me réveillais chaque jour.&nbsp;Je n'avais même plus besoin d’alarme pour me réveiller le matin, mon horloge interne étant déjà réglée à cette heure-ci. J’entendis le claquement de la porte d’entrée. C’était devenu comme une sorte de gong pour moi, il était exactement huit heures et une minute. Précisément à cette heure-là, mon colocataire et ami de longue date, Martin Müller, partait au travail. Je restais allongé dans mon lit un court instant, flegmatique, et me levais généralement 10 minutes après son départ, à huit heures et onze minutes. Mais, ce matin, j'avais envie de sortir me balader, ce qui n’était pas dans mes habitudes. J'ai toujours été du genre à utiliser mon temps libre pour regarder des séries. Je me suis habillé, avec l'efficacité d'un homme qui se réveillait après une soirée bien alcoolisée, puis je me suis lavé les dents. Je fis un bref passage dans la petite cuisine de l’appartement pour y attraper un croissant, que je me suis empressé de fourrer dans ma bouche, puis je suis sorti.&nbsp; Quand j'ai franchi la porte d'entrée, j'ai senti quelque chose me toucher l'épaule. Je me suis retourné, ce n'était que ma voisine du haut, Nicole. Nicole était une Française venue s'installer en Allemagne, dans les années 60, à la suite de problèmes familiaux. Elle avait trouvé ici un travail et un mari avec lequel elle avait eu trois enfants, dont l'un est décédé de la maladie de Lyme au début des années 1980.&nbsp; Alors qu'il jouait dans un champ, le petit garçon avait été piqué par une tique. Malheureusement, la maladie n'a pas été détectée à temps, et l'enfant est mort la veille de ses six ans. Suite à cela, le couple s'est séparé. Nicole s'était installée quelques temps plus tard dans ce vieil immeuble de la ville de Münster, jusqu'à ce que ses enfants s'émancipent et la laissent seule. Toutes les histoires qu'elle radotait à longueur de journée montraient qu'elle ne s'était jamais remise du décès de son petit dernier. Je l'avais rencontrée pour la première fois lorsque je sortais pour me rendre sur mon lieu de travail, quand j'en avais encore un...

Merci, pandémie de Covid 19 ! Elle me parlait souvent de sa famille, mais je ne l'écoutais généralement que d'une oreille distraite.&nbsp; Nous avons donc commencé une conversation tout à fait banale :&nbsp; « Alors, mon cher, vous allez prendre un peu l'air ?, me demanda-t-elle, de sa voix rauque, - Comme vous le voyez, j'avais envie de sortir et d'en profiter pour faire un peu d'activité physique. Vous savez, depuis que cette fichue pandémie a démarré, j'ai perdu mon travail, et depuis je m'ennuie beaucoup. En réalité, je n'avais&nbsp;pas vraiment essayé de retrouver du travail. - Oh, je vois, cela doit être très compliqué pour toutes les personnes qui ont perdu leur emploi à cause du virus, mais, ne vous inquiétez pas, vous êtes encore jeune, vous allez vite retrouver du travail, ce n'est qu'une question de temps ! Paroles de vieille dame! s'exclama-t-elle en se retournant. » Elle partit et me laissa seul sur le pas de ma porte. Je n'eu même pas eu le temps de la remercier pour ses paroles réconfortantes. Je finis donc de tourner la clef qui était encore dans la serrure et je partis.&nbsp; Il était déjà huit heures et demie, et dans la ville,&nbsp;les habitants s'agitaient. L'activité économique repartait de plus belle. En voyant tout cela, je me dis que moi aussi, je devrais retourner au travail, et au plus vite, que ce soit pour donner un coup d'accélérateur à mon train-train quotidien, ou pour payer mon loyer. Je chassais ces idées de ma tête et courus jusqu'au&nbsp;lac de Aasee.&nbsp;Je m'y rendais souvent pour m'aérer un peu l'esprit... Il faisait beau ce jour-là, et les rayons du soleil qui passaient sur mon visage me procuraient un plaisir sans nom. Quand je me rendais au lac, je passais généralement devant un bâtiment qui m'intriguait. Après avoir fait une petite recherche sur le Web, je découvris que ce bâtiment était une église chargée d'histoires :&nbsp;l'église Saint-Lambert.&nbsp;

Par les élèves de 4ème de la section bilangue allemand

Wiliane le regardait toujours, des larmes coulant silencieusement sur ses joues. Victor&nbsp;la contempla comme s'il la voyait pour la première fois. Il admirait sa beauté mais surtout son courage, sa persévérance , sa force...&nbsp; Il l'embrassa comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Le baiser ne dura que quelque secondes mais pour les deux amants, cela leur sembla une éternité. Victor se décolla à contre-cœur. -Viens, suis-moi, dit-il dans un souffle. Tu vois cette porte. Il montra la petite porte décrépite devant laquelle il avait un jour interrogé Monsieur Pilz. Elle mène sur la cour, devant. Il y a tellement de monde que personne ne te remarquera dans la foule. C'est la panique dans le commissariat.&nbsp;Personne ne verra que tu es partie avant quelques heures. Allez, vas-y file.&nbsp; Wiliane tourna la tête si vite que Victor n'aurait pas été surpris de voir son cou se casser.&nbsp; -Mais où vais-je aller ?&nbsp; -Retourne en France et prends un nouveau nom. Essaie de finir ta vie de façon à oublier toute les horreurs que tu as vécues.&nbsp; -Et pour nous deux ? Demanda Wiliane. -Et bien, je crains que tout s'arrête maintenant. Allez, dépêche-toi avant que quelqu'un n'arrive.&nbsp; Wiliane le regarda avec un air de profonde gratitude mélangée à de la tristesse.&nbsp; -Je t'enverrai une carte postale. Lui glissa-t-elle avant&nbsp;de disparaitre par la petite porte.&nbsp; Heger esquissa un sourire. Il referma la porte en bois. Il n'avait pas osé lui apprendre la mort de Karine mais il ne doutait pas qu'elle serait bientôt au courant. Sans un mot, il sortit de la salle d'interrogatoire.&nbsp; EPILOGUE 14 juin 1958 Une petite fille aux cheveux bruns lisait un livre assise dans un grand canapé en cuir. Ses beaux yeux myosotis parcouraient les pages si vite qu'on s'étonnait de voir que la petite n'avait pas le tournis.

Derrière elle, sa mère dressait la table à grand renfort de : "personne ne m'aide jamais ici" et de "c'est toujours moi qui fait tout dans cette famille !".&nbsp;La petite fille sourit. Sa mère disait toujours ça mais quand sa fille lui proposait de l'aide, elle lui disait qu'elle ne savait pas bien faire et qu'il valait mieux qu'elle le fasse elle-même. Quelqu'un frappa à la porte et la petite alla ouvrir. Son père s'engouffra dans la maison, les courses dans les bras. - Pardon, laissez-moi passer, hop là !&nbsp; Il déposa les paquets devant le frigo et s'étira.&nbsp; - Tout va bien, Marie ? &nbsp;La mère -qui tentait de mettre le couteau à la même hauteur que la fourchette- grommela un oui.&nbsp; &nbsp;- Parfait ! Et toi Lucie ? Qu'est ce que tu lis ?&nbsp; &nbsp;La petite fille leva les yeux de son livre.&nbsp; &nbsp;-"La promenade de l'oiseau" c'est un livre d'une autrice française : Annie Durand je crois.&nbsp; &nbsp;Marie jeta un regard surpris à son mari.&nbsp; &nbsp;- Victor ! C'est...&nbsp; &nbsp;-Oui, je n'en doute pas. Lui répondit l'homme avec un sourire. Tu te souviens ? C'est grâce à elle que je t'ai rencontrée. Ce soir-là, près du pont. Je t'avais prise pour un garçon. &nbsp;Tous deux éclatèrent de rire. La petite Lucie semblait contrariée. &nbsp;- Mais c'est qui cette Annie ? Vous la connaissez ? Je veux savoir ! Dit-elle avec une moue assez comique.&nbsp; &nbsp;- Oh oui ! je la connaissais bien, répondit Victor. Mais c'est une longue histoire, tu l'entendras plus tard. C'est l'heure de manger. Va donc chercher ton frère, il doit être dans sa chambre.&nbsp; &nbsp;La petite croisa les bras pour exprimer sa frustration et se dépêcha d'aller chercher son frère à l'étage.&nbsp; &nbsp;- Bien sûr que je la connaissais bien, fit Marie dans une imitation très ressemblante de son mari.&nbsp; &nbsp;Ils éclatèrent à nouveau de rire tandis que leurs deux enfants s'installèrent à table devant un bon repas préparé avec soin par leur mère.&nbsp;

Allemagne&nbsp;© Visactu&nbsp;carte extraite du site francebleu.fr

Oda J'observai,&nbsp;avec attention et un léger sourire sur les lèvres,&nbsp;la photo que&nbsp;Lukas avait publié sur le site de rencontre,&nbsp;quand,&nbsp;sentant une présence derrière moi,&nbsp;je me retournai&nbsp;: &nbsp;&nbsp;&nbsp;"- Qui est ce beau jeune homme ? Me demanda&nbsp;mon collègue et meilleur ami, Anthon.&nbsp;Une nouvelle conquête ?&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;- Peut-être... lui répondis-je,&nbsp;faussement timide. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;C'est vrai que depuis que Mattias m'avait&nbsp;quittée, j'enchaînai&nbsp;les conquêtes d'une semaine, comme pour lui prouver que j'allais&nbsp;bien,&nbsp;&nbsp;et Anthon le savait&nbsp;très bien. Je devais&nbsp;rencontrer&nbsp;le futur amour de ma vie,&nbsp;ce soir,&nbsp;à Albstadt. - Allez&nbsp;!&nbsp;Au travail tout le monde&nbsp;&nbsp;!&nbsp;vous avez tous un dossier à boucler, nous reprocha Hans Retel,&nbsp;notre patron, nous sursautâmes tous&nbsp;, nous ne l'avions pas vu arriver... Je&nbsp;n'ai jamais compris comment il faisait&nbsp;pour&nbsp;apparaître&nbsp;derrière moi sans que je&nbsp;ne&nbsp;&nbsp;l'entende&nbsp;venir&nbsp;,et ça depuis des années ! -Ok Hans,&nbsp;&nbsp;on y va, répondis-je&nbsp;avec entrain.&nbsp; Notre chef n'était&nbsp;pas méchant&nbsp;homme,&nbsp;juste&nbsp;un petit peu&nbsp;étrange, il&nbsp;restait la plupart du temps&nbsp;à l'écart et préférait&nbsp;&nbsp;souvent être seul, mais il&nbsp;était&nbsp;tellement bon flic,&nbsp;ça me prendrait la nuit de vous raconter tous ses exploits,&nbsp;&nbsp;que tout le monde lui pardonnait&nbsp;ses petites bizarreries.&nbsp; &nbsp;Je finis rapidement de compléter le dossier que je devais vérifier et sortis&nbsp;du commissariat pour prendre mon Uban, qui passait&nbsp;trois minutes après, pour rentrer chez moi à Albstadt. Je l'attrapai&nbsp;de justesse,&nbsp;me changeai&nbsp;&nbsp;en vitesse&nbsp;et mis&nbsp;une robe simple mais qui, d'après ce qu'on me disait, m'allait à merveille. Mais, n'allez pas croire que je suis prétentieuse ! Je&nbsp;me parfumai&nbsp;légèrement&nbsp;et&nbsp;arrivai&nbsp;à l'arrêt de bus,&nbsp;qui&nbsp;conduisait&nbsp;directement&nbsp;au café.&nbsp; &nbsp;&nbsp;C'est là que je le vis, assis à&nbsp;la terrasse... C'était&nbsp;un bel homme, il portait&nbsp;une&nbsp;veste&nbsp;bleue&nbsp;et dès que je&nbsp;sentis&nbsp;son parfum attirant,&nbsp;&nbsp;j'entendis,&nbsp;tout en avançant&nbsp;vers lui,&nbsp;les battements de mon cœur s'accélérer . En temps normal,&nbsp;je suis assez à l'aise&nbsp;mais,&nbsp;cette fois-ci... Je balbutiais&nbsp;un "hallo" très maladroit. -Sehr erfreut, Lukas, me répondit-il,&nbsp;de&nbsp;sa voix virile. -Oda Ich... Ich... Ich habe reserviert,&nbsp;dis-je,&nbsp;avant de laisser échapper un petit rire nerveux.

-Wollen wir uns hinsetzen ?&nbsp;, s'écria-t- il,&nbsp;accompagné d'un sourire moqueur. Je savais&nbsp;qu'il&nbsp;était&nbsp;fait pour moi avec sa chevelure&nbsp;brune, son regard d'or et sa bouche si... - Was&nbsp;möchten&nbsp;Sie trinken ? me coupa un serveur de mes pensées. -&nbsp;Eine&nbsp;Vodka, lui répondit Lukas. - Eine&nbsp;Vodka, répéta le serveur,&nbsp;en écrivant sur son calepin, und dazu ? - Einen&nbsp;Apfelsaft, bitte. Je répondis la première chose qui m'était passée&nbsp;par la tête,&nbsp;trop perdue&nbsp;pour réfléchir. Moi qui&nbsp;&nbsp;n'aime même pas les pommes ! Je respirai&nbsp;un bon coup et mon stress disparu. C'est sans doute&nbsp;grâce à ça, je pense,&nbsp;que&nbsp;la suite se déroula comme durant tous les rendez-vous&nbsp;: discussion plate et&nbsp;regards amoureux. Tous&nbsp;les signes&nbsp;montraient&nbsp;qu'il me plaisait,&nbsp;et je crois bien que je lui plaisais&nbsp;aussi...&nbsp; Quand le moment de payer vint, une discussion&nbsp;s'engagea pour savoir qui allait payer l'addition. Bien sûr,&nbsp;je l'ai gagnée. J'obtiens toujours ce que je veux ! J'ai&nbsp;essayé&nbsp;de retarder le plus possible la fin de ce rendez-vous en racontant&nbsp;toutes&nbsp;sortes&nbsp;de choses intéressantes&nbsp;mais&nbsp;Lukas lâcha un "Tschüss" qui me cloua sur place. Il partit. Un petit soupir déçu m'échappa&nbsp;mais je n'ai pas l'habitude de m'apitoyer sur mon sort et je fis demi-tour pour rentrer chez moi. A peine le temps d'allumer la télé&nbsp;que mon téléphone se mit à sonner. -"Oda am Apparat !" - On a un meurtre&nbsp;au musée" me répondit une voix monotone dont je reconnu immédiatement l'auteur, c'était Anthon, "J'espère que tu as fini ton rencard,&nbsp;tu dois rappliquer&nbsp;tout de suite !" Je n’ eu&nbsp;même pas le temps de prononcer un mot que le téléphone bipa, signe qu'Anthon venait&nbsp;de&nbsp;raccrocher. Décidément, ce n'était&nbsp;pas ma journée,&nbsp;pensais-je,&nbsp;avec amertume. Aucune urgence de cette ampleur n'avait été déclenchée&nbsp;depuis&nbsp;au moins six&nbsp;mois et&nbsp;il fallait qu'un homicide ait lieu, &nbsp;la seule demi-journée de congé que j'ai prise depuis&nbsp;deux&nbsp;mois&nbsp;!&nbsp;

Son visage était orné d'une soyeuse moustache qu'il semblait chérir par dessus tout. Il était accoutré, comme on dirait en Autriche, d'un Hosenanzug1et d'une gepunktetes Hemd. Son gros visage affichait un sourire flamboyant. M. Weber, voyez vous, semblait heureux.&nbsp; Le commissaire Weber s'assit à son bureau en poussant un grand soupir. On lui avait signalé quelques minutes plus tôt un vol dans une bijouterie... Mais, "l'affaire Mozart" restait sa priorité. Il trouvait M. Heger, l'inspecteur chargé de l'enquête, quelque peu incompétent. Une partition de Mozart comme seule preuve ? C'était digne d'un roman policier ! Le commissaire n'y croyait pas. Il fallait pourtant accélérer la cadence, avant que la ville ne se transforme en cimetière. Le commissaire, étant un homme&nbsp;peu modeste, se dit donc que la situation était digne de son attention. Il prit le téléphone et appela le jeune inspecteur. Celui-ci répondit aussitôt.&nbsp; - "Heger am Apparat" (dans les pays germanophones, on répond au téléphone en énonçant son nom) - Oui, c'est le commissaire Weber à l'appareil, c'est au sujet de l'affaire Mozart.&nbsp; - Oui - Je voulais vous demander si l’enquête avançait correctement et surtout où vous en étiez. Ce criminel juif doit être arrêté. Qu'il n'aille pas encore souiller les trottoirs du sang de nos compatriotes. - Cela n'a pas vraiment avancé depuis votre dernier appel,, monsieur. Les indices et les pistes sont toujours aussi pauvres. - Il va falloir se dépêcher, Heger. Tout cela va finir par gâcher ma bonne humeur du vendredi. - J'en suis conscient, Monsieur le commissaire. - Qu'en est t-il du crétin qui nous sert de témoin ? Il ne veut toujours pas parler. - Je le crains Monsieur, il a peur de se faire attaquer à son tour pour avoir parlé. Expliqua l'inspecteur Heger en se pinçant l'arrête du nez. - Et bien... Soupira le commissaire. Dites-lui que vous le protégerez en faisant des patrouilles devant son immeuble et que vous lui fournirez une escorte pour tous ses trajets. - Va-t-on vraiment le faire ? - Que voulez-vous dire, Monsieur l'inspecteur ?

1 un costume. 2Chemise à pois.

-Non, enfin, vous comprenez... Il me semble que vous ne tenez pas souvent vos promesses. - Ce pauvre homme n'as pas besoin de le savoir. - Mais...&nbsp; Trop tard. Le commissaire Weber avait raccroché. Victor Heger nourrissait une réelle animosité envers Monsieur Weber. Ce gros homme était antisémite, perfide et, par dessus le marché, égoïste. Mais l'inspecteur n'avait pas d'autre choix que d’obéir à ses ordres. Il en allait de son poste. C'est en utilisant cette pensée pour se consoler de l'acte ignoble qu'il allait accomplir qu'il sortit de son bureau pour se rendre à la salle d'interrogatoire. Dans la vaste pièce se trouvaient deux fauteuils miteux séparés par une courte table. Sur un des murs de la pièce, une petite porte en bois cachait une sortie de secours connue seulement de quelques-uns. Elle donnait sur l'avant de l'immeuble : une grande rue pleine de lampadaires. Un miroir sans tain recouvrait tout le mur de gauche. Monsieur Heger savait que de nombreux de ses collègues attendaient derrière, prêts à noter toutes les informations qui leur seraient utiles pour l'enquête. Sur un des deux fauteuils se tenait un petit homme aux cheveux gris qui tripotait un petit chapeau rapiécé. Il paraissait terrifié. L'inspecteur s’assit sur le fauteuil en face de lui.&nbsp; - Bonjour Monsieur Pilz. Dit calmement Victor. L'homme aux cheveux gris sursauta mais ne dit rien.&nbsp; - Je sais que vous n'êtes pas disposé à parler mais j'ai un compromis à vous proposer, continua Monsieur Heger.&nbsp;Comme vous le savez, nous sommes très pressés de laisser derrière nous cette affaire. Mais,&nbsp;pour ça, nous avons besoin de vous. Voilà donc ma proposition : vous vous livrez à nous et nous assurerons votre protection. L'homme leva la tête.&nbsp; - Vous promettez que rien ne pourra m'arriver ? Dit-il en regardant l'inspecteur d'un œil craintif.&nbsp; Victor prit une grande inspiration. - Je vous le jure.&nbsp; Tous ceux qui se trouvaient derrière le miroir retinrent leur respiration en serrant leur stylo. - Alors, voilà ce qui est arrivé…&nbsp;&nbsp;

Kapitel&nbsp;1 Le jour commençait à poindre sur Wien*. Je n'avais plus beaucoup de temps. Je pris une grande inspiration et portai le premier coup. Je réprimai un haut le cœur. Malgré ma répugnance pour ces criminels de guerre, tuer ne m’apportait aucune satisfaction. Une fois ma besogne accomplie, je ne pus partir sans jeter un dernier regard à ma victime. Le sang maculait le sol de mille et une gouttes. Les larmes envahirent mes yeux mais je les chassai rageusement du plat de la main. Le « Mozart du crime», surnom qu’on m’avait attribué, n’était pas aussi insensible qu’on pouvait le croire. Je ne tuais pas sans raison. Depuis quelques minutes, le jour était bien avancé et le soleil commençait à se lever sur les ruines. Je n’avais pas le temps de m’attarder sur la lueur qui illuminait la ville, je devais me presser. Enfin, la touche finale, une partition de Wolfgang Amadeus Mozart (W.A.M). Ma préférée d’ailleurs. Je la laissai tomber, prenant garde à ne pas la faire tremper dans le sang. Puis à pas légers, pour ne pas me faire repérer, je m’éloignai de la scène de crime.&nbsp; * Wien est le nom allemand de Vienne Kapitel 2 L’inspecteur Heger poussa un soupir en jetant un regard à son rapport : Datum : In der Nacht vom 27. auf den&nbsp;28. Juli 1948&nbsp;&nbsp; drittes Todesopfer&nbsp; Todesopfer : Ernest Denker.&nbsp; Zeuge : keiner. &nbsp;Ort : Wiener Ruine&nbsp; Beweisstück: die Mozart Musikalien 25. Symphonie

Encore un meurtre et toujours aucun suspect. Cette affaire s’annonçait mal. Il regarda sa montre. Elle indiquait à peine onze heures. Il n’avait plus beaucoup de temps avant que le commissaire lui rabâche les oreilles sur cette enquête qui faisait chou blanc. Avec toute cette pression, des rides creuseraient bien trop&nbsp;vite son visage. C' était un comble pour un jeune homme de vingt-quatre ans.&nbsp; Heureusement, il ne pensait pas qu’au travail, il avait d’autres objectifs en vue. Il avait rendez-vous avec cette jeune femme qu’il avait rencontrée à la Mozart Geburtshaus*. Elle lui avait raconté par quel hasard elle s’était retrouvée dans l’appartement du célèbre compositeur. Elle avait fui deux hommes insistants et s’était rendue dans le premier lieu où elle avait vu du monde.&nbsp;C'était donc par ce malheureux évènement qu'il l'avait rencontrée. Cela faisait quelques mois qu'ils se retrouvaient dans des cafés ou dans des parcs pour discuter tous les deux. Il recoiffa ses cheveux du&nbsp;plat de la main. Il était quelque peu nerveux. Le téléphone sonna et pas de chance, c’était le commissaire. M. Heger souffla un grand coup. Tout le monde voulait décidément le rendre anxieux. Avec prudence, il décrocha et porta le combiné à son oreille.&nbsp; - Encore un meurtre ! Hurla le commissaire, si fort, que l'inspecteur manqua de renverser son café sur son beau bureau en acajou. Êtes-vous si incapable que&nbsp;cela M. Heger ? C'est pourtant moi qui vous ai nommé à ce poste ! Mais l'affaire ne semble pas avancer. - Mes équipes peinent à trouver la moindre preuve. Le meurtrier prend toujours ses précautions. Nous n'avons encore une fois trouvé aucune piste. - Verrdammt ! Jura le commissaire Weber. Eh bien, faite en sorte que cette affaire se termine bientôt. Les familles des victimes bouillonnent de savoir la police impuissante. Si toute cette histoire ne prend pas fin avant quelque semaines, un mois tout au plus, je me verrais dans l'obligation de confier l'enquête à Elias Müller. M. Heger grimaça. Il détestait Elias Müller, un grand homme prétentieux&nbsp;qui, comme l'inspecteur disait souvent, possédait&nbsp;un QI inférieur à celui d'un bulot.&nbsp; -Je ferai de mon mieux.&nbsp; -Je l’espère, car le temps nous est compté avant que la ville de Vienne compte plus de morts que lors des derniers bombardements.&nbsp;

Et Lina ? Était-elle allée, ne serait-ce qu'une seule fois, se recueillir sur la tombe de son fils ? Culpabilisait-elle ? Regrettait-elle son comportement ? Ces questions se bousculaient à l'intérieur ma tête, et bientôt, je me sentis tout aussi coupable. Pourquoi n'avais-je pas été là ? Pourquoi ne l'avais-je pas protégé ? Et, surtout, pourquoi pensai-je à Lina, en ce moment précis ? Je fermai les yeux, et imaginai une famille ; un père, une mère et un petit garçon de dix ans. Tous trois assis, sur&nbsp;l'herbe, dans un parc plein d'enfants criant et courant dans tous les sens. Le garçon jouerait avec son bateau, et s'amuserait à le faire naviguer sur la petite rivière qui coupait en deux le jardin public. Les parents, quant à eux, le regarderaient avec fierté, à l'ombre d'un cerisier.&nbsp; Ce tableau, c'était celui dont j'avais toujours rêvé. Celui d'une enfance joyeuse, remplie de câlins et de caresses. Celle que je ne pourrais jamais donner à mon fils.&nbsp; Les larmes roulèrent sur mes joues, et vinrent se poser sur le granit, telle un dernier cadeau à mon enfant perdu. «&nbsp;Ich wünschte, wir hätten uns vorher getroffen, Louis. Ich weiß nicht, ob du mich wirklich hören kannst... Das ist doch bescheuert... Aber, es tut mir leid, meinen Sohn.*&nbsp;» Je me levai lentement, avançai de quelques pas, et jetai un dernier regard en arrière. J'espérai me réveiller d'un long cauchemar, mais non, c'était bien la réalité, la petite tombe entre tant d'autres était toujours là. Je quittai ensuite le cimetière, mais, je sentis que quelque chose avait changé, comme si, en pénétrant dans cet espace , j'avais perdu un bout de mon âme, qui serait alors resté avec mon petit garçon.&nbsp; &nbsp;Mais, je sentis aussi que je bouclai une histoire, une histoire restée en suspens, et, qui maintenant, aurait finalement droit à sa fin. Et, cette fin, ce sera moi, qui devra avoir&nbsp;la patience et le courage de l'écrire.&nbsp;&nbsp;

Traduction française des passages allemands : *J’aurais aimé que nous nous rencontrions avant, Louis. Je ne sais pas si tu m'entends vraiment... C'est n'importe quoi... Mais... je suis désolé, mon fils.&nbsp;

Kapitel 17 : Der Verfall eines Menschen / la déchéance d'un homme (dans la tête du personnage principal) La vie est parfois étrange, c'est vrai... Quelle était la probabilité que je retrouve le cadavre de mon fils, dont j'ignorais l'existence, par hasard, en sortant les poubelles ?&nbsp; Si seulement Martin avait sorti ces maudits déchets lui-même...&nbsp; Le cours de ma&nbsp;vie, que j'estimais alors tranquille et monotone, ne sera plus jamais le même. Je n'arrive plus à penser rationnellement, tout me parait si étrange. Depuis que je sais que je suis père, ou plutôt que je l'étais, ce que j'ai vécu jusqu'à maintenant me parait si lointain. A quoi bon me lever le matin ? Personne ne m'attend, j'ai déçu tout le monde. Je n'ose imaginer la souffrance que Louis a dû endurer avant de mourir, la vie qu'il a eue avec cette folle de Lina... Tout ce qui lui était arrivé était de ma faute.&nbsp; En rentrant chez moi, je découvris, sans surprise, que Martin n'était pas encore rentré du travail. J'entretenais l'espoir de le voir, là, dans la petite cuisine-salle à manger. L'appartement était si silencieux, comme dénué de vie. J'ouvris mollement mon réfrigérateur, et pris une bière « Alpirsbacher » qui s'y trouvait. Le contact de mes doigts avec la bouteille glaciale me fit frissonner. Je me suis affalé sur le canapé et ai bu, comme je ne l'avais jamais fais auparavant. Après tout, à quoi bon continuer l'enquête ? Comment ai-je cru que moi, Leon Fischer, un homme ordinaire,&nbsp;pourrait réussir à retrouver l'assassin d'un enfant, et réparer une « injustice ». Je me trouvai si stupide.L'alcool que j'avalais avait un goût désagréable. Amer et légèrement sucré, mes papilles étaient en feu, et un mal de crâne horrible s'emparait de moi. J'étais en train de me saouler comme un ivrogne, lorsque la porte d'entrée s'ouvrit brutalement, et j'entendis une personne siffloter une mélodie, que je ne connaissais pas. «&nbsp;Je suis là !&nbsp;» La voix claire de Martin me parvint. Il avançait à pas rythmés dans le couloir, comme s'il dansait. Sa joie de vivre m'exaspérait et me fatiguait. Mais comment pouvait-il être si heureux ? «&nbsp;Aaahhh,&nbsp;soupira-t-il, aujourd'hui j'ai fini plus tôt, donc... Leon ?! Que fais tu ?!

Il s'approcha de moi, paniqué, et m'examina longuement. Je décelai dans son regard une pointe de dégoût, je devais être plutôt répugnant à voir.&nbsp;&nbsp; Dis moi ce qui se passe, Leon...&nbsp;» Je lui racontais tout, du mieux que je pus, et ce, malgré mes idées qui s'embrouillaient à cause de l'alcool. Mon enquête, ma rencontre avec Lina, le fait que Louis soit mon fils... Il m'écouta attentivement, du début jusqu'à la fin, à mon grand étonnement. En terminant mon récit, je me levai, et manquai de tomber. «&nbsp;Donc, nous ne saurons jamais qui l'a tué, n'est ce pas ?&nbsp;me questionna t-il d'une petite voix.&nbsp; -Jamais.&nbsp;» En prononçant cet unique mot, ma gorge se noua, mes yeux se mouillèrent. Je retins mes sanglots en me mordant la lèvre inférieure, et expirais bruyamment.&nbsp; «&nbsp;Tu veux aller le voir ?&nbsp;»

Kapitel 18 :&nbsp;Ein Abschied / Un au revoir (dans la tête du personnage principal) « Louis Hofman&nbsp;: 2010-2020»&nbsp; étaient les seuls mots gravés sur la petite pierre tombale se trouvant à mes pieds. Autour de moi, de rares oiseaux chantaient, aujourd'hui était une magnifique journée, le soleil tapait fort et une douce brise caressait mon visage. Martin m'attendait derrière les grilles entourant le cimetière ; il avait préféré ne pas m'accompagner, « ce n'est pas mon enfant, et je ne vais pas toujours être là pour te protéger, tu vas devoir le faire&nbsp;toi-même », avait-il dit.&nbsp; La pierre grise ornant la tombe de Louis était ridiculement minuscule, comparée aux autres. Je posai délicatement le bouquet de fleurs sur le tombeau, et me recueillis. Mes doigts effleurèrent le granit, si froid et si dur. J'avais du mal à croire que mon fils gisait là dessous. Je ne pouvais accepter sa disparition. J'imaginais les bons moments qu'on aurait pu partager s'il n'était pas mort, si nous avions pu passer&nbsp;toutes ces journées ensemble ...&nbsp;

Il m'a aussi dit&nbsp;que j'avais la main en sang et qu'il n'avait&nbsp;pas compris pourquoi. ne me souvenais plus de rien de toute façon,&nbsp;je ne pouvais&nbsp;donc&nbsp;pas l'aider&nbsp;à&nbsp;comprendre ce qui était arrivé&nbsp;à&nbsp;ma main.&nbsp;Le médecin m'avait&nbsp;également&nbsp;donné un miroir et quand j'ai vu ma tête... J'avais du mal à&nbsp;&nbsp;le croire, j'avais tellement changé. Le médecin&nbsp;ajouta&nbsp;&nbsp;que&nbsp;je pourrais rentrer chez moi dans une&nbsp;semaine, si&nbsp;tout se passait&nbsp;bien . Les infirmières m'apportèrent à&nbsp;manger et me&nbsp;donnèrent&nbsp;une télécommande pour regarder&nbsp;la télé.&nbsp;Sur&nbsp;mon plateau,&nbsp;&nbsp;il y avait des oeufs, un jus d'orange, du riz, et des&nbsp;toasts... DES TOASTS ; ça y est&nbsp;!!!&nbsp; Je me&nbsp;suis&nbsp;souvenu&nbsp;de tout&nbsp;!&nbsp;J'étais&nbsp;allé&nbsp;rendre la Ps4 à Andrel et j'avais oublié les&nbsp;toasts.&nbsp; Une&nbsp;semaine plus tard, j'ai retrouvé ma&nbsp;maison en très mauvais état. Je suis allé dans la cuisine&nbsp;&nbsp;où&nbsp;j'ai trouvé&nbsp;une lettre sur&nbsp;la table.&nbsp;C'était ma soeur qui l'avait&nbsp;écrite. Dans la lettre il y avait&nbsp;écrit : "Hallo Grand-Frère, si tu lis cette lettre,&nbsp;&nbsp;c'est que tu es sorti du coma.&nbsp;&nbsp;Je suis désolé de te le dire comme ça mais maman a un cancer au poumon donc&nbsp;papa et moi&nbsp;sommes partis&nbsp;en France pour pouvoir gagner de l'argent pour payer les soins&nbsp;de maman. Appelle-&nbsp;moi,&nbsp;&nbsp;voici mon numéro- 01 03 08 87 50". J'ai directement pris mon téléphone&nbsp;&nbsp;pour appeler ma soeur mais en vain.&nbsp;&nbsp;Elle&nbsp;ne&nbsp;me répondait&nbsp;pas. CHAPITRE 8 : Pourquoi Moi ? Deux&nbsp;semaines&nbsp;après mon retour, je m'étais renseigné. J'étais allé voir l'hôpital où je suis resté&nbsp;durant sept&nbsp;années, inconscient. j'avais foncé vers l'accueil et je leur&nbsp;avais&nbsp;demandé&nbsp;&nbsp;de&nbsp;chercher&nbsp;une femme nommée Aude Wagner. La&nbsp;personne à&nbsp;l'accueil&nbsp;m'a&nbsp;répondu, après avoir consulté des fichiers sur son ordinateur,&nbsp;&nbsp;qu'elle était morte depuis&nbsp;neuf&nbsp;mois d'un cancer du poumon. Je pouvais pas y croire, je voulais pas y croire.&nbsp; &nbsp;J'ai fondu en larmes . Je ne savais pas quoi faire, Ma mère était morte et je n'ai même pas pu lui dire que je l'aimais... J'ai quitté&nbsp;&nbsp;l'hôpital&nbsp;sans savoir&nbsp;quoi faire. A ce moment, je me disais que si Andrel n'avait&nbsp;pas oublié&nbsp;la Ps4 chez moi, rien de&nbsp;tout&nbsp;ça ne se serait passé.&nbsp;C'était&nbsp;donc&nbsp;lui,&nbsp;le coupable.&nbsp;C'était&nbsp;à&nbsp;cause de lui que j'ai été dans le coma, c'était&nbsp;à&nbsp;cause de lui que ma mère est morte&nbsp;sans que j'ai pu la revoir.

CHAPITRE 9 : L'irréparable &nbsp;Je marchais vers la maison de Andrel. Je comptais me venger.&nbsp;J'ai&nbsp;frappé&nbsp;à&nbsp;sa porte&nbsp;et&nbsp;&nbsp;à&nbsp;ma grande surprise, ce n'était pas Andrel&nbsp;qui l'ouvrit&nbsp;mais Marie. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle m'a demandé qui j'étais. Je n'ai pas répondu. J'ai juste demandé où était Andrel. Elle m'a regardé bizarrement et l'a ensuite appelé.&nbsp;Andrel&nbsp;est&nbsp;sorti&nbsp;d'une pièce&nbsp;qui,&nbsp;si je me souviens bien,&nbsp;&nbsp;était&nbsp;la cuisine. Il s'est&nbsp;dirigé&nbsp;&nbsp;vers moi&nbsp;et&nbsp;m'a&nbsp;demandé&nbsp;qui j'étais.&nbsp;Comment osait-il&nbsp;me demander une telle chose après&nbsp;&nbsp;m'avoir fait subir tant de choses horribles ? J'ai sorti le couteau de ma poche et je l'ai planté dans son&nbsp;ventre. Il&nbsp;est&nbsp;tombé&nbsp;à terre.&nbsp;&nbsp;Je me&nbsp;suis&nbsp;jeté ensuite&nbsp;sur Marie&nbsp;pour me venger de&nbsp;celle qui m'a humilié&nbsp;devant la classe, celle qui m'a toujours détesté alors que j'essayais&nbsp;de&nbsp;me rapprocher d'elle. Elle aussi&nbsp;fut victime de mon couteau.&nbsp;J'avais tué&nbsp;deux&nbsp;personnes... Je me&nbsp;dirigeai&nbsp;alors vers la salle de bain pour me laver le visage. La pièce était ornée d'un grand miroir&nbsp;et je me suis vu&nbsp;dedans&nbsp;'als ob ich jemanden getötet hätte'. Je&nbsp;venais de me rendre&nbsp;compte&nbsp;de ce que j'avais fait. J'avais tué&nbsp;deux&nbsp;personnes pour rien...&nbsp;deux&nbsp;personnes qui ne&nbsp;se&nbsp;souvenaient même plus de moi.&nbsp;Ce n'était pas&nbsp;à&nbsp;cause d'Andrel que ma mère est morte et&nbsp;si&nbsp;&nbsp;j'ai passé&nbsp;sept ans&nbsp;dans le coma,&nbsp;c'était de ma faute. Je n'avais qu'à pas oublier les&nbsp;toasts. Et c'est au moment&nbsp;où&nbsp;je réalisai ce que j'avais fait que j'entendis des sirènes de police et que je vis des lumières bleues&nbsp;et rouges&nbsp;qui clignotaient. Centre pénitentiaire de Brême, le 25 mai 2022

Une fois par semaine,&nbsp;je&nbsp;déjeunais&nbsp;avec lui,&nbsp;c’était&nbsp;une sorte de rituel,&nbsp;depuis l'année où j'ai déménagé à Albstadt.&nbsp;En effet,&nbsp;&nbsp;je travaillais&nbsp;à Stuttgart mais mon appartement&nbsp;se situait&nbsp;à Albstadt. Ce n'est&nbsp;pas une très grande ville,&nbsp;&nbsp;elle est un peu étouffée par Stuttgart qui est juste à côté mais&nbsp;je m'y&nbsp;&nbsp;sens&nbsp;bien mieux qu'a Freiburg où j'étais loin de ma famille...&nbsp; Depuis que&nbsp;je suis arrivée ici,&nbsp;Hans a toujours été là pour m'aider à m'intégrer et puis, il y a eu Anthon qui est le meilleur ami que j'ai jamais eu, on se complète mais, bien sûr , on sera toujours ami et uniquement des amis. Je filai&nbsp;ensuite&nbsp;interroger notre graffeur.&nbsp; Il s'appelait&nbsp;Nikolas&nbsp;et il&nbsp;me parla&nbsp;sans que je n'eu&nbsp;besoin d'insister. Il&nbsp;m'expliqua son enfance difficile avec une mère qui ne l'avait pas désiré et un père absent... Il me raconta&nbsp;que pour lui,&nbsp;peindre avait toujours été une&nbsp;échappatoire. Mais,&nbsp;il n'avait pas les moyens de s' acheter du vrai matériel, il avait&nbsp;donc du économiser pendant&nbsp;longtemps&nbsp;avant de pouvoir s' acheter deux bombes de peinture et, c'est à partir de ce moment là qu'il a commencé à&nbsp;dessiner&nbsp;des bananes sur tous ces bâtiments qu'il rêvait de visiter. Je compris alors que c'était un pauvre&nbsp;garçon.&nbsp; "Je n'ai jamais eu confiance en la justice, reprit il, vous savez avec un père inexistant et une mère plongée&nbsp;dans la dépression et la drogue,&nbsp;c'est dur d'imaginer un monde tout rose... Tous ces&nbsp;problèmes&nbsp;que ma mère a pu avoir avec la police m'ont conduit à penser que jamais les flics ne pourraient comprendre, mais vous... vous&nbsp;avez l'air&nbsp;&nbsp;différente,&nbsp;murmura-t-il en baissant les yeux. Il me regardait mais ne semblait pas me voir, il avait l'air de revivre toutes ces années qui n'avaient pas du être faciles. -Mon&nbsp;seul refuge,&nbsp;c'était&nbsp;mes dessins.&nbsp;D’ailleurs,&nbsp;l'autre jour, je pense que ça vous intéressera, je&nbsp;travaillais sur un&nbsp;&nbsp;graff quand&nbsp;j'ai vu&nbsp;une&nbsp;ombre à capuche.&nbsp;Le gars&nbsp;a&nbsp;sorti&nbsp;une bâche&nbsp;qui avait l'air d'envelopper&nbsp;quelque chose d'assez lourd. Je lis&nbsp;les journaux donc je connais l'existence de&nbsp;ce tueur .&nbsp;Paniqué,&nbsp;je me&nbsp;suis&nbsp;recollé&nbsp;contre le mur&nbsp;et,&nbsp;&nbsp;lorsque le meurtrier&nbsp;a&nbsp;trainé&nbsp;son paquet usque dans le musée où&nbsp;je m'étais&nbsp;infiltré avant lui, j'en ai profité pour fuir.

Le lendemain,&nbsp;j'ai&nbsp;vu,&nbsp;à&nbsp;la une des journaux&nbsp;,qu'un homme&nbsp;s'était fait assassiner. -Mais, mais, ... je bégayais&nbsp;, sous le choc,&nbsp;voilà un témoin ! Je savais, bien sûr, que&nbsp;ce n'était pas mon enquête mais après tout, c'est moi qui l'avait arrêté,&nbsp;le principal témoin,&nbsp;et&nbsp;&nbsp;je pouvais me décerner le droit de poser une petite question. -Pourquoi n'êtes-vous pas venu à la police, directement ? -Je savais que vous me poseriez des questions et j'aurais été obligé de dévoiler mon identité. - A vrai dire,&nbsp;je n'ai pas encore le droit de vous interroger mais mon supérieur hiérarchique viendra le faire dans quelques heures. Si vous nous aidez et expliquez tout ce que vous venez de me dire,&nbsp;vous ne resterez pas longtemps ici. Je courus&nbsp;dans le couloir qui menait&nbsp;au bureau de Hans, ces confessions m'avaient&nbsp;vraiment&nbsp;chamboulées. Tandis que je racontai&nbsp;tout à Hans et Anthon,&nbsp;je me rendis&nbsp;compte que Nikolas m'avait&nbsp;clairement parlé d'une personne qui souhaitait sa mort, et celle de tout les hommes en général, parce qu'on&nbsp;l'avait abandonnée... Et si c'était sa mère qui avait tué chacun de ces hommes ? Je me levai&nbsp;d'un seul coup et expliquait&nbsp;rapidement ma théorie aux garçons. Anthon se leva, lui aussi,&nbsp;précipitamment pour prévenir son équipe&nbsp;afin de rendre visite à&nbsp;cette dame.&nbsp; *** Une fois seule,&nbsp;dans mon bureau après toute l'agitation de la journée, alors que j'étais sur le point de&nbsp;m'effondrer,&nbsp;quelqu'un&nbsp;frappa&nbsp;à la porte et entra&nbsp;avant que je n'ai&nbsp;pu sécher mes larmes. C'était&nbsp;Hans, suivi de ...&nbsp;Karl,&nbsp;mon frère !&nbsp; "-Ce jeune homme te cherchait,&nbsp;me dit Hans,&nbsp;tandis que je sautais au cou de mon frère&nbsp; -J'avais oublié que tu venais ! - Et bien&nbsp;ça fait une jolie surprise,&nbsp;me répondit&nbsp;-il avec un sourire&nbsp;canaille. Tu as pleuré ? Me demande-t-il,&nbsp;inquiet - Oui,&nbsp;j'ai passé une journée affreuse... - On en reparle chez toi ? Tu peux y aller ?

Kapitel 10 L'inspecteur se tournait et se retournait dans son lit. Le sommeil le fuyait. Il avait la confirmation que Wiliane n'était pour rien dans cette affaire mais il n'était pas vraiment convaincu. La sonnerie du téléphone retentit dans le salon. Monsieur Heger jura. Qui donc avait le culot de l'appeler à une telle heure? Après avoir pesé le pour et le contre, il décida de se lever. Il marcha avec lassitude jusqu'au téléphone et décrocha.&nbsp; -J’espère que vous avez une excuse valable sinon...&nbsp; - Herr Heger wir haben einen Anruf. Jemand hat Mozart in Sicht. Das ist an der Schemerlbrücke. - Oh Gott. Ich komme.&nbsp; Victor enfila les habits qu'il avait sous la main, des chaussettes dépareillées et se précipita dans la rue. Pas le temps d'appeler un taxi. Il se mit à courir à travers la ville et se rendit au pont que lui avait indiqué son collègue. Quelques voitures étaient déjà sur place. Une silhouette encapuchonnée était sous le pont à côté d'un corps caché par l'ombre. Il n'y avait plus d'issue. Le Mozart du crime était fini.&nbsp; Kapitel 11 &nbsp;Je n'avais plus le choix, les sirènes de police retentissaient dans la rue au dessus. Je ne sais comment, mais la personne sur le pont avait réussi à prévenir les policiers. Je regardai avec appréhension le cours de l'eau deux mètres plus bas. Une impulsion sur mes deux jambes et je sautai par dessus le parapet de pierre et m'enfonçai dans les eaux froides du Danube. &nbsp; Kapitel 12 &nbsp; &nbsp;Le commissaire était bel et bien mort. Victor avait regardé son corps avec dédain. Il détourna les yeux de cette scène macabre et hurla de toutes ses forces en tapant les murs. Encore ! Ce criminel lui avait encore échappé. L'inspecteur posa sa tête contre le mur froid. Ses cheveux blonds étaient collés par la sueur et son pantalon était taché de sang. Il remonta avec peine les marches. Il vit au loin le témoin qui les avait appelés. Il avait une couverture sur les épaules. Victor s'approcha de lui.&nbsp;

&nbsp;-Hallo, Herr. Murmura le témoin en serrant sa couverture contre lui. Ich bin Franzose.&nbsp;&nbsp; &nbsp;-Pas de souci monsieur, j'ai apprendre le français il n'y a pas longtemps. Lui répondit Monsieur Heger. &nbsp;- Appris, corrigea-il. Cependant, je ne suis pas un homme, monsieur. Je m'appelle Marie. &nbsp;-Oh, je vois, toutes mes excuses. C'était vos cheveux courts qui m'ont fait penser cela. &nbsp;En effet, la jeune femme avait de courts cheveux bruns mais son visage était d'une beauté à couper le souffle. &nbsp;- Je sais bien que ce n'est pas courant, enfin bon... &nbsp;- J'aurais besoin de votre aide mademoiselle. Que s'est-t-il passé ? &nbsp;- Et bien, je rentrais chez moi après une petite promenade et .... &nbsp;- Désolé d'être indiscret. Coupa Victor. Mais une promenade à cette heure ? &nbsp;Marie rougit, ce qui contrastait avec son air pâle. &nbsp;-Non, ne tenez pas compte de ma remarque, allez-y continuez. &nbsp;-Euh... oui, donc je rentrai chez moi quand j'ai aperçu une silhouette encapuchonnée descendre sous le pont. Je ne pus résister à l'envie de voir ce qui se passait. Je me suis donc glissée sur le bord du pont pour observer la scène. La silhouette parlait à un gros homme blond qui ne semblait pas du tout méfiant. Il discutaient à voix basse et soudain l'ombre encapuchonnée s'est jetée sur l'homme. Repensant à cette histoire de Mozart, j'ai couru vers la maison la plus proche et j'ai demandé&nbsp;aux habitants d'utiliser leur téléphone... &nbsp;En effet, quelques pas plus loin, des policiers discutaient avec une famille sur le palier d'une belle maison fleurie.&nbsp; &nbsp;- Après avoir appelé la police, je suis retournée en silence près du pont pour récolter le plus d'indices possibles.&nbsp; &nbsp;- Très téméraire de votre part, commenta&nbsp;Heger. &nbsp;- Je vous remercie. Je me suis donc cachée et j'ai&nbsp;écouté ce qu'il se passait. Le gros bonhomme semblait se débattre. Mais au bout d'un moment, il a abandonné tout espoir et&nbsp;s'est mis à pleurer à chaudes larmes, en suppliant la silhouette penchée sur lui. Celle-ci dit : "tu as les yeux bleus, j'ai toujours détesté cette couleur" et puis elle... elle a abaissé son couteau... &nbsp;Victor sentit le monde s'écrouler.

KAPITEL 1 :&nbsp;Le commencement&nbsp;( Der Anfang ) 18 mars 2015, c'était un grand jour pour moi et mon futur époux, Timoté&nbsp;Pinto&nbsp;! Un jour que j'avais attendu avec impatience car j'allais enfin pouvoir être unir mon destin avec l'homme de mes rêves. J'avais invité, pour cela, ma&nbsp;Mutter, Raphaëlle ainsi que ma meilleure amie, Joy Magnus. Elles étaient tout à mes yeux&nbsp;; c'était la seule famille qui me restait ! Je n'aime pas vraiment parler de mon passé car il est encore très douloureux pour moi mais je vais vous dévoiler ce qu'il a d'important à savoir sur moi ! &nbsp;Alors, pour commencer, j'ai eu une enfance compliquée : j'ai grandi avec un père&nbsp;heftig&nbsp;qui ne m'accordait aucune importance&nbsp;et avec une sœur qui, après le divorce de mes parents, a choisi de garder contact avec mon père, ce qui était formellement interdit par ma mère. Quelques années plus tard, ma sœur, Naya, est partie s'installer avec son mari en Grèce et depuis,&nbsp;je n'ai plus jamais eu de nouvelles d'elle. Mon père, John avait finalement, , quant à lui,&nbsp;décidé de quitter le pays, enfin c'est ce qu'il avait dit à ma mère !&nbsp; &nbsp;Je ne parle pas souvent de mon passé parce que j'en ai honte ! Honte, d'avoir été frappée par mon père et d'avoir été mise à l'écart par ma sœur et mon père. Naya a toujours été la préférée, la chouchoute de notre père ; la preuve, il ne l'a jamais battue, elle. Les deux seules personnes qui étaient là pour moi étaient ma mère et&nbsp;meine beste Freundin. Joy avait suivi toutes les mésaventures de ma famille et elle m'avait toujours soutenue, quelle que soit la situation. &nbsp;Plus petite, elle m'avait raconté ce qu'elle avait vécu à l'âge de quatre ans. Elle avait retrouvé sa mère étendue&nbsp;sur le sol, morte et ça, on peut dire que c'est très traumatisant surtout pour une petite fille de cette âge-là.&nbsp; &nbsp;Elle avait donc décidé d'être policière à Hamburg.&nbsp;C'était sa ville natale, elle la connaissait dans ses moindres recoins mais aussi parce que sa mère y était autrefois policière.&nbsp;

&nbsp;J'avais, quant à moi, décidé de faire des études de droit en France , je souhaitas devenir&nbsp;d'avocate,&nbsp;mais je passais toutes mes vacances en Allemagne avec Joy. Voilà, je crois que je vous ai dit les principales choses à savoir sur mon passé et&nbsp;je vais, maintenant, vous raconter ce qu'il s'est passé quelques mois, voire quelques jours avant cette fameuse date du 18 mars 2015. Commençons par la demande en mariage de Timoté : pour cet évènement, nous étions parti à Hamburg pendant quelques jours. Nous avions logé dans l'hôtel du&nbsp;Fairmont Hotel Vier Jahreszeiten. A notre arrivée, le réceptionniste nous informa que&nbsp;la&nbsp;chambre, que nous avions réservée, avait subi une fuite d'eau importante et il a donc dû nous changer de chambre.&nbsp; Le lendemain, nous étions allés au cinéma à&nbsp;"ASTOR Film Lounge HafenCity"&nbsp;où nous avions vu un film, en amoureux, sauf que, au moment de prendre les billets, je remarquai un homme qui nous suivait et qui semblait observer&nbsp;nos moindres faits et gestes et ce, depuis que nous étions sortis de l'hôtel. Je décidai d'en parler avec Timoté mais l'homme disparut ; il s'était volatilisé. Alors, je passai à autre chose et me concentrai sur mon amoureux. Puis, à la fin du film, alors que nous étions rentrés et que nous dinions au restaurant de l'hôtel,&nbsp;Timoté me fit sa demande. J’acceptai et je remarquai, une fois de plus cet homme mais je n'y prêtai pas attention sur le moment, mon fiancé accaparant toute mon attention !&nbsp; Quelques jours plus tard, nous prîmes l'avion en direction de Paris pour annoncer la bonne nouvelle à nos familles ! Elles avaient toutes les deux extrêmement bien réagi. Elles avaient même proposé de nous aider dans l'organisation de l'évènement mais nous avions refusé car nous voulions le faire nous même. Nous avions décidé nous dire oui à l'hôtel de ville de Hamburg. Mais quelques jours avant notre mariage, j'ai eu de grosses nausées et j'ai décidé de faire&nbsp;un test de grossesse.&nbsp;J'avais pourtant décidé de ne pas en parler à Timoté, pour lui en faire&nbsp;&nbsp;la surprise au&nbsp;moment de&nbsp;l'échanges des bagues.&nbsp; Voici donc les évènements récents&nbsp;qui ont eu lieu juste avant&nbsp;notre mariage,

Verfluchter Toaster

Carte des Länder allemands.superbebenjamin.Wikipedia. 2016. <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/en:Creative_Commons">Creative Commons&nbsp;</a><a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.en">Attribution-Share Alike 4.0 International</a>

bordée d'herbe fraîchement tondue&nbsp;et&nbsp;&nbsp;menant à une grande maison aux murs rouges écarlates et aux grandes fenêtres&nbsp;ornées de&nbsp;balustrades richement décorées.&nbsp;Lorsqu'il atteignit la porte que son ami avait laissée entre-ouverte, il remarqua un deuxième prénom sur la sonnette :"Sahnna". Etrange prénom,&nbsp;&nbsp;pensa-t-il...&nbsp; Lorsqu'il entra,&nbsp;&nbsp;il fut accueilli par un jeune domestique,&nbsp;au nez pointu et au crâne rasé,&nbsp;qui lui ôta son manteau et le mena, sans&nbsp;dire&nbsp;un mot, à un vaste salon. Contre&nbsp;les murs,&nbsp;richement parés de tableaux&nbsp;hors de prix, étaient calés plusieurs fauteuils . Au centre de la pièce,&nbsp;se dressait une table,&nbsp;sans chaises&nbsp;autour,&nbsp;sur laquelle&nbsp;étaient disposés de nombreux&nbsp;&nbsp;apéritifs&nbsp;et mets variés&nbsp;&nbsp;dans lesquels une vingtaine&nbsp;d'autres invités piochaient en discutant avec excitation. &nbsp;&nbsp;Christian-Eudes&nbsp;se détacha du groupe et vint saluer&nbsp;Hercule Bernard : &lt;&lt;-Alors Hercule, tu es venu à la fin&nbsp;!&nbsp;Moi qui croyais que tu n'aimais les fêtes&nbsp;! S'exclama-t-il. -Moi,&nbsp;ce qui m'intrigue le plus, rétorqua le célèbre détective, c'est le&nbsp;prénom, "Sahnna"&nbsp;inscrit&nbsp;sur la sonnette de la porte. -Oh,&nbsp;tu es&nbsp;direct&nbsp;et&nbsp;fidèle à ta réputation,&nbsp;je vois. Eh bien,&nbsp;pour ta gouverne, sache que&nbsp;&nbsp;je suis marié&nbsp;! répondit-il sur un ton taquin. -Alors,&nbsp;&nbsp;me ferais-tu l'honneur de me présenter la déesse qui&nbsp;a&nbsp;bien voulu te supporter? -Bien sûr! &nbsp;&nbsp;Ils s'avancèrent devant une femme vêtue d'une&nbsp;longue&nbsp;robe&nbsp;d'un vert&nbsp;&nbsp;brillant qui descendait jusqu'au sol de marbre et lui remontait&nbsp;jusqu'au cou,&nbsp;&nbsp;laissant ses épaules libres. Elle avait des yeux bleu-gris qui contrastaient fortement avec sa peau métissée et ses cheveux d'ébène. Son nez&nbsp;fin&nbsp;&nbsp;et ses lèvres pulpeuses étaient encadrés par une mâchoire aux traits anguleux. Tous ces caractères contrastants formaient&nbsp;pourtant&nbsp;un tout&nbsp;harmonieux. &nbsp;&nbsp;Christian-Eudes&nbsp;l'interpella gentiment : &lt;&lt;-Sahnna, ich stelle&nbsp;dir&nbsp;Hercule Bernard&nbsp;einen Freund als wir jung waren.. -Hercule, je te présente Sahna de Grammaire, mon épouse. -Enchantée, dit Sahnna, avec un fort accent allemand.

-Enchanté, lui répondit&nbsp;Hercule. -Allez viens,&nbsp;j'ai encore quelques personnes à te présenter! Me dit Chris. Après la énième présentation,&nbsp;il&nbsp;lui souffla,&nbsp;&nbsp;en&nbsp;montrant&nbsp;un vieil homme à la moustache blanche&nbsp;qui discutait avec Holaf Viederholf,&nbsp;un présentateur télé&nbsp;assez connu&nbsp;: &lt;&lt;- Voici une personne à ne pas rater&nbsp;! -De qui s'agit-il&nbsp;?&nbsp; -C'est le commissaire de la police de Freiburg, Marx Holnes.&nbsp; &nbsp;&nbsp;Le&nbsp;regard&nbsp;du détective&nbsp;s'assombrit. C'était&nbsp;bien la dernière personne qu'il avait&nbsp;envie de voir&nbsp;et pour cause&nbsp;!&nbsp;&nbsp;Il&nbsp;&nbsp;n'avait&nbsp;aucune&nbsp;envie que&nbsp;ses congés&nbsp;ne&nbsp;se transforment&nbsp;en enquête à la recherche d'un quelconque criminel,&nbsp;&nbsp;quel&nbsp;qu'il soit,&nbsp;et cela&nbsp;d'autant plus que circulait&nbsp;dans&nbsp;les journaux une histoire de vol de bijouterie dont&nbsp;&nbsp;les&nbsp;circonstances&nbsp;étaient pour le moins étranges&nbsp;... -Qu'y a-t-il, mon ami ? demanda christian-Eudes,&nbsp;intrigué par&nbsp;le&nbsp;&nbsp;comportement&nbsp;de son ami. -Rien, mentit-il -Alors&nbsp;,&nbsp;viens que je puisse te le présenter ! Je suis sûr que vous vous entendrez très bien.&gt;&gt; Une fois les présentations faites&nbsp;,&nbsp;Chris partit discuter avec d'autres personnes. Quand il&nbsp;se&nbsp;fut éloigné,&nbsp;&nbsp;le commissaire lui dit : &lt;&lt;-Fous safez certainement que nous recherchons un groupe de foleurs... Commença-t-il&nbsp;avec un accent germanique appuyé. - Oui,&nbsp;&nbsp;j'en ai été informé, répondit-il, d'un ton&nbsp;sec. -Pourriez-fous... Tenta-t-il -Je suis en vacances, donc,&nbsp;c'est&nbsp;non&nbsp;!&nbsp;refusa-t-il,&nbsp;&nbsp;toujours aussi sec. -C'est pour fotre ami que che fous demande ça... -Je ne vois pas le rapport. -Il n'aime pas parler de ça mais c'est sa bichouterie qui a été campriolée...&nbsp; &nbsp;Hercule Bernard&nbsp;fut&nbsp;si surpris qu'il&nbsp;ouvrit&nbsp;grand&nbsp;la bouche&nbsp;mais comme il était extrêmement bien éduqué, il&nbsp;&nbsp;la referma tout de suite. Pourquoi ne m'avait-il rien dit ?&nbsp;songea-t-il... Le commissaire&nbsp;Holnes continua:

J'ai moi même causé la mort de la dernière victime du Mozart. Et je ne sais par quelle magie, il arrive à rester tapi dans l'ombre, mais je sais qu'un jour il viendra me chercher pour mettre lui même fin à mon enquête. Alors, je vous le redemande, Mlle Mahler. Êtes-vous l'auteur de ces crimes ?&nbsp; Cette fois-ci, Wiliane ne baissa pas les yeux.&nbsp; Une petite voix haut-perchée retentit au bout du couloir. C'était Karine.&nbsp; - Sache, mon garçon, que ma Wiliane n'aurait jamais fait une chose aussi affreuse. J'ai d’ailleurs une preuve. Ou, plutôt, un alibi en béton. Wiliane était avec moi la nuit du premier meurtre. L'autopsie dit qu'il a été tué à 23h 30, n'est-ce pas ?&nbsp; - C'est bien ça. Confirma Heger, suspendu à ses lèvres. - Et bien, elle était avec moi. Au cinéma. Voilà même nos billets. Elle lui tendit un petit billet qui stipulait qu'à vingt-trois heures trente, elles se trouvaient au cinéma du quartier. Cependant, les noms n'étaient&nbsp;pas indiqués sur le billet. - Et qui me dit que ce sont vos billets? Dit l'inspecteur ,en oubliant toute politesse. - Tout de même ! Tempêta Karine. Il vous faut toujours plus. Ma parole ne compte-t-elle donc pas ? J'ai apporté la preuve que cette jeune femme n'a rien à voir avec les actes affreux de ce tueur. Maintenant, sortez de chez moi. Tout de suite ! Victor n'eut même pas le temps de récupérer ses affaires qu'il se retrouva déjà dans la rue. Pendant ce temps, Karine se rassit en soupirant.&nbsp; - J’espère avoir eu raison en te couvrant. Car tu sais aussi bien que moi que tu n'es jamais venue au cinéma avec moi. Fais attention à toi, ma belle ! Wiliane lâcha un triste sourire en guise de réponse. Kapitel 9 Je me faufilais dans la ville. Encore une fois, ma victime n'était pas une de celles que j'avais choisies. En effet, j'avais donné rendez vous au commissaire qui enquêtait sur mon affaire. On devait se rejoindre sous un pont. C'était un gros bonhomme égoïste et si stupide qu'il ne penserait pas à venir protégé. Je lui avais fait croire que j'étais un témoin qui souhaitait faire part de son histoire sur l'affaire "Mozart".

Le pont n'était pas loin et j'apercevais une lueur qui provenait de l'endroit où nous avions rendez-vous. Je vérifiai que personne ne m'avait suivie et descendis de petits escaliers jusqu'à apercevoir le commissaire Weber. Il se tenait droit comme un piquet, une lanterne entre ses mains grasses. Discrètement, je m'approchai de lui. -Hallo. -Hallo, je répondis, la mine lugubre. Le commissaire me regardait en attendant que je livre mon témoignage. Il me regarda longtemps, dans les yeux. Lorsqu'il détourna ses yeux de porc de mon visage, je saisis ma chance. Je me jetai sur lui aussi fort que je le pouvais et lui balançai un coup de poing dans les côtes. La lanterne tomba au sol et s'éteignit brusquement. Le commissaire envoya ses gros bras dans les airs, tentant de m'atteindre. Évitant ses coups désordonnés, je me retournai d'un coup et le plaqua au sol. Il se débattait dans tous les sens mais ne réussit qu'à me faire resserrer ma prise. Une fois immobilisé, le gros homme sanglotait en me suppliant de l'épargner. Il m'inspirait un tel dégout que&nbsp;sentir ses larmes couler sur mes mains me répugnait.&nbsp; - Tu as les yeux bleus, remarquai-je, en sortant mon couteau, tout en l'immobilisant avec mes genoux.&nbsp; J’eus droit, comme seule réponse, à un sanglot étouffé.&nbsp; - Ça tombe bien. J'ai toujours détesté le bleu.&nbsp; D'un coup rapide, j'abaissai le manche de mon couteau, lui tranchant la gorge.&nbsp; Son sang, encore chaud, éclaboussa les pavés. Je tirai le corps dans l'ombre lorsqu'une exclamation étouffée retentit sur le pont. Quelqu'un m'avait vue. Sans prendre le temps de cacher encore plus le corps, je m'élançai dans les escaliers pour quitter les&nbsp;lieux. Je m'arrêtai net. La personne qui observait depuis le pont n'avait pas pu voir mon visage, mais si je sortais par où j'étais arrivée je serais à découvert. Il n'y avait qu'une issue. Me jeter dans le fleuve qui passait en dessous du pont. Je regardai l'eau. Le courant était rapide, ça pouvait être dangereux

" J’espère que tu as apprécié le BANANA-BREAD-PANCAKES ! En tout cas, tu&nbsp;n'en as pas laissé une miette ! Retourne à l'hôtel et repose toi bien,&nbsp;car demain ça va être une longue journée. Tschüss !!!" Je fis ce qu'il me dit mais sur le chemin du retour, je&nbsp;crus voir mon père !&nbsp; Er hat braunes Haar, er sieht groß aus und er hat blaue Augen, exactement comme lui, mais&nbsp;comme&nbsp;&nbsp;je ne l'avais pas vu depuis longtemps, je n'étais pas vraiment sûre que ce soit lui. Alors, j'ai décidé de le suivre, tout en restant discrète. Il ne m'avait pas remarquée. Je l'ai suivi jusqu'à ce qu'il s'arrête devant un entrepôt qui avait&nbsp;l'air abandonné. Il est rentré à l'intérieur et quand je me suis approchée, je l'ai entendu parler&nbsp;avec un homme mais je suis vite partie car je crois qu'ils avaient repéré ma présence.&nbsp; &nbsp;Sur le chemin du retour, je n'en revenais pas, je venais, sans doute,&nbsp;&nbsp;de croiser mon père que je n'avais pas vu depuis très longtemps. J’essayai d'appeler ma mère pour lui annoncer ma découverte mais celle-ci ne répondait pas au téléphone, ce qui n'était pas normal. Je décida donc d'appeler Joy pour la prévenir et celle-ci m'informa que&nbsp;ma mère&nbsp;était à l'hôpital. Je marchai&nbsp;jusqu'à l'hôtel pour prendre ma voiture.&nbsp;Je pris direction vers&nbsp;"Universitätsklinikum Hamburg-Eppendorf"où ma mère était hospitalisée. Quand j'arrivai là-bas, on me conduisit&nbsp;jusqu'à la chambre de ma mère et avant d'entrer, je vis l'homme en noir qui me regardait comme s'il voulait me faire comprendre que j'avais fait une bêtise.

KAPITEL 7 :&nbsp;La révélation&nbsp;( Die Offenbarung ) J'étais restée toute la nuit aux côtés de ma mère. Selon les médecins, elle avait eu une intoxication alimentaire, ce qui,&nbsp;normalement, n'était&nbsp;&nbsp;pas grave mais pour les personnes de son âge, cela pouvait&nbsp;être dangereux. Je m'en voulais de ne pas voir répondu à son appel,&nbsp;hier. J'étais tellement obstinée par cet&nbsp;homme en noir que je n'avais&nbsp;même pas pris la peine de rappeler ma propre mère. Et en plus, l'homme en question était venu à l'hôpital hier soir. Peut-être que c'était lui le responsable de l'intoxication de ma mère.&nbsp; En parlant du loup, il venait de m'envoyer un message mais cette fois-ci,&nbsp;c'était différent : il me demanda de&nbsp;m'habiller comme si j'allais à un mariage. Pour quelle raison ?&nbsp; Il m'envoya ensuite le lieu&nbsp;du prochain rendez-vous, tout en me menaçant car&nbsp;si je ne venais pas, il finirait, disait-il, le boulot avec ma mère. Cela voulait tout dire :&nbsp;c'était bien lui le&nbsp;responsable de son intoxication alimentaire.&nbsp; Je voulais&nbsp;vraiment&nbsp;en finir avec lui&nbsp;,&nbsp;alors je laissai&nbsp;ma mère endormie lui promettant&nbsp;&nbsp;que je reviendrais&nbsp;dès qu'elle sera&nbsp;éveillée.&nbsp; Je sortis de la chambre et rejoignis le parking où se trouvait ma voiture. Je pris la direction de l'hôtel pour me changer et après, je me mis en route pour l'hôtel de ville de Hamburg. Qu'allais-je&nbsp;donc faire à l'intérieur ? Je descendis&nbsp;de la voiture et montai&nbsp;les marches pour arriver à la salle de rendez-vous et là,&nbsp;en rentrant, je&nbsp;ne&nbsp;&nbsp;vis personne. Vraiment personne. Mais quelques minutes plus tard, l'homme en noir arriva avec un pistolet,&nbsp;sûrement celui avec lequel il avait&nbsp;&nbsp;tué Timoté, qu'il&nbsp;pointa sur moi. Il enleva sa capuche et son visage me&nbsp;parut&nbsp;familier. Je le regardai&nbsp;quelques instants et je reconnus enfin Lukas,&nbsp;&nbsp;mon ex petit-ami.&nbsp; - Alors, tu me reconnais ? - Est-ce que c'est toi qui a tué Timoté ? lui demande ai-je - De toute façon, il n'était pas pour toi ! Nous le savions tous les deux. - Comment as-tu pu faire cela ? Tu as brisé ma vie et celle de mon enfant !

Kapitel 14:&nbsp;Das Wiedersehen von früher... / Retrouvailles d'antan&nbsp; (dans la tête du personnage principal) Jour 19 : «&nbsp;Das ist er... das ist er. Nicht schon wieder..*&nbsp;» Une voix féminine marmonnait cette phrase depuis plusieurs minutes. J'étais allongé sur un canapé dur et inconfortable, et de la banquette émanait un parfum délicat, sans doute de l'orange. Je n'osais pas bouger. J'avais du mal à me rappeler de ce qu'il s'était passé, et ma tête me faisait horriblement souffrir. Depuis combien de temps étais-je resté là ? Les rayons du soleil tapaient contre une vitre, j'en déduis qu'il devait être près de midi. «&nbsp;Das ist er&nbsp;».&nbsp; Que voulait-elle dire ? Parlait-elle de moi ? Je jetai un coup d’œil autour de moi, personne. Je saisis cette occasion et me levais rapidement. Mes jambes manquèrent de me lâcher une nouvelle fois mais je parvins à avancer tout de même de quelques mètres. Tout mon corps me lançait, j'avais l'impression de marcher pour la première fois depuis longtemps. Je sortis de ce qui ressemblaient au salon du petit logement, et me retrouva dans le couloir. Tout me revint d'un coup. L'immeuble, la vieille dame, son avertissement, l'appartement « vide »... celui de Lina Hofman et de son fils... «&nbsp;Bist du endlich wach ?* Je reconnus la voix de la femme avec qui j'avais échangé quelques mots avant que je ne tombe, évanoui... Leon ? Du bist Leon... Fischer ? Wir warten seit zehn Jahren auf dich.*&nbsp; -&nbsp;Woher kennen Sie meinen Namen ?*&nbsp; Elle m'avait tout l'air d'être démente, je ne comprenais rien à ce qu'elle me disait.&nbsp; -&nbsp;Ich verstehe nicht, Frau Hofman... Ich...* -&nbsp;Ich bin die Mutter deines Kindes.*&nbsp;»&nbsp; Je crus avoir mal entendu, mais, soudainement, tout me revint. Un flot de souvenirs enfoui dans ma mémoire depuis des années réapparurent et je me souvins.

Traduction française des passages allemands :&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;C'est lui... c'est lui. Cela recommence... &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;Es-tu enfin réveillé ?&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;Leon ? Tu es Leon... Fischer ? Cela fait dix ans que l'on t'attend.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;Comment connaissez-vous mon nom ?&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;Je ne comprends pas, Madame Hofman... Je...&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;*&nbsp;Je suis la mère de ton enfant.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;

Kapitel 15 :&nbsp;&nbsp;Ein Morgen wie jeder andere / Un matin comme les autres&nbsp;(Flash-back) (dans la tête du personnage principal)&nbsp; «&nbsp;Leon ! Leon ! Wach auf, sonst kommen wir zu spät !* -&nbsp;Ich komme,&nbsp;dis-je en baillant,&nbsp;&nbsp;ich muss mich anziehen...*&nbsp;» Je pris le premier t-shirt sur la pile de vêtements posée à côté de moi, et me levais aussitôt l’avoir enfilé. Je me sentais un peu à l’étroit dedans, mais je n’avais pas le temps d’en revêtir un autre. Je sautais à cloche pied en essayant de me chausser, et, bientôt, j’arrivais devant l’entrée. Je vis Lina me faire des signes incompréhensibles, sans doute pour me dire d’accélérer.&nbsp; Avant de sortir, je fis un saut par la cuisine, et pris un&nbsp;Strudel aux pommes, une spécialité allemande, que je croquais à pleines dents. Le jus de la pâtisserie m’éclaboussa au visage. Je poussai un long soupir et attrapai un mouchoir pour m'essuyer. J’allais franchir le pas de la porte, lorsque je me rendis compte que j’avais oublié le plus important : mon sac à dos. Je retournai donc à l’intérieur et le pris. Enfin dehors, je fermai la porte de l’appartement à double tours et enfournai le trousseau de clés dans ma poche, puis marchais jusqu'à Lina. Elle m’attrapa et se mit à courir, m’entraînant dans sa course. Je sentais la chaleur de ma main dans la sienne, et ses longs cheveux bruns flottaient à l’arrière de sa tête. «&nbsp;Riechst du nach... Apfel ? Was hast du wieder gemacht ?*&nbsp;»,&nbsp;clamait-elle en riant.&nbsp;&nbsp; Le vent soufflait fort ce matin, il faisait froid, et je regrettais presque instantanément de n’avoir mis qu'un T-shirt.

Traduction française des passages allemands : * Monsieur ? * Bonjour, Madame... Hum... Je voudrais faire une demande d'adoption. * Oui, je peux vous prendre un rendez-vous auprès de nos conseillers, ils vous... * J'ai déjà fait toutes les démarches, je voudrais juste savoir si le garçon que... que j'avais « réservé » est prêt ? * Très bien, si vous me disiez le nom du petit ? * Louis Hoffman * Il n'y a pas de Louis Hofman dans nos dossiers.

Kapitel 13:&nbsp;Ein Licht im Dunkeln / Une lumière dans l'obscurité&nbsp; (dans la tête du personnage principal) Jour 17 : Les deux semaines suivant ma visite à la « Jugendamt », je n'avais pas pu trouver la moindre autre information sur la victime. Cette impression de perdre mon temps m'oppressait de plus en plus, et l'anxiété qui s'y ajoutait était invivable. J'avais besoin de savoir, de savoir ce qui était arrivé à ce petit garçon du nom de « Louis Hofman » . C'était comme un instinct primitif, celui qui se réveille en vous lorsque vous êtes dans une situation périlleuse, de survie. Il ne me restait qu'une seule piste à approfondir, sans doute ma dernière chance de découvrir la vérité:&nbsp; L'adresse et le nom que j'avais vus sur l'ordinateur de la secrétaire : « Lina Hofman, adresse (..........)». Lina Hofman ? Je me souviens que, lorsque la police m'a interrogé, il y a de cela quelques mois maintenant, il m'avait questionné sur cette femme. Bien sûr, je leur ai dit que je ne la connaissais pas, mais, quand j'y repense,&nbsp;je ne peux m’empêcher d'avoir des doutes. Ce nom m'est familier, comme si je l'avais déjà entendu&nbsp;au cours de ma vie... J'avais l'étrange sensation d'avoir oublié quelque chose... Un immeuble se dressait devant moi. Il avait l'air assez vieux je pouvais même apercevoir quelques fissures sur ses parois. J'étais enfin arrivé au (................), là où était censée habiter Lina Hofman, la mère du jeune Louis Hofman.

Visiblement, Mme Hofman ne devait pasavoir&nbsp;la vie facile. Rien qu'à voir le taudis où elle logeait avec son enfant me donnait des frissons.&nbsp; Le quartier avait la réputation d'être un endroit mal fréquenté, sombre, et parfois dangereux. Une atmosphère étrange y régnait, comme si je n'étais pas le bienvenu. Je marchais d'un pas rapide en direction de l'entrée de l'immeuble dont je poussais la porte. Une odeur nauséabonde me picotait les narines, comme si de vieilles poubelles étaient entassées dans un coin depuis fort longtemps. Or, il n'y avait aucune ordure, ce qui m'a légèrement surpris. Je n'avais aucune indication sur l'étage et le numéro de l'appartement de Lina Hofman. Je regardais rapidement autour de moi et distinguais des boites aux lettres, disposées du côté gauche.&nbsp; Je cherchais le nom de famille "Hofman". Il y avais des "Meyer", "Schneider", ou encore "Alfons" mais aucun "Hofman". A cet instant, une vieille femme entra dans l'immeuble, elle tirait derrière elle un vieux chien fatigué, qui peinait à marcher. Elle ne m'adressa pas même un regard et continua son chemin. Elle avançait lentement, sa respiration saccadée était le seul bruit qu'on entendait. Arrivée au bas des escaliers, elle fit une pause, reprit son souffle et se préparait à entamer les marches pour rentrer jusque chez elle. « C'est le moment d'aller lui parler », pensais-je. Même si elle m'intimidait un peu, je ne pouvais pas partir les mains vides, sans nouvelles informations. «&nbsp;Moment, Moment,&nbsp;je me précipitai vers elle.*&nbsp; -&nbsp;. . .&nbsp; La vieille femme me toisa avec des yeux perçants, pleins de reproches. Elle ne prononça pas un mot.&nbsp; -&nbsp;Hum... Ich suche Lina Hofman.* -&nbsp;Dritter Stock, erste Tür links.*&nbsp; -&nbsp;Danke, Frau !*&nbsp; J'ai failli embrasser la vieille de bonheur, mais me retins. J'enjambai les marches quatre par quatre. Une lueur d'espoir, me ranimait soudain. -&nbsp;Seien Sie vorsichtig, Junge !*&nbsp;&nbsp;cria la grand-mère dans mon dos.&nbsp; -&nbsp;...ja !*&nbsp;»

-&nbsp;Ich habe jeden Tag an dich gedacht... Jeden Tag... Nachdem wir uns getrennt hatten, ging ich mit meinen Eltern auf dem Land, und zu dem Zeitpunkt wusste ich nicht einmal, dass ich schwanger war, da war es meine Mutter, die bemerkte, dass mein Bauch gerundet war. Sie zwang mich zu einem Schwangerschaftstest, ich fand die Idee dumm... Elle inspira bruyamment, et reprit,&nbsp;Der Test war positiv.&nbsp; Du kannst dir nicht vorstellen, wie enttäuscht meine Mutter war, die mich für eine Heilige hielt.&nbsp; Dieser Junge war die Verbindung, die mich mit dir verbunden hat, also wollte ich ihn behalten,&nbsp;meine Mutter hat vor Wut explodiert, sie hat mich aus dem Haus herausgeworfen, wie ein Freak.&nbsp; Ich hasste sie, und mein Vater hasste ich auch, weil er nichts dagegen getan hat.* Elle tournait en rond dans la pièce, ses mains tressautaient rapidement, comme une sorte de tic.&nbsp; Meine liebe Mutter konnte es nicht ertragen, dass mich ein Mann angefasst hat, und mein Liebhaber wurde* Je me sentais mal à l'aise, j'avais envie de lui poser des centaines de questions à propos de son... de notre enfant.&nbsp; Damals war ich noch nicht einmal 20 Jahre alt, und plötzlich war ich schwanger und auf der&nbsp;Straße.* Du hast keine Ahnung, wie dieser Dreckskerl mein Leben zur Hölle gemacht hat.* &nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;Rede nicht so über meinen Sohn !&nbsp;»&nbsp;* Je ne voulais pas, je ne pouvais pas. Je ne possédais ni la patience, ni la volonté d'écouter ce que cette femme avait à me dire, j'en avais déjà trop entendu. A présent que je savais que la victime de ce meurtre était mon fils, je voyais l'affaire d'une manière complètement différente. Et dire que j'avais accordé ma confiance, à cette femme qu'était Lina. Je ne pouvais pas rester une minute de plus dans cet endroit. L'ambiance de ce foyer m'étouffait, ou peut-être était-ce les innombrables couches de saleté qui recouvraient les murs de la maison ? Je ne sais pas, mais peu m'importait. Je sortis de l'appartement, et me retrouvai dans le hall d'entrée, à bout de souffle. Au loin, j'entendais les cris de Lina, qui me suppliait de rester avec elle. Elle était obsédée par moi. Je suis parti sans même me retourner...

Traduction française des passages allemands : (description physique de Lina Hofman) *&nbsp;J'avais, devant moi, une femme mince comme un cure-dent, à la peau pâle et légèrement ridée. Ses cheveux, gras et emmêlés, étaient vulgairement attachés en chignon au dessus de son crâne, où des mèches rouges sillonnaient la tignasse. Elle portait un vieux jean troué, et un pull-over rose délavé. *&nbsp;Nous étions faits pour être ensemble... Tout ça à cause de mes parents, et de ce sale gosse... *&nbsp;Regarde toi, Lina, comment est-ce possible ?&nbsp; *&nbsp;Je pensais à toi, tous les jours, pendant dix ans... tous les jours... Après notre séparation, je suis partie avec mes parents dans une autre campagne perdue, à ce moment-là, je ne savais même pas que j'étais enceinte, c'est ma mère qui a remarqué que mon ventre s'arrondissait. Elle m'a forcée à faire un test de grossesse, je trouvais l'idée stupide... Le test était positif. Tu ne peux pas imaginer à quel point ma mère était déçue, elle qui me prenait pour une sainte.&nbsp; Ce gosse était le lien qui me reliait à toi, donc j'ai voulu le garder, ma mère a explosé de rage, elle m'a virée de la maison comme une malpropre. Je la détestais, et mon père aussi, pour l'avoir laissée faire.&nbsp; *&nbsp;Ma chère mère ne pouvait pas supporter qu'un homme m'ait touchée, et encore moins engrossée.&nbsp; *&nbsp;A l'époque, je n'avais même pas 20 ans, et voilà que je me retrouvais à la rue, et enceinte. Tu n’as aucune idée de comment ce sale gosse&nbsp;a fait de ma vie un enfer.&nbsp; *&nbsp;Ne parle pas de mon fils comme ça !&nbsp;

C'est comme cela que j'ai vécu les quatre dernières années, dans cet appartement, en compagnie de ma mère. Elle ne me parlait jamais de mon père, mais même sans le connaitre j'éprouvais à son encontre une haine grandissante pour nous avoir laissés dans mouise pareille. Ah, c'était facile de passer la nuit avec une femme, de la mettre enceinte, et de partir comme si cela n'était qu'une petite étape passagère de la vie de jeune adulte ! Etrangement, j'ai toujours eu cette envie malsaine de le rencontrer et de lui parler de tout ce qu'il a fait subir à ma mère et par conséquent,&nbsp;à moi.&nbsp; Il y a un peu plus d'une semaine, ma mère s'est&nbsp;encore soûlée jusqu'à s'en évanouir. Comme d'habitude je suis allé traîné en&nbsp;ville. Mais quand je suis rentré, elle était toujours inconsciente sur le carrelage brisé de la salle de bain, ce qui m'a sorti de ma triste routine. J'ai couru vers le téléphone fixe posé sur une table aux pieds réparés avec du ruban adhésif et qui menaçait de tomber d'une minute à l'autre. J'ai composé le numéro des secours et j'ai attendu jusqu'à ce qu'une femme réponde au bout de trois minutes insoutenables, je me demande à quoi ça ressemble quand il y a une vraie urgence. «&nbsp;Hallo? Hallo, hier ist 112, was ist Ihr Notfall ?*&nbsp;, demanda-t-elle&nbsp;d'une voix fatiguée et lasse, - Meine Mutter ist im Badezimmer auf die Fliesen gefallen und ist bewusstlos.*&nbsp; -&nbsp;Okay, wo wohnst du ? Ich schicke dir einen Krankenwagen , sobald ich kann, aber in der Zwischenzeit, bleib am Apparat, OK ?*&nbsp; -&nbsp;Meine Adresse ist der :.................. *&nbsp; -&nbsp;Ich schicke ein Rettungsfahrzeug an diesen Ort. Wie alt bist du?*&nbsp; -&nbsp;Zehn Jahre alt,*&nbsp;répondis-je d'une voix désintéressée, -&nbsp;Hast du noch Verwandten,&nbsp;die dir aufnehmen können, solange deine Mutter wieder gesund wird ?*&nbsp; -&nbsp;Nein, ich habe niemanden außer meiner Mutter.*&nbsp; -&nbsp;Ich sehe,&nbsp;reprit-elle,&nbsp;Ich schicke dir das «Jugendamt», die Kinderschutzabteilung, sie werden dich abholen und...*&nbsp;» Je ne voulais pas en entendre plus, je connaissais déjà le « refrain », je l'avais entendu des dizaines de fois. La « Jugendamt », est l'administration chargée de l’aide sociale, de la protection de la jeunesse et de l’assistance aux familles dans les pays germanophones.&nbsp;

Traduction française du dialogue allemand : *&nbsp;Allo ? Oui, bonjour, ici le 112, quelle est votre urgence ? *&nbsp;Ma mère est tombée sur le carrelage de la salle de bains et est inconsciente. *&nbsp;D'accord, où habites-tu ? Je vais t'envoyer une ambulance au plus vite, mais en attendant, reste en ligne avec moi, O.K ? *&nbsp;Mon adresse est le : ........... *&nbsp;Bien, j’envoie un véhicule de secours à cet endroit. Quel âge as-tu ? *&nbsp;Dix ans *&nbsp;As-tu un autre responsable légal ou un parent qui pourrait t'accueillir durant la convalescence de ta maman ? *&nbsp;Non, je n'ai personne d'autre que ma mère. *&nbsp;Je vois, je vais t'envoyer la « Jugendamt », le service chargé de la protection de l'enfance, ils vont venir te chercher et... »

Je me souviens de la matinée où les « Services Sociaux à l'Enfance » allemands étaient passés à la maison. Un voisin les avait appelés car il avait entendu des cris et des pleurs provenant de l'appartement du dessus, le mien. Au final, les agents sont repartis aussi vite qu'ils sont arrivés, me laissant seul, encore une fois, avec mon bourreau. Dans l'immeuble, presque tout le monde le savait, mais personne n'en parlait, les gens avaient trop peur des représailles. Je pense aussi qu'ils avaient pitié de ma mère, pitié du fait que je lui ai gâché la vie frivole&nbsp;de jeune femme qu'elle aurait tant aimée avoir.&nbsp; Mais assez parlé de cela, je devais me dépêcher, je décidai donc de prendre quelques affaires , et un portrait de mon prétendu père que ma mère avait dessiné six ans auparavant. Elle avait un petit talent pour le dessin, quand elle avait encore toute sa tête. Cela me permettrait de me faire une idée du visage de mon père indigne, avant de, peut-être, pouvoir le rencontrer ?&nbsp;&nbsp; « Quand&nbsp;tu seras plus âgé » disait-elle.&nbsp;&nbsp; Je fourrai tous ces précieux objets et ravitaillement dans un petit sac à dos que j'utilisais depuis mes deux ans.

KAPITEL 5 :&nbsp;Le premier lieu ( Der erste Ort ) La nuit était passée sans&nbsp;aucun message de&nbsp;l'homme en noir.&nbsp;&nbsp;Je vis les heures passer : 8h, 11h, 13h ! Et enfin, aux alentours de 14h30, je reçus un message me donnant une adresse&nbsp;à laquelle&nbsp;je devais me rendre le plus vite possible. Et je&nbsp;la&nbsp;reconnus tout de suite cette adresse,&nbsp;car c'était celle de l'hôtel de ville où nous nous sommes mariés Timoté et moi&nbsp;et,&nbsp;c'était aussi l'endroit où il était mort. J’arrivai sur le lieu et je vis une voiture qui s'approcha de moi. - Steigen Sie ein ich habe eine Nachricht für Sie !&nbsp;me dit le chauffeur - Woher weiß ich, dass es sich nicht um eine Falle handelt ? - Der Mann in Schwarz hat mich geschickt. A ce moment précis, j'ai su, instinctivement, que je devais monter dans cette voiture et surtout que "l'homme en noir" était bien le meurtrier de Timoté. Je montai alors dans la voiture et celui-ci m'emmena au&nbsp;Philharmonie de l'Elbe. Il arrêta la voiture et me donna un message : &nbsp;" Si tu lis ce mot, c'est que tu es au&nbsp;Philharmonie de l'Elbe&nbsp;! C'est une salle de concert symphonique dans un ancien entrepôt ! Si tu es ici, c'est pour assister à un concert de jazz avec le groupe "Portico quartet". Tu dois rester jusqu'à la fin et tu dois éteindre ton téléphone une fois à l'intérieur !&nbsp;Je te surveillerai de loin ! Tschüss et bon spectacle !!!"&nbsp; Je sortis de la voiture et allai chercher un&nbsp;billet&nbsp;&nbsp;pour aller voir "Portico quartet" pendant environ 2h30. Une fois sortie de la salle de concert, je reçus un message de "l'homme en noir" qui me félicitait d'avoir tenu pendant toute la durée du concert sans avoir utilisé mon téléphone.&nbsp; Quelques minutes plus tard, Joy m'appela pour m'informer qu'ils avaient peut-être trouvé un piste pour le meurtre de Timoté mais que la police&nbsp;&nbsp;n'était pas encore sûre. Elle me demanda de rester prudente.

J'ai&nbsp;&nbsp;eu&nbsp;comme&nbsp;&nbsp;l'impression qu'elle était au courant des messages et qu'elle essayais&nbsp;de me décourager de suivre les ordres qui y étaient inscrits.&nbsp;&nbsp;Je la remercia de m'avoir informée et je lui dit de ne pas s'inquiéter pour moi.&nbsp; A la fin de cet&nbsp;appel, je mis à marcher jusqu'à l'hôtel de ville pour récupérer ma voiture et rentrer à l'hôtel car une grosse journée m'attendais le lendemain.

KAPITEL 6 :&nbsp;Le deuxième lieu&nbsp;( Der zweite Ort ) La journée d'hier était passée&nbsp;tellement vite que j'ai eu du mal à me réveiller le lendemain.&nbsp; Le spectacle auquel j'avais assisté hier m'avait assommée. Le jazz, c'était le genre de musique qu'adorait mon ex petit ami, Lukas, mais moi, je détestais vraiment ça.&nbsp;&nbsp; C'est&nbsp;mon téléphone qui m'a réveillée . Un message de "l'homme en noir" m'annonçait le prochain lieu :&nbsp;&nbsp;un café&nbsp;situé&nbsp;dans la&nbsp;rue "Deichstrasse", se nommant&nbsp;Nord Coast Coffee Roastery. Cette rue&nbsp;est&nbsp;magnifique,&nbsp;c'est la plus ancienne rue de l'Altstadt de Hamburg. Elle est une&nbsp;des&nbsp;attraction touristique les plus populaires de&nbsp;la ville. J'aurais&nbsp;aimé que Timoté soit à mes côtés à ce moment ! J'arrivai enfin au café et apparemment,&nbsp;quelqu'un m'avait déjà réservé une place et&nbsp;avait&nbsp;déjà pris ma commande. La serveuse m'a installée&nbsp;et m'a&nbsp;apporté&nbsp;un BANANA-BREAD-PANCAKES, un des mes desserts préférés ! Une fois que j'eus fini, je payai et je partis. En sortant, un homme s'est avancé vers moi et m'a tendu un morceau de papier. Je le pris et l'homme s'en alla, comme si de rien n'était. Je dépliai le morceau de papier pour pouvoir le lire entièrement et dessus était écrit&nbsp;&nbsp;:

Je serrai&nbsp;les dents en grommelant et levai&nbsp;mes fesses de mon canapé-lit. Je claquai&nbsp;la porte d'entrée,&nbsp;non sans&nbsp;avoir attrapé mon manteau et mes clés. Je repris&nbsp;le&nbsp;U-bahn et me dirigeai&nbsp;vers le lieu indiqué&nbsp;par mon collègue. Arrivée au musée, je découvris&nbsp;une foule de badauds et de journalistes. Une bonne partie de mes collègues, dont Anthon&nbsp;&nbsp;étaient&nbsp;en train de les retenir en&nbsp;expliquant&nbsp;que la presse serait informée&nbsp;en temps et en heure. Je soulevai&nbsp;la banderole jaune&nbsp;ornée du mot&nbsp;"Polizei" et Hans m'accompagna,&nbsp;silencieusement,&nbsp;jusqu'à la scène de crime. Au sol&nbsp;était&nbsp;étendu le corps d'un jeune homme. C'était celui de Lukas !&nbsp; J’ eu un&nbsp;haut le cœur&nbsp;puis&nbsp;les larmes me montèrent aux yeux. - C'est Anthon qui m'a prévenu,&nbsp;s'exclame Hans. Je&nbsp;quittai le corps des&nbsp;yeux&nbsp;et&nbsp;&nbsp;me mis à trembler, prise de nausées. Je ne savais&nbsp;pas ce qui&nbsp;était&nbsp;le plus terrifiant :&nbsp;&nbsp;le cadavre d'une personne,&nbsp;qui me plaisait,&nbsp;poignardée ou le&nbsp;terrible&nbsp;tableau représentant de vieux joueurs de skat. -C'est une œuvre d'Otto Dix,&nbsp;m'informe Hans, en voyant mon regard se diriger vers cette&nbsp;peinture. Ce pauvre homme&nbsp;a&nbsp;été poignardé à plusieurs reprises, reprit-il,&nbsp;en changea de sujet. Il a dû&nbsp;agoniser de longues minutes&nbsp;selon&nbsp;la police scientifique.&nbsp; Je tournai&nbsp;la tête et regardai&nbsp;les personnes en combinaison blanches. -Les coups de couteau ont été très&nbsp;nombreux, ça a du être horrible. -Arrête !&nbsp;lui&nbsp;crie-je&nbsp;terrifiée -La personne qui a découvert le corps est une des femmes de ménage, elle est assise là-bas. Quand je suis arrivé, j'ai repoussé les gens qui s’excitaient. L'équipe légiste&nbsp;et&nbsp;les autres ont débarqué et Anthon t'a prévenue.&nbsp; &nbsp;- J'ai vu&nbsp;ce jeune homme,&nbsp;il y a&nbsp;moins d'une heure,&nbsp;m'exclamai-je. Je frémis d'effroi mais me ressaisis&nbsp;rapidement,&nbsp;je ne devais&nbsp;pas craquer et&nbsp;il me fallait absolument&nbsp;garder mon sang froid. Je suis&nbsp;flic, après tout.&nbsp;Hans chargea Anthon de l'affaire,&nbsp;quant à&nbsp;moi,&nbsp;je&nbsp;devrais&nbsp;retourner,&nbsp;dès le lendemain,&nbsp;à mon graffeur de bananes...

Je me levai avec peine, lorsque mon réveil sonna&nbsp;et me préparai&nbsp;pour aller travailler,&nbsp;quand je me souviens&nbsp;tout-à-coup&nbsp;du crime&nbsp;de la nuit&nbsp;dernière. Je grimaçai&nbsp;en arrivant à la station de U-bahn,&nbsp;le meurtre était en première page dans tous&nbsp;les journaux. En effet, ce genre de choses n'arrivait&nbsp;pas souvent à Stuttgart. J’attrapai&nbsp;un des journaux, le plus fiable, et parcouru&nbsp;rapidement l'article. Les journalistes&nbsp; disposaient&nbsp;des même infos que nous, c'est-à&nbsp;-dire&nbsp;le&nbsp;&nbsp;meurtre dans un musée d'un jeune homme du&nbsp;&nbsp;Bundesnachrichtendienst&nbsp;(BND). Personne n'était&nbsp; pourtant&nbsp;censé savoir qu'il en faisait partie. Je jetai&nbsp;le journal&nbsp;devenu&nbsp;inutile et entrai&nbsp;dans le U-bahn.&nbsp; J'arrivai&nbsp;au bureau et&nbsp;allai&nbsp;saluer Hans&nbsp;pour l'avertir que le graffeur de bananes avait&nbsp;encore frappé.&nbsp; En effet, depuis quelques semaine&nbsp;déjà,&nbsp;&nbsp;j’enquêtai&nbsp;sur une affaire assez particulière. Un&nbsp;graffeur&nbsp;dessinait des&nbsp;grappes&nbsp;de bananes&nbsp;sur&nbsp;de nombreux&nbsp;&nbsp;monuments&nbsp;de la ville.&nbsp;A vrai dire, je trouvai l'idée assez amusante mais comme&nbsp;&nbsp;c'était&nbsp;interdit,&nbsp;je devais absolument&nbsp;&nbsp;l’arrêter. &nbsp;A midi,&nbsp;Anthon m'informa&nbsp;que&nbsp;le corps&nbsp;de Lukas était à l'institut&nbsp;médico-légal pour être autopsié afin&nbsp;de trouver des indices.&nbsp; Il n'avait&nbsp;pas l'air en forme et cette enquête&nbsp;semblait le&nbsp;tracasser

Le tueur Il marche dans la rue,&nbsp;les lampadaires éclairent&nbsp;son chemin mais il n'est pas calme, un voile de colère obscurcit sa vision, son plan est parfait, il l'a répété des centaines de fois personne ne saura jamais qui il est... Il atteindra son but et les Stuttgarter&nbsp;se réveilleront dans la peur. Sûr de lui,&nbsp;il se rapproche doucement de sa destination. Sa victime habite Büchsenstraße, il y est presque,&nbsp;&nbsp;plus que quelques secondes et le voilà, cet air guilleret sur son visage lui donne des envie de meurtres ( c'est d'ailleurs ce qu'il a prévu de faire mais pas tout de suite, il risque de se trahir). Lukas entre dans son immeuble et&nbsp;il&nbsp;le suit comme s'&nbsp;il y habitait mais au moment où la porte se referme,&nbsp;il se faufile dans l'immeuble avec souplesse. Lukas se retourne et ne voyant personne,&nbsp;se dit qu'il a dû&nbsp;certainement&nbsp;rêver&nbsp;...&nbsp;

<a href="bookcreator://page/gpUy6BjsREG6GCST5UIpTA/left">Maudit Toaster ! (Brême).........................................p. 10</a> <a href="bookcreator://page/1N3_8MfiQ8Km8e3zwNWFvQ/left">Le voleur muet (Fribourg)........................................p. 20</a> <a href="bookcreator://page/JiTsewS-R0eu_DQCmeprjA/right">La mariée était en rouge (Hambourg)....................p. 28</a> <a href="bookcreator://page/VRiF-ShnROeQToq9xKEoSA/left">La vie parfaite de Louis (Münster)...........................p. 44</a> <a href="bookcreator://page/4_czhqqcS8uC_q13E9lS3Q/left">Le tableau témoin (Stuttgart)....................... ..........p. 88</a> <a href="bookcreator://page/Cs9wVuBaQy6_RUv63_l3Ng/left">Le Mozart du crime (Vienne)....................................p. 108</a>

- Alors mon grand, que fais-tu par ici ? Demanda Karine après avoir englouti une dose inquiétante de petits gâteaux.&nbsp; - A vrai dire, je suis né ici à Vienne et je n'ai pas bougé depuis. Je suis capitaine d'une équipe de police mais l'enquête sur laquelle je travaille tourne mal.&nbsp; - Le Mozart du crime ? - En effet. Cela me complique la vie, dit-il avec une grimace significative. Mais, dites-moi maintenant, habitez-vous à Vienne depuis longtemps ? - Oh non ! Loin de là. Je me suis installée ici avec Wiliane depuis la fin de la guerre. Vois-tu, les parents de Wiliane étaient d'honorables personnes, ils voulaient toujours faire le bien. C'était de bons amis...&nbsp;&nbsp; Karine regarda le sol, un voile de tristesse passa dans ses yeux clairs.&nbsp; - Puis-je&nbsp;vous demander ce qu'il s'est passé ou serait-ce trop indiscret ? - Ils sont morts, coupa Wiliane. Dans un camp de concentration, ils étaient juifs, vois-tu. Un grand silence s'étira dans la pièce. Wiliane avait les larmes aux yeux et Karine semblait dépassée par les évènements.&nbsp;Victor se maudit d'avoir posé cette question. - Je pense que je vais vous laisser, j'ai beaucoup de travail qui m'attend. Au revoir Madame ! C'était un plaisir de faire votre connaissance. A plus tard, Wiliane. Il déposa un baiser dans son cou et disparu dans le couloir. Quelques secondes plus tard, les deux femmes entendirent la porte claquer. Kapitel 8 Victor Heger était allongé dans son lit, un sourire aux lèvres. Quelques heures plus tôt, le commissaire l'avait contacté pour lui expliquer, avec amertume que , faute de n'avoir aucun volontaire, l'affaire lui était rendue.&nbsp; Il savait exactement ce qu'il allait faire. Cela lui pinçait douloureusement le cœur, mais il n'avait pas d'autres choix. Il descendit dans la rue. Elle était remplie de monde à cette heure-ci.&nbsp;Heger traversa plusieurs rues et arriva à destination. Er sah ein großes Gebäude mit Säulen und Bögen&nbsp;

Victor pressa le pas et s'engouffra par une grande porte en bois lustré.&nbsp; Die Bibliothek war wunderschön und mit viel Licht. Es gab einen sehr großeen Tisch und viele Balkone. L'inspecteur se dirigea vers la grande table du milieu où une vielle dame triait de nombreux livres. -Hallo gnädige Frau. Darf ich im Archive los. -Wer sind Sie ? Répliqua-t-elle d'un ton amer.&nbsp; -Ich heiße Victor Heger und ich bin Polizist. Dit-il en lui montrant son insigne. -Ok. Kein problem. Dit-elle en lui tendant une vieille clé rouillée. Wenn ich aber sehe, dass meine Buch... -Ja Ja ich werde aufpassen. La vielle dame le poursuivit d'un regard inquiétant jusqu'à ce qu'il ait passé la porte des archives. La salle sentait la moisissure et l'humidité se faisait ressentir. Des centaines de casiers en ferrailles étaient appuyés contre les murs. S'il ne voulait pas en avoir pour toute la journée, Victor devait se dépêcher. Il posa son manteau sur une chaise décrépie et releva ses manches. Il se mit à fouiller. - Protagoniste de l'ancien temps, purgatoire, révolver, révolution des sardines.... Les dossiers défilaient devant ses yeux. Il chercha un long moment avant de trouver enfin ce qu'il était venu chercher. - Relevé des officiers allemands pendant la guerre ! Le voilà. Il poussa la multitude de papiers qui jonchait l'unique table de la pièce et mit à plat son précieux document.&nbsp; C'était un ensemble de différentes feuilles où des noms étaient marqués. Victor&nbsp;souffla un grand coup et commença à éplucher la ribambelle de noms. Hélas, deux heures plus tard, il n'était pas encore arrivé à la moitié. Pris d'un élan de rage, il se leva et envoya valser les feuilles dans tous les sens en criant des obscénités. Il se laissa tomber sur la chaise en soupirant. Soudain, comme si les dieux avaient eu pitié de lui ses yeux ripèrent sur un nom. Eliott Tommer, né le 27 avril 1910. La première victime du Mozart. Un sourire triomphant s'afficha sur le visage de Victor. Encouragé par sa découverte, il remit le nez dans ses papiers. Il trouva, non pas une victime du Mozart, mais les cinq !

&nbsp;Le célèbre détective Hercule BERNARD était, ce matin là, de très bonne humeur. En effet,&nbsp;tout&nbsp;s’était déroulé&nbsp;comme prévu. Il était arrivé à la gare de Freiburg à 11h30&nbsp;et il&nbsp;se dirigeait&nbsp;vers le prestigieux Hôtel&nbsp;qu'il avait réservé.&nbsp; &nbsp;&nbsp;Sur la route qui&nbsp;menait à l’hôtel, il aperçut un étrange&nbsp;rassemblement&nbsp;de voitures de police allemandes « Oh non, s’ils apprennent que je suis là, ils vont m’appeler !!! »&nbsp;pensa-t-il...&nbsp;Il&nbsp;fila&nbsp;donc discrètement vers l’hôtel,&nbsp;entra dans&nbsp;le&nbsp;vaste hall, se plaça devant la&nbsp;banque&nbsp;&nbsp;d'accueil&nbsp;et dit : &lt;&lt;-Ich bin her Bernard.&nbsp;le jeune Rezeptionist regarda le&nbsp;registre&nbsp;des réservations et dit: -Ja, du sieht im Bettzimmer 626, puis il lui donna les clés. -Danke, le remercia-t-il, et il suivit der Rezeptionist dans le&nbsp;dédale de couloirs. &nbsp;ils montèrent au 6e étage et arrivèrent devant la chambre&nbsp; -Ich verlasse dich ... Brauchst du noch etwas ?¹. Lui demanda der Rezeptionist&nbsp; -Nein danke&gt;&gt; &nbsp;Hercule entra dans la chambre pour&nbsp;poser ses affaires et se&nbsp;reposer. Il&nbsp;décida d'attendre que la polizei parte pour sortir. Plus d'une heure passa, il se risqua à&nbsp;sortir, quand soudain, sans même avoir eu&nbsp;besoin de toucher la poignée, la porte s'ouvrit toute seule&nbsp;! Mais étrangement,&nbsp;il n'y avait personne derrière… &nbsp;Il songea&nbsp;qu'il y avait&nbsp;des gens sacrément bizarres dans cet endroit. Il&nbsp;décida donc d'&nbsp;aller se plaindre à l’accueil&nbsp;de ce désagrément.&nbsp; Il descendit au rez-de-chaussée et&nbsp;&nbsp;interpella le Rezeptionist&nbsp;: &lt;&lt;-Eine komische&nbsp;Person&nbsp;hat die Tür geöffnet&nbsp; -Ah... Ein leichter Windhauch², nichts ungewöhnliches -Ok; danke. -Kann ich weiter helfen ?&nbsp;&nbsp;? -Ja,&nbsp;Kann ich&nbsp;bitte&nbsp;einen Stadtführer⁴ haben? -Sie können&nbsp;&nbsp;einen&nbsp;Stadtführer&nbsp;bei&nbsp;der&nbsp;Touristeninformation&nbsp;finden. -Danke&nbsp;&gt;&gt; &nbsp;Et il sortit.&nbsp; &nbsp;&nbsp;La renommée&nbsp;d'Hercule Bernard&nbsp;était grande, certes,&nbsp;et il n'était pas dans le besoin mais il avait&nbsp;des goûts "simples", ce qui signifiait par là&nbsp;qu'il conduisait&nbsp;lui même sa voiture et cuisinait&nbsp;ses propres repas.&nbsp;&nbsp;Ce qui était impensable pour&nbsp;les autres personnes de&nbsp;même classe sociale.&nbsp;

Alors qu'il était perdu dans&nbsp;de&nbsp;sombres pensées&nbsp;,&nbsp;quelqu'un l'interpella. Il se retourna et vit&nbsp;un grand Albinos très bien habillé entouré par deux hommes&nbsp;à&nbsp;la stature&nbsp;semblable&nbsp;à&nbsp;celle&nbsp;des gorilles . Le grand Albinos lui faisait des grands signes de la main,&nbsp;il reconnût&nbsp;Christian-Eudes&nbsp;de Grammaire, un vieil ami d'enfance&nbsp;avec lequel&nbsp;il avait presque perdu contact. Il&nbsp;se&nbsp;rappela avoir été informé de son déménagement à&nbsp;Freiburg mais l'idée qu'il pouvait le croiser à nouveau ne lui était pas venue&nbsp;à l'esprit.&nbsp; &lt;&lt;-Oh mon dieu,&nbsp;Chris,&nbsp;cela&nbsp;&nbsp;fait&nbsp;si&nbsp;longtemps !! -Hehe&nbsp;!&nbsp;eh&nbsp;bien,&nbsp;oui,&nbsp;je crois...&nbsp;répondit ce dernier -Et sinon,&nbsp;comment&nbsp;va la vie,&nbsp;en Allemagne ? -Et bien,&nbsp;écoute,&nbsp;oui,&nbsp;ça se passe très bien,&nbsp;j’ai créé un musée des mines&nbsp;que&nbsp;&nbsp;tu devrais venir&nbsp;visiter sans tarder. Cela marche du feu de Dieu ! -Ça alors, mon&nbsp;vieil&nbsp;ami de&nbsp;l'école&nbsp;primaire&nbsp;qui&nbsp;passe du statut de&nbsp;&nbsp;cancre à&nbsp;celui de&nbsp;&nbsp;fondateur de musées&nbsp;! Qui aurait&nbsp;pu&nbsp;l'imaginer&nbsp;!&nbsp;Tu m’en auras&nbsp;fait voir de toutes les couleurs! -Je n’étais pas un cancre,&nbsp;&nbsp;j’avais juste de très mauvaises notes&nbsp;! S’esclaffa-t-il !&nbsp;J’organise une petite fête chez moi,&nbsp;ce soir,&nbsp;vers 20h,&nbsp;&nbsp;je crois que je t’ai déjà donné mon adresse… -Eh bien si tu&nbsp;à ma présence,&nbsp;je ne peux refuser.&gt;&gt; Un de ses deux mastodontes se pencha&nbsp;vers lui&nbsp;et lui murmura quelque chose à l’oreille &lt;&lt;-Je suis désolé, je dois te laisser… Reprit Christian-Eudes. -Pas de problèmes, saurais-tu me dire où&nbsp;je peux trouver&nbsp;l’office de tourisme le plus proche? -Hmm... Il faut que tu traverses der Colombipark et que tu continues sur la droite. -Très bien,&nbsp;merci et à ce soir !&gt;&gt; Sur ce,&nbsp;ils se saluèrent et partirent chacun de leur coté. &nbsp;&nbsp;Quand il fut fin prêt pour la fête de son ami,&nbsp;il appela un taxi et se mit en route. il se retrouva devant un grand portail noir orné de piques&nbsp;et de dorures. Il&nbsp;sonna à l'interphone et la voix de son ami dit en allemand : &lt;&lt;-Wer&nbsp;spricht ?&nbsp; -Hercule Bernard.&gt;&gt; &nbsp;&nbsp;Et l'immense portail s'ouvrit laissant apparaitre une vaste allée pavée,

Ce projet est né de la soif de lecture d’un groupe classe de 4ème germanistes du Collège Jules Ferry de Chambéry, d’une professeure documentaliste hyper investie et d’une professeure d’allemand aimant les défis. Un de nos points communs, l’appétence pour les livres policiers.&nbsp; Nous proposons donc à notre groupe de 18 élèves de se lancer dans l’écriture de nouvelles policières dont l’action se déroule en pays germanophone.&nbsp; Après avoir lu de nombreux romans, rencontré Muriel Zürcher, autrice renommée, découvert les classiques du genre lors d’un atelier à&nbsp;l’exposition “Pop” de la médiathèque de Chambéry, mais aussi fait des recherches sur le lieu de leur action, ils entrent et pour certains se jettent dans l’écriture.&nbsp; Leurs histoires se déroulent donc dans une ville germanophone, que les élèves nous font découvrir à leur manière et rédigent en français ou en allemand, au gré de leur envie. Elles nous tiennent en haleine, nous promènent, nous font frémir ou sourire. Laissez-vous surprendre par la mise en voix des textes qui vous fera ressentir la motivation et l’implication de nos auteurs et nos autrices. Nous les remercions sincèrement pour cette belle aventure en leur compagnie, pour les efforts fournis et tous les moments cocasses.

Remerciements : à Pascale Ozier et Elsa Culoma, de la Médiathèque Jean-Jacques Rousseau, qui nous a accueillis, le temps de nous faire découvrir l'exposition "Pop", consacrée à la lecture populaire, dont le polar est partie prenante. Merci également à Muriel Zürcher dont les conseils d'écriture sont toujours aussi précieux pour lancer dans l'aventure Numook, nos écrivains en herbe. Merci également à Marine Doisnel et Heïdi Dalhoumi pour leur bienveillance, tout simplement.

Sur ces mots, le commissaire raccrocha laissant Mr Heger dans la plus totale des impuissances. *La maison de Mozart Kapitel 3 &nbsp;Himmelpfort se situait dans le centre ville. C'était une grande rue lumineuse possédant de nombreux immeubles aux façades recouvertes de moulures. Il n'y avait aucune trace de la guerre dans cette rue, si ce n'était quelques affiches à moitié décollées invitant aux dons pour reconstruire la ville. Si on prêtait attention aux passants,&nbsp;on pouvait constater que la plupart portaient des vêtements rapiécés et certains avaient les joues creusées. La guerre avait laissé des traces qui, même après trois années de paix, pouvaient se voir et même se sentir dans l'air. M. Russel , un grand homme à forte carrure, tournait au coin de la Kärntner Staße* pour rejoindre la grande ruelle qu'est Himmelpfort. Il marchait d'un air fier, l'esprit occupé par le rendez-vous important qu'il avait aujourd'hui avec son patron. Comme pour se donner contenance, l'imposant bonhomme blond resserra&nbsp;la cravate de son costume flambant neuf. Tout&nbsp;en progressant d'un pas rapide dans la ruelle, il observait les nombreuses personnes qui déjeunaient dans les restaurants et les cafés. En passant devant le café Frauenhuber, il fut attendri par un joli couple qui finissait son repas. Cela faisait bien longtemps que lui et sa femme ne se parlaient plus. Il aurait bien aimé être à la place d'un des deux tourtereaux. Ils avaient l'air heureux de diner ensemble.&nbsp; En effet,&nbsp;au même moment,&nbsp;l'inspecteur Heger savourait son dessert en compagnie de la jeune femme qu'il avait rencontrée à la Mozart Geburtshaus : Williane. C'était une de ces femmes au regard terrifiant et attirant dont la beauté ne faisait qu'accroitre le mystère de sa personne. Ses cheveux noirs&nbsp;étaient courts et ondulés et elle affichait un grand sourire sur son visage.&nbsp;

Victor Heger, quand à lui, n'était&nbsp;absolument pas le même genre de personne. C'était un homme simple, un peu maladroit, avec des cheveux blonds tirant vers le roux. Il possédait également une courte moustache de la même couleur que ses cheveux. -Oh, j'avais complètement oublié de te dire mais une maison d'édition m'a contactée, dit posément Williane en sirotant son café surmonté de crème.&nbsp; La belle jeune femme était écrivaine. M. Heger voyait énormément de potentiel dans les textes qu'elle lui avait montrés au cours d'un autre de leurs rendez-vous. - C'est merveilleux ! Peut être qu'un jour, nous aurons tous la chance de voir vos textes en librairie. - Je l'espère de tout cœur. Un serveur en tablier s'approcha d'eux. - Sind Sie fertig ? Demanda t-il en souriant poliment. - Ja, könnten wir bitte die Rechnung haben ? Demanda Williane à son tour. - Ja, aber gerne ! Le serveur revint quelques minutes plus tard interrompant une discussion engagée sur le rôle de certains nazis dans la guerre.&nbsp; - Il devrait être jugés ! Pesta Williane. - Gibt ist ein Problem ? Interrogea le serveur. - Nein, alles in Ordnung danke. Répondit M. Heger. Ils partagèrent l'addition puis, en remerciant une dernière fois le serveur, ils sortirent du café.&nbsp; - Au revoir, Mlle Malher. Murmura l'inspecteur en glissant un baiser sur les lèvres de Williane.&nbsp; La jeune femme lui sourit malicieusement puis s'éloigna d'un pas léger, sa robe virevoltant sur ses longues jambes. M. Heger la regarda s'éloigner.&nbsp; - Williane Astrid Malher. Chuchota t-il pour lui même.&nbsp; Il ne put réprimer un sourire.

Kapitel 4 Le commissaire était un petit homme au gros visage joufflu, tout comme le reste de son corps, par ailleurs. Sous son front dégarni, on pouvait apercevoir, pour qui regarderait bien, de petits plis dû à des amas de graisse.

Les élèves de 4D et 4F bilangue allemand Eduardo AGUIAR DA CRUZ Caroline BASTARD Ana-Clara CHARPINET Sarah CORBET Rodrigo DIAS DA CUNHA Florine FERNANDEZ-LAFFIN Irene FERRY Tristan GROSJEAN Bruno HUOT- - PUTTI Zevkan KABAKCHIEV Lucile MARIN Lana PEREIRA Camille RIVE Nathan ROSIER Solange SENTIS Célestine SERRES Sefha TAS Jean-Baptiste TURCAT- - JAGER Senada YMERI Dirigés par Frau QUAY-THEVENON, professeure d'allemand et Mme KOURI, professeure - Documentaliste

nouvelles policières

Kurzgezchichten !

des pains petits et ronds&nbsp;dont il raffolait, et prépara son café. Tout en entamant son petit déjeuner, il sortit quelques pages d'un vieux sac en cuir. Il se mit à lire. Au bout de quelques minutes, il semblait captivé par sa lecture. -Williane, tu ne cesseras jamais de m’impressionner, dit-il sans lâcher les pages de ce qui semblait être un livre. Le téléphone sonna à l'autre bout de la pièce. Heger se leva et marcha d'un pas calme jusqu'au combiné puis il décrocha. -Heger? -Hallo Herr Heger. Wir haben etwas über Herr Pilz erfahren. -Was ist los? - Nun, er ist tot.-Während der Nacht? -Jawohl. Es ist immer noch der "Mozart des Mordes". L'inspecteur se déroba. Tout était de sa faute. Il avait promis à Monsieur Pilz qu'il serait protégé. Mais comme toujours, le commissaire n'a pas tenu ses paroles. Mais bien que Victor sache qu'on ne pouvait faire confiance au commissaire, il l'avait laissé faire, entrainant&nbsp;la mort de ce pauvre homme. Il porta le combiné à son oreille. -Ich werde sehr bald da sein.&nbsp; L'inspecteur se prépara à la hâte et sortit de chez lui. Il arriva dans la rue et fit signe à un taxi. Celui-ci s’arrêta et M. Heger s'installa sur la banquette arrière. Il regarda les paysages défiler devant lui en se lamentant, il était au bord du burn out. il avait arraché la vie à un innocent, un pauvre innocent qui n'avait fait, comme crime, que d'être passé au mauvais endroit au mauvais moment. Et cette cicatrice... Elle l'avait hanté durant toute la nuit. Les probabilités que le Mozart soit Wiliane étaient faibles mais cela avait de quoi le travailler.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le taxi s’arrêta sur le bas côté. Victor paya la course et sortit du véhicule. Il se dirigea vers la porte du bâtiment et y pénétra. Il monta lentement les marches d’escalier retardant le moment ou il découvrirait la scène de crime, et se ferait, au passage, sermonner par le commissaire. Victor se sentait si coupable. Après tout, il fallait voir la vérité en face : il était le seul responsable de la mort de Pilz. &nbsp;Arrivé en face de la porte d’entrée, il avala une grande bouffée d'air et entra. Le commissaire l'attendait déjà en face de la porte. Il se tenait à côté du corps de Mr Pilz.&nbsp;

L'homme corpulent qu'était le commissaire lui lança un regard rempli de mépris. Mais l'inspecteur soutint son&nbsp;regard. Le corps était dans un état déplorable, et à son côté, une partition de Mozart. Il sortit de l'appartement d'un pas ferme sous les cris de rage du commissaire. &nbsp;Kapitel 7 Victor ferma la porte de chez lui derrière son dos. L'homme qui semblait fort et insensible ne l'était pas tant, puisqu'il s'accroupit et se mit à pleurer doucement. Le téléphone sonna. Une fois, deux fois, trois fois. L'inspecteur prostré contre sa porte d'entrée ne bougea pas. Il se sentait si coupable et en colère.&nbsp;Mais Victor se ressaisit. C'était son métier.&nbsp;Ce n'était tout de même pas la première fois qu'il faisait face à ce genre de situation. Il décrocha donc. &nbsp;- Pourquoi, juste ciel, êtes-vous parti ? Gronda la voie nasillarde de Monsieur Weber. &nbsp;Victor n'avait jamais ressenti autant d'antipathie envers le gros homme.&nbsp; - Vous aviez promis d'assurer une garde devant son immeuble. Pourquoi cela n'est pas arrivé ? - Vous n'aviez qu'à , monsieur Heger , rester vous même devant cet immeuble toute la nuit à attendre dans le froid. Et puis, nous avons mieux à faire que de rester plantés devant une porte, ne croyez-vous pas ? D'ailleurs, puisque nous y sommes, j'ai décidé de mettre quelqu'un de plus compétent que vous sur cette affaire. Reposez-vous donc un peu. - Mais je ... Trop tard. Le commissaire lui avait encore raccroché au nez. Victor reposa donc le combiné d'un coup sec et sentit la colère monter en lui.&nbsp; &nbsp;&nbsp;Il finit tout de même par se calmer et se souvint qu'il n'avait pas fini de lire son journal. Il se leva donc et alla le chercher. Le jeune homme reprit sa lecture là où il l'avait laissée, et une goutte de sueur vint se mêler au larmes de colère qui perlaient encore sur son visage. Un nouveau corps a été retrouvé sous l'escalier de l'immeuble de la dernière victime du Mozart du crime.

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