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J'ai tout de suite vu que je n'étais pas dans le bon train....Loading...
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Recueil de nouvelles fantastiquesClasse de 4ème4 Collège Alfred de Musset
Ce recueil vous présente le travail d'une classe de 4ème.
Après avoir étudié la nouvelle fantastique, les élèves ont écrit des nouvelles en groupes.
Une sélection a été faite et 4 d'entre elles ont été transformées en fictions radiophoniques.
Vous trouverez le texte de la nouvelle, puis sur les pages colorées le texte transformé en "partition" radiophonique. Vous pourrez ensuite écouter le résultat enregistré par les élèves.
Bonne découverte et bravo aux élèves pour ce travail !
Après avoir étudié la nouvelle fantastique, les élèves ont écrit des nouvelles en groupes.
Une sélection a été faite et 4 d'entre elles ont été transformées en fictions radiophoniques.
Vous trouverez le texte de la nouvelle, puis sur les pages colorées le texte transformé en "partition" radiophonique. Vous pourrez ensuite écouter le résultat enregistré par les élèves.
Bonne découverte et bravo aux élèves pour ce travail !
Une nouvelle écrite par Eleanor, Maëlle et Anaïs
adaptée en fiction radiophonique par Eléanor, Maëlle, Anaïs, Valentin, Louis et Nino
adaptée en fiction radiophonique par Eléanor, Maëlle, Anaïs, Valentin, Louis et Nino
J’ai tout de suite vu que je n’étais pas dans le bon train. Ce train délabré dégageait une odeur désagréable. Les lumières, au plafond, grésillaient. Certains sièges étaient tellement anciens qu’ils tombaient en miettes. Les tables rouillaient à cause de la forte humidité. Le train était tellement sombre que j’avais l’impression que j’étais seule.
Soudain, j’entendis un raclement de gorge épais. C’était une silhouette au fond du train qui s’approchait de plus en plus de moi. C’était un homme atteint d’une forte calvitie, avec des yeux noirs globuleux et de toutes petites lunettes de vue. Son nez était plus crochu que sa canne et ses ongles semblaient plus tranchants que des couteaux. Son corps était si long qu’on aurait dit une girafe. Il me donnait des frissons !
Il répétait sans cesse : « je suis mort le 31 octobre 1850 ». Il me semblait complétement fou !
Je m’assis à l’avant du train, le plus loin possible de cet homme mystérieux.
Soudain, j’entendis un raclement de gorge épais. C’était une silhouette au fond du train qui s’approchait de plus en plus de moi. C’était un homme atteint d’une forte calvitie, avec des yeux noirs globuleux et de toutes petites lunettes de vue. Son nez était plus crochu que sa canne et ses ongles semblaient plus tranchants que des couteaux. Son corps était si long qu’on aurait dit une girafe. Il me donnait des frissons !
Il répétait sans cesse : « je suis mort le 31 octobre 1850 ». Il me semblait complétement fou !
Je m’assis à l’avant du train, le plus loin possible de cet homme mystérieux.
Tout à coup le train s’arrêta brusquement puis redémarra sans aucune explication. Je pensai qu’il y avait un arrêt mais personne ne monta.
Plus le temps passait, plus la météo s’aggravait. L’orage grondait fortement.
Quelques heures plus tard, à travers les vitres je vis une magnifique forêt. Soudain un éclair foudroya une maison et déclencha un feu, un immense feu ! Je commençais à paniquer, je tremblais comme une feuille. J’étais terrorisée, de peur de mourir enflammée. Personne n’était dans la forêt. L’homme au fond m’angoissait. Il n’avait aucune émotion. Mon souffle commençait à se couper, mes jambes claquaient et mes mains devenaient moites.
Le fou se leva d’un coup et soudain le train s’arrêta et les portes s‘ouvrirent. Au milieu des flammes, j’aperçus un homme. Je descendis du train pour l’aider. Mais l’homme était mort ! Poignardé !
Affolée, je courus prévenir le chauffeur mais personne n’était dans la cabine. Au-dessus du poste de pilotage, j’aperçus une photo d’un homme avec des enfants. Je retournai voir le cadavre mais je me rendis compte que cet homme était celui de la photo ! Il portait l’uniforme de la compagnie de train. C’était notre chauffeur !
Plus le temps passait, plus la météo s’aggravait. L’orage grondait fortement.
Quelques heures plus tard, à travers les vitres je vis une magnifique forêt. Soudain un éclair foudroya une maison et déclencha un feu, un immense feu ! Je commençais à paniquer, je tremblais comme une feuille. J’étais terrorisée, de peur de mourir enflammée. Personne n’était dans la forêt. L’homme au fond m’angoissait. Il n’avait aucune émotion. Mon souffle commençait à se couper, mes jambes claquaient et mes mains devenaient moites.
Le fou se leva d’un coup et soudain le train s’arrêta et les portes s‘ouvrirent. Au milieu des flammes, j’aperçus un homme. Je descendis du train pour l’aider. Mais l’homme était mort ! Poignardé !
Affolée, je courus prévenir le chauffeur mais personne n’était dans la cabine. Au-dessus du poste de pilotage, j’aperçus une photo d’un homme avec des enfants. Je retournai voir le cadavre mais je me rendis compte que cet homme était celui de la photo ! Il portait l’uniforme de la compagnie de train. C’était notre chauffeur !