Classe à PEAC 2017

Comme un mur de verre séparant deux sourires, Deux bons amis, séparés par la paroi d’une bulle, Cela lui faisait plaisir de regarder profondément dans l’âme de ce miroir. Charles Crétois, 1ereS2

Ceci me fait penser aux herbes dans les plaines qui sifflent aux bruits du vent peut-être l’auteur fait-il référence à son pays natal ou à l’une de ses vacances. Alexis Pleuvry Vert des prairies, Quand le vent passe dans toi, tu ris, ton chant rêvasse. Les mains dans l’herbe, t’arrachent facilement aussitôt tu tombes. Ton chant continue vivement Finalement tu jaunis C’est la fin de ta vie le soleil est parti ton chant s’arrête c’est fini (Aurélien Petit) champs – chanson – herbe – fraîcheur – vivacité – vif – rapide Clara Burnet

Frontières... un temps de rencontres et de création avec les classes de 1ere L, 1ere S2 et 1ere S3 Ateliers d'écriture dirigés par Cécile Oumhani, écrivain

Horizons d’attente Les élèves de 1ere S2, étaient invités à choisir un titre de Cécile Oumhani dans une liste, et à écrire, sous la forme de mots clés ou d’un bref texte, ce qu’ils imaginaient derrière. Liste de titres de recueils de Cécile Oumhani&nbsp;: Passeurs de rives Des sentiers pour l’absence A l’abside des hêtres Loin de l’envol de la palombe Demeures de mots et de nuit La nudité des pierres Temps solaire Chant d’herbe vive Au miroir de nos pas

Professeurs associés au projet classes a PEAC , Mme Fuccellaro, (Lettres) Mme Martinez (Lettres) M.Garcia, (Lettres) Mme Bourlier (espagnol) Mme Goussot, (anglais) Mme Pinto (arts plastiques) Mme Peltier (documentation) Mme Brandao (documentation)

Je dirais que ce recueil parle du passé du locuteur ainsi que de ses proches. Chaque poème raconterait un souvenir du locuteur. J’imagine que ce recueil est dédié à une personne en particulier, peut-être un proche décédé pour lui rendre hommage. Le mot «&nbsp;miroir&nbsp;» rappellerait que ce qu’il y raconte n’est pas réel, n’est plus réel, ce ne sont que de vieux souvenirs lointains. J’imagine un paysage paisible, calme, où le locuteur et la personne en question se sentiraient bien, à leur place, ensemble. Flavie Yp-Tcha

Les frontières Toutes les villes sont de part et d’autre de la Terre, des lieux différents, séparés par des limites. Tous les hommes parlent un langage différent, séparés par des malentendus: amour, affection, tendresse, trahison Mais les séparations ne sont pas toujours géographiques: «On s’est quitté, on s’est aimé.» Toutes les frontières sont des murs. Visibles, invisibles. Emma Ameline 1S3

L’art de la guerre Némésis de la guerre L’art crée, renouvelle, Éclaire le monde Qui de tout temps Est obscurci Par la Guerre, A su faire émerger Une lueur d’Espoir Par ce miroir De l’âme des Hommes Grands par l’esprit. Il est courant du renouveau Qui hisse le drapeau De la Liberté Au-dessus Du voile de la Peur Charpigny Alexandre1ere S3&nbsp;

Ce mur si réel mais indicible, Présent au fond de nous, Chacun peut le sentir, Admissible inadmissible, Cette sensation qui finit toujours par nous retenir Ce mur, que dit-je, cette frontière, Qui suit le cours des rivières, Qui, quand on le franchit, Un nouveau monde nous est décrit. Diker Clément 1s3

Chaque homme est une île Chaque il est un homme Chaque homme a une âme Qu’elle soit bonne ou mauvaise. Eva, Emilie, Achille, Alexandre 1S3

Chant d’herbe vive me fait penser à la fameuse brise du matin sur l’herbe, herbe vive parce qu’elle bouge avec la brise, et le chant qui donne cette émotion triste qui fait pleurer la brise (herbe mouillée). Geoffrey Denoual Une après-midi pique-nique dans l’herbe. Il fait beau l’arrosée [sic] du matin, l’herbe est humide Une prairie avec des chevaux, une matinée de printemps. Posée sur une couverture, allongée les yeux vers le ciel, les nuages blancs le ciel bleu, mes mains caressent l’herbe humide. le vent dans la prairie, les hautes herbes se balancent, se frottent entre elles, fraîcheur d’été. Forêt dense avec de l’herbe à l’entrée, elle chante et appelle à entrer dans la forêt. Ça sent l’herbe coupée fraîche.&nbsp; Lisa Ikene

Gagner le non-lieu Gagner le non-lieu&nbsp; Où sel et gel&nbsp; Échangent leurs songes&nbsp; Où source et vent&nbsp; Échangent leur chant &nbsp; Le non-lieu Où un vide éternel&nbsp; Nous interpelle&nbsp; Où avant de nous évanouir Perdus Nous tombons dans un soupir &nbsp; Le non-lieu De l'esprit&nbsp; Où l'équilibre fugace Faiblit Où le chaos qui fait échos&nbsp; S'efface Puis trépasse. ANGELE NOEL - 1re L

La colombe Une ligne qu’on trace sur un papier jaune et vieilli, Un trait sur une feuille, un mur dans la vie Des familles qui se déchirent à cause d’un rien, L’amour qui n’est plus à cause de trop hauts confins. Ce n’est rien, ce n’est qu’abstrait, juste de l’encre versée. Alors pourquoi je sens partir ma liberté&nbsp;? Je me sentais voler et voilà que je tombe. Ecrasée par la pierre, je vois une colombe. Elle est en haut du mur figée sous le soleil, Me regardant lutter contre ces chaines. L’oiseau impuissant, malgré ses ailes vermeilles, Désire fuir autant que moi ce monde empli de haine.&nbsp;

Le temps Le temps, cette frontière, Nous rapproche ou nous éloigne Tout homme n’est pas de la même époque Mais toutes les époques ont les mêmes hommes Les hommes sont séparés par les époques Les époques s’emmêlent grâce aux hommes. Le temps, cette frontière, Que certains renient, que d’autres enlacent Ceux qui la refusent brisent cette limite Mais si le temps prive leurs corps de ce voyage Leurs actes et leurs écrits traversent les âges. Hadrien 1S3

Frontière Un mur est une frontière Il peut empêcher la guerre Il reste une barrière Personne ne l’aime. Séparées sont les familles Les enfants tués On détourne le regard, nos valeurs ignorées Diane 1ère S3

Rentrée au foyer natal Dans l’angoissant rai d’exil Briser les différentes limites Que les plus grands de ce monde ont bâties Enfoncer les barrières superficielles qui ont été créées par les ombres de ce monde Monter escalader passer les obstacles dressés devant vous Alexis Pleuvry, 1ereS2

Le non-lieu Où sel et gel Echangent leurs songes Où source et vent Chuchotent aux cieux Où foudre et tempête Crient aux forêts Qui se ressemble S’assemble. Lisa Ikene, 1ereS2

Aux confins de la terre Entre morts et vivants, Emmène sur sa barque, Les âmes déchues emportées par le temps. Les passeurs de rives Sont les messagers de la mort Ivres de la vie, S’emparent d’elle à l’aurore. Baptiste Lefèbvre-Siri Passeurs de rives me fait penser à la situation actuelle concernant les migrants. La présence des passeurs aide les migrants à rejoindre la terre promise. Charles Crétois Ce recueil m’évoque le passage de la vie à la mort, d’une rive à l’autre par le Styx, le passeur de rives est Charon. Celui-ci fait le «&nbsp;Jugement dernier&nbsp;» (pièce d’or). Gauthier Brunner

La liberté est une évasion, que tous nous possédons Le passé est passé qui peut rendre nostalgique Le présent est présent, un moment éphémère Le futur est futur, rempli d’espoir Le futur, temps indéfinissable Est la plus grande terre arable, Qu’il puisse exister C’est une dimension très précieuse Qui nous tient à cœur Eva, Emilie, Alexandre, Achille, 1S3

Mur de guerre Derrière cette frontière, Je vois la misère. Je voudrais les aider, Mais je ne puis guère. Je les vois pleurer, Ils sont en guerre. Bastian Guérin 1S3

Ce titre m’évoque des poèmes qui parlent de la vie éphémère, du temps qui passe. Ou des poèmes parlant de la chaleur de certains pays. Aurèle Oulès plage, temps, soleil, chaleur, température. Fatoumata Diallo Temps solaire&nbsp;: description poétique du soleil (couleur et flammes – chaleur). Matthieu Clayette soleil, été, plage, mer, sable, vague, vacances, chaleur, couleurs chaudes, jaune, orange. Tara Hodé Cela m’évoque le jour qui passe, du lever au coucher du soleil. Cela peut aussi rapprocher la poésie de la science avec un aspect plus scientifique, comme le fait que la Terre tourne, etc… Tristan Zébidi

Pluie de Sagesse Comme la pluie qui tombe sur la terre rouge, Et qui inonde cette terre sacrée, Un poison, nocif, s’empare de nos cœurs désemparés. Avec le dessein que ces derniers bougent, Il tente, parfois avec succès, de nous enfermer. Il utilise nos peurs, notre méconnaissance, Pour nous plonger davantage dans l’ignorance. Et ainsi, comme on l’a vu dans l’histoire, il s’attaque aux étrangers. Il crée des frontières nouvelles, parfois fictives, Et sa devise est de diviser pour mieux régner

Comme la pluie qui tombe sur la terre rouge, &nbsp;Il faut toujours persévérer. N’ayons pas peur de ce vouge, Un peu de vert devrait arriver&nbsp;! Mais en y songeant bien, Je me demande si le mal ne vient pas d’eux&nbsp;! Il est facile de blâmer la peur, mais il n’y a rien, Dans leur cœur… Je vois et constate leurs propos haineux. Lorsque, invoquant une divinité ou un principe, Ils ne permettent de tout juger&nbsp;; de nous juger. Ils ne peuvent au fond s’en empêcher, Cela leur vient du bout des tripes. «&nbsp;Mais bon sang&nbsp;», je leur dit, «&nbsp;qui êtes-vous nous juger&nbsp;? Vous en avez déjà assez fait, c’est assez&nbsp;! N’avons-nous pas le droit de vivre&nbsp;? On doit donc se contenter de survivre&nbsp;? Vous êtes là avec vos grands airs et vos insultes, A nous vomir vos mépris dessus&nbsp;!

Comme la pluie qui tombe sur la terre rouge Je me laisse aller Toutes ces barrières, ces limites que je m’obstinais à cacher, Elles ne me contrôleront plus. Ephémère, tout est éphémère Ces frontières si immenses Je les laisse disparaître à jamais Mon inconscient se surpasse Mes sacrés secrets me dépassent Vous ne pouvez m’atteindre, vous les innocents Rien n’est innocent, Vous devriez le savoir. Laissez mon inconscient grandir, Le vôtre n’en sera que plus libre Flavie Yp-Tcha, 1ereS2

L’abandon «Maintenant, nous ne pouvons pas y aller, mon amour, maintenant nous ne pouvons pas y aller.» Dans ce paradis, Il y a cette limite, limite infranchissable, qui nous sépare. Ce lieu, forêt magique gardée par les eaux, Ces eaux frappées par les éléments Elles sont infranchissables, mon amour, elles sont infranchissables Je sais que tu rêves d'y aller, mon amour, mais tu m'as laissée. Tu as franchi une ligne, Sans moi Pourquoi m'as-tu abandonnée, mon amour, pourquoi? Emma Callegari, 1s3

Matin au rayonnement brûlant – Allongé sur ce mur Près du vide, seul. Mathias Luaki Avec ce titre qui indique un miroir et des pas je vois le miroir, comment il pourrait refléter le passé de ces pas et pour moi ce miroir ne reflète rien, le vide, le néant donc il n’y a pas de futur et le présent n’existe pas non plus. Pauline Braquehais

Si loin Toutes les villes sont des frontières, Des rivières comme des barrières. Et pourtant, d’une certaine manière, Elles nous rassemblent en tant que frères. Toutes les villes sont des frontières, Des murs difficilement franchis, Et pourtant, d’une certaine manière, Elles permettent d’apprendre la vie.

Toutes les villes sont des frontières, Des forêts à l’allure sauvage. Et pourtant, d’une certaine manière, Domptées, elles produisent des ravages. Toutes les villes sont des frontières, Depuis le jour où tu nous as quittés, Et pourtant, d’une certaine manière, Si tu nous reviens, j’arrêterais le temps, Pour écouter ta voix de réglisse, Jusqu’à l’heure où mon cœur s’éteindra. Alan 1S3

Frontières Chaque ville a une beauté singulière La beauté est une frontière apparente La frontière est une saison Les saisons sont des séparations Séparation des mers, des animaux, des habitations Chacun en a sa propre représentation Badia, 1S3

Etre dans l’errance, dans l’oubli, Dans un monde plein de péripéties, Je me perds dans ma jalousie, En cherchant qui je suis. Suis-je une star&nbsp;? Ou un poète&nbsp;? Dans un monde rempli de facettes, Mais aussi de frontières, Où l’important c’est ce qu’on acquiert. Peut-on garder de la joie sur cette terre&nbsp;? Dans un monde rempli de guerres, Où la soif de pouvoir et la haine, Créent du désespoir et de la peine. Devrions-nous garder notre énergie, Pour un monde rempli de magie, Où la joie et la complicité, Font la paire comme nous et notre motricité. Théo FRATCZAK / Paul FOURNET,&nbsp;1S3

J’ai derrière le ciel un ciel pour revenir, mais Ce sombre silence me laisse ici immobile, Cette porte étoilée qui nous sépare du vaste monde, Mystérieux et infini, cette perle bleue est perdue. Aurèle Oulès, 1ereS2

Marche méditée, tel est mon souhait Reflet de mon âme. J’avance sans douter Plus le temps passe plus je me connais. Il m’arrive de me perdre en moi, en mes pensées anonyme

Frontière Toutes les villes sont des villes de passage. Un jour on y passe le lendemain on disparaît S’arracher, fuir, quitter, remplacer, diviser Partir pour changer S’évader Amandine 1ère S3

âmes pures Fatoumata Diallo Ce titre de recueil m’évoque un paysage, une cascade d’eau, la forêt, le temps magnifique, la chaleur. Les pierres très chaudes, lorsqu’on met le pied dessus, nous les brûlent. Des tas de cailloux aux abords de la cascade qui attendent juste qu’on leur marche dessus, juste pour qu’ils nous brûlent les pieds. Kristijan Roches / lune / ruisseau / courant / solitude / chemin / Louis Guégan

Derrière ce titre, j’imagine quelqu’un qui marche dans un grand espace blanc où le miroir reflète le visage réel des autres. La cruauté, la peur, le courage, la bonté.&nbsp;Le miroir reflète le vrai cœur des gens derrière leur masque physique. J’imagine un paysage très ouvert qui peut évoquer la vie comme les sentiments ou encore comment quelqu’un est arrivé jusqu’ici, les différents pas qu’il a dû faire pour y arriver. Juliette Jeanjean

Vous vous permettez de donner des leçons, Mais occupez-vous de nettoyer votre paillasson&nbsp;! Non, c’est contre-nature vous dit votre culte, Mais je vous dis que ce qui est contre-nature, c’est de ne pas accepter les us, De vos prochains. Comme l’a écrit de sa plume, Un des rédacteurs d’un livre sacré&nbsp;: «&nbsp;Tu aimeras ton Prochain comme toi-même&nbsp;». Ce principe hume Le respect, la tolérance et la compassion… Pourtant comme la pluie qui tombe sur la terre rouge, Mes larmes ne cessent de couler. J’aperçois, proches, un groupe d’hommes et de femmes qui se pougent, Tout espoir semble abandonné… Et je regarde les humains que j’ai tant aimé avec une moue vraiment dégouté. La haine déforme mon visage et, Le mépris s’empare de moi. La paix que j’ai tant désirée &nbsp;S’éloigne peu à peu, avec grand désarroi.

Comme la pluie qui tombe sur la terre rouge, La blanche colombe pleure des larmes sanglantes, Qui ne tardent à former un pourpre torrent&nbsp;: Elle semble avoir abandonné son espoir que les mentalités bougent. Mais, je n’ai abandonné&nbsp;: en effet, J’espère toujours vous faire changer et évoluer. Vous manquez simplement de maturité ou de volonté, Rien d’étonnant avec toutes les bêtises qu’on vous met dans le gosier. Nous allons faire face à de grands changements, Et pour cela, nous devons rester soudés. Car il en va de l’avenir de la jeune humanité. Rallions-nous et oublions nos différents. Et, comme la pluie qui tombe sur la terre rouge, Et qui fait apparaître de magnifiques fleurs qui bougent, A nous d’en semer les graines et de les jardiner Pour construire ensemble, le lieu où nous voulons habiter. Thomas Bottoli 1es3

Le mur de Berlin Un mur, Un simple mur Mais c’est une frontière Une simple frontière, Entre deux mondes, Entre deux idéologies, Qui divise les gens, Qui divise les cœurs Une frontière infranchissable, Imposée par des dirigeants, Imposée à une société Elle ne délimite pas Elle partage un pays en deux Pauline 1S3&nbsp;&nbsp;

- Galets - Zen - Vert - Bouddha - Nature - Bambou - Panda - Chine ... Le cadre est constitué d’un fond gris clair, au milieu se trouvent trois galets noirs sur lesquels est posée une feuille ressemblant à du basilic humide avec des gouttes d’eau. L’atmosphère est brumeuse. Noémie Cadet pierres nues / cascade à elles prennent une douche. description nature prairie / herbe / champs / animaux Paul Guyon

J’ai derrière le ciel un ciel pour revenir, mais cette langueur a tant envahi mon cœur, qu’il m’est impossible de bouger. Je sais qu’elle est là, de l’autre côté. Je ne la vois pas, je la sens. Son cœur est là, tout près de moi. Si proche, et si loin. Ces quelques mètres, insignifiants, un royaume. Tiffany Jean, 1ereS2

Le temps solaire m’inspire l’heure donnée par l’ombre du soleil. Ce titre me fait penser à l’œuvre de Friedrich qui s’intitule Le Voyageur contemplant une mer de nuages, où l’on peut voir un personnage en haut d’une montagne, admirant les nuages situés en dessous de lui, où on voit le soleil taper dessus et rendant les nuages blancs comme neige. Maxime Cournède

Du monde civilisé, Du monde démarqué et assiégé. Des limites arbitraires surveillées S’étendant sur des territoires nommés Dans une hiérarchie installée. Ou bien une ligne imaginaire Réunissant des amants, Entraînant des rêves, Entraînant du bonheur, Entraînant la vie. Thomas Capitanio, 1S3

Frontière Une frontière est une ligne, Qui sépare des familles, Qui délimite des espaces. Une frontière peut-être visible, Le mur de Berlin, Berlin Est/Berlin Ouest, Comme invisible, La frontière entre ton idée et la mienne. Aurore 1s3

Ce titre de recueil Au miroir de nos pas me fait penser à quelqu’un qui suit le même parcours, le même chemin que quelqu’un d’autre. L’illustration qui pour moi irait le mieux à ce recueil, serait un long chemin sombre où on aperçoit beaucoup d’empreintes de pas humains. Ce recueil peut aussi me faire penser à quelqu’un qui est à la recherche d’une autre personne en suivant ses pas. Ce recueil à mon avis est composé de plusieurs poèmes qui sont mélancoliques. Cela peut aussi faire penser à quelqu’un qui retrace son parcours. Pauline Thomas

Chaleur d’hiver vient me ravir De tes douces mains. Ces montagnes rouges illuminent ce visage Vide. Vide de cette saison jadis mienne. Immense étincelle étouffée par la flamme Aussitôt un souffle l’éteint. Mathias Luaki, 1ereS2

- solitude. - mystère. - mélancolie. - thème de la nature, du rêve, le mystère. - sensibilité. - musicalité lente. - rapprochement entre les arts. - libération du poème. - cadre sombre. - eau&nbsp;: fontaine, rivière, cascade. Ce titre de poème me fait penser à un poète qui semble perdu et qui se retrouve avec la nature. Ce titre me fait penser aux thèmes de la nature, du rêve, du mystère, de l’imaginaire et il provoque de la mélancolie et de la solitude. Emilie Ealet Des sentiers pour l’absence : le cerveau, le subconscient Le personnage crée son propre chemin où il se redécouvre. Il revoit tout ce qu’il avait oublié par des sentiers qui lui font se les remémorer. Lukas Weiss

Le canard La frontière est une limite pour l’homme, Mais pas pour le canard. Il vole, il est libre. L’homme est bloqué par cette rivière, Le canard la survole d’un battement d’ailes. Mathéo 1S3

Toutes les villes sont différentes, Mais aussi semblables, Toutes les villes sont accueillantes, Mais aussi redoutables. Toutes les villes sont habitées, Mais aussi désertées, Toutes les villes sont lumières, Mais aussi ténèbres. Elisée Front-Reignier et Matthis Blondin 1ère S3

Elis Island Souvent un déchirement Diviser ces familles Parfois en les enfermant Sur cette si petite île Les pleurs de parents Abandonnant leur fille Clément 1S3

Ce titre peut faire penser à un verger ou un champ, en tout cas on peut penser à un paysage vaste avec beaucoup de verdure. Un paysage avec une bonne température, un paysage ensoleillé. Vu que dans le titre, il y a le mot chant, on pourrait penser à un paysage verdoyant et ensoleillé sous le chant mélodieux d’oiseaux. Maëva Mary

Encore une insomnie Cette nuit les mots s’emmêlent dans ma tête Réfléchissant au sens de la vie. Ce soir je deviendrai moins bête Perdant mon insouciance En attendant les prochaines vacances. Anthony Capelle - mots d’amour - nuit blanche - discussions - chaleur à la cheminée - discuter avec son amant - discussions sur des sujets profonds - spiritualité - amour - affection - intimité - chaleur de l’âme Lola Bruet-Chipan

J’ai derrière le ciel un ciel pour revenir mais C’est désormais pour moi impossible. Je réside maintenant dans ce lieu, ce lieu Redouté de vous, que vous évitez de peur d’affronter de nouveau cette peine Ce lieu qui fleurit au mois d’octobre et Non pendant le printemps Ce lieu si calme où règne une atmosphère pesante. Cet endroit où lorsque vous venez, vous Me déposez ces jolies fleurs pleines de couleurs et de vie, Et où le temps d’un instant une vague de souvenirs envahit vos pensées. Je ne suis maintenant plus qu’une étoile dans le ciel. Alexia Schmitt, 1ereS2

Les frontières Physique ou mentale cause de misère. Pourquoi ne pas tous nous unir&nbsp;? Nous pourrions tellement rire. Ce mur, Pour le passer, Il faut un mental très dur C’est l’épreuve à surmonter. Ces derniers nous ont séparés Et c’est à nous de l’outre passer. Regarder entre désastre et malheur Se trouve joie et bonheur Les lapins, regarde comme ils rigolent bien. Face à ce mur de Berlin, Personne ne vaut rien Le mur qui nous a éloignés Une violence Qui nous a affaiblis Et ainsi Nourri votre puissance. Vous voulez nous affaiblir, &nbsp;Détruire, Nous voir agoniser Mais l’amour ne vous a pas éduqué. J’ai perdu mon père Cela ne me plaît guère. Nous étions deux au début, j’ai survécu Soyez LOYAL Mais nous serons&nbsp;forts car vous êtes faibles&nbsp; Maxime 1s3

Et ainsi Nourri votre puissance. Vous voulez nous affaiblir, &nbsp;Détruire, Nous voir agoniser Mais l’amour ne vous a pas éduqué. J’ai perdu mon père Cela ne me plaît guère. Nous étions deux au début, j’ai survécu Soyez LOYAL Mais nous serons &nbsp;forts car vous êtes faibles&nbsp; Maxime 1s3

Au miroir de nos pas

A ta recherche, je marche, encore et encore sur un sentier infini. Depuis très longtemps, sans relâche, je suis à ta recherche, j’ai parcouru toutes les saisons, en vain… Je garde pourtant espoir qu’un jour sur ce sentier, lorsque je me promènerai un soir d’été je te trouverai. Ainsi ton absence sera envolée et mon cœur de nouveau comblé. Alexia Schmitt

La nudité des pierres me fait penser à des monuments (historiques) qui, avec le temps, se ternissent, perdent de leurs couleurs. Ils pouvaient être décorés par des fresques puis le soleil et le temps ont fait disparaître toutes les décorations. Ceci m’évoque donc les Pyramides, le Colysée, le Forum… Mais aussi les pierres de carrière, des carrières connues ou des gouffres&nbsp;; un lieu asséché. Renan Morvan Le titre est vraiment étrange car une pierre ne peut être nue vu qu’elle ne s’habille pas. Je n’arrive pas à imaginer un paysage. Thomas Larroche La nudité des pierres est un titre plutôt excentrique. Cela m’évoque une opposition entre la pierre, qui reste statique, et la nudité qui évoque plus le mouvement&nbsp;; de plus les pierres n’ont pas d’habit. Victor Caselles

Ce titre de recueil me suggère des œuvres calmes, pourquoi pas des petits poèmes, dans lesquels on décrirait des pensées, ce qui passerait dans la tête de l’auteur. Ce titre m’inspire aussi plusieurs paysages, comme une grande plaine ensoleillée, dans laquelle on pourrait s’allonger et rêvasser, ou bien l’ombre d’un arbre où on se reposerait, profitant de la nature. Il me fait également penser à ces moments d’absence, où l’on semble se perdre dans ses pensées. Contrairement à ces moments involontaires, Des sentiers pour l’absence serait donc une invitation à se perdre, à oublier le monde qui nous entoure pour imaginer le sien. Une image me vient en tête, celle d’une personne marchant seule sur une route infinie. Cela me fait aussi penser à la contemplation des étoiles mais également à ces moments où l’on se souvient du passé (comme des lieux où l’on aurait pu habiter). Tiffany Jean

Frontières Les frontières existent On les oublie Invisibles ou indéfinies, elles paraissent inoffensives Elles disparaissent grâce à la magie ou la technologie Pourtant toujours présentes, tapies Pour se sentir plus libres Certains les franchissent Ils en payent le prix de leur vie. Lia,1S3

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