Déambulation au milieu du patrimoine industriel mulhousien ...
Vue aérienne de l'Ouest de la cité de la cité ouvrière de Mulhouse F. Zvardon/Région Alsace Service de l'Inventaire et du Patrimoine
Présentation du projet
Mulhouse a été une grande ville industrielle, surnommée au XIXème siècle, la ville au cent cheminées. Les vestiges de ce passé sont présents un peu partout dans Mulhouse. Si on observe plus attentivement ces bâtiments, on peut voir qu’ils ont leur propre charme grâce à leurs nombreux détails architecturaux.
La classe de 2MRC a monté ce projet pour montrer la modénature des bâtiments industriels de Mulhouse et faire ressortir leur beauté.
Tout d’abord, nous avons visité la cité ouvrière de Dollfus-Mieg et Compagnie (DMC) pour découvrir son histoire et repérer les endroits intéressants pour l’étude du carré mulhousien, forme d’habitat ouvrier inventé à Mulhouse.
Nous avons ensuite visité la friche industrielle DMC et les passages de la cité mulhousiens avec la photographe Anne Immelé qui nous a conseillé dans la prise de nos photos afin de faire ressortir l’esthétisme des bâtiments. Lors de cette sortie, nous avons découvert les anciens bâtiments de DMC, leurs fonctions passées et actuelles. Nous avons également rencontré l’artiste Marie-Paul Bilger qui nous a fait visiter Motoco, une résidence d’artistes accueillie au sein d'un ancien bâtiment industriel, et fait découvrir son travail.
De retour en classe, nous nous sommes répartis le travail entre réalisation de maquettes du carré mulhousien à différentes époques, sélection des photos prises lors de la deuxième sortie et rédaction des différentes pages de notre livre numérique, imaginé comme une déambulation au sein des différents espaces découverts.
La classe de 2MRC a monté ce projet pour montrer la modénature des bâtiments industriels de Mulhouse et faire ressortir leur beauté.
Tout d’abord, nous avons visité la cité ouvrière de Dollfus-Mieg et Compagnie (DMC) pour découvrir son histoire et repérer les endroits intéressants pour l’étude du carré mulhousien, forme d’habitat ouvrier inventé à Mulhouse.
Nous avons ensuite visité la friche industrielle DMC et les passages de la cité mulhousiens avec la photographe Anne Immelé qui nous a conseillé dans la prise de nos photos afin de faire ressortir l’esthétisme des bâtiments. Lors de cette sortie, nous avons découvert les anciens bâtiments de DMC, leurs fonctions passées et actuelles. Nous avons également rencontré l’artiste Marie-Paul Bilger qui nous a fait visiter Motoco, une résidence d’artistes accueillie au sein d'un ancien bâtiment industriel, et fait découvrir son travail.
De retour en classe, nous nous sommes répartis le travail entre réalisation de maquettes du carré mulhousien à différentes époques, sélection des photos prises lors de la deuxième sortie et rédaction des différentes pages de notre livre numérique, imaginé comme une déambulation au sein des différents espaces découverts.
Bonne lecture !
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Vue générale de la cité ouvrière de Mulhouse. Lithographie Maurer. Photo et coll. de la BNU de Strasbourg.Loading...
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La Friche DMCLoading...
RemerciementsLoading...
La cité ouvrièreLoading...
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BibliographieRemerciements
Pffff et moi, il m'ont encore oublié ...
Les élèves de la classe de Seconde Métiers de la relation clients du lycée des métiers Charles Stoessel de Mulhouse et leurs enseignants, Mme Gabriel enseignante documentaliste, M. Derrien enseignant d'arts appliqués et M. Schickler enseignant de Lettres-Histoire remercient l’équipe Numook pour l’accompagnement proposé lors de la réalisation du projet que nous avons mené.
Nous souhaitions également remercier la photographe Anne Immelé pour sa gentillesse, sa bienveillance et ses précieux conseils artistiques lors de la prise de nos clichés afin de mettre en lumière l'esthétisme de ces témoins du passé de notre ville.
Enfin, nous tenions à remercier l’artiste Marie Paule Bilger, rencontre fortuite sur la friche DMC et ancienne enseignante du lycée, pour nous avoir ouvert les portes de son atelier de Motoco, une résidence d’artistes, et de nous avoir partagé, le temps d'un instant, sa passion pour l'art.
Nous souhaitions également remercier la photographe Anne Immelé pour sa gentillesse, sa bienveillance et ses précieux conseils artistiques lors de la prise de nos clichés afin de mettre en lumière l'esthétisme de ces témoins du passé de notre ville.
Enfin, nous tenions à remercier l’artiste Marie Paule Bilger, rencontre fortuite sur la friche DMC et ancienne enseignante du lycée, pour nous avoir ouvert les portes de son atelier de Motoco, une résidence d’artistes, et de nous avoir partagé, le temps d'un instant, sa passion pour l'art.
L'usine DMC...
L'usine ...
Établissements Mulhouse-Dornach DMC 1874 Source : http://www.thiriez.org/dmc/dmc2.htm
DMC en quelques dates ...
En 1798, Daniel Dollfus hérite de l’entreprise de son père et le 21 mars 1800, cette dernière fusionne avec Dollfus-Vetter et compagnie, dirigée par son beau-père et son cousin. Il prend la direction pour fonder Dollfus-Mieg et compagnie (DMC).
Il construit ses premiers bâtiments à Dornach, un petit village à côté de Mulhouse où coule le Steinbachlein, un cours d’eau fort utile pour mener à bien la teinture et l’impression sur étoffe. Quelques années plus tard il implante des bâtiments à quelques centaines de mètres de l’entreprise.
Six ans plus tard Daniel Dollfus et ses trois frères dirigent l’entreprise d’une main de fer.
Jean assure la direction de l’entreprise, Daniel, chimiste de formation, prend la responsabilité de la teinture, Émile se spécialise dans la filature et le tissage et Mathieu prend la responsabilité du bureau parisien.
En 1888 Jean Dollfus décède, et l’entreprise n’est plus exclusivement dirigée par la famille Dollfus. Les Engel, Thierry-Mieg Koechlin et d’autres entrent alors au capital de l'entreprise qui restera mulhousienne pendant 73 ans. En 1961 DMC fusionne avec l’entreprise Thiriez-Cartier-Bresson et adopte l’emblème de celle-ci : la tête de cheval. Cette dernière tourne la tête dans l’autre sens en signe de changement profond pour DMC.
Leur fusion entraîne la modernisation de l’appareil de production et permet de gagner en dynamisme et cela jusqu’en 1980. Mais les chocs pétroliers successifs entraînent une diminution des commandes et le premier plan social est mis en place en 1985 inaugurant toute une série de restructuration. L’usine est encore active aujourd’hui mais sur une portion réduite de la friche.
Il construit ses premiers bâtiments à Dornach, un petit village à côté de Mulhouse où coule le Steinbachlein, un cours d’eau fort utile pour mener à bien la teinture et l’impression sur étoffe. Quelques années plus tard il implante des bâtiments à quelques centaines de mètres de l’entreprise.
Six ans plus tard Daniel Dollfus et ses trois frères dirigent l’entreprise d’une main de fer.
Jean assure la direction de l’entreprise, Daniel, chimiste de formation, prend la responsabilité de la teinture, Émile se spécialise dans la filature et le tissage et Mathieu prend la responsabilité du bureau parisien.
En 1888 Jean Dollfus décède, et l’entreprise n’est plus exclusivement dirigée par la famille Dollfus. Les Engel, Thierry-Mieg Koechlin et d’autres entrent alors au capital de l'entreprise qui restera mulhousienne pendant 73 ans. En 1961 DMC fusionne avec l’entreprise Thiriez-Cartier-Bresson et adopte l’emblème de celle-ci : la tête de cheval. Cette dernière tourne la tête dans l’autre sens en signe de changement profond pour DMC.
Leur fusion entraîne la modernisation de l’appareil de production et permet de gagner en dynamisme et cela jusqu’en 1980. Mais les chocs pétroliers successifs entraînent une diminution des commandes et le premier plan social est mis en place en 1985 inaugurant toute une série de restructuration. L’usine est encore active aujourd’hui mais sur une portion réduite de la friche.