Le petit Chaperon bleu

Cette histoire a été écrite, racontée et illustrée par les élèves de CE1,dans le cadre du concours CréAFaLaC&nbsp;:

Les parents ont traduits certains passages&nbsp;:en arabe, en portugais, en polonais. Merci !

Illustrations réalisées avec l’aide de Mme Huet, maîtresse de CP.

Tout à coup, un ours arriva. -« Tiens, tiens, j’entends un bruit&nbsp;! L’ours poussa un hurlement. &nbsp;- Miam, miam, je veux te croquer&nbsp;! -&nbsp;Non, non, ne me mange pas, je vais te donner du miel. Je sais que tu aimes car c’est sucré&nbsp;!&nbsp; - J’adore le miel des abeilles. Quand je vais en prendre dans la ruche, elles veulent me piquer&nbsp;!&nbsp;» Elle lui donna son pot. L’ours commença à savourer le miel. Le Petit Chaperon Bleu repartit en courant.&nbsp;

Bien vite, la petite fille oublia les recommandations de sa maman. Elle posa son panier, sa balalaïka, et se jeta dans la neige et&nbsp;: «&nbsp;Pas d’ours par ici, pas d’ours par là, pas d’ours à l’horizon.

لا دب هنا،لا دب هناك،لا دب في الافق

Nie ma niedźwiedzia tu Nie ma niedźwiedzia tam Nie ma żadnego niedźwiedzia w oddali

Não a urso aqui, não a urso ali, não a urso no horisonte .

Et si je faisais un bonhomme de neige&nbsp;?

A gdybym tak ulepił bałwana?

Un jour, sa mère lui dit: - « Porte vite ce petit pot de miel à ta grand-mère malade. Tu peux prendre aussi une part de vatrouchka. Et montre- lui les matriochkas que tu viens de faire. Elle t’attend. Et ne traine pas en route, Anouchka! La forêt est profonde et pleine d’animaux dangereux.» Le Petit Chaperon Bleu partit aussitôt pour aller chez sa grand-mère, qui habitait de l’autre côté du bois. Ses petites nattes dansaient sous la chapka, et dans son dos se trouvait sa balalaïka, la petite guitare qui ne la quittait pas.

Le Petit Chaperon Bleu

La Taïga&nbsp;: forêt de pins, de sapins, de mélèzes. Une chapka&nbsp;: chapeau en fourrure, muni de parties rabattables qui peuvent couvrir les oreilles. Une isba&nbsp;: maison construite en bois, semblable à un chalet. La vatrouchka&nbsp;: gâteau au fromage, blanc, avec des raisins secs. Les matriochkas&nbsp;: séries de poupées de tailles différentes, qui s’emboitent les unes dans les autres. La balalaïka&nbsp;: instrument de musique de forme triangulaire, à 3 cordes.&nbsp;

Tout à coup, un tigre arriva. - «Tiens, tiens, j’entends un bruit&nbsp;! Le tigre poussa un rugissement. &nbsp;- Miam, miam, je veux te&nbsp;dévorer ! -&nbsp;Non, non, ne me mange pas, je vais te donner une part de vatrouchka. Tu aimes, il est au fromage blanc, et il y a des raisins secs. - Hum, c’est bon. Merci, Petit Chaperon Bleu. » Le tigre commença à le déguster. Le Petit Chaperon Bleu repartit en courant.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

ll était une fois une petite fille qui vivait près de la Taïga, dans le nord de la Russie. Sa grand-mère, qui tricotait, la gâtait beaucoup. Elle lui avait fait un long manteau bleu, des petits gants bleus, et lui avait cousu une chaude chapka bleue. Si bien que tout le monde l’appelait le «Petit Chaperon Bleu».

Elle continua son chemin, et oublia les recommandations de sa maman. «&nbsp;Pas de tigre par ici, pas de tigre par là, pas de tigre à l’horizon.

لا نمر هنا ، لا نمر هناك ، لا نمر في الأفق.

Nie ma tygrysa tu , Nie ma tygrysa tam, Nie ma żadnego tygrysa w oddali.

Não a tigre aqui, não a tigre ali, não a tigre no horisonte.

Et si je construisais un igloo&nbsp;?

مادا لو بنية منزل بالجليد!

A gdybym tak zbudował igloo?

Les lapins, les écureuils pourraient venir dormir à l’abri. Youpi&nbsp;! »

Enfin, elle arriva devant l’isba de sa grand-mère, avec seulement sa balalaïka. Elle toqua à la porte. -« Ma petite fille, je suis ravie de te voir. - Moi aussi, grand-mère. Je suis désolée, je n’ai pas écouté les recommandations de ma maman. Je n’ai plus de pot de miel car je l’ai donné à un ours qui voulait me croquer. Je n’ai plus de vatrouchka car je l’ai donné à un tigre qui voulait me dévorer. Et je n’ai plus les jolies matriochkas que j’avais fabriquées, je les ai données à des renardeaux car la renarde voulait me dévorer. Pour me pardonner, je vais te jouer un peu de musique avec ma balalaïka. - Je te pardonne, je suis ravie de t’entendre. Je t’écoute, mon Petit Chaperon Bleu.»

Elle continua son chemin, et oublia les recommandations de sa maman. «&nbsp;Pas de renard par ici, pas de renard par là, pas de renard à l’horizon.

لا ثعلب هنا،لاثعلب هناك،لاثعلب في الافق.

Nie ma lisa tu, Nie ma lisa tam , Nie ma żadnego lisa w oddali.

Nenhuma a raposa aqui, nenhuma a  raposa ali, nenhuma  a raposa no horizonte.

Et si je faisais des galipettes dans la neige&nbsp;?

ماذا عن القفز في الثلج ؟

Youpi, je suis trop contente. C’est marrant. Ouah&nbsp;!!!&nbsp;»

Tout le monde connaît l’histoire du petit chaperon rouge. Connaissez celle du petit chaperon bleu&nbsp;? Nous allons vous raconter son histoire. Anouchka va rendre visite à sa grand-mère qui est malade, mais elle n’écoute pas les conseils de sa maman. Dans la taïga, elle va s’arrêter pour jouer dans la neige. Elle aurait du écouter sa maman car des animaux dangereux y vivent. Et si un ours arrivait&nbsp;!&nbsp;

Texte écrit à partir du livre «&nbsp;Le petit chaperon qui n’était pas rouge&nbsp;» de Sandrine Beau.

Tout à coup, une renarde et ses renardeaux arrivèrent. - «Tiens, tiens, j’entends un bruit&nbsp;! La renarde poussa un trompètement. &nbsp;- Miam, miam, je veux te dévorer&nbsp;! -&nbsp;Non, non, ne me mange pas, je vais te donner mes matriochkas, elles ont de jolis dessins. Tes renardeaux vont pouvoir jouer avec. Tiens, voilà ma boite.&nbsp;» Les renardeaux commencèrent à les faire rouler, à mettre de la neige dedans. La renarde remercia la petite fille. Le Petit Chaperon Bleu repartit en courant.&nbsp;

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