NOUVELLE GENERATION
COLLEGE SAINT FRANCOIS D'ASSISE AUBENAS
Classe de 3ème 4
Un projet réalisé en collaboration avec la Médiathèque Jean Ferrat
COLLEGE SAINT FRANCOIS D'ASSISE AUBENAS
Classe de 3ème 4
Un projet réalisé en collaboration avec la Médiathèque Jean Ferrat
12:04
Lundi 22 Mai
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Sophia
Yvelaure
Myriam
Chloé
Myriam
Chloé
Alors c’est aujourd’hui ? Je suis enfin prêt, je vais pouvoir la rencontrer après tout ce temps passé à regarder ses photos, à observer minutieusement chaque détail de sa vie, sa famille, ses amis… Sophia… quel beau prénom, quel beau visage, ses longs cheveux d’un noir ébène et ses yeux bleu lagon... les mêmes que les miens, des yeux qui nous donnent un air rêveur.
J’ai découvert son compte Instagram, par hasard, il y a environ un an lorsque j’étais sur le point d’arrêter définitivement toute recherche. Je n’imaginais jamais être aussi heureux et soulagé, je me sentais moins inutile. Depuis que j’avais vu ses photos pour la première fois, j’avais l’impression de ne plus être seul. Je commençais à développer une dépression aiguë, depuis que ma mère m’avait exclu de ma famille, me tenant responsable de l’accident routier mortel de mon père douze ans auparavant.
J’ai découvert son compte Instagram, par hasard, il y a environ un an lorsque j’étais sur le point d’arrêter définitivement toute recherche. Je n’imaginais jamais être aussi heureux et soulagé, je me sentais moins inutile. Depuis que j’avais vu ses photos pour la première fois, j’avais l’impression de ne plus être seul. Je commençais à développer une dépression aiguë, depuis que ma mère m’avait exclu de ma famille, me tenant responsable de l’accident routier mortel de mon père douze ans auparavant.
Le fait d’avoir trouvé son compte m’avait enfin donné une raison d’avancer, d’être heureux à nouveau, sans oublier que depuis que je l’avais vue, j’avais été irrémédiablement attiré et avais eu envie de tout savoir sur elle.
Dès lors, j’avais instauré un rituel bien précis qui me rendait addict au net : chaque matin je me levais de très bonne heure, et la première chose que je faisais était de regarder si quelque chose avait été posté sur ses réseaux, et c’était très souvent le cas, pour mon plus grand bonheur.
J’ai su que nous étions tous deux capricornes car elle avait eu 16 ans le mois dernier et moi 28 la semaine précédente. Drôle de hasard, car l’astrologie est une de mes passions et j’y attache beaucoup d’importance.
Elle poste toutes sortes de photos : des conseils beauté, ses amis, ses voyages en Italie et plus particulièrement à Rome et sa fontaine des amoureux, ses cours de violon avec sa mère.
Dès lors, j’avais instauré un rituel bien précis qui me rendait addict au net : chaque matin je me levais de très bonne heure, et la première chose que je faisais était de regarder si quelque chose avait été posté sur ses réseaux, et c’était très souvent le cas, pour mon plus grand bonheur.
J’ai su que nous étions tous deux capricornes car elle avait eu 16 ans le mois dernier et moi 28 la semaine précédente. Drôle de hasard, car l’astrologie est une de mes passions et j’y attache beaucoup d’importance.
Elle poste toutes sortes de photos : des conseils beauté, ses amis, ses voyages en Italie et plus particulièrement à Rome et sa fontaine des amoureux, ses cours de violon avec sa mère.
Le fait d’avoir trouvé son compte m’avait enfin donné une raison d’avancer, d’être heureux à nouveau, sans oublier que depuis que je l’avais vue, j’avais été irrémédiablement attiré et avais eu envie de tout savoir sur elle.
Dès lors, j’avais instauré un rituel bien précis qui me rendait addict au net : chaque matin je me levais de très bonne heure, et la première chose que je faisais était de regarder si quelque chose avait été posté sur ses réseaux, et c’était très souvent le cas, pour mon plus grand bonheur.
J’ai su que nous étions tous deux capricornes car elle avait eu 16 ans le mois dernier et moi 28 la semaine précédente. Drôle de hasard, car l’astrologie est une de mes passions et j’y attache beaucoup d’importance.
Elle poste toutes sortes de photos : des conseils beauté, ses amis, ses voyages en Italie et plus particulièrement à Rome et sa fontaine des amoureux, ses cours de violon avec sa mère.
Dès lors, j’avais instauré un rituel bien précis qui me rendait addict au net : chaque matin je me levais de très bonne heure, et la première chose que je faisais était de regarder si quelque chose avait été posté sur ses réseaux, et c’était très souvent le cas, pour mon plus grand bonheur.
J’ai su que nous étions tous deux capricornes car elle avait eu 16 ans le mois dernier et moi 28 la semaine précédente. Drôle de hasard, car l’astrologie est une de mes passions et j’y attache beaucoup d’importance.
Elle poste toutes sortes de photos : des conseils beauté, ses amis, ses voyages en Italie et plus particulièrement à Rome et sa fontaine des amoureux, ses cours de violon avec sa mère.
Je finissais par tout connaître de sa vie, jusqu’au plus petit détail, comme si j’avais toujours vécu avec elle.
Cette attirance singulière envers elle grandissait de jour en jour et quelque chose me poussait à vouloir à tout prix faire partie de sa vie. J’ai finalement sauté le pas. J'ai tout prévu pour la rencontrer.
Comme j’avais l’habitude de regarder scrupuleusement ses photos, je savais où, quand et comment mettre en pratique mon plan ingénieux. J’avais tout préparé, tout repéré. Tous les mercredis après-midis elle sortait à la même heure pour aller à son cours de violon en prenant toujours le même itinéraire, les mêmes rues. Il suffisait que je l’attende. Si elle refusait tout dialogue ou toutes interactions avec moi, j’avais quelques arguments qui devraient la faire changer d’avis.
Ça y est, c’est enfin le moment tant attendu.
Cette attirance singulière envers elle grandissait de jour en jour et quelque chose me poussait à vouloir à tout prix faire partie de sa vie. J’ai finalement sauté le pas. J'ai tout prévu pour la rencontrer.
Comme j’avais l’habitude de regarder scrupuleusement ses photos, je savais où, quand et comment mettre en pratique mon plan ingénieux. J’avais tout préparé, tout repéré. Tous les mercredis après-midis elle sortait à la même heure pour aller à son cours de violon en prenant toujours le même itinéraire, les mêmes rues. Il suffisait que je l’attende. Si elle refusait tout dialogue ou toutes interactions avec moi, j’avais quelques arguments qui devraient la faire changer d’avis.
Ça y est, c’est enfin le moment tant attendu.
Je prends ma vieille camionnette et de quoi la convaincre. Je dois la voir autrement que sur les réseaux. Je ne peux plus supporter de la voir en 2D.
Je me gare quelques mètres avant l’entrée de sa maison. J’attends là deux bonnes heures, blotti dans ma vieille Peugeot cabossée, en feuilletant des magazines sur les ‘‘10 soi-disant prédateurs sur les réseaux’’. Soudain, je la vois sortir par le portail principal de son jardin, resplendissante dans sa belle robe printanière à motifs fleuris, un étui à violon à la main. Elle est encore plus belle en vrai que sur les photos. Je la trouve gracieuse et élancée avec ses cheveux longs, d'un noir profond, et son visage légèrement maquillé. Mon envie de l’aborder devient encore plus vive. Le moment tant attendu va se réaliser.
Alors, ni une ni deux, après quelques secondes d’hésitation, je redémarre ma camionnette en la suivant de très près.
Je me gare quelques mètres avant l’entrée de sa maison. J’attends là deux bonnes heures, blotti dans ma vieille Peugeot cabossée, en feuilletant des magazines sur les ‘‘10 soi-disant prédateurs sur les réseaux’’. Soudain, je la vois sortir par le portail principal de son jardin, resplendissante dans sa belle robe printanière à motifs fleuris, un étui à violon à la main. Elle est encore plus belle en vrai que sur les photos. Je la trouve gracieuse et élancée avec ses cheveux longs, d'un noir profond, et son visage légèrement maquillé. Mon envie de l’aborder devient encore plus vive. Le moment tant attendu va se réaliser.
Alors, ni une ni deux, après quelques secondes d’hésitation, je redémarre ma camionnette en la suivant de très près.