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Dans le cadre du XXème Printemps des Poètes, une journée a été consacrée à la poésie à l'initiative des enseignantes-documentalistes d'Albert de Mun, au mois de mars 2018.
Les élèves de première L/ES 1 ont participé à un atelier d’écriture poétique animé par Gérard Cartier, poète, qui leur a proposé d’expérimenter l’écriture automatique puis le collage ou plagiat dirigé.
L’ anthologie poétique qui suit est le fruit de cette rencontre et de cette expérience que certains ont souhaité nous faire partager.
Les élèves de première L/ES 1 ont participé à un atelier d’écriture poétique animé par Gérard Cartier, poète, qui leur a proposé d’expérimenter l’écriture automatique puis le collage ou plagiat dirigé.
L’ anthologie poétique qui suit est le fruit de cette rencontre et de cette expérience que certains ont souhaité nous faire partager.
Dans le premier cas, celui de l'écriture automatique, chacun est invité à écrire sans retenue ce qu’il ressent.
La difficulté est de ne pas se censurer et d’écrire dans un délai imparti.
L’exercice du plagiat dirigé est, quant à lui, inspiré de la technique du collage de Blaise Cendrars, réalisé pour le recueil Kodak : documentaire (poésie du temps), paru en 1924. Dans ce recueil, l’auteur compose une succession de séquences narratives et poétiques à partir d’un roman populaire de Gustave le Rouge. Il sélectionne des phrases, des mots qui l’attirent. Il ordonne l’ensemble en fonction de son projet et sa sensibilité pour créer une œuvre nouvelle.
A la manière de Blaise Cendrars, les élèves ont été invités à exploiter l’extrait d’un ouvrage de leur choix, pas nécessairement littéraire, afin de créer leur propre poème.
V. Clément - professeure de français
La difficulté est de ne pas se censurer et d’écrire dans un délai imparti.
L’exercice du plagiat dirigé est, quant à lui, inspiré de la technique du collage de Blaise Cendrars, réalisé pour le recueil Kodak : documentaire (poésie du temps), paru en 1924. Dans ce recueil, l’auteur compose une succession de séquences narratives et poétiques à partir d’un roman populaire de Gustave le Rouge. Il sélectionne des phrases, des mots qui l’attirent. Il ordonne l’ensemble en fonction de son projet et sa sensibilité pour créer une œuvre nouvelle.
A la manière de Blaise Cendrars, les élèves ont été invités à exploiter l’extrait d’un ouvrage de leur choix, pas nécessairement littéraire, afin de créer leur propre poème.
V. Clément - professeure de français
Dans le premier cas, celui de l'écriture automatique, chacun est invité à écrire sans retenue ce qu’il ressent.
La difficulté est de ne pas se censurer et d’écrire dans un délai imparti.
L’exercice du plagiat dirigé est, quant à lui, inspiré de la technique du collage de Blaise Cendrars, réalisé pour le recueil Kodak : documentaire (poésie du temps), paru en 1924. Dans ce recueil, l’auteur compose une succession de séquences narratives et poétiques à partir d’un roman populaire de Gustave le Rouge. Il sélectionne des phrases, des mots qui l’attirent. Il ordonne l’ensemble en fonction de son projet et sa sensibilité pour créer une œuvre nouvelle.
A la manière de Blaise Cendrars, les élèves ont été invités à exploiter l’extrait d’un ouvrage de leur choix, pas nécessairement littéraire, afin de créer leur propre poème.
V. Clément - professeure de français
La difficulté est de ne pas se censurer et d’écrire dans un délai imparti.
L’exercice du plagiat dirigé est, quant à lui, inspiré de la technique du collage de Blaise Cendrars, réalisé pour le recueil Kodak : documentaire (poésie du temps), paru en 1924. Dans ce recueil, l’auteur compose une succession de séquences narratives et poétiques à partir d’un roman populaire de Gustave le Rouge. Il sélectionne des phrases, des mots qui l’attirent. Il ordonne l’ensemble en fonction de son projet et sa sensibilité pour créer une œuvre nouvelle.
A la manière de Blaise Cendrars, les élèves ont été invités à exploiter l’extrait d’un ouvrage de leur choix, pas nécessairement littéraire, afin de créer leur propre poème.
V. Clément - professeure de français
« L’Oubli »
Passent les années ;
Courbes, couleurs, sons et odeurs
Les souvenirs de ce visage lui échappent.
L’amertume de l’oubli,
Laissant en bouche un sentiment similaire à celui
Ressenti quand les mots viennent à nous manquer.
Puis,
Nous préférons passer à autre chose.
Marie Dufour (écriture automatique)
Passent les années ;
Courbes, couleurs, sons et odeurs
Les souvenirs de ce visage lui échappent.
L’amertume de l’oubli,
Laissant en bouche un sentiment similaire à celui
Ressenti quand les mots viennent à nous manquer.
Puis,
Nous préférons passer à autre chose.
Marie Dufour (écriture automatique)
Terre Sainte de Jésus qui marche vers Jérusalem. Terre de feu vers laquelle je brûle pour toi. Et le ciel en reflet de la terre qui adore Dieu et la terre embrassant.
Le sol repoussant ton âme solitaire et pleine de joie. La joie de te voir et te parler comme dans un livre où j’écris.
Le souffle à mon oreille à travers ta voix quotidienne que j’aime et entends.
Louisa Procopio (écriture automatique)
Le sol repoussant ton âme solitaire et pleine de joie. La joie de te voir et te parler comme dans un livre où j’écris.
Le souffle à mon oreille à travers ta voix quotidienne que j’aime et entends.
Louisa Procopio (écriture automatique)
Terre Sainte de Jésus qui marche vers Jérusalem. Terre de feu vers laquelle je brûle pour toi. Et le ciel en reflet de la terre qui adore Dieu et la terre embrassant.
Le sol repoussant ton âme solitaire et pleine de joie. La joie de te voir et te parler comme dans un livre où j’écris.
Le souffle à mon oreille à travers ta voix quotidienne que j’aime et entends.
Louisa Procopio (écriture automatique)
Le sol repoussant ton âme solitaire et pleine de joie. La joie de te voir et te parler comme dans un livre où j’écris.
Le souffle à mon oreille à travers ta voix quotidienne que j’aime et entends.
Louisa Procopio (écriture automatique)
Texte source du plagiat dirigé : Marcovaldo écrit par Italo Calvino, publié en 1963, extrait du chapitre 2 « Vacances sur un banc »
« Oh ! si je pouvais dormir ici, tout seul au milieu de cette fraîcheur verte ; ici dans le silence et pas parmi les ronflements de toute ma famille qui bavarde dans son sommeil avec, en plus, le bruit du tram dans la rue. Oui, dormir ici dans l’obscurité naturelle de la nuit, et pas dans celle artificielle des volets clos zébrés par le reflet des réverbères ! Oh ! si je pouvais voir les feuilles et le ciel en ouvrant les yeux ! »
« Oh ! si je pouvais dormir ici, tout seul au milieu de cette fraîcheur verte ; ici dans le silence et pas parmi les ronflements de toute ma famille qui bavarde dans son sommeil avec, en plus, le bruit du tram dans la rue. Oui, dormir ici dans l’obscurité naturelle de la nuit, et pas dans celle artificielle des volets clos zébrés par le reflet des réverbères ! Oh ! si je pouvais voir les feuilles et le ciel en ouvrant les yeux ! »
« Pensée quotidienne »
Un repos solitaire fraîchement coloré
Dans le silence
Absence d’une pièce oppressante.
Oui
Ici, dans la naturelle nuit
Qui n’est pas artificiellement close
Les yeux ouverts vers
La beauté des arbres.
L’ouverture de mes paupières vers l’infini
Louisa Procopio (plagiat dirigé)
Un repos solitaire fraîchement coloré
Dans le silence
Absence d’une pièce oppressante.
Oui
Ici, dans la naturelle nuit
Qui n’est pas artificiellement close
Les yeux ouverts vers
La beauté des arbres.
L’ouverture de mes paupières vers l’infini
Louisa Procopio (plagiat dirigé)