Poèmes en prose des TPro à la manière de F. Ponge

Les textes des Tpro Com et ARCU
à la manière de Francis PONGE.
Parti pris des choses et "objeu"
Rendre extraordinaire un objet ordinaire.

Bonne lecture !!

Cher objet du quotidien,
Parfois je t'oublie sur une table ou un bureau, quand je sors je dois t'avoir avec moi,
Tu me protège de tout ce qui se trouve dans l'air.
Même si je manque de m'étouffer à force de te porter,
Je te remercie de me protéger.

Ludivine

Cher objet du quotidien.
Je viens te voir tous les matins
Souvent tu es froid
Et mon corps fait waa
Je peux rester 5 minutes
Comme je peux en rester 20
La plupart du temps tu es blanc
Je m’assieds sur toi
Et ça me soulage.
Tout ce que je te donne
Viens de mon corps
Avec toi je peux sortir
Tout ce que j’ai en moi
Juste un coup d’eau
Et je te dis adieu.

XXX

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Cher objet du quotidien

Toi qui m'attends dans la classe.
Oui c'est sur toi que je presse
Et tout ça en vitesse.
Ne crois pas que je m'en lasse.

Car oui j'aime bien ton odeur alcoolique
Même si tu es fait que de plastique
Et que ton odeur me pique
Tout sa deviendra un tic.

Dès que j'ai ton eau en main
Et que je le frotte en étant serein.
Je pourrais penser à demain.
J'espère te revoir enfin si tu es encore plein.

Hugo

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Chère objet du quotidien, tu es le premier dont je me sers au matin et le dernier au soir. Grâce à toi toutes les souffrances s’évadent. Notre histoire ne date pas d’hier mais elle sera encore longue. Quand je te branche à mon portable je sais pertinemment que je vais passer d’agréables moments. Avec toi je m’évade. Je peux passer des heures à te garder en moi le temps. A tes côtés , le temps ne ce compte pas. C’est si difficile de te quitter pour travailler mais je repense déjà à quand je te retrouverai. Tu es mon ami.

Andréa

Toi qui est gris, noir ou bleu
Que j'utiliserai même quand je serai vieux
Toi qui tiens mes boules
Toute la journée
Et finis en boule
Dans la machine à laver
Mise sur coton 40°
Pour ne pas t'abîmer
Merci de m'être aussi fidèle
Dans mon plus simple appareil
Quand tu n'es pas là je me sens tout nu
Comme un serpent sans sa mue
Ou un malade sans le Samu.
Quand je baisse ma braguette
Tu es là pour cacher ma baguette
On te remercie
Moi et mon ...

AugustinB.

Tu es devenu obligatoire il y quelques mois
Certaines personnes ne t’apprécient pas.
J’espère dans quelques mois
Tu ne seras plus là.

Quentin L

Cher objet du quotidien,
Toi qui sers à me corriger.
De ta langue blanche.
Tu ressembles à un petit animal mignon, tout gris.
Que tu sois compact ou liquide,
Tu me rends très souvent service.
Peu importe la taille que tu fais,
Dans ta petite forme.
Tu es là au quotidien.

Elora

Cher objet du quotidien.
Cela serait pour moi un honneur que de te décrire à travers ce texte si bien ancré sur ton plumage.
Il y a bien longtemps que je t’utilise sans laisser paraître la moindre émotion, cependant ce réflexe machinal n’a que trop duré, il est temps pour moi de laisser mes émotions prendre le dessus sur ma conscience, afin de raviver la flamme de ton cœur.
Lorsque je le saisis pour encrer ton doux et beau plumage blanc pour ainsi composer des lettres puis ensuite des mots sans me demander si cela te fait mal, si cela salit ton image si pure.
Au même titre que l’homme ne se soucie de notre mère à tous, je ne me soucis pas de ton bien-être, je me sers de toi pour prendre des éléments que l’on me dicte.
Néanmoins, il ne fait aucun doute qu’un jour je t’en sois à jamais reconnaissant de m’avoir accompagné tout au long de cette grande aventure que sont les études car c’est grâce à ton précieux plumage de bois que je réussirai à résoudre l’énigme finale de cette épopée.
Tu resteras à jamais mon ami et pour cela je t’en serai infiniment reconnaissant.

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« Cher objet du quotidien,
Avec ta longueur et tes formes
Tu peux être creuse et épaisse
Tu peux avoir une robe brillante ou mate
Tu peux être transparente ou de couleur
Tu arrives à soutenir, porter et garder en vie,
Tant bien que mal ces jolies roses blanches et rouges vives.
Grâce à ta bonté de les nourrir et de les aider à fleurir chaque jour,
Et même si parfois elles fanent en laissant tomber ces douceurs délicates aux creux de tes bras,
Tu les accompagnes jusqu’à leurs fins,
Et tu les quittes.
Tu accueilleras ensuite d’autres roses, de couleurs différentes et tu recommenceras mille fois le schéma grâce à ton amie, cette source sortie du robinet ou de dehors. »
Lucie