Le Bouquetin curieux 28

Numéro 28

02 février 2024

Edito

Parents, amis, connaissances, se sont prêtés au jeu des interviews avec notre nouvelle équipe de jeunes journalistes motivés.
De la Maurienne aux îles Galapagos découvrez leurs centres d'intérêt, leurs passions, leurs voyages,...

Bonne lecture !

J.O 2024 :
UN NOUVEAU SPORT EN COMPÉTITION

La première apparition du breakdance aux jeux olympiques aura lieu en 2024 aux jeux de PARIS. Comment, pourquoi de nouveaux sports peuvent-ils devenir des disciplines olympiques ?

600 route de Bardonnèche
73 500 Modane
Directrice de publication : Roland Cretin
Encadrement : Christelle Gervasoni (Structure information jeunesse) et Anne Le Guen (professeure-documentaliste)
Date de parution : 02 février 2024

Le Bouquetin curieux

Le Comité des jeux olympiques propose pour 2024 l’introduction de 4 nouvelles disciplines aux J.O : l’escalade, le surf, le skateboard et le breakdance.

Pour le breakdance, cette proposition fait suite à son introduction aux J.O de la jeunesse à BUENOS AIRES et aux bons résultats obtenus alors par les Français. La discipline est également présente en 2022 aux jeux mondiaux à BIRMINGHAM pour la première fois !

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Si cette annonce provoque joie et espoir dans le milieu du break (MOUNIR BIBA, vu comme le référent de la discipline en France, parle d’une «énorme victoire» avant même la validation de la proposition par le CIO), il y a cependant plusieurs difficultés. La première est l’absence de structuration, la seconde le mécontentement de plusieurs autres disciplines qui ne sont pas intégrées aux J.O :
«J’accepterais que l’on perde contre le squash mais contre le breakdance, c’est hallucinant !» déclare dans l’Équipe JEAN-PIERRE GUIRAUD, président adjoint de la Fédération française de billard (FFB).

Le programme fut arrêté par la commission exécutive du CIO avec la confirmation de l’intégration du break en tant que sport additionnel ; deux épreuves masculine et féminine sont au programme de 2024.

TONY ESTANGUET, président du comité de direction des J.O de PARIS justifie l’intégration du breakdance, du skate, de l’escalade et du surf par la volonté de « parler à la jeunesse » et par le fait que ces disciplines ont la capacité « à être partagées sur les réseaux sociaux ».

Comment faire entrer une discipline aux Jeux Olympiques ?

La discipline doit être organisée en fédération, avoir une bonne image, assurer la santé et la protection des athlètes ou encore ne pas nécessiter des coûts d’organisation trop élevés. Depuis 1991, elle doit aussi comporter des épreuves féminines et masculines. Une discipline peut théoriquement entrer ou sortir du programme à tout moment. Elle doit être pratiquée par les femmes dans au moins 35 pays de trois continents différents et par les hommes dans au moins 50 pays de 3 continents différents.

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La compagnie AS2DANSE est une compagnie chambérienne qui propose des spectacles de breakdance partout en France et tourne dans les centres de loisirs pour apprendre les bases du break aux jeunes. Noa et Aurore, ont accepté de répondre à mes questions.

Qu’est-ce que le breakdance ?

«Le breakdance est un style de danse un peu différent de la danse HIP HOP où on danse debout. Le breakdance est une danse acrobatique qui est très impressionnante à voir. Elle est aussi appelée « le break » ou « le Breaking ». »

Faut-il être musclé ou souple pour faire du break ?

« Pas forcément, nous on ne s’est jamais préparé à être souple ou musclé avant de pratiquer, on a vraiment pratiqué comme un sport normal au début et après, au fur et à mesure, on a pris en souplesse et en musculature ; donc non, ce n’est pas obligé d’être souple et musclé au début.»

Le drapeau de l'association Sea Sheperd

Spectacle de Noël à la salle des fêtes de Fourneaux, fin décembre 2023

Pouvez-vous nous décrire quelques figures de break ?

«Il y a ce qu’on appelle des vrilles ; cela consiste à sauter d’un bras à l’autre. Il y a aussi les saltos arrière ou avant. Je pense que la plupart des gens connaissent le "thomas" où on tourne sur ses deux mains et la coupole où il faut tourner sur le dos : ce sont les figures de base. »

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A quel âge peut-on commencer le breakdance ?

« Il n’y a pas forcément d’âge mais comme il faut se porter et avoir une maîtrise de son corps et comprendre les mouvements, c’est mieux de commencer à l’âge de 8 ans. »

Participez-vous à des compétitions ?

Oui, ma sœur et moi faisons beaucoup de compétitions.
Des compétitions, il y en a un peu partout en France, souvent pendant les week-ends et on appelle ça des
battle. L’objectif c’est d’être contre une autre personne et de l’affronter.
Tu auras trois jurys qui vont désigner le vainqueur.

Chaque danseur, danse une fois ou deux, cela dépend, et après le jury proclame le vainqueur. Après, c’est une vraie compétition avec les quarts, les huitièmes de finale et ainsi de suite. »

Depuis combien de temps faites-vous du breakdance ?

«Moi ça fait au moins 6 ans et ma sœur à peu près 4 ans.»

Dans votre compagnie combien avez-vous d’entraînements par semaine et combien de temps durent-t-ils ?

«Il y a 4 ou 5 entraînements par semaine, qui durent en moyenne 1h30. »

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Sont-ils durs ?

«Oui, ils sont très durs. Que ce soit physiquement ou mentalement le break c’est très dur. Pour que les mouvements ou les passages pour les compétitions deviennent très fluides il faut les répéter sans cesse ! Quand on apprend un nouveau mouvement il faut trouver la technique. Par exemple, les vrilles, c’est un an de travail pour avoir cette figure-là, à raison d'un entraînement intense au moins deux jours par semaine : ça fait mal au corps !»

Merci à Noa et à Aurore d’avoir répondu à mes questions.

Raphaël Anthore, 6ème

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Quand les peurs deviennent irrationnelles...

La phobie est une peur qui nous empêche de réaliser ce que nous voulons faire et que nous ne comprenons pas. C’est une peur extrême qui peut se révéler dans
différentes situations : face à des petits espaces, les araignées, le sang, les chiens, le vide… Cela peut-être aussi des objets, des situations ou même des idées.

La différence entre la peur et les phobies
https://peurs.fr/peur/

La peur est un trouble émotionnel qui ne va pas être présent tout le temps, il est occasionnel. C’est un sentiment « contrôlable ». La peur s’active face à une situation de danger. Mais c’est aussi une émotion indispensable dans le quotidien, elle nous «protège» du danger et des risques.
Les phobies, elles, sont actives 24h/24h et sont «incontrôlables » à la vue d’un danger. Les syndromes d’apparition sont, entre autres, la transpiration exagérée, un rythme cardiaque accéléré de la personne face au sujet de sa phobie.

la médecine et les phobies
https://www.penser-et-agir.fr/vaincre-une-phobie/

Une phobie n’est pas incurable car elle résulte d'un conditionnement négatif de l'esprit. Elle peut se soigner avec différentes thérapies grâce à un professionnel, psychologue ou psychiatre.

Quelles sont les méthodes de soins d’une phobie ?

Il en existe plusieurs dont une en particulier qui est très efficace : la thérapie comportementale cognitive (TCC) qui consiste à se confronter à sa propre angoisse.
Elle doit être progressive en commençant, par exemple, par l’observation de la peur en image puis simplement l'écriture du mot.

Les causes et l’apparition d’une phobie

https://www.vidal.fr/maladies/
psychisme/phobie/causes.html

La plupart des phobies proviennent de notre entourage. Une famille atteint de talassophobie (peur intense de la mer) transmettra facilement à sa progéniture cette phobie même par inadvertance. Les phobies simples, elles sont régulièrement dues à des événements marquants. Un enfant se faisant mordre par un chien aura potentiellement la phobie des chiens appelée la cynophobie.

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La thalassophobie

Exemple, pour la peur de l’eau dite aquaphobie, il faudrait regarder une image d’un verre d’eau pour être confronté à sa peur puis, avoir un contact avec l’eau ou même la boire. Pour vaincre cette phobie il faut avoir une approche régulière et quotidienne avec l’eau (ou autre…) et y avoir pris des habitudes.

Pour les phobies simples la thérapie dure environ 3 mois à raison d'une séance par semaine. Pour les phobies sociales cela peut aller jusqu’à 2 ans.

Deux autres méthodes sont utilisées :

la psychothérapie où l’on recherche la cause de la phobie dans l’histoire du patient (traumatisme, conditionnement environnemental, cause génétique,…) et on cherche à la traiter.
L’hypnose : le thérapeute recherche dans le subconscient de la personne l’origine de la phobie et le traite grâce à des suggestions hypnotiques.

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Des phobies originales

La trypophobie est une peur immense des trous, quelle que soit leur taille.

L'ombrophobie est une peur remarquable de la pluie. Le mot ombrophobe vient d’une plante qui ne supporte pas le mauvais temps (la pluie, les orages, la grêle…)

un nid d’abeilles, d’une fleur de lotus ou encore du gruyère, suffisent à effrayer un trypophobique

La zoophobie : cette phobie s'apparente à une peur extrême des animaux ou même des insectes, qu'ils soient dangereux ou pas. Les plus visés par cette phobie sont les femmes et les enfants de moins de 9 ans.

L'agoraphobie est la peur des grands espaces et des lieux vides avec le sentiment d'être dans une situation dont il est difficile de s'échapper facilement ou d'avoir de l'aide en cas de besoin. Elle est souvent confondue avec la démophobie, la peur de la foule.

Un ascenseur dans un immeuble résidentiel à Shanghai : les numéros 4, 13 et 14 manquent.

Une personne agoraphobe panique à la simple idée de se trouver dans un lieu immense.

L'anthophobie est une peur irrationnelle de toutes les fleurs (tulipe, rose, marguerite…)