Un triple meurtre en pleine campagne. Une famille décimée. Un frère qui accuse sa soeur ...

Triple meurtre à Echoisy

- Je pense que j’ai le droit de faire des suppositions comme tout le monde. Après tout, tu me fâches mais n’est-ce pas ce que tout le monde fait ici en ce moment&nbsp;?&nbsp;» (…) En à peine une journée, la triste nouvelle a été apprise dans le village et les environs. De nombreuses histoires circulent&nbsp;: les villageois disent que certaines sont des ragots purs et simples car on ne sait rien. Et puis, d’autres se questionnent en voyant passer les voitures de gendarmes. Il y en a enfin ceux qui connaissent la vérité, le seul problème c’est que ce sont les défunts. L’affaire fait venir un reporter d’un journal d’Angoulême, Julie Narta, dont Jean-Philippe, toujours à l’écoute, surprend les questions aux gendarmes, alors qu’il passe près de chez les Laumône. «&nbsp;Messieurs, bonjour, je suis Julie Narta, de la Charente Libre. J’aurais quelques questions à vous poser&nbsp;: Comment ces crimes ont pu se produire&nbsp;? Depuis combien de temps les victimes sont-elles mortes&nbsp;? Ont-elles été empoisonnées&nbsp;? Quand allez-vous pouvoir nous donner plus de renseignements&nbsp;? - Nous ne pouvons rien vous dire sur cela, je suis désolé, lui répondit un premier gendarme. Nous devons garder le silence le temps que nous ne sommes sûrs de rien. La mort a pu être provoquée par n’importe quoi, un empoisonnement peut se produire avec n’importe quel aliment, sachez-le.

«&nbsp;Olga Laumône, vous êtes accusée d’avoir empoisonné votre famille le soir du 26 Août. Néanmoins, certains détails de l’affaire ne sont pas clairs. Vous allez me suivre et nous allons nous rendre sur les lieux de la cueillette des champignons. Nous allons faire une reconstitution.&nbsp;» Après une longue heure de trajet en charrette, le juge fait descendre Olga du véhicule. Ils se trouvent au bord de la forêt dans laquelle la cueillette a eu lieu. « Madame Laumône, nous pouvons y aller si vous êtes prête. - Oui, je suis prête. - Vous pouvez nous guider et dire tout ce que vous avez fait ici. - Alors, je n’étais pas avec ma mère et les enfants cet après-midi là mais je peux vous montrer comment on fait d’habitude. -Vous n’étiez pas là&nbsp;? - Non, j’étais à la maison, je m’occupais des tâches ménagères. - Cela gâche le principe de la reconstitution, mais nous allons faire avec ce que nous avons, sachant que les autres témoins sont morts. - Alors, ma grand-mère reste toujours au niveau du lac car elle y trouve beaucoup de champignons. - Et vous, vous allez de quel côté&nbsp;? - Moi, je suis principalement vers le nord de la forêt. J’aime être loin pour être tranquille quand je ramasse des champignons.&nbsp;»

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En 1931, à Echoisy, petite commune de Charente, un triple meurtre sordide a marqué les esprits. Encore aujourd'hui, certains détails sont flous, et nous n'avons pu qu'essayer de retracer le cours de la vie de ces personnes, menées vers un destin funeste. Ce sont ces meurtres que nos auteurs en herbe, ont essayé de reconstituer. Tour à tour enquêteurs, historiens, chercheurs, vont-ils mettre à jour une vérité cachée jusqu'à présent ?

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TRIPLE MEURTRE A ECHOISY

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Alors qu’elle prononce cette phrase, le sourire de l’inspecteur change comme si le fait d’avoir reconnu être loin de sa famille était étrange pour lui. Et pourtant, elle n’était pas là le jour de la cueillette .. « Madame Laumône, une question&nbsp;? - Je vous écoute. - Pourquoi ne voulez-vous pas rester avec votre famille durant la cueillette&nbsp;? - Eh bien, chez nous, il y a beaucoup de bruit donc on part pour ramasser des champignons. Et j’aime faire ça en silence, ça me détend. - Que ramassez-vous la plupart du temps&nbsp;? Et à quel endroit précisément&nbsp;? - Alors, généralement, on ramasse des girolles, des cèpes et des rosés. On trouve les girolles près des arbres, les cèpes un peu partout, et les rosés près des arbres du lac. C’est ce que ma mère trouve le plus souvent. - Très bien. Si vous le permettez, nous allons nous y rendre.&nbsp;» Une fois arrivés sur les lieux de la cueillette, un des gendarmes fait plusieurs prélèvements et secoue la tête. Certains champignons réunis dans le panier ne semblent pas comestibles. Il vient voir le juge et lui souffle à l’oreille&nbsp;: «&nbsp;Monsieur, je crois qu’il va falloir demander à analyser ces champignons. Le dessous mousse, on dirait pas qu’ils soient mangeables.&nbsp;» Le juge Baritaud fixe Olga, qui ne dit rien et semble perdue. Serait-ce la clé de l’énigme&nbsp;? En tout cas, la science doit maintenant parler et il va surtout devoir demander des expertises complémentaires.

L’interrogatoire de Maximilien par le juge Baritaud

Le juge Baritaud exerçait depuis longtemps mais n’avait jamais eu affaire à un cas comme celui-ci. Il sentait que quelque chose n’allait pas, dans le témoignage du frère, dans l’accusation de la sœur. Ses cheveux blancs, sa robe noire, ses rides, il ressemblait vraiment à un juge typique, mais aussi fatigué. Il est assis derrière un fauteuil usé dans une salle sombre, uniquement éclairée par une lumière. Devant lui, son bureau en bois de sapin. Je me demande pourquoi cette fille irait tuer toute sa famille alors que cela la rendrait seule au monde&nbsp;? Je n’ai qu’une raison en tête pour laquelle elle les aurait tués mais je ne peux y croire. Il me faut continuer mon enquête pour tout savoir sur cette fille et son passé et que je sache pourquoi elle aurait pu tuer toute sa famille. Si je reprenais mes notes&nbsp;? Le principal témoin et accusateur est Maximilien Laumône. Il a 35 ans et vit à la ferme depuis toujours. Il est, d’après mes interrogatoires, considéré par les fermiers autour comme quelqu’un d’étrange. Il a accusé, Olga d’avoir tué, le 26 Août 1931, sa mère Angelina, son fils Joël et son neveu Gustave en empoisonnant le repas du soir&nbsp;: des champignons cueillis l’après-midi même. Il faut que je le reçoive.

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LA CIGUË : Une plante dangereuse ou pas ?

29 Août 1931. Jour de la confrontation entre le frère Maximilien Laumône et sa sœur Olga Laumône, accusée du triple meurtre du 26 Août de cette même année 1931, dans le village d’Echoisy. Deux policiers arrivent à la cellule de garde à vue de l’accusée. Après la reconstitution, elle y est restée et ne sait pas où on l’emmène. Elle arrive devant une porte. Les gardes lui demandent de rentrer et de s’asseoir sur la chaise qui sera libre. Elle comprend instantanément qu’elle va devoir essayer de convaincre quelqu’un que son frère ment. Le problème, c’est qu’elle ne sait pas à qui elle va avoir affaire. Elle entre, on ferme la porte derrière elle et elle s’assoit sans même regarder à qui elle va devoir parler. Elle regarde en face d’elle et le voir, l’homme, cette personne qu’elle croyait connaître. Au bout d’un court silence, elle reconnaît son frère ainsi que le juge Baritaud, qui l’avait emmenée faire la reconstitution. Après un silence de mort quasiment impossible à briser tant il est pesant, dans cette petite pièce qui doit y être habituée, au silence des suspects des divers crimes du département, Olga sort un timide mais convaincant&nbsp;:

Après quelques heures de cueillette, nous avons trouvé ce que l’on cherchait&nbsp;: des champignons bruns sur le dessus et beige en-dessous&nbsp;: ils avaient l’air succulent&nbsp;! Il allait bientôt faire nuit et grand-mère allait nous préparer un bon plat chaud et bien garni pour le soir. Sur le chemin du retour, il faisait froid mais c’était agréable. Pour revenir à notre ferme, il faut traverser Echoisy. Quand on entre dans le village, il faut dix minutes pour aller chez nous, et traverser la route pour y aller. Les maisons de notre bourgade sont vieilles, en pierre blanche. Le chemin que l’on emprunte n’est pas en bon état. Au bout d’une impasse, on arrive à notre ferme. La ferme des Laumône&nbsp;!

C’est une vieille maison en pierres apparentes blanches et un peu grises. Elle est faite de très grosses pierres entassées les unes sur les autres et de tailles différentes. Et si on se rapproche, on peut apercevoir du ciment mal mis sur le bord des pierres. Le toit est recouvert de mousse verte et une vieille cheminée à moitié écroulée en ressort. Notre maison paraît grande de l’extérieur. Mais en fait, à l’intérieur, presque la moitié de l’habitation n’est pas habitable. A l’entrée, il y a trois marches usées par le temps. Quand on avance au rez-de-chaussée, on peut voir des vieilles bouteilles posées dans un coin. A l’étage, il y a quelques chambres, moi je partage la mienne avec mon cousin Gustave. Les fenêtres sont encadrées par du bois, il y a des courants d’air l’hiver et certaines vitres sont brisées, on ne peut pas toutes les réparer. Nous sommes pauvres, c’est vrai, mais nous sommes heureux et c’est le plus important dans mon cœur de petit garçon.

La tristesse pris Maximilien et Olga qui hurlaient leur douleur&nbsp;! Le frère regardait la sœur d’un œil si noir. Mille questions traversaient son esprit. Comment cela avait-il pu se passer&nbsp;? Etait-ce criminel ou par accident&nbsp;? Pourquoi Olga, la mère de Joël, n’avait-elle ni mangé ni rien entendu&nbsp;?

ARRESTATION D'OLGA : UN GENDARME TÉMOIGNE !

Alors qu’Olga était interrogée à Angoulême, le petit village d’Echoisy ne se remettait pas du drame qui s’était déroulé. Plus qu’à tout autre endroit, c’est au bistrot Echoisy que les habitants se réunissaient pour parler de l’affaire. Ce bistrot était l’endroit le plus fameux du village. Tout le monde le connaissait, le bâtiment et les habitués toujours très conviviaux. A l’entrée du bistrot, il y avait un vieux tivoli coupé en deux. Il était d’une couleur blanche un peu délavée. Les vitres étaient assez sales. Devant ce bistrot, on pouvait croiser tout le temps un vieil habitué en train de fumer son cigare. A l’intérieur, il y avait une grande foule remuante. Un grand bar en bois sur lequel on pouvait apercevoir des bouteilles et des verres de Ricard que le barman ne servait qu’aux adultes. Tous les samedis, monsieur Fritain et ses amis se rassemblaient pour se raconter les nouvelles de la semaine, ce qu’ils avaient appris de nouveau.

«&nbsp;Monsieur Laumône, entrez et installez-vous. J’aurais besoin d’éclaircir certains points de l’enquête et surtout de travailler sur le mobile du meurtre. Pourquoi votre petite sœur irait tuer toute sa famille&nbsp;? - Je ne sais pas. En tout cas, je sais que c’est elle qui l’a fait, c’est comme ça. Ça ne peut pas être moi, j’étais aux moissons la veille. Pourquoi vous me posez ces questions&nbsp;? Vous pensez que j’ai quelque chose à y voir&nbsp;? Vous êtes fou&nbsp;? - Je n’ai pas dit cela. Votre déposition ne change pas mais ne nous en apprend pas plus. Je vais devoir demander une reconstitution de la cueillette, et interroger Olga. Vous pouvez repartir.&nbsp;» L’affaire devenait de plus en plus complexe&nbsp;: le frère était incohérent, et complètement irrationnel. La sœur n’avait aucun mobile et mes gendarmes m’avaient rapporté que l’on avait trouvé des herbes aromatiques suspectes à côté du plan de travail. Ces satanés journalistes avaient interrogé Maximilien qui leur avait dit que c’était de la ciguë et qu’Olga avait empoisonné le plat. Celui-là&nbsp;! Il n’est pas fiable pour un sou … Il va falloir démêler les fils pour retrouver la vérité.

«&nbsp;Bonjour. - Bonjour, madame Laumône, réplique le juge Baritaud. Je vous rappelle que je suis chargé de l’affaire de triple meurtre qui a eu lieu dans votre famille. J’ai pu interroger votre frère, qui n’a pas été très bavard, mené une reconstitution avec vous et suis allé à Bordeaux pour expertiser les corps. Je n’ai plus qu’à procéder à un entretien entre vous deux pour enfin clore cette affaire. Bonjour, monsieur Laumône&nbsp;? Monsieur Laumône, vous m’entendez&nbsp;?&nbsp;» Aucune réponse de la part du frère. On dirait à ce moment-là qu’il est absent, mort, là et pas là en même temps, que son corps est là mais que lui ne l’est pas. Olga est tout simplement face à un fantôme. «&nbsp;- Maximilien&nbsp;? Maximilien&nbsp;? Tu sais que tu as le droit de parler&nbsp;? Dit-elle.&nbsp;» Après avoir attendu un peu une réaction et voyant qu’il n’y en a aucune aussi bien du côté de son frère que du juge ( qui semble lui-même attendre une réaction de Maximilien), elle continue.

« D’accord, tu ne parles plus, tu as perdu ta langue, tu l’as perdu en menteur, maintenant que l’on est en face et que l’on doit parler&nbsp;!&nbsp;» Toujours face à un mur, elle continue&nbsp;: « Pourquoi&nbsp;? Je n’ai qu’une question …. Pourquoi as-tu inventé cette histoire&nbsp;? Avec de la ciguë ou je ne sais quelle plante mortelle qui les aurait empoisonnés ….&nbsp;» Après un moment de silence et un léger hochement de tête, elle continue, espérant avoir enfin une réponse à ses questions. « Pourquoi l’as-tu fait&nbsp;? Pourquoi as-tu inventé&nbsp;? Tu m’en veux de quoi&nbsp;? Comment as-tu fait pour qu’on te croie&nbsp;? C’est quoi le secret&nbsp;? Tu sais très bien que ce n’est pas moi … Je n’ai même pas été cueillir les champignons. C’est maman avec Joël et Gustave. - On se calme, tenta d’apaiser le procureur. - Tu me demandes pourquoi j’ai soi-disant inventé&nbsp;? Bouilli Maximilien. Pourquoi je t’ai dénoncée&nbsp;? Pourquoi j’ai menti&nbsp;? - Oui, répond-elle, en se levant, enragée et impatiente. Vas-y, je l’attends ta réponse. Depuis si longtemps, depuis que tu m’as dénoncée, toi, mon propre frère, et qu’à cause de toi, je me trouve en ce moment, dans cette prison&nbsp;!

Le vieil homme ne prononça plus un mot et écouta les autres parler. « Les pauvres...&nbsp;» «&nbsp;J’ai entendu dire que ...&nbsp;» «&nbsp;Le drame s’est passé à l’autre bout de la rue à ce que j’ai entendu dire….&nbsp;» «&nbsp;Ce serait pour l’héritage&nbsp;...&nbsp;» «&nbsp;Mais quel héritage...ils étaient pauvres&nbsp;!&nbsp;» Un des amis de Jean-Philippe ne put s’empêcher de couvrir de sa voix celle des autres. « Si vous vous inquiétez autant de ce qui s’est passé, allez voir ce qui reste de la famille Laumône. En tout cas, je suis bien content de ne jamais avoir mangé chez eux, goûter un de leurs plats exquis comme on dit.&nbsp;» Les autres habitués commençaient à s’énerver&nbsp;: « Tu n’as donc pas de coeur&nbsp;? La rumeur est donc vraie, la seule chose que toi et Jean-Philippe savait faire, c’est de raconter des fameux ragots dont le village raffole tant. Cette pauvre dame avec ses petits enfants morts, tu crois que c’est un sujet de plaisanterie&nbsp;? Tu préfères raconter n’importe quoi et vous accusez sans preuve quelqu’un de leur famille.

La première chose que je peux vous dire, c’est que la récolte des champignons en forêt est plus dangereuse qu’il n’y paraît&nbsp;! Tout a commencé par un beau jour ensoleillé. Mon cousin Gustave et moi, on jouait dans la cour de la ferme quand grand-mère Angelina est venue nous chercher. Elle voulait aller faire la cueillette des champignons. Comme on était pauvres, il fallait souvent prendre dans la nature ce dont on avait besoin pour s’alimenter.

Grand-mère nous a emmené en forêt&nbsp;: il y avait des arbres de toutes formes, des plantes, et même des animaux. J’étais fasciné&nbsp;! Par le paysage et par mamie qui semblait toujours savoir ce qu’elle faisait. Elle est si gentille, si bienveillante, un peu comique, et surtout, très attentionnée. Elle nous aime de tout son cœur. Je la regarde et souris&nbsp;: elle est un peu courbée, elle a des cheveux blancs avec des mèches grises. Elle porte tout le temps un tablier blanc qui n’est plus de la première jeunesse et quand elle sourit, elle a plein de rides autour du visage. Ce sont surtout ses yeux qui reflètent l’amour qu’elle a pour nous que l’on remarque. Ma grand-mère adorée&nbsp;!

-Je… Pas besoin de s’emballer c’est bon calme toi… Apprend à assumer tes crimes, tu as empoisonné maman, ton propre fils et le mien. -Arrête de dire que je mens arrête…! TU ne fais que mettre une famille en l’air, ce qu’il reste de notre famille.. - Je ne fous pas en l’air notre famille, c’est toi qu’il qui l’as foutue en l’air en nous empoisonnant tous sauf toi tu n’as même pas mangé…Madame n’avait , comme par hasard, PAS faim, madame était soi-disant MALADE. -Je l’étais et tu n’as aucune preuve du contraire. - CALMEZ-VOUS!-dit le procureur d’une voix énervée comme s’il en avait marre d’écouter la même chose en boucle depuis quelques minutes. Les gardes de l’autre côté de la porte tournent la tête. Maximilien fixe Olga droit dans les yeux. -D’accord mais admettons que tu étais malade… Alors pourquoi, de toute façon, n’as tu rien mangé&nbsp;? Tu aurais pu goûter au moins? Non? Hors la tu n’as RIEN mangé rien du tout.Tu était assise, là, à table, à ta petite place au bout de la table, à les regarder manger. -J’étais malade, je n’avais pas faim, il faut que je te dise quoi pour que tu comprennes pourquoi je n’ai pas mangé ? Et j’ai été me coucher directement après la préparation du repas. Tu mens donc.

Cette histoire est inspirée d’un fait-divers qui a eu lieu à Echoisy en 1931. Les rapports ont indiqué que la famille avait été empoisonnée par la consommation de champignons vénéneux. Malgré l’habitude, il semble que beaucoup de paysans mouraient à l’époque de l’ingestion de ces mêmes champignons. Olga fut innocentée, libérée mais l’on ne sut jamais ce que Maximilien, réputé étrange, devint ni pourquoi il avait menti en l’accusant d’avoir mis de la ciguë sur les champignons.

«Que s’est-il passé cette nuit? As-tu entendu des bruits cette nuit, Olga&nbsp;? - Non, je n’ai rien entendu, je ne sais pas ce qui s’est passé. On vient de les trouver morts dans leur lit en même temps, je te rappelle&nbsp;! - Tu ne vas pas t’en sortir comme ça, je vais me venger.&nbsp;» Maximilien sort de la maison en claquant la porte, puis se dirige vers le village d’à côté, en direction de la mairie. Sur la route, il explose, pleure, crie&nbsp;: comment quelque chose d’aussi horrible a pu arriver&nbsp;? Au bout d’un moment, il croise Jean-Philippe, un habitué du bistrot d’à côté et aussi la pire commère du village. « Monsieur Fritain, murmure-t-il. - Eh bien, Maximilien, qu’est-ce qui vous arrive&nbsp;? - Ça ne va pas, il s’est passé un drame, quelque chose de très grave dans ma famille. - Je vous écoute, dites-moi ce qu’il s’est passé.

A la suite du rendez-vous avec le maire Billochon à qui Maximilien raconta l’histoire, tout se passa très vite. Les gendarmes vinrent à la ferme des Laumône l’arrêter et la charger dans une charrette de fortune pour l’emmener à la grande ville. Elle serait placée en garde à vue à Angoulême. Olga ne savait même pas ce qu’était une garde à vue. Quand elle se renseigna auprès du maire qui avait accompagné les gendarmes pour l’arrêter, il lui dit&nbsp;: « La garde à vue est une mesure privative de liberté qui peut être mise en place par les forces de l’ordre dans le cadre d’une enquête judiciaire. Elle permet de vous retenir pour une durée maximale de 24 heures renouvelable une fois, afin de vous interroger sur les faits qui vous sont reprochés. Votre frère, Maximilien Laumône, vous accuse d’avoir tué, le 26 Août 1931, votre mère Angelina ainsi que son fils Joël et son neveu, Gustave, en empoisonnant le repas du soir. Vous devrez répondre des charges qui ont été retenues contre vous.&nbsp;»

Projet Numook, collège Alfred Renoleau Avenue Paul Mairat, 16230 Mansle. 4èmes A. Hanna Young. Noah Champaloux. Charlie Maillard. Océane Feimandy. Justine Tarraud. Quentin Baussant. Clara Fernandes. Kizzi Applin. Amelia Bouteloup. Thymothé Guilloteau.

Médiathèque municipale de Mansle. Intervenante : l'illustratrice Isabelle Dethan. Sophie Ballon, documentaliste du collège Alfred Renoleau de Mansle. Yannick Faye, professeur de SVT du collège Alfred Renoleau de Mansle. Françoise Pélardy, professeur d'Arts Plastiques du collège Alfred Renoleau de Mansle. David Millet, cuisinier du collège de Mansle et Sabrina Gorski, gestionnaire du collège Alfred Renoleau.

Couverture Creative Common, Midjourney, "Droits réservés". Tout contenu publié pourra être retiré sur demande de l’auteur.

Après une détention rapide, Olga fut convoquée au palais de justice d’Angoulême. Elle sortit du véhicule de police, menottée et bien entourée. Elle se trouvait maintenant devant le tribunal. Paniquée, elle voulut parler mais les policiers lui dirent&nbsp;: « Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être ou sera utilisé contre vous devant une cour de justice.&nbsp;» Olga se tut et contempla le palais de justice devant elle. Les policiers la firent entrer dans le bâtiment&nbsp;: il était orné de colonnes et d’arches impressionnantes. A l’intérieur, les salles d’audience étaient vastes et solennelles avec des bancs de bois et des murs de marbre. Le plafond était particulièrement impressionnant&nbsp;: il était décoré de fresques symbolisant la justice et différents attributs tels que l’épée et la balance. Les magistrats, vêtus d’une toge noire et portant un col blanc, étaient installés sur une estrade. Ils auditionnèrent longuement Olga et chargèrent le juge Baritaud de la suite de l’enquête. Quelque chose n’était pas clair dans tout cela …

Films / Séries qui ont inspiré les élèves : - Shutter Island, Martin Scorcese, 2010 - Enola Holmes, Nancy Springer, 2020 - Série "Lupin", George Kay, François Uzan, 2021 - Psychose, Alfred Hitchcock. - Sherlock Holmes, Guy Ritchie, 2009. - Une vie de chat, 2010. - Mort sur le Nil, Hercule Poirot, John Guillermin, 1978 Livre / Bande-dessinée : - "Mort sur le Nil", Agatha Christie. - " Dans la tête de Sherlock Holmes", Arthur Conan Doyle. - "Deux enquêtes d'Arsène Lupin", Maurice Leblanc. - "Personne n'est parfait", Hinotada Ototake. - "Le parloir", Eric Sanvoisin. - "Deux enquêtes des frères Diamant", Anthony Horowitz. - "Les mots maléfiques", Audnem. - "Les interrogatoires de Jamie", Charlie Price. - " Meurtre à l'abbaye", Jacqueline Mirande. - "Ami, entends-tu ?" Béatrice Nicodème. - "Le manuel du serial killer", Frédéric Mans.

Aucune réaction du frère. Il n’a pas l’air de comprendre ou alors il vient de se souvenir de quelque chose. Il semble absent. Un peu plus tard, après un lourd silence dans la pièce qui a semblé durer une éternité même si le silence n’as pas duré une minute. Le seul bruit que l’on peut entendre est celui des deux ou trois gardes de l’autre côté de la porte. Maximilien recommence après ce silence lourd et pesant assez compliqué à interrompre. - Bon comme tu veux.. Je commence à en avoir marre de t’écouter essayer de convaincre quant à ta soi-disant innocence… -INVENTE MON INNOCENCE ET PUIS QUOI ENCORE?! TU TE REND COMPTE DES CONSÉQUENCES DE TES PAROLE ET DE TES ACTES? -Pourquoi y aurait il des conséquences je dis la vérité il n’y aura aucune conséquence pour moi… Je ne dis que la vérité, rien que la vérité? -J’ EN AI MARRE DE TOI LÀ AVEC TON AIR SÛR DE TOI IL Y EN A MARRE!

« Vous avez vu dans le journal de ce matin&nbsp;?&nbsp;» «&nbsp;Oui, cette histoire est horrible.&nbsp;» Jean-Philippe racontait alors&nbsp;: « J’ai croisé Maximilien. Il déraillait un peu. Enfin, c’est ce qu’il a laissé paraître. Il répétait sans cesse que c’était Olga la fautive, la responsable, que c’était elle qui avait tué son enfant et sa mère, enfin je n’ai pas tout compris, mais en tout cas, je suis sûr que d’après lui, c’est Olga qu’a fait le coup&nbsp;! - Tout ça est insensé. Pourquoi Olga les aurait tués&nbsp;? Je ne comprends pas, dit un habitué du bistrot. - Je n’en sais rien, c’est ce que Maximilien m’a raconté hier matin. Je le tiens de sa propre bouche.&nbsp;» Un silence se créé. Après tout, ce sont les mots de Jean-Philippe Fritain, et il est connu par tout le monde dans le village. La plupart des habitants se méfient de lui sauf ses amis qui adorent ses ragots. Mais il a de l’importance. Tout le monde le surnomme «&nbsp;le vieux du bistrot&nbsp;» car il y est tout le temps. Il reste même des fois de l’ouverture à la fermeture. Il pourrait appeler ce fameux bistrot sa deuxième maison. C’est pour dire à quel point il y tient. En tout cas, ses mots font taire les autres habitués qui regardent avec respect celui qui en sait plus. Car, malgré son gros ventre comme s’il avait bu de la bière toute sa vie, ses cheveux blancs et ses rides sur les front et le rebord des yeux, Jean-Philippe est vif.

- Ce matin, quand je suis rentré des moissons, j’ai découvert ma famille morte. La seule qui a survécu, c’est Olga, c’est forcément elle qui les a tués. - Mais c’est impossible mon brave&nbsp;! Olga aime trop sa famille pour faire ça. - Non, elle les a empoisonnés. Ils ont tous mangé sauf elle. - Vous êtes sûr de vous&nbsp;? - Vous ne trouvez pas ça bizarre qu’elle n’en ait pas mangé&nbsp;? - Oui, je suis d’accord avec vous. Cela paraît suspect. Qu’allez-vous faire maintenant&nbsp;? Il faut aller voir les autorités compétentes. - C’est ce que je suis parti faire. Je vais prévenir le maire pour qu’il fasse venir les gendarmes.&nbsp;» Maximilien repartit le long du chemin, laissant derrière lui le villageois médusé.

« Mais que se passe-t-il&nbsp;? Dit Olga, essoufflée alors qu’elle se réveille à peine. - Mon fils&nbsp;! Gustave, mon enfant&nbsp;!&nbsp;» Olga regarde dans la pièce et voit son neveu et son fils morts dans leurs lits. « Je ne comprends pas&nbsp;? Ils allaient bien hier soir quand je suis allée me coucher. - Toi&nbsp;! Comment n’as-tu pas pu te rendre compte qu’ils allaient mal&nbsp;? Tu le savais. Tu les a tués&nbsp;! Qu’as-tu fait de notre mère&nbsp;? - Arrête de dire ce genre de choses, jamais je n’aurais tué mon enfant et mon neveu. Je me sentais mal hier et j’ai sombré dans un profond sommeil. Je n’ai rien entendu.&nbsp;» Maximilien pensait être dans un cauchemar&nbsp;; il frottait ses yeux pour en être sûr. Mais ce n’était malheureusement pas un rêve. Les corps de son fils puis de celui de son neveu étaient là, devant lui, allongés dans leurs lits. Gustave et Joël étaient bleu pâle malgré une sorte de bouillotte sur leurs fronts encore tièdes, comme s’ils avaient été pris d’une fièvre soudaine.

Leurs corps étaient gonflés de partout. De la bave blanche mousseuse sortait de leur bouche. Leurs pupilles encore ouvertes étaient opaques comme si un filtre blanc avait recouvert leurs yeux. Le corps d’Angelina fut retrouvé dans le même état. L’odeur envahissait au fur et à mesure la pièce, puis le salon, et enfin, toute la maison. Des mouches apparaissaient de nulle part, ça empestait&nbsp;!

« Juge Baritaud, j’aimerais suivre s’il vous plaît la procédure et que vous me l’expliquiez pas à pas. - Très bien, monsieur le juge. Alors, mon travail c’est l’autopsie médico-légale qui peut être réalisée par un ou plusieurs médecins légiste. Cela intervient surtout en cas d’homicide ou de dossier complexe. S’agissant d’un acte de procédure pénale, des enquêteurs ou un magistrat comme vous-même pouvez y assister. L’autopsie se déroule en deux temps et contrairement à l’autopsie scientifique, elle est toujours complète et systématique. Il y a d’abord l’examen externe de la victime de la tête aux pieds pour déceler des éléments de nature traumatique comme les plaies, ou les bleus. Puis l’examen interne pour examiner tous les organes. Nous devons tous les peser et commencer à faire une description minutieuse du corps humain. Comme vous le savez, l’autopsie est l’acte médical final qui a pour objectif de déterminer la cause de la mort d’une personne, ici les Laumône. J’ai vu que c’est vous qui avez procédé à la demande d’autopsie et qu’elle n’avait pas été refusée par Maximilien Laumône. Je vous rappelle qu’elle est soumise à l’accord de la famille et que nous n’aurions rien pu faire sans cette permission. A la fin de l’autopsie, je vous ferai un rapport oral et rédigerai un rapport écrit détaillé. Commençons&nbsp;!&nbsp;» Après quelques heures pénibles, le médecin releva la tête. « J’ai le contenu de leurs estomacs. Je crois savoir ce qui les a tués mais je vous confirmerai ça dans mon rapport&nbsp;».

- Ah, la cause de la mort est donc l’empoisonnement, répliqua Julie Narta. Confirmez-vous également les rumeurs selon lesquelles c’est Olga Laumône qui aurait causé cet acte horrible&nbsp;? - Comme je vous l’ai dit, je ne peux pas divulguer des informations à ce sujet. Je ne peux que vous donner ces détails&nbsp;: deux enfants et une personne âgée sont mortes empoisonnées. Elles avaient consommé des champignons préparés la veille par une des victimes et Olga Laumône. On a retrouvé des traces de la préparation et des herbes aromatiques sauvages à côté que nous analyserons. C’est tout pour le moment.&nbsp;» Jean-Philippe était fou après avoir entendu cela et s’empressa de tout raconter au marché du matin. Quand le marché prit fin, seuls les journalistes étaient restés pour continuer à poser des questions aux gendarmes. Même à la tombée du jour, ils persistaient.Quant aux villageois, chacun y allait de sa théorie et ils se rassemblaient quand ils le pouvaient devant la seule radio du village pour récolter de nouveaux renseignements. Le lendemain matin, une information nouvelle arriva par les journaux et la radio. Les gendarmes avaient retrouvé une herbe dans la maison, qui serait peut-être de la ciguë. Si cela est vrai, la grand-mère aurait dû le savoir, non&nbsp;? Pourquoi aurait-elle pris cette plante aromatique&nbsp;? Pour parfumer son plat&nbsp;?

Clic. Clic. J’ai entendu le bruit des clés. Les clés qui annoncent quelque chose. La police est arrivée dans ma cellule , ma cellule sombre comme la nuit obscure. Il y a un seul endroit dans ma cellule où la lumière passe. C’est dans un recoin à travers la fenêtre couverte de barreaux, des barreaux de métal et de béton. Ma cellule ressemble à une cave remplie d’ombres où l’on aurait peur d’aller. Mais le gardien ouvre ma cellule&nbsp;: la serrure fait un crissement sourd. Quand il me demande de le suivre, mon coeur commence à battre de plus en plus vite. En longeant les couloirs sombres, un vent glacial me traverse tout le corps. Je me demande si c’est le vent qui est glacial ou ma peur. La police m’emmène dans une salle, mais celle-ci est lumineuse. Les murs sont tous blancs et au plafond, il y a une seule et intense lumière. On me fait asseoir sur une chaise grise inconfortable comme de la pierre. Ça me fait mal comme un siège de torture. Le juge entre.

Enfin à la maison&nbsp;! Grand-mère et maman ont préparé à manger pour toute la famille. Tout le monde se met à table sauf maman Olga. Elle n’a pas très faim ce soir et va se coucher directement. Tant pis pour elle, nous, on mange comme des affamés&nbsp;! Et comme tonton Maximilien n’est pas là (il est parti faire les moisson), on en a encore plus dans nos assiettes&nbsp;! Une fois le repas terminé, je m’installe pour jouer au coin du feu avec mon cousin. Mais&nbsp;, étrangement, je commence à ne pas me sentir bien. Et je n’étais pas le seul&nbsp;: Gustave, grand-mère et moi, étions dans un état inhabituel. Comme maman dort, c’est mamie Angélina avec le reste de ses forces qui nous prépare des bouillottes pour aller mieux. Mais j’ai mal, si mal, je n’arrive pas à m’endormir puis c’est le trou noir …

Le lendemain. Ce matin, Maximilien, le père de Gustave et l’oncle de Joël, arrive à la ferme après être revenu des moissons. En traversant la cour de la ferme, il n’entend rien, pas une mouche voler. En entrant dans la maison, il ne voit personne alors il monte dans la chambre de son fils. Un cri effroyable sort de sa bouche, réveille Olga seulement.

Bordeaux, cabinet du légiste. A 17heures, le 29 Août 1931, un télégramme du juge Baritaud aux affaires criminelles d’Angoulême arriva au bureau du légiste. Triple homicide stop. Possibilité d’empoisonnement stop. Avons procédé à l’envoi de trois corps stop. Demandons autopsie stop. Arrive le même jour pour assister à l’autopsie stop. A la lecture du télégramme, le médecin se prépara. Il faut être rapide dans ces cas là, pour que les corps ne soient pas trop détériorés. Devant lui, il y avait deux tables&nbsp;: une pour la pesée du corps et l’autre pour l’autopsie. Un évier pour se laver les mains et deux tableaux pour écrire le déroulé des autopsies dessus et pour afficher les résultats. Les cadavres allaient être installés dans les caissons réfrigérés. Il n’eut pas à attendre longtemps avant que le juge se présente devant lui, fraîchement arrivé d’Angoulême.

Matériel, ressources internet et logiciels Tous les dessins, photographies ont été réalisés par les élèves de la classe. Ils ont travaillé, de façon exceptionnelle, avec le logiciel Midjourney, pour créer une couverture au début de l'histoire. L'enregistrement de la lecture des chapitres s'est fait en salle informatique, à l'aide du matériel (casques) des Donneurs de voix et grâce aux logiciels RGPD : - Audacity. - Open Shot. Vidéos youtube pour les Journaux télévisés : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=wq1YFtfDWQ4&amp;ab_channel=GerardMarinelli">https://www.youtube.com/watch?v=wq1YFtfDWQ4&amp;ab_channel=GerardMarinelli</a><a href="https://www.youtube.com/watch?v=EcJ908FpSWc&amp;ab_channel=PatrickLambaux">https://w- ww.youtube.com/watch?v=EcJ908FpSWc&amp;ab_channel=PatrickLambaux</a>

<a href="bookcreator://page/dr_VLlYnQGWrBbCVQKICuQ">Remerciements</a> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . <a href="bookcreator://page/4zGW5-8bQ6CG2k32Lzrvnw">Préambule</a> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . <a href="bookcreator://page/Pva_1YuPS_uwaqv9Z-b1lg">Chapitre 1 La découverte</a>. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . <a href="bookcreator://page/XXeqn6P3TZqp2fgyOdhcYA">Chapitre 2 La dénonciation</a> . . . . . . . . . . . . . . . . . . <a href="bookcreator://page/YQitYIzJQNiRkbooleQRRg">Chapitre 3 L'arrestation d'Olga à Angoulême. . . </a> <a href="bookcreator://page/Itlq5kv-QuyI_4ZVnvXv5Q">Chapitre 4 Bistrot Echoisy. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .</a> <a href="bookcreator://page/7vPw_YUtQU-426YcF0zdag">Chapitre 5 L'interrogatoire de Maximilien. . . . . . .</a> <a href="bookcreator://page/orPbUxP-Rt-QTEYcZaLr1w">Chapitre 6 La reconstitution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . </a> <a href="bookcreator://page/rbvgSwP_QSG7f1zEnlwJGw">Chapitre 7 L'autopsie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . </a> <a href="bookcreator://page/92jJs_XCSrmXcGLIk9aCmw">Chapitre 8 : La confrontation frère et sœur</a><a href="bookcreator://page/rbvgSwP_QSG7f1zEnlwJGw"> . . . . . . </a> <a href="bookcreator://page/WRWuJG4FSCmKPfm47jo5kQ">Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . </a> <a href="bookcreator://page/u2jUOtF6R5KhTjxOCLtJhw">Ressources utilisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . </a>

-Tu deviens folle, ça te monte à la tête cette histoire… Je ne mens pas. Bon je n’ai pas de temps a perdre avec une folle. -FOLLE MOI?! C’EST TOI LE FOU. Le juge Baritaud finit de remplir son rapport. Juste avant sa sortie, Maximilien, escorté par le juge qui sortait au même moment, chuchota à sa sœur&nbsp;: «&nbsp;Tu as toujours eu toute l’attention… A mon tour d’être mis en avant et à ton tour de te retrouver dans l’ombre. Tu seras la fille oubliée que personne ne voulait… Cette sorte de pièce mal éclairée laisse Olga Laumône seule face à la chaise de son frère vide, parti,se demandant encore comment elle a fait pour en arriver là. Elle commence à se demander si elle n’est pas devenue folle , pourtant non, elle se remémore la soirée dont elle se souviendra toute sa vie, cette soirée à cause de laquelle elle va finir sa vie derrière les barreaux, seule sans personne face à ce qui devait être son destin… Mais le juge Baritaud revient vite, la coupant dans ses lamentations. Il posa devant trois feuilles, le rapport d’autopsie émis par le légiste et lui dit&nbsp;: « Vous êtes libre, Olga.&nbsp; Après avoir reparlé avec Maximilien, il m’a décrit une sorte de jalousie envers vous à cause de l’attention qu’il n’avait jamais eue. Cela a créé une certaine haine envers vous et l’envie de prendre sa revanche. Il m’a aussi dit que l’occasion s’était présenté de vous faire passer à l’arrière plan. Cela fait de vous une femme libre, votre frère sera quant à lui convoqué pour un bilan psychologique. Vous êtes tous innocents mais il pourrait être dangereux pour vous.

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