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Scène de description et d’action inspirée de Vingt Mille Lieues

by MANGANELLI-PISANU LEILA

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Une scène de description et d’action inspirées de Vingt milles lieues sous les mers
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Par: Leila Manganelli-Pisanu
On se trouvait dans une foret sous-marine, là un silence de mort régnait. L’atmosphère était paisible et sereine. Partout de grandes algues majestueuses se dressaient comme des grands pins. Des étoiles de mer d’un rouge sang ornaient le sol, il y en avait aussi des pourpres, des jaunes et des orange. Un banc de poissons aux couleurs multicolores passait devant nous en faisant des remous dans l’eau. Des roches et du sable blanc comme la neige tapissaient le fond marin. Un rayon de lumière illuminait ce vaste paysage.
D’autres algues, cette fois même encore plus grandes, abritaient dans leurs branches de petits animaux qui se cachaient. Finalement on avait repéré le trésor de cet écosystème fascinant, du corail, mais pas du corail ordinaire, c’était le plus gros, le plus beau, d’une couleur éclatante que l’on pouvait voir à cinquante mètres. Dans ce paysage magique on se pensait comme un explorateur découvrant une nouvelle cité.
J’aperçus un ombre qui se dirigeait vers nous lentement. Nous voulions examiner le squale, donc nous nous dirigeâmes vers une agglomération de rochers pour nous cracher. Je m'apprêtais à faire une autre pas quand je sentis une force me tirer vers l’arrière, je regardai mes pieds. Et je vis une algue enroulée autour de mes mollets. Je me sentis vaciller, perdre le contrôle et je tombai. Je relevai la tête pour avertir mes amis de ma malchance mais ils ne pouvaient pas m’entendre dans l’eau. Le requin se rapprocha, plus qu’une cinquantaine de mètres me séparaient de l’animal féroce. Allais-je périr ainsi?
Conseil, mon brave compagnon, eut finalement l’idée de se retourner et me vit dans mon alarmante situation. La monstrueuse créature se rapprocha, vingt mètres nous séparaient. Mon complice, poignard à la main, me rejoignit pour défaire les végétaux qui me ligotaient sur place. Plus que dix mètres. Le brave homme tailla les algues le plus vite que ses faibles mains le purent. Finalement je fus libre. A toute vitesse nous courûmes vers le Nautilus. Comment est-ce-qu’une chose si inoffensive avait pu procurer autant de catastrophe?
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