Comment je vis mon époque.
Art Culture et Civilisation - Art Contemporain et Littérature
Classes de M16 - Alliance Française de São Paulo
juillet 2020
Art Culture et Civilisation - Art Contemporain et Littérature
Classes de M16 - Alliance Française de São Paulo
juillet 2020
Présentation
Il m’est venu l’idée de proposer ce titre pour ce petit livret en guise de témoignage écrit suite à l’abordage de l’oeuvre “Les années” d’Annie Ernaux dans mes classes de français. L’oeuvre traite des photos du passé, témoignant faits et sentiments, les deux fils conducteurs qui rivalisent dans la trajectoire des “Années” . L’auteure nous touche par “sa cure” d’écriture permettant par l’exposition des faits depuis le reflet de son regard, d’y exister en quelque sorte. Témoin des faits en quête d’éternité? Annie Ernaux dit “avoir l’impression de faire son devoir du jour” en écrivant, merci professeur pour votre excellente idée au modeste enseignant que je suis!
Le contenu évoqué par ce titre, à l’apparence naïve et trop scolaire (après tout puisqu'on y est!), on en convient, va de chacun. De même, pour le style et tournure, dans laquelle j'interviens bien entendu, pour des corrections se voulant nécessaires sans pour autant toucher aux particularités de chacun(e).
Il peut s'agir d'un aspect ou autre qui vous saisit au sujet de "notre époque actuelle", y compris également des digressions dans le temps si cela vous dit. On y retrouve d'ailleurs des allusions à des thématiques et mentions à des auteurs travaillés dans ce semestre en cours de "Art, Culture et Civilisation" ainsi que 'Littérature", je m'en réjouis!
Mais ne dépassez pas 300 mots! Deuxième tâche difficile. Comment délimiter ma perception sur mon époque, lorsque celle-ci me dépasse! Laissez tomber, je vais rayer ça du barème!
Par ailleurs, m’étant vu appelé à m’y mettre moi-même - dans quel piège me suis-je mis!? - je tâcherai d’y arriver, dans la déontologie professionnelle.
Je tiens à vous remercier, chers apprenants, de vous être impliqués dans cet "atelier d'écriture". A chacun son regard et moyens, en se laissant aller vers, qui sait, la “cure par l’écriture”, ou, moins ambitieux, que cela devienne une (bonne ) habitude!
Je me jette donc à l'eau le premier!
Ce n’est pas chose banale la pandémie, certes, et je n’écarte pas certaines thèses notamment celles sur le caractère “transformateur” chez chacun de nous mais, à condition de le vouloir! C’est ainsi que je vis mon temps: dans un impératif de transformation.
Autant d’évènements inclassables, inédits, radicaux, bouleversants, incroyables, aberrants, révoltants, écoeurants, déprimants, des adjectifs à ne pas en finir. Le présent est unique “dans son genre”, paradoxalement le passé, revisité, l’avenir, incertain. Quelles expectatives? Comment calculer la souffrance d'une grande partie de la population dans cet impératif de transformation? De quoi en avoir honte (Annie Ernaux en parle bien des fois)! Mais honte sociale. S'il faudrait en choisir voilà ce qui me saisit d’emblée. Honte et fragilité sociale. L'une allant avec l'autre. Je pense à Camus bien sûr, pas qu’à l’absurde, aussi à sa révolte. Que voulait-il dire? Qu’est-ce cet "homme révolté” ?
Et puis bien sûr, un nouveau rapport au temps. Le temps s’étale, on vit dans des silences, même mes musiques choisies désormais s’en approchent. S’informer à l’instant des faits, l’absurde en direct. Le temps d’en pleurer. Les heures ont changé. Après une difficile mais extraordinairement courte période d’adaptation dans la manière de travailler on se retrouve dans un nouvel équilibre. Plutôt aux tendances noctambules, il m’est arrivé d’être au lit à 21h30! Non sans d’éventuelles insomnies au rendez-vous.
La “fréquence” est basse tout autour, plus de camions livreurs qui, toujours garés, n’éteignent jamais le moteur. Moins de cette double nuisance qui en plus noircit les plantes sur mon balcon. La mégapole qui ne s'arrête jamais fait enfin une sieste, bien longue ("Ralentir" figure comme le 1er thème d'Art Contemporain dans notre cursus "Art, Culture et Civilisation dans ce semestre! Ironique coïncidence).
Les livreurs s’approprient les rues, révélant une nouvelle catégorie prolétaire, les sans abris, anciens et nouveaux s’approprient la ville. Les premiers à vélo, mobylette, moto, les deuxièmes avec ce qu'ils peuvent ramasser. Il y en a qui passe en chantant tout haut, comme une casserole. La rue leur appartient, les gens honnêtes en ont peur.
Silence, travail, rituel des repas fait maison, un emploi du temps bien réglé et chargé, sans les intermittences des temps en bus et de déplacement. Et les pensées. Sans cesse. Sans lâcher prise. Chaos et reconstruction. Qu’en pensent les autres? Et l’après-coup? Qu’est-ce ce virus qui révèle une si grande vulnérabilité à l’échelle globale? Transition, avec tout son poids, c’est le mot qui semble résumer le sentiment sur comment je vis mon époque.
Osvaldo Saraiva Jr
Ce n’est pas chose banale la pandémie, certes, et je n’écarte pas certaines thèses notamment celles sur le caractère “transformateur” chez chacun de nous mais, à condition de le vouloir! C’est ainsi que je vis mon temps: dans un impératif de transformation.
Autant d’évènements inclassables, inédits, radicaux, bouleversants, incroyables, aberrants, révoltants, écoeurants, déprimants, des adjectifs à ne pas en finir. Le présent est unique “dans son genre”, paradoxalement le passé, revisité, l’avenir, incertain. Quelles expectatives? Comment calculer la souffrance d'une grande partie de la population dans cet impératif de transformation? De quoi en avoir honte (Annie Ernaux en parle bien des fois)! Mais honte sociale. S'il faudrait en choisir voilà ce qui me saisit d’emblée. Honte et fragilité sociale. L'une allant avec l'autre. Je pense à Camus bien sûr, pas qu’à l’absurde, aussi à sa révolte. Que voulait-il dire? Qu’est-ce cet "homme révolté” ?
Et puis bien sûr, un nouveau rapport au temps. Le temps s’étale, on vit dans des silences, même mes musiques choisies désormais s’en approchent. S’informer à l’instant des faits, l’absurde en direct. Le temps d’en pleurer. Les heures ont changé. Après une difficile mais extraordinairement courte période d’adaptation dans la manière de travailler on se retrouve dans un nouvel équilibre. Plutôt aux tendances noctambules, il m’est arrivé d’être au lit à 21h30! Non sans d’éventuelles insomnies au rendez-vous.
La “fréquence” est basse tout autour, plus de camions livreurs qui, toujours garés, n’éteignent jamais le moteur. Moins de cette double nuisance qui en plus noircit les plantes sur mon balcon. La mégapole qui ne s'arrête jamais fait enfin une sieste, bien longue ("Ralentir" figure comme le 1er thème d'Art Contemporain dans notre cursus "Art, Culture et Civilisation dans ce semestre! Ironique coïncidence).
Les livreurs s’approprient les rues, révélant une nouvelle catégorie prolétaire, les sans abris, anciens et nouveaux s’approprient la ville. Les premiers à vélo, mobylette, moto, les deuxièmes avec ce qu'ils peuvent ramasser. Il y en a qui passe en chantant tout haut, comme une casserole. La rue leur appartient, les gens honnêtes en ont peur.
Silence, travail, rituel des repas fait maison, un emploi du temps bien réglé et chargé, sans les intermittences des temps en bus et de déplacement. Et les pensées. Sans cesse. Sans lâcher prise. Chaos et reconstruction. Qu’en pensent les autres? Et l’après-coup? Qu’est-ce ce virus qui révèle une si grande vulnérabilité à l’échelle globale? Transition, avec tout son poids, c’est le mot qui semble résumer le sentiment sur comment je vis mon époque.
Osvaldo Saraiva Jr
Loading...
***Loading...
A vos plumes!Tereza Cristina Horiguchi
LE PASSÉ, AUJOURD’HUI ET L’AVENIR
(le critère temporel est la pandémie du Covid-19)
LE PASSÉ
J’ai vécu une vie « normale » d’enfant d’une famille de classe moyenne, rien d’extraordinaire. Quand j’avais 16 ans, j’ai eu ma première grande leçon sur l’impermanence : ma petite sœur est décédée. Face à la souffrance, j’ai eu l’occasion et la quête de «réponses». J’ai commencé à pratiquer la méditation et à étudier la pensée bouddhiste qui n’était pas très doctrinale, mais bien très interrogative, j’aimais cela et ça a commencé à m’aider à accepter la réalité de la finitude. J’ai compris la validité de la méditation comme un moyen de prendre soin de mes pensées et de mes émotions. C’était ma thérapie de deuil.
L’AUJOURD’HUI
Soudain, la méditation est devenue plus fondamentale. Nous vivons une époque presque surréelle – pour certains, le résultat attendu de nos propres actions, mais au contraire pour la majorité de la population cette pandémie est quelque chose d’inattendue, d’extrême violence et de rupture, ou juste une petite grippe pour une minorité qui veut revenir au statu quo d’avant cette crise sanitaire. Nous vivons dans un monde trop chaotique. L’extrême droite n’a pas honte de montrer son visage. Des politiciens et le monde corporatif sont corrompus. Nous savons que ni le capitalisme ni le communisme ne marchent. Les dictateurs se développent à certains endroits. Je trouve surprenant que, malgré le fait que l’humanité a fait des progrès sociaux et scientifiques, bien que, imparfaits, nous soyons encore confrontés à ce niveau de cécité. Je sens juste que je dois méditer plus souvent et faire de meilleurs choix quotidiennement car il n’y a pas une autre planète pour vivre. Je comprends plus que jamais l’importance de transcender cette réalité aussi dure, pendant quelques minutes par jour et je cherche mon refuge.
LE PASSÉ, AUJOURD’HUI ET L’AVENIR
(le critère temporel est la pandémie du Covid-19)
LE PASSÉ
J’ai vécu une vie « normale » d’enfant d’une famille de classe moyenne, rien d’extraordinaire. Quand j’avais 16 ans, j’ai eu ma première grande leçon sur l’impermanence : ma petite sœur est décédée. Face à la souffrance, j’ai eu l’occasion et la quête de «réponses». J’ai commencé à pratiquer la méditation et à étudier la pensée bouddhiste qui n’était pas très doctrinale, mais bien très interrogative, j’aimais cela et ça a commencé à m’aider à accepter la réalité de la finitude. J’ai compris la validité de la méditation comme un moyen de prendre soin de mes pensées et de mes émotions. C’était ma thérapie de deuil.
L’AUJOURD’HUI
Soudain, la méditation est devenue plus fondamentale. Nous vivons une époque presque surréelle – pour certains, le résultat attendu de nos propres actions, mais au contraire pour la majorité de la population cette pandémie est quelque chose d’inattendue, d’extrême violence et de rupture, ou juste une petite grippe pour une minorité qui veut revenir au statu quo d’avant cette crise sanitaire. Nous vivons dans un monde trop chaotique. L’extrême droite n’a pas honte de montrer son visage. Des politiciens et le monde corporatif sont corrompus. Nous savons que ni le capitalisme ni le communisme ne marchent. Les dictateurs se développent à certains endroits. Je trouve surprenant que, malgré le fait que l’humanité a fait des progrès sociaux et scientifiques, bien que, imparfaits, nous soyons encore confrontés à ce niveau de cécité. Je sens juste que je dois méditer plus souvent et faire de meilleurs choix quotidiennement car il n’y a pas une autre planète pour vivre. Je comprends plus que jamais l’importance de transcender cette réalité aussi dure, pendant quelques minutes par jour et je cherche mon refuge.
Le Covid-19 est une maladie multisystémique et plus nous en savons, plus nous sommes surpris d'un virus si mortel. Mais bien, heureusement, d’autres malades ne développent pas des symptômes et nous sommes par conséquent confrontés à un grand casse-tête. La science médicale progresse malgré les gigantesques intérêts des entreprises. L’acceptation, la résilience et la tolérance. La méditation analytique nous montre que le parcours est individuel et intérieur. On ne cherche pas la passivité, mais le maintien de la santé mentale est primordial, la stabilité des émotions et surtout pour surmonter nos émotions afflictives ce qui est devenu une tâche quotidienne. La peur, l’angoisse, l’anxiété, la finitude. Comment ne pas ressentir de la rage et de l’angoisse face à une personne puissante si ignorante qui conduit des milliers de personnes à de grandes souffrances ? On apprend qu’on doit être vraiment intelligents. Si on ressent beaucoup de rage et de tristesse, on endommage notre santé et on souffre. Pour lui, peu importe qu’on l’aime ou le déteste, néanmoins la colère aveugle notre intelligence. La méditation nous montre ce chemin de la logique. Nous devons méditer-analyser et prendre soin de notre état mental. La compassion n’est pas permissivité mais raisonnement. Je pense souvent au wabi sabi (わびさび), un principe bouddhiste d’acceptation de la beauté de l’imperfection, de la décrépitude et de la finitude. Nous vivons dans une époque étrange et difficile.
L’AVENIR
L’avenir immédiat, après la fin de la pandémie est encore inexploré. L’avenir lointain doit être construit par chacun de nous. Comment développer la possibilité de dialogue ?
L’AVENIR
L’avenir immédiat, après la fin de la pandémie est encore inexploré. L’avenir lointain doit être construit par chacun de nous. Comment développer la possibilité de dialogue ?
Heloisa Zeringota
Comment je vis dans cette époque-ci
L’apparition du nouveau coronavirus a absolument bouleversé ma vie familiale et professionnelle.
Dès le début du mois de mars, quand la pandémie a commencé à devenir réelle dans le monde entier, j’ai commencé à prendre conscience d’une réalité jamais vécue avec le confinement : l’isolement social et familial, l’obsession pour le nettoyage des personnes et de tout ce qu’on utilise, l’apprentissage du télétravail et télé-études imposés par ce virus.
Et comment rester saint physiquement et mentalement ?
Au moment du confinement, que j’ai trouvé une façon inédite de méditer et relaxer. J’ai créé une porte spéciale dans ma chambre, dans mon appartement.
Cette porte spéciale s’ouvre sur une plage merveilleuse. Cette plage faite de galets avec la mer de toutes les tonalités d’un bleu intense, la mer calme où on peut observer des petits poissons qui « coulent » dans la mer transparente sous le soleil brillant. Et je marche sur les galets de toutes les formes et toutes les tailles, à pieds nus sans m’arrêter et regardant tout autour de moi. Et le son de la mer c’est comme une chanson harmonieuse qui donne la marche de mon pas. L’odeur de la mer vient doucement me rencontrer avec le parfum enivrant dans ce paysage tranquille. Le vent qui vient de tout les cotés caresse mon visage. La paresse prend tout mon corps. C’est le moment d’un pur bonheur. Un bonheur indescriptible, immense, une sensation de paix. Ce n’est pas un rêve, c’est la vérité ! J’en suis sûre ! Ma porte du bonheur est toujours là. C’est juste l’ouvrir et commencer à rêver.
Comment je vis dans cette époque-ci
L’apparition du nouveau coronavirus a absolument bouleversé ma vie familiale et professionnelle.
Dès le début du mois de mars, quand la pandémie a commencé à devenir réelle dans le monde entier, j’ai commencé à prendre conscience d’une réalité jamais vécue avec le confinement : l’isolement social et familial, l’obsession pour le nettoyage des personnes et de tout ce qu’on utilise, l’apprentissage du télétravail et télé-études imposés par ce virus.
Et comment rester saint physiquement et mentalement ?
Au moment du confinement, que j’ai trouvé une façon inédite de méditer et relaxer. J’ai créé une porte spéciale dans ma chambre, dans mon appartement.
Cette porte spéciale s’ouvre sur une plage merveilleuse. Cette plage faite de galets avec la mer de toutes les tonalités d’un bleu intense, la mer calme où on peut observer des petits poissons qui « coulent » dans la mer transparente sous le soleil brillant. Et je marche sur les galets de toutes les formes et toutes les tailles, à pieds nus sans m’arrêter et regardant tout autour de moi. Et le son de la mer c’est comme une chanson harmonieuse qui donne la marche de mon pas. L’odeur de la mer vient doucement me rencontrer avec le parfum enivrant dans ce paysage tranquille. Le vent qui vient de tout les cotés caresse mon visage. La paresse prend tout mon corps. C’est le moment d’un pur bonheur. Un bonheur indescriptible, immense, une sensation de paix. Ce n’est pas un rêve, c’est la vérité ! J’en suis sûre ! Ma porte du bonheur est toujours là. C’est juste l’ouvrir et commencer à rêver.
Margarete Neves Cardoso
2.020 sera marquée par une année qui a conduit le monde à vivre dans la « Lenteur ». Nous sommes devenus les otages d’une pandémie qui nous a mis dans une situation qui serait normalement inimaginable dans le monde entier. Tout à coup des valeurs comme: la famille, le travail, les amis, le loisir, la religion et la politique sont mis en évidence et nous nous demandons quelles sont celles de nos préférences?. Comment les sociétés contemporaines réagissent à une situation qui menace les relations humaines et, enfin, comment je vis mon époque?
Au cours de ces trois derniers mois, nous nous sommes rendu compte que le droit d’aller et venir nous avait été retiré; De nombreuses personnes ont perdu leur emploi et leur vie; Nous perdons presque aussi le droit de nous exprimer. Cependant, nous savons aussi qu’il y a des changements par rapport à nos attentes et notre niveau de vie, et aussi notre rythme de vie a beaucoup changé, nous sommes devenus de grands consommateurs.
En fin de compte, la pandémie qui nous a frappés nous a apporté des certitudes: l’irresponsabilité d’une nation peut provoquer une catastrophe mondiale; cela a clairement montré que nous dépendions depuis longtemps de gouvernements plus soucieux de rester au pouvoir que de répondre aux besoins de leur peuple et combien cela est nocif à une nation; Les gens sont de plus en plus facilement manipulés par la presse; Nous réalisons que peut être les gens ont plus besoin de foi que de religion et enfin, la révélation de combien nous étions éloignés émotionnellement des gens qui ont été confinés avec nous.
Et à propos de moi? Il faut souligner le fait que, en général, nous sommes toujours à la recherche d’un modèle de vie qui puisse être traduit par une vie d’amour, de bonheur et d’épanouissement et quant à moi?, je suis dans ce monde avec ses contradictions, nous sommes responsables de nos actions, si je veux des changements, je dois faire ma part.
2.020 sera marquée par une année qui a conduit le monde à vivre dans la « Lenteur ». Nous sommes devenus les otages d’une pandémie qui nous a mis dans une situation qui serait normalement inimaginable dans le monde entier. Tout à coup des valeurs comme: la famille, le travail, les amis, le loisir, la religion et la politique sont mis en évidence et nous nous demandons quelles sont celles de nos préférences?. Comment les sociétés contemporaines réagissent à une situation qui menace les relations humaines et, enfin, comment je vis mon époque?
Au cours de ces trois derniers mois, nous nous sommes rendu compte que le droit d’aller et venir nous avait été retiré; De nombreuses personnes ont perdu leur emploi et leur vie; Nous perdons presque aussi le droit de nous exprimer. Cependant, nous savons aussi qu’il y a des changements par rapport à nos attentes et notre niveau de vie, et aussi notre rythme de vie a beaucoup changé, nous sommes devenus de grands consommateurs.
En fin de compte, la pandémie qui nous a frappés nous a apporté des certitudes: l’irresponsabilité d’une nation peut provoquer une catastrophe mondiale; cela a clairement montré que nous dépendions depuis longtemps de gouvernements plus soucieux de rester au pouvoir que de répondre aux besoins de leur peuple et combien cela est nocif à une nation; Les gens sont de plus en plus facilement manipulés par la presse; Nous réalisons que peut être les gens ont plus besoin de foi que de religion et enfin, la révélation de combien nous étions éloignés émotionnellement des gens qui ont été confinés avec nous.
Et à propos de moi? Il faut souligner le fait que, en général, nous sommes toujours à la recherche d’un modèle de vie qui puisse être traduit par une vie d’amour, de bonheur et d’épanouissement et quant à moi?, je suis dans ce monde avec ses contradictions, nous sommes responsables de nos actions, si je veux des changements, je dois faire ma part.