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Auteure: Diane Roy

Collaborateurs: Antoine, Norahève, Félix, Alicia, Émilie, Mirau, Sacha, Léo, Timothée, Émilie-Rose, Esteban et Logan

Illustrateurs: Antoine, Norahève, Félix, Alicia, Émilie, Mirau, Sacha, Léo, Timothée, Émilie-Rose, Esteban et Logan

C’était le 8 septembre 1966, à Pointe-Calumet.
Diane, sept ans et déjà très coquette, avait mis sa belle robe bleue et sa nouvelle veste blanche pour cette première journée d’école.
Lucie, sa jumelle, comme d’habitude, portait les mêmes vêtements que sa sœur.

Alors qu’elles attendaient l’autobus scolaire au coin de la rue, avec leur petite sœur Josée, Lucie mord grièvement le doigt de Diane.
« Aïe! Lâche-moi ! » s’écrie-t-elle.
Diane se met à pleurer car cela lui fait très mal et son doigt saigne.

Lucie, penaude, prend le sac d’école de Diane et l’accompagne à la maison, tandis que Josée monte seule dans l’autobus.
Punie, Lucie ne pourra pas participer aux activités de la rentrée car elle devra rester à la maison.
Maman Yvonne amène Diane à la clinique médicale.
Le Dr Jetté, avec ses grands yeux bruns et ses mains velues, examine attentivement le doigt de Diane.
« Il n’y a rien de grave. Tu ne t’en rappelleras plus le jour de tes noces. » lui dit-il.
L’infirmière lui applique un diachylon et lui donne un suçon à la cerise pour la consoler.

Diane demande si elle peut être reconduite à l’école car elle a hâte de rencontrer son nouveau professeur.
Lorsqu’elle arrive, tous les élèves sont déjà rentrés.
Elle est donc exemptée de se mettre en rang. Elle est bien contente, car elle déteste devoir se tenir droite sans bouger et sans parler.
Vicky, l’enseignante, accueille Diane avec enthousiasme et la présente aux autres élèves.
Lyne et Linda sympathisent avec Diane et se portent volontaires pour l’aider car ses gestes sont limités par sa blessure au doigt.
Diane les trouve très gentilles et elles finissent par être les meilleures amies du monde !