Escale n°34: Comment concilier consommation, économie et maintien des stocks de pêche ?

Japon-Okinawa

Cycle 4

Sébastien APPERT,
Latitude 21
Sandrine Esquirol-Paquerot,
Académie de Dijon

Le message de l'équipage

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Activité 1: la pêche du thon rouge, l'évolution des stocks - vers une pêche durable.

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Document 1 : Le thon, un poisson très apprécié par les Japonais.

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Le thon rouge sert à préparer de nombreuses spécialités japonaises (sushis, sashimis, tatakis). Ces spécialités sont devenues très prisées partout dans le monde. C'est donc un poisson à haute valeur marchande, très pêché dans les différentes mers du globe.

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Les trois espèces de thon rouge. (Source : Le dessous des cartes)

Document 2 : La pêche du thon et les recommandations.

(Source : http://www.dangersalimentaires.com/)

Pêche du thon et recommandations de 2006 à 2010 : données de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique - CICTA
(Source : Le Dessous des Cartes) 

La Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC) est créée en 2004 en vertu d'un traité de l'ONU visant à préserver le thon et les autres espèces de poissons migrateurs dans l'ouest et le centre Pacifique. Neuf pays et territoires, dont le Japon, les Etats-Unis, la Chine, la Corée du Sud et Taïwan, concluent début septembre 2013 un accord au sein de la WCPFC pour réduire de 15 % en 2014 leurs prises de thons rouges âgés de trois ans et moins, par rapport à la moyenne des prises entre 2002 et 2004.

(Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/05/asie-pacifique-un-accord-pourreduire-la-peche-des-jeunes-thons rouges_3471831_3244.html) 

Après plusieurs années de stocks historiquement bas, la CICTA observe en 2015 une hausse de la biomasse du stock des poissons reproducteurs, qu'il estime à 585000 tonnes, soit quatre fois plus qu'au milieu des années 2000. Ce rétablissement s'explique par l'efficacité des mesures de réduction des captures, la présence de reproducteurs âgés en masse et par des bonnes conditions de survie des juvéniles. Le rapport du CICTA souligne toutefois les grandes incertitudes de ces chiffres et l'importance de poursuivre les efforts, en vue d'améliorer la qualité des indices d'abondance actuellement utilisés et d'obtenir des indicateurs solides indépendants des pêcheries. 

(Source : http://www.iccat.int/)

Réglementation imposée par l'institut des pêches au Japon

La pêcherie japonaise hauturière aux filets dérivants est maintenant réglementée par des fermetures saisonnières et spatiales. La réglementation sur les engins comprend l'interdiction de maillages inférieurs à 150 mm et une quantité (longueur) de filets autorisés à bord (30km) ou posés en mer (12 km). Les doubles épaisseurs de filets (filets emmêlant) sont également interdites.

(Source : http://www.fao.org/docrep/003/T0502F/T0502F03.htm)