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CNRD

by Judith Sellem

Pages 2 and 3 of 12

1940 : Entrer en résistance
comprendre, refuser, résister
A propos de la publication
Avril 2021
Travail réalisé par les élèves de Première P5
du Lycée Yabne - Paris XIIIe
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 Introduction : La france en 1940 - par Tal Kalfon
1/ Mise au point scientifique : Interview de M. Laurent Douzou - par Ethel Chemouni, Ariel Chiche, Tal Kalfon, Samuel Neuman
2/ Mouvements spontanés :
a-Le 11 novembre 1940, première véritable manifestation d'entrée en résistance - par Ouriel Abisseror, Solal Abitbol, Ishaï Amsellem, Samuel Bibas, Ariel Chiche, Joshua Debbah, Samuel Neuman, Aaron Zouari
L'opposition et l'entrée en résistance et de savants sous forme de mouvements embryons de futurs réseaux :
b- Le Musée de l'Homme - par Daniel Bensaïd, Maeva Bliah, Laura Cohen, Oriane Fitoussi, Eva Lequellenec-Haddad, Shanel Ouaknine
c- L'équipe Joliot Curie - par Gary Hadjadj, Isaac Mellul, Elie Hanouna
3/ a- Résistance à petite échelle, en relation avec le Général de Gaulle : les Compagnons de la Libération - par Solal Abitbol, Ishaï Amsellem, Samuel Bibas, Aaron Zouari
b-Résistance dans un référentiel lié au caractère propre de l'école privée sous contrat Yabné : Quelques figures de la résistance juive dans les mouvements métropolitains ou auprès du Général de Gaulle à Londres - par Nathan Benassayag, Jonas Ouanounou, David Tordjman
c-Résistances dans l'espace proche local : dans le XIIIe arrondissement de Paris : des figures et des actions - par des hommes et femmes de tous types - politiques communistes, royalistes, soeurs.... - par Sharon Frank et Dina Furth
Quizz final et conclusion - et autres quizz - par Anaël Binisti, Jade Gozlan, Eve Journo et Sarah Tuil-Torres

Responsable des relations extérieures : Tal Kalfon
Coordination technique : Daniel Bensaïd
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Introduction
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La France en 1940
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 La résistance a eu un impact majeur pendant la « Nuit de l’occupation ». Selon Pierre Laborit, l’engagement dans la résistance est une décision personnelle forte, il faut se rassembler pour nuire par tous les moyens à un ennemi commun, personne n’est forcé à résister . Il faut également éprouver ce sentiment de servir une cause commune, il faut prendre conscience du pourquoi nous entrons en résistance et des dangers que cela implique. La résistance conduit à transgresser des interdits majeurs, la lutte clandestine exige des pratiques de rupture. A travers ce projet, nous vous proposons de découvrir les dessous de la Résistance, de l’entrée en résistance du général de Gaulle, de Jean Moulin, aux premiers engagements parisiens, en passant par l’opération Dakar, des premières prises de consciences, oppositions et actes de résistance à toutes les échelles, dans des engagements d’individus dans des groupes de différentes échelles, de la naissance des FFL et des premiers Compagnons de la Libération aux oppositions et résistances locales, dans l’espace proche de notre lycée, le XIIIe arrondissement de Paris.
Comment, sous quelles formes, de quelles façons et avec quelles motivations naissent les prises de conscience, refus et résistances françaises pendant la seconde guerre mondiale entre l’été 1940 et mars 1941 ? Nous avons fait le choix de nous focaliser sur des exemples qui ont retenus notre attention. Aussi, après avoir rappelé le contexte des premières « entrées en résistance », nous déclinerons des exemples de mouvements de résistance intérieure à Paris, d’une part, et des figures particulières, de la résistance intérieure ou des Forces Françaises Libres, d’autre part.








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Analyse
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Que pensent les élèves de leur travail ?
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Laurent Douzou - Historien
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Interview de Laurent Douzou sur le livre
de Laurent Douzou, Sébastien Albertelli et Julien Blanc, 2019
La lutte clandestine en France, une histoire de la Résistance, 1940-1944, Le Seuil.
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1- Dans votre livre vous avez utilisé le terme de « hypothèque Vichy » ?

L’expression est utilisée pour réfléchir à l’état d’esprit des Français entre 1940 et 1942. De septembre 1939 au 10 mai 1940, il n’y a pas de guerre. En six semaines, l’armée française est défaite et la France s’écroule. Toutes les institutions s’effondrent. Les Français se désespèrent, et se découragent. Ils n’ont plus de point de repère. C’est« la nuit de l’occupation ». Le Maréchal Pétain est désigné président du conseil le 7 juin 1940. Le 17 juin 1940, il dit : « C’est le cœur serré que je vous dit aujourd’hui qu’il faut cesser le combat ». Les Français sont très reconnaissants envers la maréchal Pétain qui a mis fin au combat. Il est celui qui se sacrifie pour que les Français retrouvent en quelque sorte une vie normale, il est populaire. L’armistice a créé deux zones : la zone Nord et la zone Sud. Le Régime de Vichy gouverne la zone Sud. Au Nord, c’est l’étranger (les Allemands) qui gouvernent. Les résistants en zone Sud se battent contre la popularité de Pétain. Pierre Laborit montre que l’image de Pétain est positive puis se détériore.


2- La Seconde Guerre mondiale est une guerre totale. Dans ce cadre, pouvez-vous nous expliquer l’emploi du terme « anti propagande » ?

Les images qui viennent quand on parle de la résistance nous font penser à des hommes mais la résistance d’avant 1944 n’est pas armée. Le régime de Vichy installe une propagande qui est basée sur l’antisémitisme, sur le fait que les Français n’ont pas été assez travailleurs.... La propagande est omniprésente en France. En Allemagne également, surtout par la radio. Les résistants comprennent très vite que s’ils veulent gagner la partie, il faut développer une contre propagande. Leur principale activité va être de distribuer des tracts et des journaux. Les résistants utilisaient le terme de propagande-diffusion. La propagande s’étend petit à petit. Les premières feuilles clandestines sont tirée du journal Libération. Il est tiré a 7 exemplaire par Christophe Pinaud en décembre 1940. Quatre ans plus tard, le journal tirera à 250 000 exemplaires. La résistance a été d’une grande crédibilité. Grâce à sa propagande, elle a gagné la bataille des idées, c’est une bataille culturelle et idéologique.

3- Pourquoi et comment l’opération de Dakar a mal tourné ? 

Nota : Le 23 septembre 1940, le général de Gaulle se présente avec trois bâtiments de guerre des Forces françaises libres devant Dakar, chef-lieu du Sénégal et de l'Afrique occidentale française (AOF). De Gaulle tente d'obtenir le ralliement à la France Libre du gouverneur de la colonie mais en guise de réponse, qui répond en faisant bombarder la flotte. Après trois jours d'hésitations, de Gaulle et ses alliés britanniques se replient. C'est une humiliation immense pour de Gaulle, trois mois à peine après avoir fondé la France Libre.

Les pionniers de la résistance sont des gens qui agissent seuls. Charles de Gaulle va à Londres et Churchill est très déçu car il s’attendait à recevoir des hautes personnes politiques. Spears a réussi à faire venir uniquement le général de Gaulle qui avait 49 ans. C’est un geste de désobéissance totale de la part de général de Gaulle. C’est le « Chef des Français libres où qu’ils se trouvent» dit Churchill à propos de de Gaulle le 28 juin 1940. Le 7 août 1940, est signé un accord entre la France libre de de Gaulle et le gouvernement britannique de Churchill. Le général de Gaulle est humilié car à Dakar il ne reçoit pas le ralliement escompté. Il crée l’ordre des compagnons de la libération et gagne en crédibilité. Le général Giraud succède à Darlan. Jusqu’à la libération, le général de Gaulle doit faire ses preuves. C’est donc un combat politique pour montrer la légitimité des Français pour êter considérés comme victorieux. 
Laurent Douzou - Interview
4- Pourquoi avoir choisi Lucie Aubrac pour en faire la biographie ?

Lorsque il était jeune chercheur, Laurent Douzou était en quête d’un sujet de thèse. Un jour son directeur de thèse, lui dit que Lucie cherche quelqu’un qui pourrait écrire sur son mouvement « Libération Sud ». Il l’a connue pendant 25 ans, et elle l’a beaucoup impressionné par sa détermination. Par exemple, elle est devenue aveugle, mais elle n’a pas changé son mode de vie, quelle détermination et quel courage ! C’était assez compliqué de rédiger cette biographie – à sa mort - car il l’avait connue et il avait peur de ce que elle aurait pensé de ce qu’il écrirait. C’était une femme qui était déterminée dans tout ce qu’elle entreprenait. Elle devint même agrégée en Historie-Géographie. Elle passa tous les examens avec une énorme volonté étant donné qu’elle n’avait même pas eu son baccalauréat.

5- Considérons le 11 novembre 1940 : qu’est ce qui a été prévu initialement ? Quels sont les grands noms que l’on peut retenir de cette manifestation ? Quelles en ont été les conséquences ?

Le 11 novembre était une date qui était proche lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour beaucoup, le 11 novembre avait une forte connotation. Les lycées, étudiants et quelques universitaires vont décider qu’il faut commémorer cette date sous l’Arc de Triomphe. Il y aura des morts et des blessés durant cette journée. Le 11 novembre est une journée patriotique qui chercher à rendre hommage donc. Si les Allemands la répriment si durement, c’est parce qu’ils considèrent qu’il y a un prix à payer. C’est l’un des premiers actes de résistance organisé car ils savent que c’est interdit et ils le font pour commémorer leur morts et défier l’occupant.  
C’est une manifestation collective. Mais il n’y a pas de grande figure qui s’en dégage car ce n’est pas une manifestation autoriséE. On pourrait cependant désigner Paul Langevin, grande figure scientifique professeur au Collège de France, qui en a « payé les frais ».
Le 11 novembre 1943, les maquis de l’Oyonnax vont se déplacer pour déposer des gerbes aux monuments des morts. Ils ont pris des photos et réalisé un petit film. Ils font ça pour dire qu’ils sont patriotes, qu’ils prennent des risques mais gagneront. 

6- Et Jean Moulin ?

Jean Moulin est un préfet qui a 41 ans en 1940 et qui se conduit de façon héroïque en refusant de signer contre des soldats sénégalais. On le jette dans la cave de la préfecture en attendant sa signature. Dans un livre Premier combat, il a dit qu’il ne veut pas signer et, avec du verre trouvé par terre, se tranche la gorge. Il survit et il est limogé par le régime de Vichy. Il devient officiellement un préfet à la retraite. Il va dans le Sud et part à la rencontre des petits groupes résistants, puis au Portugal et rédige des résumés de tous les groupes qu’il a rencontrés. Le général de Gaulle lui confie une mission et il sera parachuté pour approcher les groupes de résistances et les convaincre d’agir ensemble. Il est parachuté seul dans la nuit et rencontre les chefs de la résistance. Le groupe le plus puissant est « Combat », dirigé par Henri Frénay. Il discute avec des dirigeants pendant neuf mois. Les conversations étaient dures. En septembre 1940, les chefs partent à Londres en sous marins. En février et mars 1943 il part avec le général de Gaulle et mais ils vont conclure qu’il faut regrouper les résistants de la zone Sud et de la zone Nord et lorsque Moulin revient en France, il est recherché et connu. Il revient fin mars et le 27 mai, toutes les composantes de la résistance se regroupent. Il est arrêté le 21 juin et torturé, tellement torturé par Klaus Barbie qu’il meurt dans le train qui l’amène en Allemagne le 8 juillet. 

Propos recueillis par Ethel Chemouni, Ariel Chiche, Tal Kalfon, Samuel Neuman


































Que pensent les élèves de leur travail ?
Analyse
Le 11 novembre 1940
Le padlet - Réalisé par Ouriel Abisseror, Solal Abitbol, Ishaï Amsellem, Samuel Bibas, Ariel Chiche, Joshua Debbah, Samuel Neuman, Aaron Zouari
Introduction

Après l’entrevue de Montoire entre Petain et Hitler, certains français sont déçus et abasourdis notamment dans le milieu universitaire. 
La jeunesse française , soucieuse d’exprimer son attachement aux valeurs patriotiques, prend une initiative spontanée le 11 novembre 1940
 Une manifestation de lycéens et d'étudiants a ainsi lieu à Paris, sur les Champs-Élysées et devant l’Arc de triomphe de l'Étoile en commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918. Rassemblant plusieurs milliers de personnes, durement réprimée par les occupants nazis, elle est considérée comme peut être le premier véritable acte public de résistance à l'occupant en France après l'armistice du 22 juin 1940 et l'appel du 18 Juin. Dans un premier temps nous traiterons des causes des cette manifestation. Puis nous aborderons son déroulement et son impact pour la résistance. 

A suivre dans le padlet...
Analyse
Que pensent les élèves de leur travail ?
Le Musée de l'Homme
Padlet - Vidéo - Quiz
Réalisés par  Daniel Bensaïd, Maeva Bliah, Laura Cohen, Oriane Fitoussi, Eva Lequellenec-Haddad, Shanel Ouaknine  
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Cliquabe
Ellipse;
Que pensent les élèves de leur travail ?
Analyse
Equipe Joliot Curie &
Les compagnons de la Libération
Analyse
L'équipe Joliot Curie - padlet
Que pensent les élèves de leur travail sur
l'équipe Joliot Curie ?
Réalisé par  Gary Hadjadj, Isaac Mellul, Elie Hanouna
Analyse
Que pensent les élèves de leur travail sur
les compagnons de la Libération ?
Les compagnons de la Libération - padlet
Réalisé par  Solal Abitbol, Ishaï Amsellem, Samuel Bibas, Aaron Zouari

Un Compagnon de la Libération est un membre faisant partie de l'Ordre de la Libération, mouvement créé le 16 novembre 1940 par le général De Gaulle en tant que « chef des français libres ».
Après la bataille de Dakar du 25 septembre 1940, le général de Gaulle essaye, en vain, de rallier l'Afrique occidentale française, et comprend que la libération de la France sera longue. Il crée alors l'Ordre de la Libération le 16 novembre 1940. Dès le 29 Janvier 1940, les cinq premiers Compagnons de la Libération - Henri Bouquillard, Felix Éboué, Emmanuel d’Harcourt, Edmond Popieul et Georges d’Argenlieu - sont nommés et forment le premier Conseil de l'Ordre.
Le général de Gaulle conçoit cet ordre à la façon d’un ordre religieux ou de la Légion d’Honneur, en nommant comme premier chancelier de l’Ordre l'amiral d’Argenlieu.

A suivre dans le padlet...
Les figures françaises
Les figures françaises juives de la Résistance - Le Padlet
Comic Panel 1
Réalisé par  Nathan Benassayag, Jonas Ouanounou, David Tordjman

Retrouver notamment René Cassin

René Cassin est né le 5 octobre 1887 à Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques. Son père était négociant en vins. Il fait de brillantes études au lycée Masséna à Nice avant d'entrer à la faculté de droit à Aix-en-Provence. En 1906 il effectue son service militaire comme simple soldat puis reprend ses études. Licencié ès-Lettres, il remporte également le premier prix au concours général des facultés de droit. En 1914, il est Docteur ès sciences juridiques, économiques et politiques lorsqu'il est mobilisé, avec le grade de caporal-chef. A la tête d'un corps-franc, il est grièvement blessé par balles de mitrailleuse le 12 octobre 1914 à Saint-Mihiel et est soigné à Antibes. Il reçoit la croix de guerre avec palme et la médaille militaire. Réformé, René Cassin est renvoyé à la vie civile ; il enseigne à la Faculté d'Aix-en-Provence et à Marseille puis participe dès 1917 à la création de l'une des toutes premières associations départementales de victimes de guerre. Agrégé de droit en 1919, René Cassin est, à partir de 1922, président de l'Union fédérale des Mutilés et Veuves de Guerre ; professeur à la faculté de Lille, il rédige et fait voter des lois en faveur de l'emploi des victimes de guerre et se dépense sans compter dans ses différentes activités.

A suivre dans le padlet....
Réalisé par Nathan Benassayag, Jonas Ouanounou, David Tordjman

Retrouver notamment Georges Mandel

Louis-Georges Rothschild, plus connu sous le nom de Georges Mandel (1855-1944), nom de sa mère, est un homme politique français. Il fut chef de cabinet du Président du Conseil Georges Clemenceau pendant la Première Guerre mondiale puis ministre de l’intérieur du gouvernement de Paul Reynaud jusqu’à l’arrivée de Pétain en 1940. Il propose une alliance avec l’Union soviétique pour faire face à la menace hitlérienne dont le danger pour la France lui semble d’une extrême importance, puis proteste contre les accords de Munich signés par Daladier avec Hitler

Au moment de l'invasion allemande, Paul Reynaud le nomme ministre de l'Intérieur afin de frapper les esprits.

A suivre dans le padlet...











Les figures françaises juives de la Résistance - Le Quiz
Que pensent les élèves de leur travail ?
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