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Récits de voyage

by Mme Nunes Juan et Mme Hortail et 5ème 1

Pages 2 and 3 of 13

Pourquoi aller vers l'inconnu?
Récits de voyage
source: https://www.shutterstock.com/fr/image-illustration/chambord-castle-artwork-painting-style-28566934

Collège Notre Dame du Bon Accueil
Récits préparés par les élèves de la 5ème 1
Mme Flavia Nunes Juan, professeur documentaliste
Mme Martine Hortail, professeur de français
année scolaire 2021-2022
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Présentation
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Récits du voyageur - Pourquoi aller vers l'inconnu?


Notre projet d'un livre numérique est né dans l'atelier d'écriture "Tous à la page" subventionné par le Conseil Départemental 84. Conduit par Mme Delbart, de l'Association Grains de Lire, l'atelier a été réalisé en projet de Mme Hortail, enseignante de français, et Mme Nunes Juan, professeur documentaliste.
 L'atelier s'est réalisé le 02 et 09 mars. L'écriture s'est poursuivie au CDI et en cours pendant le mois de mars et début avril.
 Le thème d'écriture proposé était un récit de voyage, notamment avec l'objectif de prolonger le travail de lecture réalisé en cours de français sur les voyages de Marco Polo.
Nous avons proposé un travail d'écriture en binôme ou en groupe. 
Les élèves devaient également réinvestir les connaissances grammaticales, comme les expansions du nom, les adjectifs qualificatifs épithètes, les compléments du nom, les propositions subordonnées relatives.
Mme Delbart, intervenante du projet, a apporté aux élèves des outils, son bagage littéraire, sa créativité, son expérience des ateliers. Mme Hortail s'est occupée de la révision des textes. J'ai continué à accompagner l'écriture en séances hebdomadaires et j'ai préparé ce livre numérique.
Nous remercions le Service Livre et Lecture du Conseil départemental 84 qui a financé notre participation au dispositif Numook.
Voici un aperçu des productions. Bonne lecture!
F. Nunes Juan
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Deux moments de l'atelier d'écriture au CDI avec Mme Delbart. Les photographies ont été prises par Mme Nunes
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Sommaire
Un château irlandais

Le vase maléfique

Un trésor viking caché dans un château du moyen âge

Le voyage de Jean Collomb

Un château en ruines et une rénovation inespérée

Un voyage dans un passé distant

Départ en Mauritanie
Un château Irlandais
Alexandre Caillet, Lana Avon, Jade Guy, Jade Holleville 5ème 1
30 juillet 1494 à 8h14
Nous montâmes dans notre calèche, nous nous mîmes en route avec une question dans la tête :
- Combien y a-t-il de pigeons voyageurs dans ce château ?
Au bout de notre voyage, nous avons découvert un sentier fleuri qui mène à un magnifique château où une multitude de pigeons allaient et venaient par les archères de chaque coin du monument. Ils apportaient le courrier entre les royaumes, très utile pour la communication.
En nous jetant des fleurs, nous commencions à sympathiser avec les habitants de cette grande demeure - travailleurs - quand soudain nous apprîmes que le roi était tombé malade. Ayant vu notre courage, les courtisans nous demandèrent d’aller chercher un remède dans la forêt interdite, ce que nous fîmes. Certains nous regardaient à partir de la poterne du château.
Nous nous sommes mis en route en direction de cette fameuse forêt interdite. Nous n’avions pas peur mis à part Tristan qui avait excessivement peur des araignées qui ont des tentacules et des pattes velues. Sur le chemin nous rencontrâmes un petit farfadet du nom d’Edaj.
Il nous montra comment trouver une Xela, une plante capable de soigner un grand nombre de maladies. Après une semaine de marche et de bivouac, nous trouvâmes le bosquet où pousse la plante médicinale Xela !
Nous en prélevâmes quelques-unes et repartîmes en direction du château.
Quand soudain sur la route nous rencontrâmes un gros troll du nom d’Eritram. Nous avons fui. Il était trop horrible pour engager la conversation: son visage était défiguré, il sentait mauvais. Après 5h de course, nous arrivâmes au château. Nous donnons le remède au roi et les courtisans. Nous reçûmes une récompense de mille écus d’or.            
Clara et Maé : Le vase maléfique
Un après-midi de printemps alors que les oiseaux chantaient et toutes sortes de fleurs colorées fleurissaient dans les prairies, j’eus envie de me balader afin de découvrir la faune et la flore qui entouraient ma maison.
Je fis quelques pas et vite Je me trouvais dans une forêt, je marchais pendant longtemps et j’arrivai devant un immense château. Il était beau avec son pont levis, tour d'enceinte et donjon. Derrière les arbres il y avait des centaines de fenêtres ce qui était rare pour un château. J’avançais vers lui lorsque je m’aperçus que la porte était ouverte, comme un passage au milieu de la douve. J’eus la curiosité de pousser la porte. J’aperçus alors ……

Une lumière ardente qui jaillissait d’un immense vase multicolore, bleu intense, rouge, orange ... J’avançai, tout à coup je fus aspirée à l’intérieur. J’ai essayé de sortir mais une puissance me retenait. J'ai fermé les yeux et me suis laissée porter vers ce monde irréel.

Lorsque j’ouvris les yeux je me trouvai dans une chambre d’enfant, elle était sombre et étroite, si lugubre que j’étais terrorisée ! Je me levai lorsque se dressa devant moi une immense poupée qui m’attrapa les cheveux et me laissa tomber dans trou noir abyssal !

Je tournais, tourbillonnais et après plusieurs minutes je retombai sur mes pieds. J’étais là dans le château, droite devant le vase, j’étais saine et sauve mais choquée devant ce vase maléfique. Après ces folles émotions je décidai de partir loin de ce lieu lugubre.

Je courus, courus longtemps jusqu’à me rendre compte que j’étais dans un rêve, un rêve féerique. Encore dans mon rêve, je m’assis près d’un arbre et là je me réveillai en sueur. Enfin mon cauchemar était fini!
Un trésor viking caché dans un château du moyen âge
Louann James et Fany Bres
Samedi 5 novembre 1920
Nous nous préparons à partir en charrette avec la même question en tête : « peut-on vivre dans ce château? »
Deux semaines sont passées dans notre parcours à cheval, les routes encore détruites dans les campagnes par la guerre de 14-18. Nous avions rencontré un monsieur excentrique un matin brumeux. Il commençait à faire froid les matins et il fallait vite trouver un endroit pour vivre.
Il nous a raconté une histoire incroyable : « c’était l’histoire d’un jeune homme magicien à l’âge de bêtises devant une cheminée, il avait fait deux écoles pour maitriser le feu, il aimait bien la géographie car il étudiait les pays avec beaucoup d’humour.
Il s’appelait Jean. Il aimait beaucoup courir et faisait beaucoup de kilomètres dans la nature, il était libre et aimait cela. Un jour il tomba malade et sa maladie rare portait le nom d’orang-outan.
Ses parents l’envoyèrent dans une pension qui était loin, où tout le monde respirait de l’air pur et mangeait des souris. Un jour il voulut prendre le train, mais il n’avait pas d’argent. Il voulait visiter l’univers, un monde de verdures dans un beau wagon en jouant du xylophone, mangeant des yaourts et voir des zèbres. Son désir était farfelu...
Après cette histoire incroyable, nous continuâmes notre voyage…
Au bout de notre voyage nous arrivâmes à notre destination et nous demandâmes au propriétaire du château si nous pouvions y vivre en échange de notre charrette, il nous répondit : « pas de problème mais ne touchez pas à ma collection de tableaux. Vous devez m'aider au potager et à la cuisine » Et c’est comme ça que nous passâmes notre vie ensemble dans ce château.
Le voyage de Jean Colomb
Jade Grand, Sixtine Becker, Sarah Briet, Tom Foulon 5°1
Jean Colomb, serviteur du roi de France décide de vous raconter son récit:

«Le 14 juillet 1524, je partis du château de Chambord pour aller vers l’ouest pour accomplir la volonté et le destin de mon père. Il est mort au cours de son voyage en voulant trouver un raccourci en direction des Indes.
 Avant cela j'ai présenté mon projet au roi qui accepta de financer le voyage en échange de mes services. Je partis ensuite sur mon cheval et après j'ai embarqué dans une caravelle qui ressemblait à une caraque …Au Moyen Âge, celui qui quittait son cadre de vie habituel et partait en voyage se livrait aux dangers d’un monde incertain. Aussi, avant de partir, le voyageur prononçait-il une longue prière où il demandait protection à Dieu et à tous les saints. Père Ambroise est venu bénir mon départ. J'avais peur de me faire dépouiller, attraper une maladie incurable ou me retrouver sans nourriture et prisonnier des barbares.
Après 30 jours de navigation, le vent soufflait de plus en plus fort, la nuit ne tarderait pas à tomber, la mer était de plus en plus agitée et violente.
L’équipage alla se coucher… Dans la nuit on entendit de l’eau monter et là le bateau coula et sombrât dans l’océan. Le capitaine et le charpentier calfatèrent le bateau. Ils ont tout fait pour ne pas couler en vain.
Heureusement je réussis à sortir du bateau, je nageais longtemps, très longtemps, parfois je flottais sur des morceaux de bois jusqu'à ce que… J’aperçus une lueur verte. Et je reconnus une forme familière… Une terre!
Je m’y rendis et je tomba de fatigue et m’endormis. Dès mon réveil je me trouvais dans un lit fait avec des feuilles de palmiers et des indigènes qui ne parlaient pas ma langue. Ils étaient très peu couverts, ils avaient la peau bronzée et les petits yeux. Ils avaient par habitude de manger une racine que je ne connaissais pas mais qui ressemblait à une pomme de terre. La terre était d’une couleur rouge, il faisait une chaleur très humide, des moustiques nous piquaient et j’ai vu encore des hommes et des femmes d’une couleur singulière, différente de la mienne, très peu habillés et certains nus. Les petits singes mangeaient avec ces gens, qu’on a nommé "indigènes" car on croyait être aux Indes.
Ils étaient fort aimables et m’avaient accueilli à bras ouverts et ils m’avaient sauvé la vie sinon, je serais mort piqué par un serpent ou mangé par une panthère.
J’ai essayé de parler avec des signes et ils m’ont compris et je crois que j'avais découvert les Indes. Je ne savais pas encore que cette terre était l'Amérique. Je venais d’accomplir la volonté de mon père, sans le savoir.
  Les indigènes m’ont donné de l’eau ainsi que des vivres. Ils avaient une culture bien différente de la nôtre et avaient des sortes de fruits énormes jaunes, d’un goût proche à la banane. Et à l'intérieur du fruit se trouvait une fève qui se faisait torréfier  s’appelait cacao. 
Je leur dois la reconnaissance à vie pour m’avoir aidé et trouvé cette fève délicieuse. Pour les remercier, je leur ai offert mon couteau de poche fait en ivoire d’éléphant.
      Pour me nourrir, ils me donnèrent une fève de cacao. Et en souvenir des indigènes, je récupérais toutes sortes de fruits : des mangues, des ananas, des noix de coco, fruit à pain, pita, des fruits de la passion et des graines pour cultiver mais sans savoir si cela se ferait en France en raison du climat.
Après l’aide des indigènes, je pus construire un bateau après quelques mois et je suis reparti chez moi.
Cette fois-ci mon voyage fut moins périlleux, heureusement pour moi - la marée était plus calme et je partis de l’Amérique pour arriver en France. J’ai raconté mon voyage au roi qui s’est montré content de mon travail et grâce au cacao, au pita, aux ananas, aux noix de coco et aux fruits de la passions que les indigènes m’avaient donné, je me fis beaucoup d’argent. Grâce à cela, j’ai vécu de beaux jours jusqu’à la fin de mes temps.»
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