Mystère à Hambourg

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Anne et le prêtre se mirent en route. &nbsp; -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La messe est-elle terminée ? demanda Anne. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Oui, tout le monde est parti. Je suis descendu pour prier devant une tombe. &nbsp; Ils marchèrent longtemps dans le dédale de la crypte. &nbsp; Puis ils arrivèrent devant une grande tombe où était écrit : «&nbsp;Louis II de Bavière&nbsp;». Le prêtre dit ensuite : «&nbsp;Excuse-moi, je dois aller nettoyer la grande salle. Au revoir.&nbsp;» &nbsp; La tombe était très grande. Puis son œil se figea sur une couronne posée sur un coussin de pierre. &nbsp; Anne se dit «&nbsp;La couronne… l’indice… la clé ! Mais oui, la clé se trouvait au-dessus de la couronne.&nbsp;» &nbsp; Elle regarda s’il n’y avait personne puis elle escalada la grille qui séparait la tombe du chemin des visiteurs. Il y avait une sorte de clé et elle tira dessus et la prit. Anne courut jusqu’aux escaliers, les monta et sortit. Elle espérait que personne ne l’avait vu. Avant de partir au marché, elle regarda une dernière fois la façade de l’église. Elle marcha ensuite jusqu’à la station de bus la plus proche et attendit le bus 112. Dix minutes plus tard, elle aperçut Millie sur la place et lui fit signe.

Quand le cours fut fini, je sautai sur mon skateboard et me mis en route pour l’Elbphilharmonie. L’Elbphilharmonie est une salle de concert symphonique située à Hambourg. La construction s’est terminée le 11 janvier 2017. L’escalier roulant de l’Elbphilharmonie est le plus long d’Europe. J’avais un long chemin à parcourir. Je passai par le parc, m’arrêtai pour regarder les petits canards gambader derrière leurs parents. Une heure plus tard, j’étais arrivée. J’entrai à l’intérieur et vis tout de suite mon amie Clémence. Après lui avoir rapidement expliqué la situation, Clémence voulut m’amener dans la grande salle. Mais il y avait un monsieur qui faisait attention à ce que personne n’entre… J’entendis des instruments, alors je devinai qu’il y avait des musiciens qui s’entrainaient. Il n’y en avait que quelques-uns. Je voulais absolument passer. Je montrai mon talent de comédienne et dis : «&nbsp;Ma mère va accoucher, elle est déjà à l'hôpital. Peut-être qu’elle est déjà en train d’accoucher. Mon père est un des musiciens. Est-ce que ma sœur et moi, on peut aller le chercher&nbsp;?&nbsp;»

Il était fermé par un vieux cadenas avec une clé et un code. Cela correspondait plutôt bien à ce que nous avions récupéré. &nbsp; J’ai commencé par composer le code sur le cadenas : 9...1...4...6. C’était bien cela. &nbsp; Le cœur battant, Anne a inséré la clé dans la serrure, l’a tournée. Nous avons entendu un clic très rassurant. Le cadenas s’était ouvert. &nbsp; Nous avons soulevé le couvercle du coffre et avons trouvé… des cahiers d’histoire et de géographie accompagnés d’un petit mot&nbsp;: «&nbsp;Mes chers élèves, Je savais que je pouvais vous confier cette mission difficile et que vous y arriveriez. Vous avez trouvé de quoi occuper vos grandes vacances. M. Europe Votre professeur d’histoire-géographie&nbsp;» &nbsp; Même si nous espérions un trésor un peu différent, on peut vous dire que cette aventure restera un excellent souvenir. Nous avons même fait nos cahiers de devoirs de vacances avec plaisir.

Nous avons tous sauté de joie et nos chocolats chauds sont arrivés. &nbsp; Puis Anne a sorti sa clé. Elle était sûre qu'elle permettrait d’ouvrir le trésor que nous allions bientôt trouver dans ce parc. &nbsp; J’ai enfin pu montrer mon indice. Nous nous sommes dit que ce code nous servirait sûrement sur place. &nbsp; Sitôt les chocolats avalés, nous nous sommes donné rendez-vous le lendemain matin dans le parc. Nous avons quitté le café et sommes partis chacun de notre côté pour rentrer chez nous car il était déjà tard. &nbsp; À peine partie, j’ai entendu un coup de frein brusque, j’ai juste eu le temps de tourner la tête et d’apercevoir Anne être poussée de force dans une voiture. La portière a claqué, la voiture a démarré en trombe. &nbsp; Millie est revenue vers moi et m’a dit qu’elle avait reconnu la fille du Miniatur Wunderland dans la voiture. Nous avons réfléchi longuement et avons décidé de ne pas prévenir la police parce que si nous devions raconter notre histoire à la police, nos parents découvriraient que nous avons menti et la mère de Anne, qui est policière, nous empêcherait de poursuivre notre aventure. &nbsp; Millie a appelé les parents de Anne pour leur dire qu’elle resterait chez elle pour finir leur exposé. &nbsp; Nous sommes rentrés chacun chez nous, inquiets.

Il ne nous a pas fallu attendre longtemps. Vingt minutes plus tard, j’ai reçu un appel provenant du téléphone de Anne. Mon cœur battait. Lorsque j’ai entendu la voix, j’ai été rassurée. C’était Anne. Notre plan avait fonctionné. Trois ravisseurs, dont Jeannette qui travaillait au Miniatur Wunderland, s’étaient rendus au lieu que nous leur avions indiqué. Ils avaient laissé Anne dans leur voiture. Leurs visages n’étaient pas inconnus des policiers qui n’ont pas tardé à les arrêter. Ils ont avoué l’enlèvement de Anne mais n’ont pas osé parler de l’histoire de trésor. Heureusement pour nous car, sinon, nous n’aurions pas pu poursuivre notre aventure sans en parler avec la police. J’ai prévenu Hugo et Millie de cette bonne nouvelle et nous avons pu dormir, rassurés. Le lendemain matin, malgré cette nuit courte et agitée, nous n’avons eu aucun mal à nous retrouver de bonne heure au parc, avant les cours. Pour nous rendre sur l’île, nous avons utilisé une grosse branche et l’avons poussée dans l’eau. Nous avons sauté dessus sauf Anne qui ne voulait pas risquer sa vie. Nous sommes tout de suite tombés dans l’eau. J’ai glissé de la branche ce qui l’a déstabilisée et a fait tomber, à leur tour, Hugo et Millie. Nous étions tous les trois dans l’eau. Anne avait trouvé un gros morceau d’écorce qui formait une planche qui semblait plus stable que notre morceau de bois. Elle a réussi à rejoindre l’autre rive au sec alors que nous nagions au milieu des canards pour aller sur l’île. Anne était dégoûtée par notre odeur. Nous sommes allés à l’endroit précis indiqué par la croix sur le plan. Nous avons commencé à creuser la terre fraîche. Nous n’avons pas tardé à trouver un coffre en bois.

Quel plaisir de se retrouver tous les quatre. Nous étions excités à l'idée de raconter notre histoire. On a d'abord tous parlé en même temps et on ne comprenait rien. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;SILENCE !!! cria Millie On s'est tous tus et une voix perçante s'est fait entendre en répétant sans arrêt&nbsp;: «&nbsp;SILENCE&nbsp;». On a tout d'abord cru que c’était Hugo. Mais il s’est défendu et quand il parlait, la voix a continué. Millie a éclaté de rire et a présenté Sushi, son nouveau perroquet. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comment tu l’as trouvée ? demanda Hugo. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;C’est lui qui m’a trouvée, répondit Millie. Millie s’interrompit et dit que c'était plus important de terminer cette aventure et qu'elle pourrait raconter les détails de sa rencontre avec le perroquet plus tard. Il faisait frais. Nous avons décidé d’aller dans un café pour nous désaltérer. Nous nous sommes installés à une table à côté d’un groupe d’adultes et nous avons commencé à discuter. Millie présenta la carte qu’elle avait trouvée. Tout à coup, Millie s’arrêta net. Elle crut reconnaître quelqu’un parmi les personnes à côté d’eux. Hugo se demanda à quoi pouvait servir cette carte. Il eut l’idée lumineuse de superposer son engrenage transparent comme calque sur la carte. La croix qui figurait dessus tombait précisément sur l'île du Von-Eicken-Park, le parc à côté du lycée.

Millie raconta qu’elle l'avait espionnée et qu’elle l’avait entendue lire à haute voix. Jeannette prit la fuite mais Millie était plus rapide, la rattrapa et lui arracha des mains l'indice. Elle vit qu’une carte était en train d’apparaître sur la feuille exposée à la lumière. Elle avait enfin obtenu l’indice&nbsp;! Millie prit le bus et regarda l’heure. Il était presque 19 heures. Elle se dépêcha et arriva à la place du marché aux poissons où elle devait retrouver ses compagnons. Elle était arrivée en premier. Millie entendit une voix et crut que c’était un de ses amis. Elle chercha autour mais il n’y avait personne. La voix dit&nbsp;: «&nbsp;Je suiiiis unnnnnnnnnnnnn perrrrrrrrrrrrroquet.&nbsp;» Millie regarda en l’air et vit un mignon petit perroquet de toutes les couleurs. Elle décida de l’apprivoiser et de faire la surprise à ses copains à leur arrivée.

Ensuite, nous nous sommes réparti les tâches. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Moi je préfère aller dans l’église, dit Anne, car je vais sûrement devoir garder ma sœur et mon frère. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Moi je voudrais bien aller à l’Elbphilharmonie repris-je. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Moi aussi, j’aimerais bien aller à l’Elbphilharmonie, répondit Hugo. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ça serait pratique que ce soit moi qui y aille car je connais une amie qui travaille là-bas, elle pourrait peut-être nous aider, proposai-je. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;J’accepte, dit Hugo. Mais je vais où alors ? -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Tu pourrais aller au Rathaus. Le bus 5 passe juste devant chez toi et va directement au Rathaus, répondis-je. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je suis d’accord ! -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je suis d’accord pour aller au Miniature Wunderland. De toute façon, je voulais y aller, ça tombe bien, dit Millie. &nbsp; Une fois les tâches réparties, nous nous sommes penchés sur la carte pour prendre en photo les textes écrits à côté des lieux où nous devions nous rendre. Nous avons alors convenu de régler cette histoire au plus vite. Nous avons décidé de nous retrouver vers 19 heures, le soir même, à l’entrée des halles du marché aux poissons en espérant que chacun aurait quelque chose à partager… La cloche a sonné et nous sommes rentrés en classe pour assister à notre dernière heure de cours.

La responsable du musée dit à Millie qu’elle allait voir si elle avait le droit de faire sortir les visiteurs de tout le musée pour cause d’enquête. Elle dit à Millie qu’elle allait chercher dans l’aéroport pendant que cette dernière devait aller dans une autre salle. La responsable se mit à chercher seule et trouva un papier où au dos il était écrit : «&nbsp;Va mettre la carte au soleil et crie : «&nbsp;Miniature !&nbsp;» puis retrouve ton complice et va chercher le trésor&nbsp;» mais Millie avait remarqué que la responsable semblait bizarre. Elle l’avait suivie dehors en secret. La responsable était déjà en train de crier : «&nbsp;Miniature&nbsp;!&nbsp;» quand Millie sortit de sa cachette et dit à haute voix&nbsp;: -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Arrête, on doit le faire à deux ! Jeannette se retourna et dit : «&nbsp;Pourquoi tu es là ? Et comment sais-tu qu’on doit le faire à deux ?&nbsp;»

Au fond, il y avait une salle avec plusieurs couloirs. &nbsp; Soudain, elle ne vit pas la marche, trébucha et le cierge tomba et s’éteignit. &nbsp; Elle sursauta. &nbsp; Elle avait senti un petit courant d’air, comme si quelqu’un s’était approché d’elle. Elle voulut reprendre le cierge pour le rallumer, mais il n’était plus là, quelqu’un l’avait pris&nbsp;! Elle se dit que sa coiffure était sûrement horrible. &nbsp; Une voix mystérieuse lui dit : «&nbsp;Qu’est-ce que tu fais là ma fille ?&nbsp;» Elle se retourna. Un prêtre la regardait, sa torche à la main. Elle répondit&nbsp;: «&nbsp;Je suis venue pour voir une tombe avec un signe de croix royale. La reconnaissez-vous ? -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Oui, naturellement. Suis-moi !&nbsp;»

Deux secondes plus tard, elle avait le papier dans sa main. Je me sentis un peu déçue que Clémence ait réussi à sortir le papier avant moi. Je lui arrachai le papier des mains et Clémence me dit que ce n’était sûrement rien d’important. Mais elle n’avait pas raison, c’était l’indice. En effet, je vis des numéros sur le papier qui ne pouvaient être qu’un code pour trouver ou ouvrir quelque chose. Je remerciai Clémence, sortis de l’Elbphilharmonie et sautai sur mon skateboard. Quand j’étais à dix mètres de l’Elbphilharmonie, j’entendis une voix crier : «&nbsp;Et toi là !!!&nbsp;» Je me retournai et vis un monsieur et reconnus le gardien. Je pensai qu'il avait compris que ma mère n'était pas en train d’accoucher et que mon père n'était pas musicien. J’étais si excitée que je regardai encore une fois derrière moi. Mon skateboard tourna, je roulai contre la rambarde du pont et tombai presque dans l’eau. Je repris mon skateboard à la main et m'éloignai du gardien en courant. Je me rendis au marché aux poissons, vis Anne et Millie et les saluai. Nous attendîmes impatiemment Hugo.

Quatre amis, une carte évoquant des indices pour découvrir un trésor. Il n'en fallait pas plus pour que le groupe de copains partent à l'aventure. Aurez-vous le courage de les accompagner ?

Après les cours, Anne est repassée rapidement chez elle pour prévenir sa maman qu’elle faisait une sortie. Elle marchait dans la rue quand, enfin, elle vit le sommet de l’église Saint Michael. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Youhou ! cria-t-elle. Elle était tellement contente qu’elle courut jusqu’à la porte. Elle vit une affiche où était écrit que l’église Sankt-Michaelis avait été construite entre 1647 et 1669 et qu’elle fut détruite par la foudre le 10 mai 1750 et fut reconstruite en 1786. Puis elle ouvrit la porte. Elle ne fit plus de bruit car elle vit que c’était un jour de messe. Elle les avait dérangés, et ne savait pas quoi dire. Elle prit rapidement le chemin le plus proche, sombre, près de l’orgue. Le couloir était obscur, presque sans lumière. Par chance, Anne avait pris un cierge qui était près de la porte d’entrée pour rester discrète. Le couloir menait à un escalier. Anne le descendit. Puis elle lut l’indice sur son téléphone : «&nbsp;Tu me trouveras là où il y a des squelettes et tu auras la chair de poule.&nbsp;» Un dessin représentait une croix royale dorée.

Nous montâmes des escaliers. Clémence ouvrit une porte vitrée, nous nous trouvions à présent dans un couloir. Clémence ouvrit une seconde porte vitrée. Nous nous retrouvâmes sur un petit balcon de l’Elbphilharmonie. &nbsp; Je regardai partout. Il y avait simplement une table et des chaises. Je cherchai au plafond, sous la table… Je ne vis rien. Clémence dit : «&nbsp;Il faut continuer à chercher, il y a d’autres balcons.&nbsp;» &nbsp; Alors nous repartîmes. Après douze balcons, j’étais désespérée. Quand nous fûmes sur un autre balcon, il y eut encore la même chose&nbsp;: une table et deux chaises. &nbsp; Je cherchai encore partout et regardai derrière la rambarde, je fouillais partout. &nbsp; Je sentis un papier, je tirai pour le décoincer de la rambarde. Je tirai et tombai presque du balcon. Clémence m’attrapa pour que je ne tombe pas. &nbsp; Elle essaya aussi de prendre le papier et tira.

Après le cours, Hugo se rendit alors au Rathaus en prenant le bus 5. &nbsp; Après environ une demi-heure, il était arrivé. &nbsp; Il fit d’abord un tour du Rathaus et regarda la façade impressionnante de 112 mètres de hauteur. Puis il entra. Il voulait d’abord se renseigner. La dame de l’accueil lui expliqua que l’ancien Rathaus avait été détruit lors d’un incendie volontaire le 6 mai 1842. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Celui que tu visites actuellement a été construit entre 1886 et 1897. Il compte 647 chambres. &nbsp; L’hôtesse continua&nbsp;: «&nbsp;Tu as de la chance. Si ça t’intéresse, tu peux participer à la visite publique du Rathaus qui commencera dans 5 minutes.&nbsp;» Hugo était content et lui répondit qu’il était très intéressé. &nbsp; «&nbsp;Ça coûte de l’argent ?&nbsp;», demanda-t-il. Elle lui répondit&nbsp;: «&nbsp;Pour les enfants jusqu’à 15 ans, c'est gratuit. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Très bien, dit Hugo. Heureusement, j’ai 14 ans.&nbsp;»

À la sortie du collège, Millie se rendit chez elle. Elle devait trouver une astuce pour aller au musée. Elle dit alors à ses parents qu’elle allait chez Anne pour jouer avec elle. Ils acceptèrent. Elle prit le bus et arriva devant le Miniatur Wunderland. Elle reconnut tout de suite ce grand bâtiment à l’allure familière, ancien entrepôt de briques rouges. Elle y allait en effet régulièrement. Miniatur Wunderland est le musée miniature de Hambourg. Il présente des villes et des endroits en miniature. Elle réussit à rentrer seule à l’intérieur du musée en expliquant à l’accueil que son père l’y attendait. Elle lut l’indice qui était sur la carte au trésor où il était écrit : «&nbsp;Miniatur Wunderland. Prends ton billet et prépare-toi&nbsp;!&nbsp;» Elle se dit que l’indice était peut-être caché dans la gare car il faut un billet pour prendre le train et que c’est une bonne idée de cacher un petit indice dans un train qui passe dans tout le musée. Elle demanda à une personne du musée l’autorisation de chercher. Elle demanda aussi à arrêter les trains et à faire sortir les visiteurs de la salle. Millie se dit que l’indice était dans un wagon de train et se mit à fouiller dans tous les trains. En vain. Elle finit par se dire que l’indice se trouvait plutôt dans une autre salle comme l’aéroport car pour voyager en avion, il faut aussi un billet.

Vers 21 heures, j’ai reçu un appel des ravisseurs. &nbsp; Ils m’ont dit : «&nbsp;Si vous voulez revoir votre amie vivante, donnez-nous tous vos indices. Un mot à la police et c’en est fini… Rappelez-nous sur le téléphone de votre copine quand vous aurez rassemblé tous les indices. Et je me répète, pas un mot à la police.&nbsp;» &nbsp; J’étais pétrifiée en raccrochant. Il m’a fallu quelques minutes pour récupérer. &nbsp; Nous nous sommes retrouvés sur Skype, Millie, Hugo et moi, chacun caché sous notre couette pour ne pas nous faire repérer par nos parents. Ils ont été catastrophés lorsque je leur ai raconté l’appel. Millie voulait appeler la police mais nous avons décidé d’élaborer un plan pour piéger les ravisseurs. Nous ne pouvions pas abandonner si près du but. &nbsp; «&nbsp;S’ils veulent les indices, ils les auront&nbsp;! Mais pas les bons…&nbsp;» &nbsp; Hugo eut une idée extraordinaire. Je sais pourquoi je suis amoureuse de lui… Il s’est rappelé avoir vu dans le journal que se tenait le soir même, à partir de 22h30, la grande soirée annuelle de la police de la ville dans une salle de la Chilehaus, ce bâtiment impressionnant en forme de bateau. &nbsp; Nous avons alors décidé de piéger les ravisseurs en les envoyant droit dans les bras de la police. Nous avons donc créé une fausse carte indice de Hambourg avec le calque qui indiquait précisément la Chilehaus. Nous l’avons prise en photo et transmise aux ravisseurs, accompagnée du code que j’avais récupéré.

Le gardien répondit qu’il était d'accord. Il ajouta : «&nbsp;Allez vite dans la salle et cherchez votre père.&nbsp;» &nbsp; Nous cherchâmes discrètement dans la grande salle et regardâmes encore l’indice sur le téléphone. Il était écrit : «&nbsp;D’où je suis, j’ai une belle vue.&nbsp;» &nbsp; Alors je dis : «&nbsp;Clémence, je sais qu’on ne va rien trouver dans la grande salle.&nbsp;» Clémence demanda : «&nbsp;Pourquoi ? -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parce que sur la carte, il y a écrit que l’indice a une belle vue.&nbsp;» &nbsp; En sortant, Clémence réfléchit. Elle cherchait où il y avait une belle vue à l’Elbphilharmonie. &nbsp; Tout à coup, elle cria&nbsp;: «&nbsp;Je sais ! Sur un balcon !&nbsp;» Je demandai&nbsp;: «&nbsp;Ils sont où les balcons&nbsp;?&nbsp;» Mon amie m’ordonna&nbsp;: «&nbsp;Viens avec moi, vite&nbsp;!&nbsp;» &nbsp; Confiante, je la suivis sans hésiter.

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Les élèves de la classe de CM2-A sont heureux de vous présenter leur histoire. Ce travail d'écriture a commencé par le choix des personnages et des lieux, leur description. L'intrigue a été travaillée collectivement en visioconférence pendant l'enseignement à distance. L'écriture a été menée en classe entière pour les parties où les quatre aventuriers sont ensemble et en petits groupes lorsqu'ils mènent chacun leur recherche. Les illustrations ont été réalisées pour terminer ce travail. Il ne manquait plus que le titre : "Mystère à Hambourg" Maintenant, laissez-vous porter par ce récit. À l'aventure !

Maintenant que j’ai fini les présentations, rentrons dans le vif du sujet. &nbsp; Tous les mercredis, après le cours d’histoire, nous nous retrouvons sous le préau à côté de la cage de foot. Ce jour-là, Millie n’était pas encore là avec nous. Elle avait eu une mauvaise note en histoire, elle était en colère. Elle arriva soudainement très excitée avec un papier à la main. Elle nous montra la feuille et nous dit qu’elle l’avait trouvée aux toilettes. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Tu l’as ramassé dans les toilettes ? demanda Hugo. Nous étions tous dégoûtés. -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bon OK, reprit Millie. Je ne l’ai pas trouvée dans les toilettes mais derrière la chasse d’eau. Deuxièmement, ne me demandez pas comment je l’ai trouvée, j'étais fâchée et la chasse d'eau n'a pas fonctionné comme je voulais. Ça a l’air d'être une carte aux trésors. Ça vous intéresse ? -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bien sûr, répondit tout le reste du groupe. Elle a déplié le papier et nous nous sommes tous regroupés autour. Nous avons tout de suite remarqué qu’il s’agissait d’une carte de Hambourg sur laquelle il y avait des croix numérotées. Elles étaient placées sur des monuments célèbres de Hambourg. Nous avons immédiatement reconnu l’Elbphilharmonie, le Rathaus, le musée Miniatur Wunderland et l’église Saint Michel.

Elle était constituée d’un mécanisme d’engrenages. &nbsp; Il vit un engrenage qui lui semblait bizarre. Il était transparent alors que tous les autres étaient de couleur dorée. Il le toucha et vit qu’il était en plastique. Il le sortit du mécanisme, l’observa et vit une croix tracée dessus. &nbsp; Puis il le mit dans sa poche. Il avait trouvé l’indice ! &nbsp; Avant de quitter cette petite pièce, il vit le vrai engrenage par terre. Il le remit à sa place. &nbsp; Maintenant, il ne lui restait plus qu’à se rendre au marché aux poissons où l’attendaient ses amis. &nbsp; Il sauta dans le bus qui arrivait pour ne pas être en retard. Avant de descendre, il aperçut tous ses camarades qui l’attendaient devant les halles.

Alors il rejoignit un groupe de personnes. Cinq minutes plus tard, la guide arriva. Elle expliqua les règles qu’ils avaient à suivre et leur demanda alors de lui emboîter le pas. D’abord, ils franchirent la porte de la grande salle d'entrée. Hugo la trouvait impressionnante. Il y avait de l’or dans chaque coin de la salle. Il pouvait bien s’imaginer que l’indice se trouvait là. La guide dit : «&nbsp;Vous pouvez regarder la salle tranquillement. Si vous avez des questions, venez me voir.&nbsp;» Hugo regarda alors attentivement la salle. Il cherchait dans chaque coin, mais il ne vit rien. Après un moment, la guide dit&nbsp;: «&nbsp;Suivez-moi à l’étage pour aller dans la salle de conférence.&nbsp;» Ils la suivirent alors. Comme toutes les salles du Rathaus, elle était grande. Il y avait beaucoup de bancs alignés avec des tables. Au milieu, devant tous ces bancs, il y avait la plus grande chaise. Hugo pensa qu’elle était sûrement pour le maire. À côté de cette chaise, il y avait encore d’autres fauteuils plus petits. La salle était éclairée par de grands lustres.

Bonjour, c’est moi, Mia. J’ai 14 ans et je vais vous raconter l’incroyable histoire que j’ai vécue avec mes trois amis. Tout d’abord, je vais vous les présenter. Mais avant de commencer les présentations, je vais vous révéler un petit secret. Je suis amoureuse d’Hugo mais je n’ose pas le lui dire. Je le connais depuis mes 5 ans. Il a maintenant 14 ans. Il a la peau blanche, Hugo a des cheveux noirs, il met toujours son pull ouvert avec la capuche qui est souvent baissée. Il est maigre. Il a un problème de jambes et il est asthmatique. Mais il est intrépide et est très doué en filature et en espionnage. Anne est ma meilleure amie. Au début, on s’évitait jusqu'à ce qu’elle se casse la jambe pendant ses vacances au ski. La maîtresse m’a demandé de lui apporter ses devoirs, puis on a beaucoup discuté et depuis ce temps, nous sommes meilleures amies. Elle est grande, elle a la peau noire, les cheveux bouclés et les yeux marron. Elle a 14 ans. Elle est très courageuse mais elle a du mal à travailler en groupe. Elle est très coquette. Son petit frère Jérémy est énervant et sa petite sœur Adèle aussi. Millie a 15 ans, elle a les cheveux blonds, la peau blanche, les yeux marron. Elle veut nous aider. Parfois, elle s’énerve pour rien. Et elle aime beaucoup lire. Elle est très forte pour résoudre des énigmes. Elle connaît très bien la ville de Hambourg. Elle se débrouille bien pour fabriquer des choses. Oups, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Mia, comme vous le savez. Je suis blonde aux yeux bleus et je suis fille unique. Je suis timide. Je ne le dis pas trop mais j’adore les aventures. Je sais aussi très bien jouer la comédie.

Hugo était certain que l’indice était caché ici. Mais juste à ce moment, les élus entrèrent. La guide expliqua aux visiteurs qu’ils devaient maintenant partir. Il ne pouvait pas se le permettre. Il se cacha sous une table en pensant qu’il pourrait encore trouver l’indice, mais à cet instant, il entendit l’horloge du sommet du Rathaus grincer. Il sortit son téléphone pour lire l’indice&nbsp;: «&nbsp;Il te faudra arrêter le temps pour me trouver.&nbsp;» À ce moment, il se rappela qu’il avait lu un article dans le journal où ils expliquaient que quelque chose bloquait le mécanisme de l’horloge de temps en temps. Ils n’avaient pas encore trouvé l’origine de ce dysfonctionnement. Hugo se mit à quatre pattes et sortit discrètement de la salle. Il avait de la chance que la porte soit encore ouverte. Il vérifia sur son téléphone le plan du Rathaus. Il savait qu’il devait monter tout en haut où se trouvait l'horloge.

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