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Voyage utopique et poétique

by 5e6

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Voyage utopique et poétique


Numook des 5e6
Collège St Joseph du Parchamp - Boulogne Billancourt
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C'est à l'initiative de Mme Beurier, enseignante documentaliste et de Mme Gonnet, professeur de français que notre classe de 5e6 s'est lancée durant l'année dans la création du livre numérique Numook, un projet "Lecture Jeunesse".

Le livre est articulé en deux parties qui correspondent aux thème du voyage : l'Utopie et la poésie.

Au travers de textes illustrés, audios, et BD, nous vous invitons à parcourir le monde utopique et poétique de la classe de 5e6.

Bon voyage !
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"C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde"

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Charles Baudelaire, Invitation au voyage
Partie I :
Le voyage utopique
LE LIVRE MAGIQUE
LE LIVRE MAGIQUE
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   Nous allons vous raconter notre extraordinaire histoire. Nous nous appelons Julia, Marie et Quentin et nous étions en 5ème au collège St Joseph du Parchamp doté d’une salle de documentation, comme le nommaient les élèves, le CDI. Nous nous retrouvions pour ranger les livres délaissés par d’autres. Nous avions découvert un magazine que l'on commençait à feuilleter.
Au fur et à mesure de la lecture, ce magazine nous semblait d’autant plus étrange qu’on commençait à être hypnotisé.
Quand nous relevions la tête, nous avions un sentiment de solitude ; nous avions raison : on demeurait maintenant seuls dans la pièce.
Étonnés, tous les trois sortis à temps du CDI. On ne reconnut qu’un air familier du collège sans savoir où nous nous trouvions véritablement ; les collégiens avaient des tablettes à la place des sacs; cette école était dotée de tableaux électroniques et les professeurs étaient devenus des robots. En regardant par la fenêtre, nous n’avons vu que des voitures volantes et les avions n’existaient plus.
Les citoyens habitaient dans des demis-sphères de verres avec un toit végétalisé et toutes dotées de label écologique. Les trois amis, déconcertés ne sachant pas comment rentrer chez eux… trouvèrent de quoi passer la nuit mais la monnaie n’était plus la même et le propriétaire de l’hôtel accepta quand" même de nous loger. 
Nous nous baladions dans le collège pendant un bon bout de temps, quand nous découvrîmes une grande salle. Bien que les élèves de cette époque se moquaient de nous, ils restaient plus ou moins gentils. La sonnerie retentit et toute l’assemblée courut dans notre direction ; elle commençait à nous interroger sur notre arrivée (ils avaient bien remarqué que nous n’étions pas de cet établissement). Ils nous emmenèrent dehors pour nous présenter leur ville. Elle n’était pas très grande et les habitants ressemblaient à de petits soldats, ce qui, par ailleurs était assez bien car la ville dont on ne connaissait toujours pas le nom, était plus calme.
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Cela faisait une semaine à présent que nous étions dans…comme nous l’avions appelée « Sunyfield ». Nous étions logés par un écolier rencontré le premier jour. L’inexistence de maire et donc de mairie nous a fortement étonnés. A la place, se trouvait un Bureau Des Citoyens.
Chaque habitant de Sunyfield avait la possibilité de changer les lois grâce un vote. La communauté était disciplinée. La végétation et les voitures électriques rendaient la ville calme. Malgré tout, nous n’avions pas envie d’y vivre : elle ressemblait fortement à l’Identique.
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