troisième B

Carla : Salut les mecs, ça va ? Zoé : On est pas des mecs, on est des filles ! Justine : Avec votre style, on a un doute. Emilie : Pardon ? Amrine : Toi t'es pas mieux avec ta voix. Kathulène : T'as vu tes vêtements, c'est pas très féminin ! Zoé : Parce que pour toi, c'est quoi être féminine ? Kathulène : (lève les yeux au ciel) Euh.... Emilie : Voilà ! T''avance des choses que tu ne sais même pas justifier. Justine : Vous êtes habillés comme des mecs... Carla (dit à Zoé) : Regarde toi, tu es habillée comme le premier ministre... Alisson : Ouais, je suis d'accord. Amrine : C'est pas ton style vestimentaire qui te définit. Alisson : Si justement ! Carla : Et le maquillage, il est passé où ? Emilie : (dit à Carla et Justine) Vous non plus, vous n'en avez pas et pourtant on dit rien. Justine : Bon c'est bon, on va pas débattre trois heures dessus. Zoé : Filles ou garçons, c'est plus chouette quand on se respecte.

Justine, Alisson, Amrine, Emilie, Zoé, Carla, Kathulêne

-Les sports de combat ne sont pas faits pour les filles. -Mais elle pourra s’amuser se défouler et apprendre. Pratiquer un sport soi-disant pour les garçons ne fait pas d’elle un garçon. -Oui tu as raison, je vais l’inscrire à la boxe. -Merci mon petit papa.

Bruit de porte qui grince.

Inès : “Je voulais vous demander, puisque vous êtes là s'il serait possible d’obtenir une augmentation pour mes heures supplémentaires car je touche peu et beaucoup moins que mes collègues-hommes qui touchent 20 % de plus que moi, je ne comprends pas. Alors que je suis assidue et ponctuelle depuis toujours.” Gérôme : “Je comprends mais vous n’avez pas montré l’ensemble de vos compétences au sein de l’équipe pour le moment alors, c’est non !” Inès : “Pardon mais que voulez-vous dire à travers l’ensemble de mes compétences, je ne comprends pas.” Gérôme : “N’ayez crainte, venez donc dans mon bureau, je vais vous expliquer tout en détails.” Inès : “Je ne préfère pas, désolée mais vous êtes ignoble juste pour une augmentation.” Titouan : “Allons, allons pourquoi insultez-vous le patron ? ” Gérard : “ Il a raison, il ne faut jamais manquer de respect à son supérieur. Alors laissez-vous faire et il vous payera en conséquence.”

Bernadette&nbsp;: A tableeee&nbsp;! (voix fébrile) Robert&nbsp;: Eh Bernadette&nbsp;! On mange devant la télé&nbsp;! Y'a match&nbsp;! Kévin&nbsp;: Hé Robert, t’sais comment agrandir les libertés de ta femme&nbsp;? Robert&nbsp;: En agrandissant la cuisine&nbsp;! (Tape du poing sur la table)

Solange&nbsp;: D’accord papa... Kévin&nbsp;: Et d’ailleurs pendant qu’on parle de toi&nbsp;! Tu voulais savoir d’où tu venais, et bah je vais te le faire court. Ta mère fait les trottoirs, ton père c’est le client et toi, t’es l’accident&nbsp;! (Éclate de rire avec Robert.) Robert&nbsp;: Elle est bien bonne celle-là, vraiment bravo&nbsp;! (Dit-il toujours en rigolant.)

Solange ne rigole pas, Bernadette sourit légèrement.

Bernadette regarde Solange avec un regard désolé en essayant de la rassurer.

Kévin&nbsp;: (Lui donne une petite tape sur l’épaule.) Allez rigole, tu vois ça ma fille, c’est comme ça que tu devrais toujours réagir dans la vie. (En pointant du doigt Bernadette.)

Robert&nbsp;: Chérie, ramène-nous les bières au sous-sol. Kévin&nbsp;: On est à sec là&nbsp;!

Bernard : Fais nous donc de la dinde et dépêche -toi, on a faim ! Roland : C'est bientôt prêt ? Nicole : Oui, c'est prêt ! Lavez-vous les mains avant de passer à table ! Bernard : Ici les ordres c'est moi qui les donne et toi qui les reçois, c'est clair ? Jean-Claude : Bon à table ! Roland : ça vaut pour toi aussi ! Nicole : Bernard peux-tu faire la vaisselle ? Je suis exténuée. Bernard : J'espère que c'est une blague de mauvais goût. C'est ton rôle de femme ! C'est comme ça tous les jours pourquoi ça changerait ?

Ne me quitte pas !

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Chorégraphes et interprètes : Orianne, Noa

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Chorégraphes et interprètes: Océane, Noëlia

Deux filles dans leur salon attendent patiemment leur père. Le père rentre avec son ami, ils vont s’asseoir sur le canapé. Les filles viennent les voir et demandent au père&nbsp;:

La jeune fille réplique énervée&nbsp;:

-Je veux pratiquer la boxe. -Et moi de la danse. -Je suis d’accord pour la danse mais pas de boxe c’est un sport de garçon, fais comme ta sœur de la danse -Le monde d’aujourd’hui a évolué, et si je veux pratiquer la boxe j’en fais. -Baisse d’un ton je suis ton père, va dans ta chambre. -Sale macho.

Le père se retourne vers la deuxième fille.

-Toi tu es ma préférée, tu es normale, tu es une vraie fille, heureusement que tu es là.

Titouan : “Je trouve quand même vos propos déplacés, car la femme de nos jours doit être respectée si l’on veut que la mentalité de la population évolue.” Gérôme : “Allez, assez perdu de temps, vous êtes tous les deux virés pour non-respect des règles de bonne conduite au travail.” Gérard : “Enfin, une bonne nouvelle pour cette fin de mois car la femme, c’est à la cuisine et pas dans un bureau.” Titouan : “Tout de façon, ça ne pouvait plus durer pour moi, dans cette société de misogyne où seul le masculin l’emporte, alors tant mieux.” Inès : “Titouan, je commence à vous apprécier. Etes-vous partant pour aller déposer une plainte aux prudhommes maintenant que notre démission est signée.” Titouan : “Bien sûr, allons y.”&nbsp; (Inès et Titouan se dirigent vers la porte) Gérard : “Vous avez dit quoi ?” Gérôme : “Attendez, attendez (souffle) nous nous sommes mal compris et si nous voulions faire changer les choses, ça commencera par embaucher plus de femmes car même si la société d’aujourd’hui priorise encore le genre masculin, dans quelques temps ce sera différent et notre société aura, elle, déjà valorisé la femme donc pour l’entreprise c’est un véritable avantage commercial.

Bernard&nbsp;:&nbsp;&nbsp;Allez les enfants, c'est l'ouverture des cadeaux de votre mère ! Nicole&nbsp;:&nbsp;&nbsp;Je peux ouvrir mes cadeaux Bernard : Non ! Va donc faire la vaisselles ! Une fois que tu auras fini, tu pourras ! Bernard : Et bah voilà de la belle vaisselle ! Nicole : Bon, j'ouvre. Oh, un bel aspirateur ! Merci, il ne fallait pas. Roland : Ah Bah si il faut bien que quelqu'un passe l'aspirateur dans cette maison ! Bernard : C'est bien mon fils ça ! Regarde en plus, il y a un réservoir XXL ! Bon allez jouer , en attendant que votre mère nous prépare un bon petit plat. Jean-Claude : Pourquoi maman cuisine tout le temps ? Roland : Parce que c'est son rôle, elle ne fait rien de sa journée sinon. Nicole : Vous voulez manger quoi ce midi ? Jean-Claude : Je ne sais pas.

Chorégraphes et interprètes : Orianne, Garance

Noa&nbsp;: Monsieur, il se passe quoi concrètement avec votre femme. Mathéo&nbsp;: Rhoo, je l’ai à peine touchée sérieux, vous avez quoi avec ça ? Noelia&nbsp;: Madame, il se passe quoi avec votre mari&nbsp;? Orianne&nbsp;: Heu, il a toujours été jaloux mais depuis que le voisin d’en face a emménagé, il l’est devenu encore plus et s’est montré violent avec moi. Noelia&nbsp;: Et vous madame&nbsp;? Océane&nbsp;: En travaillant dans mon jardin, j’apercevais quelquefois ma voisine et son mari se disputer, son mari levait souvent la main&nbsp;sur elle , elle me faisait beaucoup de peine. Noa&nbsp;: Oui, ça je le sais, mais pour les femmes c’est plus difficile à concevoir. Depuis quand ça ne va plus avec votre femme&nbsp;? Mathéo&nbsp;: Dès le moment que le voisin d’en face a emménagé. Noelia&nbsp;: Depuis quand ça ne va plus avec votre mari&nbsp;? Orianne&nbsp;: Depuis que le voisin d’en face est venu se présenter, là c’était fini. Il était sûr qu’il voulait me draguer.

Bernadette&nbsp;: Tu veux quelques chose Solange&nbsp;? Solange&nbsp;: Non c’est bon merci... Elle sourit à Bernadette.

Bernadette hoche la tête sous le choc sans dire un mot.

Robert&nbsp;: C’est Bien…

Bernadette descend dans les escaliers pour aller chercher des bières.

Robert repart dans le salon. Bernadette va donc chercher un pack de bières avant de revenir à table.

Robert&nbsp;: Elle ne va pas savoir où elle les a rangées à tous les coups… (Descend la rejoindre et lui donne une claque.)

Kévin&nbsp;: Le repas était pas mal…Tu vois Solange, c’est comme ça que tu devrais préparer le repas.

Les voisins entendent un bruit fort et tournent la tête, Solange s’inquiète.

Solange hoche la tête, assez étonnée que son père lui adresse la parole sans la réprimander.

Solange&nbsp;: Papa...Tu penses qu’ils vont bien&nbsp;? Kévin&nbsp;: C’est pas nos problèmes Solange. Chacun sa vie. Robert&nbsp;: J’espère que le repas est bien préparé.

Solange&nbsp;: Oui. Robert&nbsp;: Bon…on va commencer le dessert&nbsp;!

Cette dernière se lève et va chercher le gâteau. Elle revient quelques minutes après avec le dessert. Ils prennent tous une part.

Robert&nbsp;: Puah&nbsp;! Il est infecte ton dessert&nbsp;!&nbsp;

Océane&nbsp;: C’est une blague. Noelia&nbsp;: (Prend Noa par le bras et l’emmène sur le côté.) Mais ça ne va pas de parler comme ça devant une pauvre femme qui subit les coups de son mari. Noa&nbsp;: (Revient près du groupe suivi de Noelia.) Bon, monsieur pour quel motif avez-vous frappé votre femme ? Mathéo&nbsp;: C’est de sa faute, elle parle avec le voisin d’en face, et elle ne voit pas qu’il veut juste se la taper, ça me rend fou&nbsp;! Océane&nbsp;: Ah&nbsp;! Donc tu avoues que tu la frappes ! Orianne&nbsp;: C’est juste mon ami, il ne se passe rien. Mathéo&nbsp;: Mais arrête, je suis sûr que tu veux te le taper&nbsp;! Orianne&nbsp;: Mais tu es complètement fou, jamais je n’aurais pu faire ça&nbsp;! Mathéo&nbsp;: Mais bien sûr.&nbsp;

Noa prend Mathéo à part et s’assoit en face de lui, Noelia fait de même avec Orianne et Océane.

Noa&nbsp;: Bien évidemment monsieur, on vous croit.&nbsp; Noelia&nbsp;: (fait un petit geste de bras à Noa avant de reprendre) Madame, pouvez-vous m’expliquer ?&nbsp;

Orianne&nbsp;: Heuu ça a commencé il y a 1 an et demi, quand il s’est énervé et qu’il m’a frappée à la joue. Depuis ce jour, il ne s’est pas arrêté et les coups sont devenus de plus en plus forts. Mathéo&nbsp;: C’est n’importe quoi&nbsp;! Noelia&nbsp;: Monsieur s’il vous plait. Océane : Mais tu as toujours été violent avec elle&nbsp;! Noa&nbsp;: A ce que je sache madame est toujours en vie, alors pas de quoi en faire un drame.

Noelia passe ses mains sur son front, en signe de désespoir.

Mathéo&nbsp;: Enfin un qui a un bon point de vue sur la situation. Noa&nbsp;: On n’a pas tout notre temps, il y a d’autres affaires qui nous attendent alors si madame a été frappée, c’est qu’il y a une raison.

Ce livre n'aurait pu voir le jour sans l'investissement des élèves : Adrien, Vivien, Lucas, Emiliia, Rachel, Sullivan, Perrine, Angéline, Manon, Amandine, Manon, Amandine, Noah, Inès, Sarah, Sarah, Farhell, Océane, Louna, Nolwenn, Mathilde, Nolhan, Romane, Jemsy, Sarah, Maelys, Anaëlle, Matthieu, Laura, Stamatis Mais aussi aux enseignantes qui ont accompagné ce projet : Mme DURANTEZ-GOMEZ Mme GUILBERT Mme HINCKER Mme CHATRON Un remerciement à "La compagnie JkL" tout particulièrement à Joakim LORCA et Stella MORETTI, qui sont intervenus dans le cadre de la résidence-mission " esprit danse corps critique", mise en place par le conseil départemental d'Eure et loir.

-Merci papa. Mais me dis pas que je suis normale car après tout qu’est-ce que la normalité ? Et une fille peut faire ce qu’elle veut.

L’ami présent depuis le début intervient.

-Calme toi&nbsp;! Il ne faut pas s’énerver pour ça. Elle peut en faire de la boxe et en plus elle saura se défendre. -Mais ce sont mes filles pas les tiennes. Maintenant pars.

L'ami part et l’autre jeune fille revient.&nbsp;

-Je sors voir mes amis. Bye&nbsp;! -Et tu reviens, tu ne pars pas sans m’avoir demandé l’autorisation. -On n’est en 2022 pas en 1920 où les filles obéissent à leur père et à leur mari. -Tu devrais la laisser faire. Ce n’est rien la boxe, c’est juste un sport.

Chorégraphes et interprètes : Noélia, Clémentine

Inégalités salariales

Gérard : “Mais vous avez raison.” Inès : “Et voilà, un discours qui me plaît, c’est tellement simple d’obtenir quelque chose grâce à la loi.” Gérôme : “Je n’allais, quand même pas vous virer par la colère.” Inès : “Oui, oui bien sûr et pour mon augmentation ?” Gérôme : “Je ne peux que vous l’accepter car vous fournissez du très bon travail depuis le début de cette année, je vous félicite.” Titouan : “Pourrais-je être également augmenté ?” Gérôme : “Mais vous vous moquez de moi.” Titouan : “Pas du tout”

Bruit de porte qui claque.

Mattéo, Pierre, Steven, Charlie

Musiques : "Riverside" d'Agnès OBEL "fly" ludovico EINAUDI "Porz Goret" Yann TIERSEN "Teardrop" Massive ATTACK "Boléro" Maurice RAVEL Chorégraphies : "kontakthof" Pina BAUSCH "Révolution" Oliver DUBOIS Textes et romans littéraires : "soeurs de guerre" Catherine CUENCA "Celle qui voulait conduire le tram" Catherine CUENCA " Soyez soumises à vos maris " in Mélanges, pamphlets et œuvres polémiques , VOLTAIRE " L’Ecole des femmes" MOLIERE (tirade d’Arnolphe acte III, scène 2 ) "La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" Olympe de Gouges, 1791 " Le deuxième sexe" Simone de Beauvoir " La femme gelée" Annie Ernaux "Las manos", Miguel HERNÁNDEZ Affiches : "Yo me implico contra la violencia machista, y tu?" Gobierno DE ARAGON "Libres" Ministerio del igualdad de España 2020,&nbsp; Chansons : "Sin miedo" de Vivir QUINTANA "Manos de Mujeres" Marta GÓMEZ

tout contenu publié pourra être retiré sur demande de l’auteur.

Pris d’un élan de colère, Robert prend la tête de sa femme et la balance dans l’assiette avec énormément de force. Bernadette est inconsciente et a le visage en sang. Solange choquée, laisse échapper un petit cri et Kévin ouvre grand les yeux également choqué.

Ils arrivent tous les deux dans le salon, Kévin attrape Solange par le cou et la dirige vers la porte d’entrée.

Kévin&nbsp;: Et elle non plus…Hein Solange&nbsp;? Solange&nbsp;: Oui...Promis.

Kévin&nbsp;: Eh Robert…t’as pas un peu abusé là...&nbsp;? Robert&nbsp;: Tais-toi&nbsp;! Je sais très bien ce que je fais&nbsp;!

Ils finissent le repas, Bernadette est toujours inconsciente. Et les voisins s’apprêtent à partir, Robert &amp; Kévin sont dans la cuisine et Solange dans le salon.

Robert&nbsp;: Kévin…Elle est morte. Enfin, elle en a l’air...Mais tu diras rien. Hein…&nbsp;?

Robert semble insensible au décès de sa femme, ce qui perturbe beaucoup Kévin.

Solange jette un dernier coup d’œil vers la table, là où repose le corps sans vie de Bernadette. Elle espère qu’elle repose en paix libérée de l’enfer qu’elle vivait. Les voisins sortent de la maison. On apprend plus tard que le corps de Bernadette sera retrouvé sans vie dans le salon. La police a retrouvé le corps de la femme grâce à une voisine alertée par l’étrange silence présent dans la maison. Robert est le principal suspect mais Kévin et Solange sont également interrogés. Kévin déclare n’avoir rien vu ou entendu et la jeune Solange anéantie par le choc n’a pas adressé un seul mot aux policiers. Mr Laireau est déclaré non coupable et l’affaire est oubliée. Solange reste néanmoins traumatisée par ces événements.

Kévin&nbsp;: T’inquiète pas… (Il marque une pause comme pour réfléchir.) Je dirai rien.

Océane&nbsp;appelle la police suite aux bleus qu’elle a découvert sur le corps de son amie et les appels à l’aide de celle-ci.

Océane: - Bonjour, je réside au 1 rue du chemin de fer à Châteauneuf-en-Thymerais.

Mathéo&nbsp;insulte et frappe Orianne. Orianne émet un cri de frayeur.

Mathéo&nbsp;: Ferme ta gueule salope&nbsp;!&nbsp; Noa&nbsp;: (Frappe violemment la porte) Police, ouvrez&nbsp;!

Mathéo pousse Orianne contre le mur et lui fait signe de se taire, il ouvre la porte et Noelia et Noa rentrent dans la pièce suivie d’Océane.

Noa&nbsp;: Expliquez-nous ce qui se passe, on ne va pas y passer la soirée. Noelia&nbsp;: expliquez-nous madame ! Océane&nbsp;: C’est arrivé à plusieurs reprises que j’aperçoive des bleus sur le corps de mon amie. Noa&nbsp;: Comment pouvez-vous être sûre de la provenance de ces bleus ? Océane&nbsp;: Une fois elle est venue boire un café et elle m’a confié qu’il avait été violent avec elle. Mathéo&nbsp;: C’est faux, tout est faux&nbsp;!

Noelia&nbsp;: Ho, il se passe quoi ici&nbsp;?&nbsp; Mathéo&nbsp;: Rien, moi et ma femme parlons seulement. Noelia&nbsp;: oui bien sûr, c’est pour ça qu’elle pleure.

Océane s’approche d’Orianne et la prend dans ses bras

Noelia&nbsp;: Comment pouvez-vous expliquer les bleus sur le corps de votre compagne&nbsp;? Mathéo&nbsp;: Je ne sais pas, elle est sûrement tombée comme à son habitude.

Bernadette et Robert sont sur le canapé, bras dessus bras dessous.

Bernadette&nbsp;hoche la tête et lui fait un bisou sur le front.

Robert&nbsp;: J’ai invité des voisins, prépare la bouffe, bouge-toi&nbsp;! Robert&nbsp;: Oui oui, c’est ça moi aussi je t’aime.

Quelques temps passent et les voisins arrivent.

Robert&nbsp;: T’as cru que la porte allait s’ouvrir toute seule&nbsp;! Bernadette&nbsp;: (Ouvre la porte) Bonjour, comment allez-vous&nbsp;? (Fait un léger signe de la tête pour les saluer.) Robert&nbsp;: (se lève) Qu’est-ce que tu attends pour retourner aux fourneaux toi&nbsp;? (Met une légère tape sur le derrière de sa femme.) Et ramène-nous des bières&nbsp;! Cette femme, c’est mon rayon de soleil&nbsp;!&nbsp; Kévin&nbsp;: C’est vrai qu’elle est utile…pas que pour la cuisine... (Clin d’œil) Robert : Oh Kévin ! ...Oh t’as raison&nbsp;! (Petits rires narquois) Solange&nbsp;: Papa j’peux… Kévin&nbsp;: Qui t’a autorisée à parler&nbsp;! Sale gosse.

Noa&nbsp;: L’avez-vous vraiment frappée&nbsp;?&nbsp; Mathéo&nbsp;: La question se pose même pas, elle ment. Noelia&nbsp;: Je suis désolée de vous poser cette question, mais a-t-il été vraiment violent avec vous&nbsp;? Orianne&nbsp;: (montre ses bras plein de bleus) heuuuu Noelia&nbsp;: (se lève prend Orianne doucement par le bras et l’emmène vers Noa en lui montrant son bras) Je pense que c’est clair, Monsieur vous êtes en état d’arrestation pour violences conjugales.&nbsp;

Noelia ou Noa passent les menottes à Mathéo.

Mathéo&nbsp;: Pff n’importe quoi.

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