Léodagan et la plante magique

Non loin du comté de Champagne, Louis IX en voulait au comte de Champagne qui &quot;aurait&quot; tué son père Louis VIII et qui serait depuis toujours amoureux de sa mère, Blanche de Castille, à qui il enverrait régulièrement des lettres enflammées. Un espion, placé par Louis IX à la cour de Champagne, lui avait rapporté que Thibaut de Champagne avait confié au chevalier Léodagan une mission secrète. Il devait ramener au comte de Champagne une plante aux vertus magiques. Cette plante pouvait rendre une personne amoureuse, elle aurait les mêmes effets qu&apos;un élixir d&apos;amour. Le roi, bien décidé à saboter la mission, fit appeler certains de ses soldats pour faire échouer Léodagan dans sa quête. L&apos;objectif était d&apos;empêcher Blanche de Castille, sa mère, de tomber amoureuse du comte de Champagne. Il ne fallait donc pas que l&apos;élixir d&apos;amour tombe entre les mains de ce dernier.

Après quelques minutes de marche pour rejoindre son fidèle écuyer Germain, Léodagan enfila sa lourde armure. Il monta à cheval et partit s&apos;enfoncer dans les forêts les plus sombres du comté de Champagne. Partis de Provins, Léodagan et son écuyer, en route vers Pampelune, croisèrent sept pèlerins qui possédaient des mules. Elles portaient des sacs, les pèlerins allaient à Saint-Jacques de Compostelle. Ils étaient habillés avec une cotte, un chapeau et avaient un bâton à la main. Léodagan passa à coté des pèlerins et leur demanda s&apos;ils voulaient faire un bout du chemin avec eux. Après un jour de marche, Léodagan et Germain quittèrent les pèlerins et arrivèrent à Pampelune.

Peu de temps après, le comte attrapa la main du chevalier et l&apos;emmena dans une pièce isolée des invités : &quot;Ta première mission sera aussi une mission secrète, tu devras faire preuve d&apos;observation, de vaillance et de patience. Tu vas devoir quérir une plante aux vertus magiques, chez un apothicaire. Cette plante me permettra de séduire Blanche de Castille, la femme que j’aime, mais qui ne m’aime pas. Fais attention, le roi aussi est à sa recherche. Il veut m’empêcher d’utiliser cette plante car il craint que sa mère, la douce Blanche de Castille, ne tombe enfin amoureuse de moi. Il ne doit surtout pas la trouver. Rapporte-la moi, et n&apos;en parle à personne.&quot;

Une jeune femme avait assisté à la cérémonie d&apos;adoubement. Elle s&apos;appelait Ombeline et était vêtue d&apos;une robe rouge avec de la fourrure d&apos;hermine. Sa douce et soyeuse chevelure rousse et ses beaux yeux verts transperçaient le coeur de Léodagan. Elle était attentionnée, courageuse, généreuse et aimée de tous. Ombeline, fille du seigneur de Bray vivait à la cour du seigneur de Provins. Elle était jeune avec la peau claire, les lèvres rouges et d&apos;une beauté telle qu&apos;en nulle terre, on ne pouvait espérer trouver plus belle qu&apos;elle. Ombeline et Léodagan étaient épris l’un de l’autre.

Chapitre 9 Une rencontre inattendue

Il rencontra un apothicaire qui avait une très belle boutique décorée de fleurs. Son officine comportait moult potions de couleurs différentes, ainsi que des médicaments, de l’eau de vie, des épices et des plantes en très grand nombre. Les marchandises et les produits étaient rangés dans des pots en étain et en argile, des contenants en verre et des paniers en osier. Léodagan trouva chez cet apothicaire la fleur aux vertus magiques que convoitait tant le comte de Champagne.

Les rayons du soleil perçaient la brume matinale. Partis de Pampelune, Léodagan, son écuyer Germain et les deux marchands étaient sur le chemin du retour vers Provins. Le voyage se déroulait dans les meilleures conditions, quand trois pèlerins surgirent devant eux. Léodagan, méfiant, voulut faire demi-tour, mais se trouva nez à nez avec trois autres pèlerins. Le vaillant chevalier comprit qu&apos;ils étaient tombés dans une embuscade et qu&apos;il n&apos;y avait pas d&apos;autre choix que de se battre. Tout à coup, les faux pèlerins se jetèrent sur leurs sacs, se munirent de leurs épées et les brandirent vers Léodagan. Le combat s&apos;engagea aussi vite que l&apos;éclair. Chacun avec rage feintait, tournait, hurlait jusqu&apos;à se toucher. Le tintement des lames de leur épée déchirait le silence de l&apos;aube. Les écus volaient en éclats sous la violence des coups. Les heaumes étaient cabossés, les hauberts entaillés.

Chapitre 12 Le retour de Léodagan

Léodagan retrouva enfin Ombeline, il entendit une voix douce, c&apos;était sa dame. Toute émue, elle courut vers Léodagan, il la serra dans ses bras et l&apos;emmena en balade sur son cheval dans Provins. Ils furent acclamés par le peuple comme des héros. Léodagan avait réussi sa mission et prouvé qu’il était digne d’être un valeureux chevalier.

Écrit par les élèves de 5e4, collège Le Racinay, Rambouillet EPI Moyen Âge Français / Histoire-géographie Année scolaire 2019-2020

Léodagan était un écuyer très courageux, c&apos;était le fils du seigneur de Maux. Il se rendit au château de son parrain pour célébrer sa cérémonie d&apos;adoubement. Son parrain était le comte de Champagne. Celui-ci était habillé très luxueusement. Quand il arriva, il vit un magnifique château, il descendit de cheval . Son parrain l&apos;attendait depuis le château et l&apos;accueillit aimablement. Il le conduisit jusqu&apos;à son trône. Plein d&apos;invités l&apos;attendaient, quand il rentra dans la salle tout le monde l&apos;applaudit. Il s&apos;agenouilla, le comte de Champagne sortit son épée de mille feux et l&apos;adouba chevalier. Il remercia son parrain, il était impatient de partir à l&apos;aventure.

Thibault de Champagne, amoureux de Blanche de Castille, ne pouvait pas être aimé d’elle, car son cœur était impur. La fleur d&apos;amour n&apos;avait pas de vertus sur les cœurs infidèles. Désormais, la plante serait protégée dans un coffre du château, dans un endroit secret gardé par des soldats pour qu&apos;elle ne tombe pas entre de mauvaises mains. Thibault ne connaîtrait jamais l&apos;amour de Blanche de Castille et la plante resterait dans les oubliettes du château. Léodagan et Ombeline, quant à eux, décidèrent de se marier, avec la bénédiction du Comte de Champagne.

Le chevalier Léodagan arriva à Pampelune, passa les remparts accompagné de Germain, s&apos;arrêta et trouva deux marchands fort sympathiques. Le premier marchand s&apos;appelait Felipe. Il vendait essentiellement des épices qui venaient d&apos;autres pays, comme de la cannelle, des clous de girofle, du curcuma, du gingembre... Il portait un petit chapeau et des vêtements usés à force de voyager. Le deuxième marchand s&apos;appelait Idris et il vendait de la soie. Sa tenue était de couleur rouge, sa cape et son bonnet étaient jaunes. Dans sa boutique, il possédait plein de soie de couleurs différentes. Alors, Léodagan partit à la recherche d&apos;un apothicaire.

Chapitre 11 Le retour à Provins

Léodagan et Germain aperçurent les murailles de Provins. Au loin, ils entendaient les troubadours et les musiciens. Ils entrèrent dans l&apos;enceinte du château et découvrirent la foire. Des marchands d&apos;épices amadouaient les passants. Les étals dégageaient une odeur sucrée tout à fait délicieuse. Les épices étaient de plusieurs couleurs : noire pour le poivre, jaune éclatant pour le safran, vert pâle pour la cardamome. La foire de Provins était remplie de troubadours, danseurs, musiciens et pleins d&apos;autres artistes. Ils procuraient de la joie aux spectateurs et animaient avec gaieté la foire, au son des tambours et des flûtes. L&apos;ambiance battait son plein.

Le soir-même, les messagers du comte de Champagne convoquèrent le chevalier Léodagan. Il appela son écuyer pour se préparer. Il enfila son armure, il monta sur son fidèle destrier. Ensuite, il partit à vive allure. Il arriva au château du comte qui lui confia une mission : &quot;Jeune Chevalier, ta première mission est d&apos;escorter un marchand de soie, un marchand d&apos;épices et de les ramener à temps pour la foire de Provins. Pour cela, tu dois te rendre au Royaume de Navarre, plus précisément à Pampelune, où tu trouveras des produits que l&apos;on ne trouve pas dans notre pays. Grâce à cette mission, tu pourras prouver ta valeur et tu seras digne de ma confiance.&quot;

Arrivé dans la grande salle du château, Léodagan aperçut un énorme banquet. Les convives firent le tour de la salle avant de s&apos;installer. Les musiciens commencèrent à jouer et le festin débuta. Léodagan se retira pour aller voir Thibault de Champagne et lui donna la plante en secret puis il retourna manger. Les serveurs apportèrent du pain, du vin et de la viande rôtie, du porc, de la volaille, du gibier et une multitude de poissons. Léodagan et Ombeline eurent droit à des fruits et des légumes comme des épinards, des cardons et des figues, des prunes et des pommes. Pendant le repas, les troubadours et les jongleurs divertissaient les invités. Les danseuses commencèrent à danser au son des cornemuses à coté des invités. Le dessert fut servi après ce spectacle. Une trentaine de tartes furent mangées par les invités.

EPI Moyen âge Français / Histoire-géographie

Après un combat qui fut acharné, le preux chevalier en sortit victorieux. Il était le plus beau, le plus grand, le plus fort et valeureux des chevaliers. Si on devait le comparer à tous les chevaliers, Leodagan était le plus fort des chevaliers de tout le royaume. Il célébra sa victoire avec ses amis marchands, qui le félicitèrent. Mais soudainement, alors qu&apos;il recevait une accolade de son ami Felipe, il prit une flèche dans le dos. Celle-ci fut lancée par le dernier des faux pèlerins qui s&apos;enfuit en courant. La mort, petit à petit, rattrapa Leodagan.

Léodagan s&apos;affala au sol, la flèche transperçant son corps, son bouclier avait été rejeté à quelques mètres de lui. Une lueur sortit du bouclier et devint de plus en plus grande. Léodagan était inanimé. Ses compagnons aperçurent alors un animal blanc étincelant qui possédait une corne. La licorne s&apos;approcha de Léodagan et retira la flèche. Léodagan ne reprenant pas vie, la licorne déposa une larme au milieu de son torse. La vie revint en lui, Léodagan comprit petit à petit ce qu&apos;il venait de se passer. Une fois Léodagan rétabli, la licorne partit en galopant dans la forêt et sa lueur s&apos;éteignit peu à peu.

Soudain, Léodagan, comme ensorcelé, devint plus féroce qu&apos;un lion. Il fit tournoyer autour de lui son épée et abattit quatre ennemis d&apos;un coup. Il n&apos;en restait plus que deux. Le plus petit, le plus hargneux, se jeta sur Léodagan qui recula et lui fendit la tête jusqu&apos;à la cervelle, trancha son visage entre ses deux yeux, puis sa cuirasse blanche aux fines mailles et pour finir son corps tout entier jusqu&apos;à l&apos;entrejambe. Il n&apos;en restait plus qu&apos;un, le plus grand et le plus fort. Ils se défièrent d&apos;un geste et s&apos;élancèrent l&apos;un contre l&apos;autre. Soudain, le pèlerin estourbit Léodagan d&apos;un puissant coup. Les deux marchands vinrent à son secours et tentèrent de le réveiller. Pendant ce temps, le pèlerin s&apos;apprêta à lui donner le coup mortel. Léodagan se réveilla à temps, sortit sa dague de sa botte et para le coup.

Puis il se releva, récupéra son épée. La pointe traversa le cou délicat de son ennemi de part en part. Cependant la trachée ne fut pas percée et le pèlerin put encore prononcer quelques mots et appela au secours, mais Léodagan lui planta son épée en plein cœur. Léodagan, vainqueur, était blessé et à bout de forces. Alors que son écuyer l&apos;aidait à remonter sur son cheval, quelqu&apos;un lui attrapa la jambe et le fit tomber à terre. En fait, il y avait sept faux pèlerins mais le septième s&apos;était caché derrière un arbre. Dans un ultime effort, allongé dans la poussière, il leva les yeux vers le ciel et d&apos;une main, il se frappa la poitrine : &quot;Mon Dieu, pardon pour tous les péchés, grands et petits, que j&apos;ai commis depuis l&apos;heure de ma naissance jusqu&apos;à ce jour, où me voici terrassé !&quot; Il tendit vers Dieu son gant et le supplia de l&apos;aider.

Après avoir tué tous ces pélerins, le plus beau, le plus grand et le plus vaillant des chevaliers fêta sa victoire avec son jeune écuyer et ses marchands. &quot;bravo Leodangan vous êtes si fort ,si puissant aucun autre chevalier sur terre ne pourra dépasser cette grandeur et cette puissance.Vous êtes si beau et votre dame a vraiment de la chance de vous avoir comme époux, vous êtes si.... Un des marchands tombe à terre par peur, l&apos;écuyer et le dernier marchand se mirent à prendre leurs jambes à leurs cous par peur qu&apos;eux aussi montent au ciel à leur tour. Léodagan brandit sa fidèle épée et se protégea grâce à son magnifique bouclier forgé par le meilleur forgeron du comté.Mais malgré la vigilance du preux Léodagan, le faux pélerin était un très bon archer même le meilleur encore inconnu au bataillon.L&apos;archer banda son arc et décocha une flèche en plein coeur du jeune chevalier. Malheureusement la mort rattrapa peu à peu le courageux paladin.

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