Nos chemins de mémoire

"L'Ordre nouveau" de Jacques Prévert par Illona et Lou-Anne

Nous avions choisi le poème "L’ordre nouveau" de Jacques Prévert car il illustrait parfaitement, selon nous, les atrocités de la guerre. En effet le Maréchal Pétain, décrit ici comme « un vieillard blême », approuve cette scène. Cet acte le fait même sourire. Pour cette raison, nous avons décidé d’illustrer les vers 6 à 8 qui représente ici le sujet principal du poème et cette scène choquante.

Et sous son porche encore debout Une jeune fille est allongée Un homme à genoux près d'elle Est en train de l'achever

"Bretagne" d'Eugène Guillevic par Lilou

Le poème que j'avais choisi était "Bretagne", dans celui-ci le poète parle d'assiettes , ce qui, pour moi, faisait donc référence aux crêpes qui sont une spécialité gastronomique de la Bretagne. Tout en restant en relation avec notre sortie j'ai choisi cette photographie provenant d'une crêperie située à Paris . Celle-ci a particulièrement attiré mon attention car la structure du bâtiment est plutôt ancienne, ou dans un style ancien. On voit aussi des personnes, or dans le poème on remarque une destruction et donc un manque de vie et de dynamisme.

Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout Une jeune fille est allongée Un homme à genoux près d’elle Est en train de l’achever Dans la plaie où remue le fer Le cœur ne cesse de saigner Et l’homme pousse un cri de guerre Comme un absurde cri de paon Et son cri se perd dans la nuit Hors la vie hors du temps Et l’homme au visage de poussière L’homme perdu et abîmé Se redresse et crie « Heil Hitler ! » D’une voix désespérée En face de lui dans les débris D’une boutique calcinée Le portrait d’un vieillard blême Le regarde avec bonté Sur sa manche des étoiles brillent D’autres aussi sur son képi Comme les étoiles brillent à Noël Sur les sapins pour les petits Et l’homme des sections d’assaut Devant le merveilleux chromo Soudain se retrouve en famille Au cœur même de l’ordre nouveau Et remet son poignard dans sa gaine Et s’en va tout droit devant lui Automate de l’Europe nouvelle Détraqué par le mal du pays Adieu adieu Lily Marlène Et son pas et son chant s’éloignent dans la nuit Et le portrait du vieillard blême Au milieu des décombres Reste seul et sourit Tranquille dans la pénombre Sénile et sûr de lui.

"L'ordre nouveau" de Jacques Prévert par Jade et Tom

S'approprier les textes poétiques par l'expérience hors les murs

"Le chant des Partisans" de Maurice Druon et Joseph Kessel, chanté par la classe et leurs professeurs au Mont-Valérien.

"Je trahirai demain" de Marianne Cohn&nbsp; par Victor

Lycée Jacques de Vaucanson, Tours Classe de première ES - 613 Année 2018-2019

"Couvre-feu" de Paul Eluard par Claire et Mélyne

"Le temps des noyaux" de Jacques Prévert par Jean

"Le retour au pays" de Jacques Prévert par Cyprien

C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais coups. Il se promène devant les fabriques à Douarnenez Il ne reconnaît personne Personne ne le reconnaît Il est très triste. Il entre dans une crêperie pour manger des crêpes Mais il ne peut pas en manger Il y a quelque chose qui les empêche de passer Il paye Il sort Il allume une cigarette Mais il ne peut pas la fumer. Il y a quelque chose Quelque chose dans sa tête Quelque chose de mauvais Il est de plus en plus triste Et soudain il se met à se souvenir Quelqu’un lui a dit quand il était petit «&nbsp;Tu finiras sur l’échafaud&nbsp;» Et pendant des années, Il n’a jamais osé rien faire Pas même traverser la rue Pas même partir sur la mer Rien, absolument rien. Il se souvient Celui qui avait tout prédit, c’est l’oncle Grésillard L’oncle Grésillard qui portait malheur à tout le monde La Vache !

Et le Breton pense à sa soeur Qui travaille à Vaugirard À son frère mort à la guerre Pense à toutes les choses qu’il a vues Toutes les choses qu’il a faites La tristesse se serre contre lui Il essaie une nouvelle fois D’allumer une cigarette Mais il n’a pas envie de fumer Alors il décide d’aller voir l’oncle Grésillard Il y va Il ouvre la porte L’oncle ne le reconnaît pas Mais lui le reconnaît Et il lui dit : «&nbsp;Bonjour oncle Grésillard&nbsp;» Et il lui tord le cou Et il finit sur l’échafaud à Quimper Après avoir mangé deux douzaines de crêpes Et fumé une cigarette.

Visite du Mont Valérien avec Georges Duffau-Epstein

Visite-Conférence du Mémorial de la Shoah

"Chanson dans le sang" de Jacques Prévert par Corentin

"Fille d'acier" de Jacques Prévert par Lohan

J'ai pris cette photo car, ce monument qui se situe au mémorial de la Shoah m'a beaucoup touché par sa beauté et par sa représentation symbolique. Dans ce poème, une femme attend son amant parti, peut-être au front, mais elle ignore si celui-ci était encore en vie ou non. Mais après la guerre il n'est jamais revenu. Ce mémorial éclairé par cette lumière blanche et possédant cette flamme honore sa mémoire et la fait revivre, comme celle de milliers d'autres personnes.

"L'effort humain" de Jacques Prévert par Lucie et Benjamin

Le poème que nous avions choisi était "l'Effort humain", paru en 1945 dans le recueil "Paroles", de Jacques Prévert. Nous avions pris ce poème car dans ce dernier, Prévert dénonce la société inégalitaire durant la Seconde Guerre mondiale tout en défendant les travailleurs, qui sont caractérisé tout au long du poème à travers le groupe nominal "l'Effort humain". Pour illustrer ce poème, nous avons choisi une photo prise au Mémorial de la Shoah, à Paris.&nbsp; Nous avons choisi cette photo prise dans le mémorial des enfants car premièrement ce sont des enfants déportés dans les camps de concentration/extermination, durant la Seconde Guerre mondiale, et de plus, ces enfants auraient pu être "l'effort humain", soit les ouvriers dont parle Prévert dans le poème. S'ils n'avaient pas étés déportés et tués pour la plupart dans les camps, ils auraient peut-être été des ouvriers, avec une vie également difficile,&nbsp;mais certainement pas détruite.

"L'Histoire du Cheval" de Jacques Prévert par Constance et Victoria

Nous avons choisi cette image pour illustrer le poème "Histoire du cheval". Nous avons pris un dessin de cheval fait par Picasso en 1937. C'est un des dessins préliminaires qui a servi&nbsp;à créer le cheval du tableau Guernica. Ce dessin a été choisi car Picasso était un proche de Prévert. De plus, le cheval de Guernica comme celui de Prévert souffrent de la guerre. Enfin, nous l'avons mis dans une assiette car tout le monde est affamé pendant la guerre et finit par voir le cheval comme un simple steak.

"Ce coeur qui haïssait la guerre" de Robert Desnos par Anaïs

Voici cette photo que j’ai prise au Fort du Mont-Valérien, lors de notre sortie. Sur le parvis du Fort, se retrouvait plusieurs scènes, mais j’ai photographié celle-ci car je trouve qu’elle reflète exactement le titre du poème que j’ai choisi « Ce cœur qui haïssait la guerre... », écrit par Robert Desnos. Ce cœur est symbolique car il représente tous les cœurs des résistants fusillés. Le cœur est enlacé par des barbelés et dans le poème, l’auteur Desnos évoque « le cœur qui bat » par exemple. Alors, je trouve que cette photo répond très bien au poème. De même dans le poème, Desnos nous fait ressentir les émotions des résistants, alors les mains amaigries des déportés présentes sur la photo, peuvent nous faire également ressentir les mêmes émotions.

"L'Ordre nouveau" de Jacques Prévert illustré par Romane

J’ai choisi une photo du Maréchal Pétain car selon moi il a une place importante dans ce poème. En effet, le poème « l’ordre nouveau&nbsp;» évoque la collaboration du maréchal Pétain avec l’Allemagne pendant que la France est occupée. Ici, Prévert chercher à montrer que le maréchal ne se rend pas compte de ce qu’il génère, il est vieux et perd la tête.&nbsp;

<a href="http://www.hist-geo.com/portrait-petain.php">http://www.hist-geo.com/portrait-petain.php</a>

Des réussites mais aussi des ratés : le bêtisier des enregistrements

Les 33 élèves de la classe de première ES 613 Les professeurs de la classe Anne Blin, Professeure d'Histoire et Géographie Olivier Fougères,Professeur documentaliste Claire Tastet, Professeure de Lettres Modernes Les professeurs qui ont encadré les sorties Lionel Davaux, Professeur d'Histoire et Géographie (et photographe) Amaury Théret, Professeur documentaliste (et photographe) Remerciements particuliers à : Mme Ciret, du centre d'Etudes su la Résistance en Indre-et-Loire M. Georges Duffau Epstein pour sa visite du Mont-Valérien M. David, guide conférencier au mémorial de la Shoah M. Thème, Président U.N.C. 37

Tours dans la Seconde Guerre Mondiale par Samuel

"Bretagne" d'Eugène Guillevic par Benjamin

J'ai choisi la pièce du mémorial de la Shoah où sont exposés les photos des enfants déportés car le poème&nbsp;évoque la mort d'enfants ("quelques dents de mon enfants", "qui ont quitté les innocents") tout comme cette pièce.

photo - <a href="http://www.memorialdelashoah.org/">http://www.memorialdelashoah.org</a>

"L'orgue de barbarie" de Jacques Prévert par Léa et Myra

Nous avons réalisé cette photo puisque selon nous elle met bien en avant les idées du poème de Jacques Prévert, "L'orgue de Barbarie". En effet, ce poème aborde le sujet de la violence tout en parlant de la vie quotidienne notamment des enfants. Les jouets représentent donc la vie quotidienne et les couteaux encerclent celle-ci afin de montrer que la guerre est omniprésente dans la vie de tous les jours.

<a href="https://youtu.be/nPdUKFqb2r4">https://youtu.be/nPdUKFqb2r4</a>

"Liberté" de Paul Eluard par Samuel

"J'en ai vu plusieurs" de Jacques Prévert par Emma

J’ai réalisé ces deux photos puisque ici beaucoup d’éléments sont visibles et semblables comme on peut le lire dans le poème de Jacques Prévert, «&nbsp;J’en ai vu plusieurs&nbsp;» qui évoque des hommes qui sortent et rentrent de la guerre. On voit alors sur ces images un chapeau, des journaux, une montre ainsi qu’une personne de dos. Cette personne peut représenter n’importe lequel de ces hommes partis et revenus de la guerre, elle permet alors de garder une sorte d’anonymat et de faire un rapprochement avec le texte puisque l’auteur utilise dans son poème la troisième personne du singulier ce qui prouve alors qu’il a choisi de garder de ne pas citer une personne en particulier. Les photos sont en noir et blanc pour montrer la tristesse, le ton déprimant, la morosité du poème et la grisaille de la guerre.

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