M14 Pourquoi se représenter, se raconter ?
Lire, comprendre, interpréter
On peut avoir envie d’écrire son autobiographie pour plusieurs raisons : retrouver le passé et raviver ses souvenirs ; faire le point sur son existence pour la comprendre ; s’expliquer ou se justifier ; laisser une trace de soi. On peut ne pas en avoir envie par peur de s’exposer, par souci de discrétion envers ses proches dont les vies seraient, elles aussi, exposées par incidence. On peut souhaiter lire une autobiographie pour découvrir un personnage et une expérience de vie. On peut aussi y rechercher des repères pour sa propre existence.
3. Sur les réseaux sociaux, on rend publique une partie de sa vie, mais on a des lecteurs que l’on ne connaît pas forcément, comme lorsqu’on publie un livre. Si la communication est d’ordre intime et personnel, elle n’est pas limitée à un cercle relationnel très proche et choisi.
Lire, comprendre, interpréter
On peut avoir envie d’écrire son autobiographie pour plusieurs raisons : retrouver le passé et raviver ses souvenirs ; faire le point sur son existence pour la comprendre ; s’expliquer ou se justifier ; laisser une trace de soi. On peut ne pas en avoir envie par peur de s’exposer, par souci de discrétion envers ses proches dont les vies seraient, elles aussi, exposées par incidence. On peut souhaiter lire une autobiographie pour découvrir un personnage et une expérience de vie. On peut aussi y rechercher des repères pour sa propre existence.
3. Sur les réseaux sociaux, on rend publique une partie de sa vie, mais on a des lecteurs que l’on ne connaît pas forcément, comme lorsqu’on publie un livre. Si la communication est d’ordre intime et personnel, elle n’est pas limitée à un cercle relationnel très proche et choisi.
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M14
Qu’est-ce que le pacte autobiographique ?
1. a. Le pacte autobiographique se différencie radicalement du pacte de fiction, parce que l’autobiographie promet de dire le « vrai ».
b. Le lecteur reconnaît le caractère autobiographique d’un texte à son titre ou son sous-titre. De plus, le nom de l’auteur et du « personnage-narrateur » est le même. Ce pacte aboutit à la confiance du lecteur en ce qu’il lit.
◗ De l’autoportrait au selfie
Autoportrait et selfie ont en commun d’être une représentation de soi par soi-même.Toutefois, l’autoportrait est souvent très élaboré, tandis que le selfie est plus spontané. Il est moins destiné à représenter l’être qu’à le montrer dans un contexte particulier ; mais un selfie très travaillé peut devenir un autoportrait.
1. a. Le pacte autobiographique se différencie radicalement du pacte de fiction, parce que l’autobiographie promet de dire le « vrai ».
b. Le lecteur reconnaît le caractère autobiographique d’un texte à son titre ou son sous-titre. De plus, le nom de l’auteur et du « personnage-narrateur » est le même. Ce pacte aboutit à la confiance du lecteur en ce qu’il lit.
◗ De l’autoportrait au selfie
Autoportrait et selfie ont en commun d’être une représentation de soi par soi-même.Toutefois, l’autoportrait est souvent très élaboré, tandis que le selfie est plus spontané. Il est moins destiné à représenter l’être qu’à le montrer dans un contexte particulier ; mais un selfie très travaillé peut devenir un autoportrait.
Carte d'identité de l'apprenant
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Vidéo sur le cerveau et l'apprentissage
Tests : comment j'apprends ?
MCR 110-111 peut aussi aider.
Tests : comment j'apprends ?
MCR 110-111 peut aussi aider.
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P 16 - Manuel Fleurs d'encre (M16-17)
Construire une image de soi : autoportraits au féminin
M 16-17 • Lettre à sa fille
1. Mme de Sévigné vient de quitter sa fille. L’expression revient deux fois, encadrant la lettre, lignes 2 et 25.
2. Mme de Sévigné ressent une profonde douleur : « augmente ma douleur » (l. 2), « l’état où je suis n’est pas chose soutenable » (l. 8). L’intensité de ce sentiment s’explique par la puissance de son amour maternel : « je ne vis que pour vous » (l. 23).
3. L’intérêt de ce texte est la peinture d’une relation fusionnelle, qui revêt un caractère universel dans la mesure où rien ne l’ancre dans un contexte particulier.
En quoi cette lettre (genre épistolaire) relève aussi de l'autoportrait ?
M 16-17 • Lettre à sa fille
1. Mme de Sévigné vient de quitter sa fille. L’expression revient deux fois, encadrant la lettre, lignes 2 et 25.
2. Mme de Sévigné ressent une profonde douleur : « augmente ma douleur » (l. 2), « l’état où je suis n’est pas chose soutenable » (l. 8). L’intensité de ce sentiment s’explique par la puissance de son amour maternel : « je ne vis que pour vous » (l. 23).
3. L’intérêt de ce texte est la peinture d’une relation fusionnelle, qui revêt un caractère universel dans la mesure où rien ne l’ancre dans un contexte particulier.
En quoi cette lettre (genre épistolaire) relève aussi de l'autoportrait ?
Mon autoportrait :
En suivant les consignes de la grille (photocopie), se décrire physiquement dans un premier paragraphe puis moralement dans un second paragraphe, en développant deux qualités.
Le lien suivant donne du vocabulaire pour la description physique :
http://palf.free.fr/portrait/vocabulaire.htm
Pour éviter les répétitions, il est préférable de varier les formulations afin d'éviter trop de "je suis " ou "j'ai". D'une manière générale, à l'écrit, on évite le vocabulaire "facile".
Ce fichier propose plus de 200 qualités
En suivant les consignes de la grille (photocopie), se décrire physiquement dans un premier paragraphe puis moralement dans un second paragraphe, en développant deux qualités.
Le lien suivant donne du vocabulaire pour la description physique :
http://palf.free.fr/portrait/vocabulaire.htm
Pour éviter les répétitions, il est préférable de varier les formulations afin d'éviter trop de "je suis " ou "j'ai". D'une manière générale, à l'écrit, on évite le vocabulaire "facile".
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Raconter un souvenir à partir d’une sensation
M40 Texte de Proust
Le sens qui provoque le souvenir est le GOÛT de la madeleine dans le thé.
En bleu, les connecteurs temporels organisent le récit dans le temps.
Les verbes en vert sont au passé simple de l’indicatif, sauf le dernier qui est au passé composé.
Le passé simple exprime des actions ponctuelles (« Un jour d’hiver ») dans un récit au passé détaché de la situation d’énonciation.
Le passé composé, en lien avec le présent de l’écriture, exprime l’émergence du passé dans le présent.
M40 Texte de Proust
Le sens qui provoque le souvenir est le GOÛT de la madeleine dans le thé.
En bleu, les connecteurs temporels organisent le récit dans le temps.
Les verbes en vert sont au passé simple de l’indicatif, sauf le dernier qui est au passé composé.
Le passé simple exprime des actions ponctuelles (« Un jour d’hiver ») dans un récit au passé détaché de la situation d’énonciation.
Le passé composé, en lien avec le présent de l’écriture, exprime l’émergence du passé dans le présent.
Les sensations sont reliées aux 5 sens ; les émotions et sentiments sont reliés au ressenti, à ce que ressent l’individu. Le sentiment est plus durable que l’émotion qui est plus éphémère.
Les sensations
• La sensation est une impression ressentie grâce aux cinq sens :
- la vue (perception des couleurs, des lumières, des formes, des volumes…)
- l’ouïe (perception des bruits, bruitages, mélodies, chants, vacarmes…)
- l’odorat (respiration des parfums, odeurs nauséabondes, exhalaisons…)
- le goût (sensations agréables ou désagréables, positives ou négatives…)
- le toucher (doux/rugueux, dur/moelleux, chaud/froid …).
• Une sensations peut être décrite par :
- un nom : couleur ; lumière ; odeur ; parfum ; saveur ; forme ; taille…
- un adjectif : doux ; rugueux ; coloré ; lumineux ; obscur ; amer ; piquant ; sonore ; bruyant ; froid…
- un verbe : toucher ; caresser ; gratter ; renifler ; respirer ; humer ; observer ; toucher ; déguster…
De la sensation, c'est-à-dire une perception liée aux sens, naît souvent un état d’âme qui transporte, influence, bouleverse, celui qui perçoit. Naît alors l’émotion, puis le sentiment…
• La sensation est une impression ressentie grâce aux cinq sens :
- la vue (perception des couleurs, des lumières, des formes, des volumes…)
- l’ouïe (perception des bruits, bruitages, mélodies, chants, vacarmes…)
- l’odorat (respiration des parfums, odeurs nauséabondes, exhalaisons…)
- le goût (sensations agréables ou désagréables, positives ou négatives…)
- le toucher (doux/rugueux, dur/moelleux, chaud/froid …).
• Une sensations peut être décrite par :
- un nom : couleur ; lumière ; odeur ; parfum ; saveur ; forme ; taille…
- un adjectif : doux ; rugueux ; coloré ; lumineux ; obscur ; amer ; piquant ; sonore ; bruyant ; froid…
- un verbe : toucher ; caresser ; gratter ; renifler ; respirer ; humer ; observer ; toucher ; déguster…
De la sensation, c'est-à-dire une perception liée aux sens, naît souvent un état d’âme qui transporte, influence, bouleverse, celui qui perçoit. Naît alors l’émotion, puis le sentiment…