Découvrez les lais écrits à huit mains par les 5ème 3.

Les Lais des 5ème 3

manquée ! ». Constance et Adélaïde s’embrassèrent affectueusement et les effusions de joie et de tendresse continuèrent toute la journée entre ces trois-là. Ils discutèrent pendant un long moment, se racontèrent tous ce qu’ils avaient raté comme moments ensemble et envisagèrent d’en passer de nombreux à venir. Leur famille était à nouveau unie, il manquait que leur mère malheureusement. Ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs vies en se souvenant avec tendresse de cette femme qui avait mis au monde deux merveilleuses jeunes filles.

l’avait touché et il avait une envie profonde de l’aider. Alors, le soir, le garde partait en ville et sonnait à la porte de l’amant. Il lui apportait les lettres d’Aïda, puis, en échange, il récupérait la lettre de l’amant. Lorsque ce dernier apprit qu’il allait être père, il fut fou de joie et mit tout en œuvre pour pouvoir retrouver Aïda. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette dernière et le garde montèrent un plan pour faire évader la jeune femme et garder le secret à jamais. Une nuit, le garde la fit sortir en toute discrétion pour qu’elle aille rejoindre son bel amant dans un lieu où ils s’étaient donné rendez-vous. Après s’être fait des adieux, le beau magicien lui donna une bouteille de parfum qu’il fallait utiliser en cas de nécessité. Il s’agissait d’une potion d’invisibilité.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Notre héroïne s’enfuit donc avec son amant dans la forêt. En allant se coucher, elle songea à explorer les environs le lendemain. Le jour suivant, elle reçut une lettre du messager qui l’avait aidée plus tôt disant qu’un copiste avait intercepté certaines lettres et l’avait dénoncée à son mari. Dans sa missive, il lui faisait une description du copiste&nbsp;: il était petit, bossu, roux et avait un visage anguleux. Tout dans sa physionomie laissait transparaître un esprit fourbe et mesquin. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Elle allât se promener dans la forêt pour se changer les idées. En cueillant de jolies fleurs jaunes, elle aperçut au loin un dolmen et remarqua des gravures. Plus bas, une phrase écrite attirât son regard «&nbsp;Celui qui résout cette énigme ma demeure révèlera&nbsp;: une femme est

de Clélia, Maëva-Noëlla, Mila et Jules

&nbsp;&nbsp;Je vais vous raconter une aventure dont les normands firent un lai. J’éprouve beaucoup de désir à vous conter cette histoire car elle nous émerveille à cause de l’amour infini entre deux jeunes gens. Mais vous en saurez plus en lisant ce lai. On l’appelle&nbsp;Le Lac aux mille souhaits. Mais il me semble que dans certaines régions de France on l’appelle aussi Judith et le chevalier. Je ne pense pas que ce lai soit faux mais c’est à vous d’en juger. &nbsp;&nbsp;&nbsp;En Normandie, habitait une jeune fille brune et à la peau d’argent qui s’appelait Judith. Elle commençait sa vingt-troisième année. De caractère assez colérique, elle ressemblait à son père.&nbsp;Elle vivait avec ses parents dans un château qui appartenait à son père, le roi Mériadoc. La famille de Judith était très riche. Un jour son père découvrit qu’elle avait un amant et la fit emprisonner dans la tour de son château. Dès lors, Judith&nbsp;rêvait de s’enfuir de la tour, de retrouver son grand amour et de vivre en paix. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Alors qu’elle était&nbsp;dans la tour, elle reçut de son prince charmant, Guillaume, une lettre. Elle lui répondit et ils se mirent à s’envoyer de plus en plus de lettres. Dans une des lettres le prince parla du lac aux mille souhaits et lui promit de bientôt venir la chercher. Quelques temps après, il lui écrivit&nbsp;: «&nbsp;Je viendrai te chercher dans peu de temps. Attend-moi, je serai bientôt dans tes bras…&nbsp;»

objet magique pour une bonne cause l’objet disparait mais le pouvoir reste.&nbsp;» Elle découvrit donc qu’elle pouvait toujours communiquer avec les poissons. Ils vécurent heureux dans ce lieu merveilleux que sont les Iles Fortunées et eurent beaucoup d’enfants. On pouvait les reconnaître car ils avaient tous le pouvoir incroyable de communiquer avec les poissons.

Tandis qu’il ramassait ses affaires pour aller à la cascade, il entendit soudain un grand cri : «&nbsp;En garde mécréants&nbsp;!!! », et le bruit du métal d’une l’épée fit bourdonner les oreilles de Graelent.&nbsp;En se dirigeant vers le bruit métallique, il trouva un chevalier fatigué et essoufflé et à ses pieds une des sept carcasses de lion qu’il venait de tuer. En l’apercevant, ce dernier lui dit «&nbsp;Bonjour, je suis perdu, je dois aller vers la cité d’or et d’argent sais-tu où elle se trouve&nbsp;?&nbsp;». &nbsp;Graelent lui répondit&nbsp;: «&nbsp;Moi aussi je cherche la cité, j’ai rencontré une sirène qui m’a dit que pour trouver celle-ci, je devrai écouter le bruit de son gardien&nbsp;». Le chevalier lui proposa de faire la route ensemble et raconta à GRAELENT comment il s’était perdu pendant une partie de chasse. Il lui fit également le récit de ses combats contre les six lions qu’il avait vaillamment tué, se ventant d’en avoir tué six sur les sept restant en vie dans le pays. Graelent s’insurgea contre cette barbarie et demanda au chevalier de laisser la vie sauve au dernier lion en remerciement du fait qu’il l’aide à trouver la cité d’or et d’argent. En effet, il lui fallait le dernier lion, le plus fort et intelligent, pour l’apprivoiser avec le sifflet que lui avait donné la sirène afin que l’animal devienne un compagnon d’aventure. Graelent rencontra le dernier lion et l’apprivoisa grâce au sifflet magique. L’animal lui indiqua le chemin à emprunter pour trouver la magnifique cité. Graelent et le chevalier arrivèrent à la cité d’or et d’argent. Elle était surnommée ainsi car la surface de ses ruisseaux reflétait la lumière du soleil, leur donnant un aspect argenté, la

donna un défi à sa captive&nbsp;: elle devait lui ramener un pied blanc de grand cerf, en échange de quoi le dragon lui rendrait sa liberté. Comme elle était devenue une enfant de la forêt, elle connaissait tous ses mystères et ses légendes. L’une des plus connues racontait l’existence d’un grand cerf avec un pied blanc comme la neige courant aussi vite que le vent. Le voir était formidable, le toucher inimaginable. Ceux qui voudraient l’attraper à l’avenir, je ne les aiderai en aucun cas. Selon la même légende, si par malheur son pied venait à être coupé par quelque chose, il repousserait le lendemain. Connaissant toutes ces informations le concernant, elle se découragea rapidement puis se résigna à ne plus en parler ni à y réfléchir. Mais un jour, alors qu’elle péchait des truites pour le déjeuner, une nuée d’oiseaux fondit sur elle et la transporta jusqu’à une dame qui, elle aussi, était de noble famille. Elle était la nièce d’un roi. Elle était grande et très mince. Elle portait un grand manteau noir trop long pour elle. La prisonnière du dragon lui expliqua la situation. Touchée par son histoire, la dame lui donna un sifflet permettant d’attirer et de parler avec tous les animaux et elle lui déclara&nbsp;: «&nbsp;Tiens, ce sifflet te sera très utile. Après avoir réussi ta mission en traversant la forêt, tu tomberas sur un lac qui réalise les souhaits. Derrière le lac se trouve une cité, la cité d’or et d’argent. Le roi qui la gouverne est veuf et cherche une femme. Vas donc et tente ta chance à ton tour.&nbsp;» La dame partit et l’autre se retrouva seule. Elle se dit que c’était l’occasion d’utiliser son sifflet pour attirer le grand cerf. Elle siffla pour 

«&nbsp;- Bonjour Graelent&nbsp;», dit la sirène d’une voix rauque, «&nbsp;je suis la sirène Fidéline, je suppose que tu es là pour réaliser un souhait.&nbsp; - Bonjour, j’aimerais réaliser mon plus grand souhait. - Je t’écoute&nbsp;», rétorqua la sirène. La sirène l’écouta raconter son périple et récapitula&nbsp;: «&nbsp;- Tu désires retrouver ta mère pour qu’elle te révèle son secret.&nbsp;» Graelent acquiesça Après avoir soudainement disparu dans l’eau, la créature émergea quelques minutes plus tard avec un objet dans la main. «&nbsp;-Ta mère est la reine de la cité d’or et d’argent.&nbsp;» En lui donnant un sifflet, elle ajouta&nbsp;: «&nbsp;- Je t’aiderai à retrouver ta mère mais à une seule condition&nbsp;: que tu détrônes ta mère une fois retrouvée et que tu fasses de moi la nouvelle reine.&nbsp;» Le choix fut ardu, et pour la première fois, il contourna ses valeurs, en acceptant. La sirène lui expliqua qu’il ne pourrait pas trouver la cité d’or et d’argent à moins qu’il n’écoute les cris du gardien qui garde la cité. Graelent se mit immédiatement en route, animé d’une farouche détermination. Il eut alors l’idée de chercher un endroit où il y avait beaucoup de bruit, en espérant y trouver le gardien. Pour se faire il pensa que la cascade d’or serait le lieu le plus approprié. On appelait cette cascade ainsi pour deux raisons&nbsp;: ses eaux avaient des reflets dorés et le bruit de l’eau qui en tombait ressemblait à des rugissements qui faisaient peur à la plupart des personnes qui avaient eu l’occasion de l’entendre.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il y a fort longtemps, il n’était pas rare que les parents enferment leurs filles pour protéger leur insouciance ou parce qu’ils n’avaient pas les moyens de l’élever. Nous allons vous raconter l’histoire d’une de ces jeunes filles, les bretons appellent cette histoire&nbsp;«&nbsp;la dame enfermée&nbsp;». Les parents de la jeune fille l’avaient nommée Constance de Montrouge en référence à son lieu de naissance, le village de Montrouge. Elle va surmonter ses peurs au cours de cette histoire et faire preuve de courage et de loyauté. Voici le lai de la dame enfermée. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une dame logeait, en&nbsp;Bretagne, dans un donjon plutôt vivant et coloré par la Nature, y régnait une ambiance sereine et calme.&nbsp;Cette dame était aussi belle que le soleil et aussi éclatante qu’une aurore boréale, pourtant elle n’avait pas de compagnie dans ce donjon et c’était le seul désespoir de sa vie. Depuis sa plus tendre enfance, elle vivait seule, ses parents l’ayant abandonnée&nbsp;; à cause de leur grande pauvreté, ils ne pouvaient pas la nourrir .Sa mère ne s’en remit pas et mourut de chagrin quant à son père nous ne savons pas ce qu’il est devenu est-il toujours vivant, qui sait&nbsp;? De ce que nous en savons, les parents de Constance avait eu un autre enfant, bien plus tard, c’était une fille aussi mais contrairement à sa sœur elle n’avait pas été abandonnée. Pour Constance, le seul souvenir de ses parents était un collier laissé par son père le jour de sa naissance, plus précisément la moitié d’un collier dont elle en ignorait totalement l’utilité.

Le Lac aux mille souhaits de Léonie, Adrien, Alexandre et Oscar

La Femme indécise de Honorine, Lola, Lourentin et Nathan-Jérémy

La Dame qui ne savait pas faire de choix de Clémence, Jérôme et Romain

La Dame enfermée de Cassandre, Emma, Manon et Zyad

Le traitre de Mériadeuc de Louison, Mathilde, Paola et Malone

Graelent et les sirènes de Julie, Marguerite, Baptiste et Paul

Aïda de Clélia, Maëva-Noëlla, Mila et Jules

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Nous avons entrepris de faire un lai car nous devons vous conter «la dame qui ne savait pas faire de choix.&nbsp;» Autrefois, on pouvait entendre raconter et il arrivait souvent que beaucoup de femmes ne sachent pas faire de choix. Beaucoup d’entre elles habitaient dans les bois profonds. Mais nous laissons là ces histoire car nous voulons vous conter celle de «&nbsp;la dame qui ne savait pas faire de choix&nbsp;». &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En Bretagne habitait une femme qui était pauvre. Elle habitait dans une forêt, à l’intérieur d’une grotte, non loin d’un village peu habité. La forêt dans laquelle résidait la femme était grande et plutôt sombre, mais elle était pleine de ressources d’autant plus qu’y coulait une rivière. Elle abritait quelques animaux comme des biches, des cerfs, des sangliers et des hérissons. Des champignons de toutes sortes et des herbes médicinales y poussaient en abondance. La dame était vêtue d’une unique robe et n’avait qu’un sac pour ranger ses quelques affaires. Elle avait les yeux d’un vert profond et les cheveux bruns. Elle savait se débrouiller dans la nature mais comme elle ne savait pas faire de choix, sa vie était toujours mouvementée. Que ce soit pour l’emplacement du feu ou pour la réaction à avoir face à un ours, son indécision rendait sa vie insupportable. Quand il lui arrivait de trancher, ses choix n’étaient pas toujours les bons. Heureux sont ceux qui savent faire des choix judicieux. Chacun de ces choix pouvait donc être compliqué, écoutez ce qui advint et comment sa vie fut changée radicalement. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Alors qu’elle ne savait que prendre pour le déjeuner et qu’elle

parc. Mais il y avait là un garde. «&nbsp;Halte-là&nbsp;», dit-il.&nbsp;«&nbsp;Princesse Judith, vous ne pouvez sortir sans l’accord du seigneur votre père.&nbsp;Et vous, jeune homme qui êtes-vous et comment êtes-vous rentré ici&nbsp;?» Guillaume pointa un endroit de la clôture. Le garde eut à peine le temps de regarder dans cette direction qu’un coup de poing lui arriva en pleine tête. Il vacilla, tomba et s’évanouit. Guillaume et Judith s’enfuirent ensuite en dehors de la seigneurie sur le cheval qu’avait caché Guillaume.&nbsp;Ils galopaient enfin vers le lac aux mille souhaits. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au bout de cinq bonnes heures, Guillaume et Judith, à califourchon sur leur cheval,&nbsp;aperçurent enfin un lac. Ce lac était le lac aux mille souhaits. Ils étaient heureux et leur vœu allait enfin pouvoir se réaliser. Ils décidèrent donc de le traverser tout de suite. Le début de la traversée se passa très bien. Mais arrivés au milieu, Guillaume poussa un cri. Judith se retourna et vit Guillaume emporté par une sirène. Il se débâtit autant qu’il put mais la sirène finit par l’emmener. Il eut tout juste le temps de lancer un sifflet à Judith permettant de communiquer avec les poissons. Elle réfléchit quelques secondes à la situation et plus les secondes passaient, plus la tristesse vint remplacer la rage. Ces secondes paraissaient si longues&nbsp;! Je crois bien qu’elle mit du temps à réaliser la situation. Mais elle comprit bien et prit peur&nbsp;; c’est alors qu’elle remarqua que ses mains serraient fort la seule chose qui lui restait de son bien-aimé, un sifflet. Un sifflet dont elle ne connaissait même pas l’utilité…

Quelle fut sa joie quand elle eut une ingénieuse idée. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Arrivée au royaume, elle envoya une lettre, rédigée avec le philtre, directement au roi pour le rencontrer. Celui-ci reçut la lettre le jour même et, en la lisant, il tomba fou amoureux. Il fit emprisonner la reine avec l’étonnement des gardes et de cette dernière. Il voulut, de plus, demander la main d’Aïda sur le champ. Le soir, la rencontre fut organisée et le roi la demanda en mariage. Et avec plaisir, elle accepta. La veille du mariage, le copiste, qui suivait toute l’histoire de loin, dévoila au roi toute la trahison de sa fiancée. Le roi, furieux, décida de lui infliger la peine de mort pour ce qu’elle avait fait. Le roi arriva dans la chambre où se préparait la future reine et lui dit&nbsp;: «&nbsp;- Vous m’avez trahi, Dame&nbsp;! Le copiste m’a tout raconté&nbsp;! &nbsp;&nbsp;- Seigneur&nbsp;! comment pourrais-je vous faire une telle chose&nbsp;!&nbsp;» dit-elle, prise de panique. Sur ce, le roi appela ses gardes pour enfermer Aïda. Son plan avait échoué. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le jour de la mort arriva… Tous les habitants du royaume se rendirent sur la place où aurait lieu le moment funeste. Quelques minutes plus tard, la prisonnière, enceinte, montait les escaliers et regardait autour d’elle. Elle comprit, avec désespoir, en voyant le billot, qu’elle allait mourir aujourd’hui. Son mari était présent aussi. Un homme poussa brusquement la tête de la jeune femme sur la machine à mort. Elle tourna la tête sur le côté et vit le roi qui la regardait avec dégout. Ce fut le dernier regard qu’elle vit. Elle ferma

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Elle lui expliqua ensuite que le tournoi devrait se tenir trois jours plus tard à quatorze heures.&nbsp;Aliénor retrouva dès le premier jour les quatre hommes de son rêve. Elle leur expliqua les règles. Par bonheur, ils acceptèrent tous sa proposition. Les jours passèrent. Les combattants étaient prêts à se battre. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;"Oyez, oyez gentes dames et nobles damoiseaux !" A ces mots, la foule se forma et le tournoi put enfin commencer. Les participants étaient dans la cour du château, leurs poids en main. Le premier fut applaudit de tous faisant trente-cinq mètres, le deuxième en fit quarante, le troisième trente puis le dernier quarante-cinq. Le troisième fut donc éliminé. Aliénor vit une silhouette arriver au fond de la cour, elle la reconnut tout de suite&nbsp;: c’était Eude. Fou de rage, il lui ordonna d'arrêter mais elle ne fit pas attention aux paroles du traitre. Il voulut alors participer. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L’épreuve suivante était celle de la joute. Pendant le tournoi, deux hommes furent blessés et un mourut sur le coup, il ne restait plus qu'Eude et un magnifique prince. Malgré les rides qu’il avait sur le front et une barbe blanchissante, Aliénor l’avait bel et bien reconnu&nbsp;: c’était Baudoin, plus beau et majestueux encore que dans son souvenir. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La dernière épreuve était donc le combat à l'épée. Baudoin était très gracieux et très stratégique: un coup d'épée à gauche, un coup d'épée à droite puis il transperça l'armure d'Eude. Le félon tomba à terre et dans un dernier soupir cria "sois maudit !" au roi. Aliénor

hésitait entre faire rôtir un lapin ou faire de même avec un faisan, elle commit une erreur fatale. Elle prit la décision de prendre des deux. Etant forte et débrouillarde en pleine nature à force de vivre en pleine forêt, elle savait où trouver les lapereaux ou les petits faisans. Mais quel terrier choisir, encore une fois, la réflexion fut longue. De retour dans sa grotte, elle fit rôtir les deux en même temps. Comme elle faisait cuire bien plus de nourriture qu’à l’accoutumée, un doux fumet abondant et exquis sortait de la grotte. Attiré par cette odeur, un dragon diabolique arriva et se plaça devant l’entrée car celle-ci était trop petite pour lui. En le voyant, la dame prit peur et voulut s’enfuir mais l’entrée était bouchée. C’est alors que le dragon se mit à parler d’une voix grave et surprenante « Belle Dame, dit-il, je recherche quelqu’un pour m’alimenter. Voyez-vous, je suis chétif et sans défense et j’ai besoin de me nourrir afin d’avoir plus de ténacité au combat. En revanche, si vous m’y obligez, je serais dans l’obligation d’être agressif. » La femme n’avait pas fière allure devant ce monstre imposant aux écailles et aux ailes de multiples couleurs. Il avait aussi des cornes sur le dessus de sa tête qui étaient équipées d’un dard comme les abeilles en ont afin de se défendre. Ce monstre faisait relativement peur à la jeune fille. Pour une fois, elle prit une décision rapidement&nbsp;: celle d’obéir au dragon avec l’espoir d’en réchapper. Des jours passèrent et tous se ressemblaient sauf un. Le dragon décida de faire un somme, comme à son habitude, à la fin du repas mais il ne trouva pas le sommeil. Afin de faire passer le temps, il

qui avait toujours en sa possession la ceinture magique mais n’avait plus le courage de construire un château digne de sa bien-aimée. Son cœur était trop atteint des drames survenus à ses adversaires. Il décida de suivre les hommes du roi pour retrouver sa belle. De retour au château, la dame crut défaillir de joie! Celui qui rentrait n’était autre que le chevalier Lancelot avec, en ses mains, la ceinture magique. La belle ne put retenir son émoi, et, se jetant dans les bras de Lancelot, elle lui fit une déclaration enflammée, ne lui cachant aucun détail et lui expliquant ce qu’elle avait découvert de ses sentiments pour lui. Le chevalier, touché et amoureux depuis longtemps de la dame se jeta à ses pieds et lui promis une fidélité éternelle. Le roi, devant tant de joie, décida de les marier sur le champ. Il n’avait pas de château à offrir mais beaucoup de courage et d’amour. Et la ceinture magique avait-elle réellement des pouvoirs&nbsp;? Nous ne le serons jamais, mais elle permit au couple de découvrir la force de leur amour, après quoi ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

les lions partirent en laissant Constance et Adélaïde s’enfuir. C’était merveilleux elles pouvaient parler ainsi aux lions ! Les deux sœurs s’échappèrent et gardèrent cet objet bien précieux. Constance savait qu’elle devait se rendre à la cité d’or et d’argent, sauver le roi de l’attaque imminente des dragons. Elle se creusa la tête pour trouver comment s’y rendre au plus vite. Elle ne pouvait pas profiter du cheval de sa sœur, celle-ci était déjà repartie. Tout à coup, elle se souvint du présent qu’elle avait reçu, un sifflet qui lui avait été présenté comme merveilleux. On me dit que grâce à lui, elle pourrait parler aux animaux. Et si c’était là la&nbsp;solution. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Constance le sortit de sa petite besace, le porta à ses lèvres et souffla doucement, un léger sifflement, presque inaudible en sortit, quelques lapins et mouflettes arrivèrent. Rien qui ne lui permettrait de voyager rapidement. Elle le fit siffler plus fort et d’autres animaux l’entourèrent. Un bruissement d’ailes effleura sa tête et elle vit un aigle majestueux se poser devant elle. Voici son moyen de transport. Il avait déjà tout compris, elle s’installa sur son dos, et s’envola vers la cité. En quelques battements d’ailes, elle était arrivée. Au moment où elle mettait pied à terre et caressait l’oiseau majestueux pour le remercier, un énorme et monstrueux grognement retentit, un souffle d’air manqua de les renverser, une chaleur intense les étouffa presque, puis une masse rouge orangée surgit devant eux. Un dragon magnifique et terrifiant les foudroyait du regard. Il était arrivé avant eux, prêt à enflammer la cité d’or et d’argent. Comment l’arrêter ?

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;volontiers au nom de mon seigneur Baudoin, lui répondit Aliénor avec anxiété. - Hélas, reprit le félon, j’apporte une bien triste nouvelle.&nbsp;» Comme la dame le regardait d’un air interrogateur, il continua&nbsp;: «&nbsp;- Votre mari est mort à la guerre.&nbsp;» Aliénor ne faisait pas confiance à ce vil personnage et le lui fit comprendre poliment. Mais celui-ci avait tout prévu, et d’un air conquérant, il lui dit&nbsp;: «&nbsp;- Je crois bien que non … voici son casque. Aliénor se sentie défaillir à la vue du casque qu’elle reconnut dans l’instant. Elle essayait de se contenir mais elle sentait bien qu’elle allait défaillir quand Adélaïde entra en annonçant que le repas était prêt. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Eude passa en premier, il était déjà installé quand Aliénor arriva. Fatiguée et triste, elle ne put rien avaler et se contenta de boire du vin espérant que l’ivresse atténuerait son désespoir. Mais quand elle but son vin, elle lui trouva un goût étrange. Elle prit congé et alla se coucher. Elle n’arrivait pas à s’endormir et pendant de longues heures, elle pleura son cher mari. Mais d’un seul coup, le sommeil la prit. Quand elle se réveilla, elle éprouva un amour inconsidéré pour Eude. Et quelques jours plus tard, ils se marièrent. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Mais le mariage tourna vite au cauchemar. Il était exclusif et malsain. Après cinq années, elle n’en pouvait plus. Elle en parla à

roi et ne rêvait que du retour des chevaliers. Le fait d’être éloignée des quatre chevaliers, son cœur s’ouvrit et elle se rendit compte qu’elle ne tremblait que pour le jeune chevalier pauvre mais riche d’un cœur noble. C’est bien lui qui avait touché son cœur depuis leur première rencontre. Elle pleurait jour et nuit même si sa dame de compagnie l’avait quelque peu rassurée sur la bonne santé de ce chevalier. Le roi Mériadeuc se faisait beaucoup de soucis pour sa fille qui ne voulait toujours pas manger. Son désespoir était grand, aussi grand que celui de sa fille qui se languissait de voir revenir son preux chevalier. Elle n’avait que faire de la ceinture magique et du magnifique château. Elle avait eu tellement de mal à choisir entre les quatre chevaliers qu’elle ne s’était pas rendue compte tout de suite que seul le chevalier Lancelot lui plaisait et qu’elle était profondément amoureuse. Son seul désir était de le voir revenir sain et sauf. Certaines nouvelles arrivaient jusqu’au palais et tout ce qu’elle savait c’est qu’un chevalier avait péri face au dragon, un deuxième s’était noyé dans le fleuve et un troisième était mort en construisant un château hors norme. Il n’en restait qu’un et seul Dieu savait lequel. Elle n’était pas prête à pardonner à son père de les avoir sacrifiés au nom de l’amour. Mériadeuc décida d’envoyer des troupes pour aider le dernier chevalier afin&nbsp;qu’il accomplisse sa mission et rentre se marier avec sa fille unique. Après bien des péripéties, les hommes retrouvèrent le preux chevalier

La dame qui ne savait pas faire de choix

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je vais vous raconter le lai de la femme qui ne pouvait pas choisir entre quatre chevaliers. Cette femme était de bonne naissance, très courtoise, appréciée et bien faite. Elle avait les yeux verts, était brune, cherchait un chevalier à épouser, et habitait dans le château du roi Mériadeuc, car c’était sa fille.&nbsp;J’ai entendu dire que ces chevaliers vivaient dans la même ville qu’elle, et qu’ils étaient eux aussi de bonne naissance, très courtois, braves, courageux et bien faits. L’histoire commence dans une très grande et belle ville, avec en son centre le château du roi Mériadeuc. Elle avait beaucoup de canaux, une immense prairie suivie d’une grande forêt à proximité. Il y avait là une dame aimée de quatre chevaliers, mais elle n’arrivait pas à choisir l’un d’entre eux. Pourtant sa qualité de princesse lui imposait de prendre un époux. Le premier chevalier était beau, fort mais manquait de clairvoyance. Le second chevalier était riche, courtois mais sa physionomie était peu avenante. Le troisième chevalier était courageux mais il avait un égo surdimensionné et un orgueil indescriptible. Enfin, le quatrième était pauvre mais d’une grande sagesse et d’une intelligence hors-norme. Chacun avait des qualités qui attiraient la jeune fille et des défauts qui l’empêchaient de se décider tout à fait&nbsp;; elle n’arrivait pas à les départager. Elle était heureuse, mais son père malgré tout ce bonheur était inquiet, car il se faisait vieux, et s’il n’arrivait pas à marier sa fille, son royaume serait pris par le dragon vivant dans la montagne. Il y avait, en effet, une immense montagne dont les terres qui se trouvaient au-delà de ses

assise en pleine nuit dans une pièce obscure, qui n’est éclairée ni par une bougie ni par une torche, ni par un feu et pourtant elle lit un livre. Comment est-ce possible&nbsp;?&nbsp;». &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Après quelques minutes de réflexion, Aïda décida de rentrer car le soleil commençait déjà à décliner. Elle leva alors la tête vers le ciel et vit la lune qui se dessinait peu à peu dans le ciel encore teinté de l’orange de la journée. Elle se dit&nbsp;: si cette femme n’est éclairée ni par une bougie ni par une torche ni par un feu, c’est qu’elle est éclairée par la lune&nbsp;! Elle courut donc jusqu’au dolmen et répondit à l’énigme à voix haute. Soudain, un rayon bleu s’abattit sur un joyau se trouvant dans les gravures et se dirigeât ensuite sur une pierre qui révélât une échelle. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Aïda, piquée par la curiosité, décida d’aller voir. Elle descendit donc cette dernière et tomba nez-à-nez avec une femme entièrement vêtue de noir. Son visage était pleinement caché par un voile de la même couleur que sa tenue. Elle dit&nbsp;: «&nbsp;- Bienvenue chez Isla. Que voulez-vous chère Demoiselle&nbsp;? Malédiction&nbsp;? Tornade en flacon&nbsp;? Philtre d’amour&nbsp;? &nbsp;&nbsp;-&nbsp;Je suis navrée Madame mais je n’ai aucunement besoin de tout ceci. &nbsp;&nbsp;- Bien&nbsp;! Suivez-moi&nbsp;! dit-elle.&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Elles entrèrent alors dans une pièce fortement éclairée où des étagères croulaient sous le poids des élixirs et des animaux empaillés entassés de-ci de-là. Je peux vous dire que ceci était un vrai

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Autrefois, l’enfant issu d’un adultère était très mal vu, stigmatisé car il était considéré comme le fruit du péché. Laissez-moi vous raconter l’histoire d’une jeune femme de haute naissance qui voulut cacher son « péché&nbsp;». &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Elle était brune et d’une beauté pure, presque inhumaine. Son mari était vieux et, sous ses grands airs, repoussant. Elle était mère de deux enfants. Elle était dotée d’une grande intelligence et d’une soif insatiable d’aventures. Elle trompait souvent son mari et aimait jouer avec le risque. Tant et si bien que celui-ci, très jaloux, décida de l’enfermer dans une tour, dans le Nord de la France, afin de la garder rien que pour lui.&nbsp;Dans cette tour, elle se mit à réfléchir à ses agissements et souhaita se forger une meilleure réputation. C’est alors qu’elle apprit qu’elle était enceinte de son ancien amant.&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette tour était gardée jour et nuit et Aïda n’avait plus aucun espoir de s’enfuir. Jusqu’à ce merveilleux jour où elle découvrit qu’un bébé grandissait dans son ventre. Ce bonheur inattendu lui procura une force indescriptible et elle décida de s’échapper au plus vite afin que son vil mari ne découvre jamais cette grossesse et qu’elle puisse rejoindre son grand amour. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Afin de parvenir à ses fins, elle tissa des liens avec l’un des gardes. Ce dernier était beau et grand avec des yeux d’un bleu océan et des cheveux d’un blond lumineux. Il était attentionné, toujours à l’écoute et surtout très rusé. Cet homme était très particulier parce qu’il possédait des pouvoirs. C’était un magicien. L’histoire d’Aïda

sommets étaient inexplorées. Alors, le roi décida de donner aux chevaliers une quête afin de les départager et de forcer sa fille à prendre un époux. L’aventure consistait à ramener une ceinture qui porterait chance à sa fille, et de lui construire le plus beau château qui soit. Il se disait que cela permettrait à sa fille de départager les chevaliers. Le roi alla donc annoncer la grande nouvelle à sa fille, celle-ci fut horrifiée par cette idée, ceux qu’elle aimait allaient risquer leur vie pour une ceinture&nbsp;!&nbsp;Il en était hors de question&nbsp;! Elle fit part de son inquiétude au roi, son père, mais celui-ci ne changea pas ses plans. La dame le supplia pendant plusieurs jours sans relâche mais le roi ne céda point. Il ne restait qu’une journée avant le départ des chevaliers lorsque la dame prit une grande décision&nbsp;: elle ne se nourrirait plus avant que l’un des chevaliers ne soit revenu&nbsp;! Mais ça, elle ne le dirait à personne, pas même à sa demoiselle de compagnie favorite. Le lendemain, les chevaliers s’en allèrent prestement. Chacun emprunta une route différente pensant que ça leur permettrait de trouver, avant les autres, la ceinture et de la ramener au roi afin de conquérir le cœur de la belle. Attardons-nous sur le dernier chevalier qui se dirigeait vers la grande montagne où vivait le dragon. Il gravissait la montagne espérant trouver la ceinture au sommet lorsqu’une une masse sombre apparut subitement devant lui.&nbsp;Sa surprise fut si grande qu’il se figea, comme glacé d’effroi. Un énorme dragon aux écailles couleur sang, aux yeux couleur émeraude, aux

Le Lac aux mille souhaits

pour s’emparer de celle-ci et ils réussirent à le rattraper. S’en suivit une bataille entre les trois chevaliers. Ce combat se tint près d’une rivière et à force de tirer sur la ceinture pour la dérober, un des trois chevaliers tomba à l’eau et se noya. Les deux autres coururent pour l’aider mais il était déjà trop tard.&nbsp;Cette mort les troubla profondément et ils décidèrent que l’amour de la belle ne valait pas un tel drame. Ils pouvaient partager la trouvaille de la ceinture et c’est la dame qui choisirait selon son cœur le chevalier qui méritait son amour. Il leur restait cependant à accomplir la dernière mission&nbsp;: construire un château comme demandé par le roi. Ils décidèrent de se séparer et de choisir chacun un terrain. Le premier chevalier très arrogant et sûr de lui, choisit de construire son château sur le sommet d’une montagne mais lors de la construction, une pierre tomba sur le chevalier et il mourut sur le coup. Le dernier chevalier qui avait choisi une plaine près d’un fleuve, fut avisé de la mort de son adversaire et il n’eut plus à cœur de continuer. Il avait perdu tout élan car sa seule richesse était son cœur. Il aimait les gens malgré leurs défauts et leur comportement. Il doutait aussi d’être choisi par amour par la dame. Comme il était le dernier, il pensait que la dame n’avait plus vraiment le choix et il espérait surtout se faire aimer de celle-ci. Il décida de ramener la ceinture au roi et d’arrêter son périple. Il ne savait pas que de son côté, la dame était de plus en plus affaiblie et ne pensait qu’à leur retour. Elle trouvait absurde les demandes du

de Honorine, Lola, Lourentin et Nathan-Jérémy

rendant visible à plus de cent lieues à la ronde. Son palais était le plus grand sur Terre. Il y faisait très chaud. Une arène trônait au centre de la ville, arène dans laquelle vivaient beaucoup d’animaux. Le chevalier partit vers l’arène pendant que Graelent alla voir sa mère au palais. Un soldat le prévint que la souveraine serait de retour seulement le lendemain. Il l’informa qu’il était le fils de la reine. Alors le soldat lui proposa de dormir dans l’une des chambres d’amis du palais pour avoir une rencontre privée avec la reine. Graelent accepta. Le lendemain matin, Graelent fut surpris en se réveillant par un miroir parlant. Il lui indiqua comment s’habiller correctement pour rencontrer la reine. Il rejoignit la souveraine dans la salle du trône et il apprit qu’il avait deux sœurs. Sa mère était gentille, intelligente, belle et importante. Elle avait des cheveux bruns, lisses et longs. Sur sa robe rouge et dorée il y avait des plumes de paons. Graelent révéla à sa mère son envie de visiter la ville. Elle approuva son idée et lui donna une carte de la cité en lui indiquant les meilleurs endroits à visiter. Il alla au premier emplacement, en visitant le moulin. Il rencontra une fille de son âge. Les deux tombèrent amoureux au premier regard. Cette fille était belle, intelligente et gentille. Elle avait des cheveux roux, lisses et courts. Elle avait une robe violette. Ils se marièrent deux semaines après s'être rencontrés. Ils vécurent heureux et eurent deux filles et un garçon. Ils les appelèrent Margaux, Emma et Robin. La sirène attendit très longtemps le retour de Graelent, mais il ne revint pas.

Parchment

Institution Jean-Paul II - année 2021-2022

Le traitre de Mériadeuc

La sirène pointa une de ses tentacules sur Guillaume. Alors d’un geste désespéré et plein d’amour, Judith prit son sifflet et elle demanda aux poissons de le libérer.&nbsp;Les poissons arrivèrent&nbsp;et poussèrent la sirène.&nbsp;Ils firent tomber un énorme rocher sur le monstre et il y resta coincé à tout jamais! Judith ne savait comment remercier les poissons et prit son amoureux dans les bras pour le ramener à la surface. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Quand les deux amants retournèrent à la surface ils étaient épuisés. Mais cela importait peu car le soleil était éclatant et les oiseaux chantaient. De retour sur la rive, ils admiraient&nbsp;l’herbe verdoyante et ils étaient persuadés d’être ensemble pour l’éternité. Et c’est main dans la main qu’ils se rendirent à la demeure du père de Judith. Celui-ci fut d’abord furieux, puis il regarda le couple et fut ébloui. Non pas par le soleil qui scintillait ou par le magnifique chant des oiseaux, mais pas leur amour. Cet amour resplendissait, il avait grandi avec toutes ces épreuves et était devenu inébranlable. Le roi fut alors bouleversé. Et c’est ainsi que, avec la bénédiction du roi, Judith et Guillaume purent se marier. Mais ils ne souhaitaient pas rester dans la région. Ils décidèrent donc de s’installer dans un endroit magnifique au large de la Bretagne. Là-bas, le sable de la plage scintillait, le vent était doux, les arbres frémissaient sous sa caresse et les cigales chantaient avec les oiseaux. On appelle cet endroit «&nbsp;Les iles fortunées&nbsp;». Quant au sifflet, Judith le chercha pendant des mois durant. Jamais elle ne le retrouva. Un jour elle lut dans un livre nommé&nbsp;“Les objets merveilleux“&nbsp;: «&nbsp;Lorsqu’on utilise un

capharnaüm! « - Comme vous êtes une nouvelle cliente, je vous offre un cadeau de bienvenue, un échantillon de notre filtre d’amour&nbsp;! Que voulez-vous acheter&nbsp;? &nbsp;&nbsp;- Vous êtes bien bonne dame, je vous remercie mais je ne vais rien acheter.&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Aïda partit précipitamment, prenant le chemin pour rentrer. Elle se dit&nbsp;que dette dame était vraiment étrange. En entrant dans la petite maisonnette, elle vit des traces de sang sur le sol. En levant la tête, elle découvrit avec effroi son amant suspendu à une poutre. Une lettre était accrochée à son corps. Doucement, elle marcha en direction de son pauvre amant pour prendre la lettre qui la menaçait&nbsp;: « Si tu lis ceci ma chère, c’est que tu as vu ton bel amant, si tu ne veux pas qu’il t’arrive cela, rentre immédiatement au château, je te laisse deux jours&nbsp;!&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Prise de frayeur par cette terrifiante lettre que son mari avait accrochée sur le pauvre corps de celui qu’elle aimait le plus au monde, elle sortit de la maison en frissonnant de peur et chercha une solution à ses problèmes… Le Roi&nbsp;Harold! Cet homme doté d’un splendide visage, brun aux yeux couleur olive. Il était également très chaleureux et gentil. Son seul défaut, c’est qu’il se mettait facilement en colère.&nbsp;Si elle réussissait à conquérir son cœur, il pourrait facilement tuer ce vieux mari. Mais là était le dilemme…. Comment épouser le roi&nbsp;? Sachant qu’il aimait éperdument la reine&nbsp;! Une petite chose tomba de la poche de sa robe, c’était le philtre d’amour&nbsp;!

dents aussi blanches que la neige et au regard aussi perçant que celui de l’aigle se tenait devant lui, immobile et monstrueux. Lorsque soudainement le dragon attrapa le chevalier et l’engloutit d’une traite sans aucun bruit. Ignorant la mort de celui-ci, les trois chevaliers continuèrent la quête. De son côté, la dame n’ayant toujours pas mangé, commençait à s’affaiblir, mais personne ne l’avait encore remarqué. Comme elle s’affaiblissait de jour en jour, sa demoiselle de compagnie finit par s’en rendre compte. A force de question et de demande pressante, la dame finit par tout avouer. La dame de compagnie était en réalité une nymphe, un esprit de la nature, elle connaissait la forêt comme personne et était capable de magie. Elle retrouva facilement un des trois chevaliers au cœur de la forêt. Le chevalier qu’elle avait croisé était celui qu’elle préférait, elle était persuadée qu’il serait le compagnon de sa dame et l’espérait secrètement. Le chevalier en question était celui qui était pauvre mais très gentil. Elle lui donna donc des informations au sujet de l’endroit où était cachée la ceinture magique afin de l’aider. Elle lui précisa également qu’il était urgent que la quête soit rapidement menée. Le chevalier se dépêcha d’aller chercher la ceinture et grâce aux informations que lui avait données la demoiselle de compagnie, il la trouva très rapidement. Cependant, sur la route du retour le menant vers sa belle, il rencontra les deux autres chevaliers qui avaient remarqué que celui-ci avait trouvé la ceinture. Ils le poursuivirent

Graelent et les sirènes

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Puisque je vais vous conter l’histoire de Graelent, je me dois de vous raconter l’origine des sirènes. Ce sont des créatures merveilleuses. Elles ont le buste d’une femme et le reste du corps est un poisson. Les sirènes ont un aspect très terrifiant. Elles peuvent parfois être très cruelles. Ces dernières seraient apparues au IXème siècle dans les eaux du lac des souhaits, ce qui rend la traversée de ce lac très périlleuse. Jadis, le comte de Brillevers et sa femme étaient en voyage. Un jour de beau temps, la comtesse qui était enceinte, accoucha en plein milieu de la forêt. Malheureusement, le couple dut abandonner le nouveau-né car il était trop difficile de s’en occuper. Le lendemain, alors que le duc de Corn chassait, il trouva l’enfant enroulé dans un linge blanc. Il le recueilla, le nomma Graelent car cela veut dire «&nbsp;fils de la forêt&nbsp;», et l’éduqua selon ses règles. Graelent grandissait en âge et en beauté. Ses yeux d’un bleu profond reflétaient une âme pure et généreuse et ses cheveux blonds en bataille lui donnaient un air d’enfant bienheureux. Son physique avantageux et athlétique laissait présager un avenir radieux. Il était courageux, honnête et surtout très généreux. Tout le monde l’appréciait. Graelent vivait dans le très beau château du duc de Mériadeuc qui était construit avec du marbre et de la pierre blanche. Il était très luxueux, très imposant et d’une taille incroyable. Le jour de ses dix-huit ans, le duc de Corn confia à Graelent que sa mère avait un secret à lui révéler. Or, il ne pouvait l’apprendre qu’au

jour de sa majorité. Graelent voulait à tout prix savoir de quoi il s’agissait. Pendant plusieurs nuits il réfléchit à une solution pour pouvoir retrouver sa mère. Dès l’instant qu’un sentiment de découragement émergea, il se souvint du jour où un de ses amis lui avait annoncé l’existence du lac des souhaits. Il suffisait de traverser le lac, se concentrer sur son souhait, et une sirène apparaitrait pour réaliser son vœu. Une fois ses affaires rassemblées, son sac en main, il commença sa route. Il parcourut un long chemin et marcha pendant deux jours en ne prenant que peu de repos. Le jour suivant il trouva un champ rempli de pommiers. Il en mangea quelques-unes et déposa le reste dans son sac. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il marchait et son espoir commençait à s’effriter peu à peu. C’est au moment où il songeait à interrompre son projet qu’il remarqua un endroit étonnamment dépourvu de végétation. Le cœur palpitant, il s’avança et vit le tant attendu lac des souhaits. C’était extraordinaire ! Il était d’une splendeur indescriptible. On pouvait admirer les poissons sauter dans l’onde, les abeilles butiner des fleurs de différentes couleurs et des canards flotter sur l’eau. Promptement, il se déshabilla et il plongea dans les eaux cristallines. Au milieu de la traversé, il fut abasourdi&nbsp;par une créature surprenante. Sa longue queue pleine d’écailles bleues et vertes lui conférait un aspect à la fois monstrueux et en même temps féerique. Elle avait les yeux d’un vert inquiétant et une chevelure de couleur noire.

courut dans les bras de Baudoin et lui raconta ses mésaventures. Ensuite ils partirent pour la cité d'or et d'argent qui était un grand château brillant de mille feux comme une étoile dans le ciel. Baudoin l’avait gagnée à la guerre et apprenant que son épouse s’était remariée, il avait préféré s’enfermer dans son chagrin dans cette nouvelle cité qui était la sienne. Le palais et la cité était sublimes, un lac se tenait à côté. Ils organisèrent de grands bals, de grandes réceptions et de grands buffets dans la salle principale. Ils y vécurent heureux et, malgré leurs âges avancés, ils eurent beaucoup d'enfants.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un beau jour Constance fut réveillée par une personne&nbsp;frappant à sa porte. Alors elle s'empressa de s'habiller et d’aller voir qui pouvait bien lui rendre visite. D’un geste empressé, elle ouvrit&nbsp;cette grande porte en bois où la poussière et la rouille avaient élu domicile. Quelle&nbsp;ne fut sa surprise quand elle s'aperçut que se trouvait à la porte, une jeune fille qui avait l’air de très noble compagnie. La demoiselle était un peu plus jeune qu’elle. Pour la première fois, une personne venait à sa rencontre. Et chose encore plus extraordinaire, la jeune fille se présenta comme sa sœur. La prisonnière ne la croyait point car dans ses souvenirs elle n'avait jamais eu de sœur&nbsp;! Malgré ça, Constance voulait en savoir plus sur cette jeune fille. Elle se nommait Adélaïde et tenait à lui prouver qu'elle était bien sa sœur. Alors elle lui montra un objet qui retira à Constance tous ses doutes. Adélaïde lui montrait un morceau de collier qui complétait parfaitement le sien&nbsp;! C’est à ce moment là qu'elle comprit qu’Adélaïde disait la vérité. Après quelques instants passés au près d’une sœur qu’elle découvrait, celle-ci lui apprit son histoire&nbsp;: Adélaïde était née après l’abandon de Constance. C'est pourquoi elle n'avait aucun souvenir de sa sœur. Adélaïde ne tarda pas à dévoiler la raison de sa venue. Elle lui conta alors toute la vérité&nbsp;: depuis&nbsp;sa naissance elle fut aimée par ses parents qui devinrent roi et reine suite à l’héritage d’un lointain parent. Elle était fille unique et voulait une sœur mais ses parents refusaient car ils&nbsp;trouvaient que c'était déjà un exploit qu’Adélaïde soit encore auprès d'eux. Peu d’année après sa

 ses yeux, remplis de larmes et le bourreau trancha sa tête. Je tenais à vous citer ce lai pour que celui-ci reste gravé à jamais dans l’histoire.&nbsp;

Comment sauver le roi ? Au moment où le rugissement le plus terrifiant qu’elle n’avait jamais entendu éclata à ses oreilles, elle eut l’idée folle de se servir encore une fois du sifflet merveilleux. Elle n’osait pas croire que la solution pourrait être si simple. Elle gonfla ses poumons au maximum et fit résonner le sifflement le plus fort qu’elle put, afin de couvrir le cri du dragon. Le dragon tendit ses oreilles bordeaux et veloutées, ouvrit de grands yeux verts étonnés, battit des paupières l’air ahuri et s’arrêta, docile, comme hypnotisé par la dame et son aigle. A ce moment-là, la cité se mit à briller. Puis la cité s’arrêta de briller. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Adélaïde aperçut alors de grandes portes gravées d’or. Elle entra dans la cité et ce qu’elle vit l’éblouit. De grandes statues d’or et d’argent se dressaient devant elle. Les maisons étaient faites d’argent du sol au toit. Tout était sculpté à la perfection, ce qu’elle voyait était incroyable. Un grand palais se dressait devant elle. Les portes s’ouvrirent, elle y pénétra et vit un vieil homme assis sur un trône. A ses côtés se tenait Adélaïde, qui était magicienne et était apparue à sa sœur en songe. L’homme était barbu et avait de grands yeux bleus. Il était assez rond et portait une grande chemise rouge écarlate. Constance reconnu immédiatement son&nbsp;père malgré les rides et les cheveux blancs qui marquaient tout ce temps écoulé. Elle était si heureuse de pouvoir le revoir. Il lui sourit et dit «Ma chère fille, je te reconnais grâce au collier de ta naissance et parce que tu ressembles beaucoup à ta mère. Je&nbsp;n’en crois pas mes yeux, tu m’as tellement

Judith attendit donc. Elle était impatiente à l’idée de revoir son prince charmant. Quelques jours après elle entendit du bruit au loin. C’était sûrement Guillaume. Elle allait enfin pouvoir sortir de cette&nbsp;maudite tour et partir avec son chevalier pour traverser le lac aux mille souhaits. Quelqu’un essayait de forcer la porte. Judith sentait que c’était Guillaume. De l’autre côté de la porte, Guillaume avait beau s’acharner violemment dessus, la porte ne s’ouvrait pas. Il appuyait de toutes ses forces mais le verrou ne cédait pas. Judith perdit patience et commença donc à crier. Un autre problème survint. Son père, Mériadoc, était revenu au château précipitamment. Il avait fini de chasser avec ses valets et était en train de se reposer quand il entendit les cris de sa fille. Il voulut savoir ce qu’il se passait et se précipita alors vers le donjon. Cette arrivée subite allait empêcher Guillaume de venir sauver Judith. Quel malheur&nbsp;! Mais heureusement un événement merveilleux arriva. La porte disparut comme par magie, pour laisser place à Guillaume. Qu’il était beau le fils du seigneur voisin. Il avait de grands yeux bleus et des cheveux d’un châtain profond. Comme il était musclé&nbsp;aussi! Il avait un caractère affirmé mais ses yeux posaient un regard bienveillant sur le monde. Guillaume avait le même âge que Judith mais semblait plus vieux tant son esprit était clairvoyant. Il dit à toute vitesse&nbsp;«Viens vite avant que ton père n’arrive.&nbsp;» Guillaume la fit sortir de la tour en descendant par un autre chemin que celui que le roi était en train d’emprunter. Ensuite, ils coururent à toute vitesse pour arriver devant le portail du

Adélaïde sa servante adorée à la beauté d’une perle, mais celle-ci ne savait comment l’aider. Un soir, six ans jour pour jour après avoir reçu Eude chez elle, elle s’endormie brusquement à l’heure du dîner. Cette nuit-là, Aliénor fit un rêve étrange dans lequel elle vit le visage de quatre hommes qui se trouvaient au village. Elle sentit alors la présence de son mari «&nbsp;mort&nbsp;» à la guerre. C’était comme s’il lui dictait sa conduite. A son réveil, elle alla voir Adélaïde et lui raconta son rêve et son pressentiment. La servante, surprise, se rappela&nbsp;d'anciennes paroles dites par Eude&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;Cette femme à la beauté pure sera bientôt mienne grâce à ce philtre d'amour. Je n'en reviens pas qu’elle est pu croire que ce Baudoin soit mort&nbsp;!&nbsp;» Le philtre d'amour ne faisant plus effet, Aliénor voulu se venger de cette supercherie imaginée par Eudes et organisa un plan pour tenter de retrouver son mari. Elle l’expliqua à sa fidèle servante&nbsp;: «&nbsp;- Je vais rechercher les quatre hommes de mon rêve afin de les faire concourir. - Mais comment allez-vous retrouver votre époux ? s’inquiéta Adélaïde. - Je me souviens d'une chose, c’est que Baudoin était le meilleur guerrier qui n’ai jamais été. Les quatre chevaliers devront donc faire trois épreuves : le lancer de poids, la joute et un combat à l'épée, expliqua Aliénor avec enthousiasme, à la fin de chaque épreuve, un des hommes sera éliminé, il n'en restera qu'un, et je suis sûre que ce sera Baudoin.»

trouver le cerf et grâce au pouvoir magique de l’instrument, il arriva sous ses yeux et elle put l’attraper et récupérer le pied blanc. Elle le ramena au dragon et il la remercia. Comme il lui avait promis, il lui rendit sa liberté. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Elle décida donc d’aller trouver ce lac pour pouvoir réaliser son vœu le plus cher&nbsp;: épouser le roi&nbsp;! Après une longue marche, elle arriva à la fin de la forêt et arriva près du lac. Il n’y avait ni pont ni passage. Pourtant, des citadins en avaient construit un il y a fort longtemps. La dame se résolut à traverser à la nage. Elle commença à avancer et, tout à coup, un tourbillon fondit sur elle comme apparu de nulle part. Elle fit des allers-retours entre les deux rivages, elle fut transportée en l’air, parfois même la tête à l’envers. Elle fut ballotée dans tous les sens. C’était un gros tourbillon puissant. La dame était épuisée mais elle ne devait pas abandonner. Elle continua de lutter lorsque, tout à coup, le tourbillon se calma et disparut aussi vite qu’il était apparu. La dame réussit enfin à traverser le lac. Arrivée sur l’autre rive, elle fit son vœu puis s’endormit. Lorsque la dame se réveilla enfin, elle mit du temps à comprendre où elle se trouvait. Ce lieu était merveilleux, tout visiteur serait ébloui par le jaune de l’or et par l’argent en abondance qui donnaient des reflets étonnants. Au milieu de la cité se dressait un grand château. Sa toiture, recouverte de feuilles d’or et ses murs en argent massif éblouissaient et obligeaient notre héroïne à plisser les yeux. D’énormes vitraux avec des scènes des rois d’antan ornaient les murs argentés du château.

naissance, sa mère qui semblait toujours triste, mourut d’un mal inexpliqué. Elle comprit la réticence de ses parents bien plus tard, quand son père lui conta une bien triste histoire&nbsp;: elle&nbsp;avait une sœur du nom de Constance. Lorsque celle-ci n’était âgée que de trois ans, elle fut abandonnée et sûrement morte. C’était ce qui avait causé la mort de sa mère bien-aimée. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Adélaïde se mit en quête d’indices divers pour retrouver sa sœur. Aujourd’hui elle l'avait retrouvée et elle avait besoin de son aide. Le roi, leur père à toutes deux, avait besoin de leur aide&nbsp;; depuis quelques temps ses ennemis les plus redoutables, les dragons, voulaient s’emparer de son château. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Constance voulu partir sur le champ avec sa sœur pour sauver son père, mais un petit détail l'empêchait de partir : il y avait sept lions qui gardaient le donjon. Adélaïde avait réussi à passer par une fenêtre mais les lions s’en étaient aperçus et ils rôdaient maintenant tout autour du donjon. Constance ne savait pas comment faire ? Pourtant une phrase que lui disaient ses parents lui revint en tête « Celui qui unifie les parties du collier voit son vœux se réaliser». &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Alors la dame enfermée et sa sœur unifièrent le collier et tout à coup, un sifflet apparut. Beau et doré, il cachait un pouvoir, mais lequel ? Pourrait-il faire disparaître les lions? Ou les remplacer par des souris? Il n’y avait qu’une seule façon de la savoir, il fallait siffler dedans et en observer les effets. C’est ce qu’elles firent. Les lions se mirent à rugirent comme s’ils voulaient lui dirent quelque chose. Puis

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il y a bien longtemps, une femme nommée Aliénor vécut une horrible trahison et faillit perdre un être qui lui était cher. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;C'était une femme d’une grande beauté elle était blonde, la peau très pâle et un corps gracieux. Elle portait souvent des robes de taffetas rose. Un prince de la région, Eude adorait cette femme mais elle le repoussait. C'était un homme tyrannique et exclusif. D’autant qu’Aliénor filait le parfait amour avec son époux Baudouin, souverain d’un domaine majestueux. Ils habitaient au château de Mériadeuc. Ils s’aimaient passionnément et étaient appréciés de leurs sujets. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un jour, un messager demanda à parler au roi, affolé il annonça à Baudoin qu'il devait partir à la guerre. Aliénor se retrouva seule. Sa seule compagnie était sa fidèle servante Adelaïde. Comme son seigneur était parti à la guerre, Aliénor devait s'occuper comme elle le pouvait. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un beau matin où elle brodait près de la fenêtre, elle vit un homme arriver à cheval, cet homme se nommait Eude. Elle se souvenait bien de lui et se rappelait qu’elle avait dû le repousser à plusieurs reprises il y a quelques années de cela. Elle se méfiait de ce prince connu pour sa perfidie, mais en tant que dame de Mériadeuc, elle se devait de l’accueillir. Quelques instants plus tard, sa servante fit entrer Eude.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; A peine entré, le prince demanda sans autre forme de salutation&nbsp;: «&nbsp;- Oyez gente Dame, puis-je me joindre à vous pour le dîner&nbsp;? - Oui, je pense que le souper sera bientôt prêt. Je vous accueille

Autour de celui-ci se dressaient deux murailles de dix mètres de haut, tout en or. Il est entouré d’un village avec des routes pavées de pierres précieuses et des petites maisons tout aussi magnifiques les unes que les autres. Une seule de ces maisons aurait assuré la richesse d’une contrée toute entière. Après une longue marche, la dame arriva au château et rencontra le roi qui était veuf. C’était un petit vieillard décrépit mais au grand cœur et à la gentillesse infinie. Il était de petite taille et vêtu d’un manteau rouge ainsi qu’une paire de chaussures argentées. Sa couronne, dorée et ornée de diamants, scintillait au soleil. Il tenait dans sa main droite un sceptre doré. Dès que le roi vit la dame, il fut immédiatement séduit. Le vœu de cette dernière fonctionna donc, et une semaine plus tard, ils se marièrent. La dame qui était pauvre devint reine de la cité d’or et d’argent. Le couple eut six enfants&nbsp;: deux filles et quatre garçons. A la mort de ses parents l’ainé des garçons devint le roi de la coté d’or et d’argent et cette famille fut heureuse pendant des générations.

Ecoutez bien ce qui va suivre. Prenant compte de la situation, elle se plaça exactement à l’endroit où son cher et tendre chevalier s’était fait prendre par la sirène, et décida donc de plonger dans ces eaux sombres pour tenter de le libérer. Pour commencer elle pouvait respirer sous l’eau, c’était magique&nbsp;! L’eau qui paraissait si sombre devint d’une clarté éblouissante, Judith n’avait jamais vu une telle chose. Elle se mit alors à la recherche de la sirène et donc de son amoureux. En la cherchant, elle découvrit un monde sous-marin. Elle&nbsp;se retrouva devant une porte fermée. Puis se rappelant être en possession d’un sifflet elle l’essaya. Un joli son en sortit et fit apparaître des êtres marins. Judith les entendit parler et les comprit. C’était merveilleux, presque même irréel&nbsp;! Elle en déduit donc qu’ils allaient lui servir à communiquer avec les poissons. Judith leur dit de&nbsp;l’aider à ouvrir la porte. Ils appelèrent les poissons en leur demandant d’aider Judith à accéder au monde souterrain. Les poissons leur permirent d’en passer le seuil. Elle se retrouva dans la caverne de cette sirène maléfique. La sirène ne ressemblait plus à une sirène, la méchanceté de son cœur&nbsp;l’avait transformée en une créature des plus étranges qui avaient des tentacules mesurant quinze mètres chacune, un visage d’une laideur repoussante. Ses yeux noirs faisaient horriblement peur à la jeune fille. Ses cheveux étaient violets et très longs, son corps grotesque et gluant. La créature était immobile, pourtant Judith demeurait pétrifiée. Sa peur l’empêchait de s’avancer alors qu’elle voyait l’homme qu’elle aimait prisonnier de ce monstre.

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