Journal sur l'esclavage de la classe de CM1/CM2 de Meylan Maupertuis
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Pour écouter notre chant cliquez sur l'icône audio.INTERVIEW AVEC RAPHAËL JANEAULT
Diplômé d'un Master en Histoire des Relations Internationales et des Mondes Étrangers, travaillant à la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.
Les élèves de CM1-CM2 de l'école Meylan MAUPERTUIS réalisent une interview de Raphaël Janeault , spécialiste de la mémoire de l'esclavage.
Notre classe travaille depuis le début de l'année sur l'esclavage et son abolition.Les élèves ont des questions à lui poser.
Les élèves de CM1-CM2 de l'école Meylan MAUPERTUIS réalisent une interview de Raphaël Janeault , spécialiste de la mémoire de l'esclavage.
Notre classe travaille depuis le début de l'année sur l'esclavage et son abolition.Les élèves ont des questions à lui poser.
Si vous préférez écouter l'interview en audio, cliquez sur les icônes sons.
INTERVIEW AVEC RAPHAËL JANEAULT
Diplômé d'un Master en Histoire des Relations Internationales et des Mondes Étrangers, travaillant à la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.
Les élèves de CM1-CM2 de l'école Meylan MAUPERTUIS réalisent une interview de Raphaël Janeault , spécialiste de la mémoire de l'esclavage.
Notre classe travaille depuis le début de l'année sur l'esclavage et son abolition.Les élèves ont des questions à lui poser.
Les élèves de CM1-CM2 de l'école Meylan MAUPERTUIS réalisent une interview de Raphaël Janeault , spécialiste de la mémoire de l'esclavage.
Notre classe travaille depuis le début de l'année sur l'esclavage et son abolition.Les élèves ont des questions à lui poser.
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INTERVIEW AVEC RAPHAËL JANEAULT
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- Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots?
Après le lycée, j'ai fait des études en Histoire à Paris. J'ai fini une licence, c'est à dire trois d'études, pour faire un Master en Histoire des Relations Internationales et des Mondes étrangers, durant lequel j'ai dû écrire un mémoire sur les États-Unis. J'ai ensuite fait une année d'études en communication avant de trouver un emploi à la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.
- À quoi ressemblent les instruments de torture utilisés pendant l'esclavage?
La plupart des instruments de torture utilisés servaient à entraver les mouvements des esclaves, pour empêcher toute forme de mouvement rapide et donc de soulèvement, afin d'imposer une forme d'obéissance. Le plus commun et le plus connu est la chaîne attachée aux jambes et aux bras, et parfois attachée aux jambes et aux bras de plusieurs esclaves. On retrouve plus tard ce système d'entrave dans les prisons, pour attacher les individus forcés à faire des travaux d'intérêt général. Certains instruments de torture étaient utilisés pour punir les esclaves, comme le pilori, un instrument d'humiliation, une sorte de poteau où les esclaves étaient attachés. Bloqués, ils étaient laissés ainsi sans boire ni manger, ou même fouettés par leur maître.
INTERVIEW AVEC RAPHAËL JANEAULT
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- Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots?
Après le lycée, j'ai fait des études en Histoire à Paris. J'ai fini une licence, c'est à dire trois d'études, pour faire un Master en Histoire des Relations Internationales et des Mondes étrangers, durant lequel j'ai dû écrire un mémoire sur les États-Unis. J'ai ensuite fait une année d'études en communication avant de trouver un emploi à la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.
- À quoi ressemblent les instruments de torture utilisés pendant l'esclavage?
La plupart des instruments de torture utilisés servaient à entraver les mouvements des esclaves, pour empêcher toute forme de mouvement rapide et donc de soulèvement, afin d'imposer une forme d'obéissance. Le plus commun et le plus connu est la chaîne attachée aux jambes et aux bras, et parfois attachée aux jambes et aux bras de plusieurs esclaves. On retrouve plus tard ce système d'entrave dans les prisons, pour attacher les individus forcés à faire des travaux d'intérêt général. Certains instruments de torture étaient utilisés pour punir les esclaves, comme le pilori, un instrument d'humiliation, une sorte de poteau où les esclaves étaient attachés. Bloqués, ils étaient laissés ainsi sans boire ni manger, ou même fouettés par leur maître.
- Nous avons parlé du Klu Klux Klan lors de la lecture d'un ouvrage, pouvez vous nous expliquez de quoi il s' agit ?
Le Klu Klux Klan est une oragnisation apparue aux Étas-Unis après la guerre de Sécession (1861-1865), la guerre qui a opposé les États du Sud esclavagistes et les États du Nord abolitionnistes. A la fin de la guerre, le Nord vainqueur proclame la fin de l'esclavage et la libération des quatre millions d'esclaves du pays. Le Nord va ensuite imposer des lois dans le Sud pour que les anciens esclaves puissent avoir les mêmes droits que les Blancs. C'est pour s'opposer à cela que le Klu Klux Klan s'est formé. Ils ont entrepris des actions de terreur contre les Africains-Americains des États du Sud et contre les Blancs qui cherchaient à maintenir leurs droits. On parle ici d'enlèvements, d'incendies de domiciles ou de commerces, de meurtres. Le groupe va disparaître au tout début des années 1870 pour réapparaître au milieu des années 1910. Il existe encore aujourd'hui mais son influence est très diminuée. Malgré tout, on l'a revu récemment durant la présidence de Donald Trump, durant laquelle les groupes de sprémacistes blancs ont trouvé de nouvelles occasions de s'exprimer.
Le Klu Klux Klan est une oragnisation apparue aux Étas-Unis après la guerre de Sécession (1861-1865), la guerre qui a opposé les États du Sud esclavagistes et les États du Nord abolitionnistes. A la fin de la guerre, le Nord vainqueur proclame la fin de l'esclavage et la libération des quatre millions d'esclaves du pays. Le Nord va ensuite imposer des lois dans le Sud pour que les anciens esclaves puissent avoir les mêmes droits que les Blancs. C'est pour s'opposer à cela que le Klu Klux Klan s'est formé. Ils ont entrepris des actions de terreur contre les Africains-Americains des États du Sud et contre les Blancs qui cherchaient à maintenir leurs droits. On parle ici d'enlèvements, d'incendies de domiciles ou de commerces, de meurtres. Le groupe va disparaître au tout début des années 1870 pour réapparaître au milieu des années 1910. Il existe encore aujourd'hui mais son influence est très diminuée. Malgré tout, on l'a revu récemment durant la présidence de Donald Trump, durant laquelle les groupes de sprémacistes blancs ont trouvé de nouvelles occasions de s'exprimer.
- Pourquoi maltraitait-on les esclaves ?
La question de la maltraitance des esclaves est importante car c'est un des outils qui permettait de maintenir l'ordre, notamment dans les plantations où les maîtres concentraient les esclaves. La maltraitance est la directe continuité de la mise en esclavage et du retrait de la liberté. Elle prenait la forme de châtiments corporels, d'enferment dans des geôles, parfois de droit de mort sur les esclaves. Les esclaves se retrouvaient également interdits de lire ou d'écrire, ou même d'apprendre, ce qui peut être considéré comme une forme de maltraitance. Ces punitions sont pour la plupart édictées par un document officiel, le Code Noir, rédigé par Colbert, ministre de Louis XIV, en 1685. Il réglemente la relation entre les esclaves et leurs maîtres, et donne des outils à ces derniers pour punir tout comportement désobéissant. Souvent, ces punitions étaient abusives et arbitraires.
La question de la maltraitance des esclaves est importante car c'est un des outils qui permettait de maintenir l'ordre, notamment dans les plantations où les maîtres concentraient les esclaves. La maltraitance est la directe continuité de la mise en esclavage et du retrait de la liberté. Elle prenait la forme de châtiments corporels, d'enferment dans des geôles, parfois de droit de mort sur les esclaves. Les esclaves se retrouvaient également interdits de lire ou d'écrire, ou même d'apprendre, ce qui peut être considéré comme une forme de maltraitance. Ces punitions sont pour la plupart édictées par un document officiel, le Code Noir, rédigé par Colbert, ministre de Louis XIV, en 1685. Il réglemente la relation entre les esclaves et leurs maîtres, et donne des outils à ces derniers pour punir tout comportement désobéissant. Souvent, ces punitions étaient abusives et arbitraires.