Photographies et Art numérique
Mer et désert les sillages du temps
Genèse et métamorphose d’une oeuvre
Joyce ATTAL
LES EDITIONS D’ ELPAJ
by CYAJDIGITAL’S NINA
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Mars 2022
Tous les droits sont réservés et toute copie est interdite
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C’est à vous, Papa et Maman, que je dédie ce livre.
Et pour commencer, voici le tableau que j’ai réalisé, pour toi Maman, si souffrante et inconsolable d’avoir perdu ton grand amour, que tu t’es éclipsée la nuit, pendant le sommeil de tes enfants, pour aller le rejoindre dans l’autre monde, nous laissant seuls, orphelins, en pleurs.
Ce tableau de vous deux à 24 et 26 ans a été travaillé à partir de deux peintures à la craie que tu cachais soigneusement, tant elles étaient précieuses pour vous. L’artiste française qui habitait Tunis, votre amie et voisine, se nommait Madame de PRELLE.
Et pour commencer, voici le tableau que j’ai réalisé, pour toi Maman, si souffrante et inconsolable d’avoir perdu ton grand amour, que tu t’es éclipsée la nuit, pendant le sommeil de tes enfants, pour aller le rejoindre dans l’autre monde, nous laissant seuls, orphelins, en pleurs.
Ce tableau de vous deux à 24 et 26 ans a été travaillé à partir de deux peintures à la craie que tu cachais soigneusement, tant elles étaient précieuses pour vous. L’artiste française qui habitait Tunis, votre amie et voisine, se nommait Madame de PRELLE.
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Du haut Roucas blanc
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Du haut du Roucas blanc, on voit le littoral marseillais s’étirer en bleu jusqu’à confondre la mer et le ciel.
J’ai découvert ce paysage quand toi, Maman, tu as fait une longue convalescence de trois mois dans ce lieu unique qui offre une vue sur la mer d’une dimension panoramique époustouflante.
Chaque fois que tu admirais ce magnifique tableau balayé par une légère brise estivale, c’est le souvenir de votre voyage de noces, à Papa et à toi, qui te revenait en mémoire. … car tout te ramène à lui, le moindre souffle, la moindre couleur, l’infime odeur… chaque parcelle du monde qui t’entoure est si imprégnée de sa présence que son absence t’a anéantie.
Tu vivais à l’intérieur de ce cocon singulier et original que vous aviez tissé à deux, dès vos premières espérances amoureuses.
Et oui ! c’est bien toi cette gamine de dix à peine qui joue avec ce gamin de la ville venu en vacances au bord de mer.
Et oui ! c’est toujours toi qui dessines des coeurs sur le sable chaud et fin, que tu graves de vos initiales afin que la prophétie réalise tes doux rêves idylliques.
Et enfin c’est encore toi, la jeune fille amoureuse et gantée, qui cours pour ne pas rater le dernier train, bravant l’interdit paternel, à cette époque bienheureuse où les jeunes gens amoureux flirtaient en se tenant par la main.
Et encore, là, c’est encore toi, devant la Vespa de Papa. Vous étiez si jeunes, et, pourtant si déterminés à prononcer vos voeux d’amour éternel.
Et puis, sur cette photo que je regarde, les yeux baignés de larmes, Papa, si beau dans son costume, et toi Maman, une très belle reine, digne, sereine, dans sa robe en satin blanc et dentelle. C’est votre couple, lui et toi, inséparables, le jour béni où vous vous êtes dit OUI pour la vie jusqu’à la mort.
J’ai découvert ce paysage quand toi, Maman, tu as fait une longue convalescence de trois mois dans ce lieu unique qui offre une vue sur la mer d’une dimension panoramique époustouflante.
Chaque fois que tu admirais ce magnifique tableau balayé par une légère brise estivale, c’est le souvenir de votre voyage de noces, à Papa et à toi, qui te revenait en mémoire. … car tout te ramène à lui, le moindre souffle, la moindre couleur, l’infime odeur… chaque parcelle du monde qui t’entoure est si imprégnée de sa présence que son absence t’a anéantie.
Tu vivais à l’intérieur de ce cocon singulier et original que vous aviez tissé à deux, dès vos premières espérances amoureuses.
Et oui ! c’est bien toi cette gamine de dix à peine qui joue avec ce gamin de la ville venu en vacances au bord de mer.
Et oui ! c’est toujours toi qui dessines des coeurs sur le sable chaud et fin, que tu graves de vos initiales afin que la prophétie réalise tes doux rêves idylliques.
Et enfin c’est encore toi, la jeune fille amoureuse et gantée, qui cours pour ne pas rater le dernier train, bravant l’interdit paternel, à cette époque bienheureuse où les jeunes gens amoureux flirtaient en se tenant par la main.
Et encore, là, c’est encore toi, devant la Vespa de Papa. Vous étiez si jeunes, et, pourtant si déterminés à prononcer vos voeux d’amour éternel.
Et puis, sur cette photo que je regarde, les yeux baignés de larmes, Papa, si beau dans son costume, et toi Maman, une très belle reine, digne, sereine, dans sa robe en satin blanc et dentelle. C’est votre couple, lui et toi, inséparables, le jour béni où vous vous êtes dit OUI pour la vie jusqu’à la mort.
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